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 Speed Dating Arthur-Hjörtur SUITE [année précédente]

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Duelliste illégal
Arthur B. White


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Arthur B. White





Speed Dating Arthur-Hjörtur SUITE [année précédente]
15.09.16 11:15

Bogeyman a écrit:
Speed Dating

Arthur B. White & Hjortur Vilhjalmsson —> Impossible de savoir qui est le coupable… Mais vous voilà impossible de vous éloigner à plus de trois mètres l’un de l’autre ! Dès que vous franchissez la limite, vous êtes projetés vers votre partenaire ! Le pire dans l’histoire; c’est qu'Arthur semble incapable de refuser quoique ce soit; et Hjörtur incapable d’accepter quoique ce soit ! L’effet durera trois heures, et comme lors d'un décompte, lorsqu'une s'écoulera; d'un mètre vous serez rapprochés !


Voilà près d'une heure désormais qu'Arthur était collé à Hjörtur contre son gré. Une heure qu'un maléfice étrange l'empêchait de s'éloigner de lui de plus de trois mètres. Mais le garçon n'avait pas tout à fait conscience du temps qui s'était écoulé. Il savait qu'il avait attendu très longtemps Hjörtur lorsque celui-ci s'était préparé, mais sa perception du temps n'était pas assez précise pour lui permettre de compter les minutes avec certitude. Lorsqu'il s'ennuyait, ce genre de détails devenait très rapidement flou dans sa mémoire. Cependant, Arthur commençait à comprendre qu'il avait eu tort de ne pas y prêter plus grande attention. Son aîné était persuadé que le maléfice n'était que temporaire, puisqu'il avait été lancé par des élèves et de non par un puissant sorcier. Le sort ne tarderait pas à se dissiper, et pour cette raison, il ne se pressait pas vraiment. Arthur comprenait la logique du raisonnement et il avait accepté avec facilité tout ce que son camarade lui avait dit. Comme tout ce qu'il avait pu lui dire jusque là d'ailleurs.
Faire parler Hjörtur n'était pas une tâche facile : il avait eu l'air un peu gêné lorsqu'il avait dû se présenter, et le fait qu'il ait fait passé son chat avant lui était un signe important de malaise ou de manque d'assurance. Répondre aux questions de son cadet concernant le sort ne le dérangeait pas, sans doute parce que ces questions étaient les mêmes que celles qui le préoccupaient à l'état présent. Mais il n'allait pas relancer de lui-même la conversation, et il était évident qu'il ne comptait pas lui donner la moindre information personnelle s'il pouvait l'éviter. Ce caractère un peu réservé ne dérangeait pas Arthur, mais l'impressionnait tout de même un peu. Il avait l'impression que le silence de Hjörtur ne devait pas être brisé, et que ses propres paroles étaient comme des intrus envahissants dans sa sphère privée. Le rouquin préféra se taire le temps du trajet, conscient que son camarade était déjà assez gêné par sa présence obligatoire.
La Grande Salle se dressa bientôt devant eux, ses grandes portes infiniment reconnaissables laissant percevoir les tables déjà bien occupées. Si quelques élèves avaient déjà fini leur repas, la plupart l'avait bien entamé, et il fallait espérer que les elfes de maison n'aient pas sous-estimé le nombre de plats nécessaires pour nourrir tant de bouches - sans compter que les plats qui restaient quand on arrivait en retard étaient logiquement ceux qui avaient le moins de succès. Arthur chercha vaguement du regard Lancelot, avant de se dire que ce n'était peut-être pas une bonne idée. S'il apprenait ce qu'il lui arrivait, il ferait sans doute passer un sale quart d'heure à Hjörtur. Heureusement pour les deux infortunés élèves, Lancelot n'était pas Serdaigle, tandis qu'eux-mêmes appartenaient tous deux à la même maison et n'avaient pas besoin de se placer à plus de trois mètres l'un de l'autre.
Le silence étant définitivement rompu, Arthur n'eut aucun scrupule à reprendre la parole. Il ne parlait pas très fort, mais Hjörtur était assez prêt de lui pour l'entendre.

« Je crois qu'il y a de la place au fond, près des professeurs. »

Parce qu'il n'était pas complètement idiot, Arthur avait essayé d'éviter de donner un ordre à son camarade, par peur de le voir encore refuser pour de bonnes raisons. Il ne savait pas si cela fonctionnerait ou non, mais il fallait tenter. De toute manière, les places à cette heure n'étaient pas légion, et celles près des professeurs étaient en toute logique les moins occupées, selon la logique de tout élève qui se place toujours le plus loin possible de l'autorité. Évidemment, Arthur avait une autre idée en tête : analyser le visage de tous les élèves de Serdaigle qu'il pouvait voir en espérer y trouver une trace de culpabilité, ou plus probablement de savoir ou de curiosité, puisqu'il n'était pas certain que le coupable ose les regarder dans les yeux. Un regard fuyant aurait été le bienvenue, mais Arthur n'y comptait pas trop : une personne capable de jeter un tel maléfice gratuitement ne devait pas avoir honte de ses actes et n'avait peut-être pas envie de passer inaperçu aux yeux de ses victimes.
Toujours très conscient de la limite de trois mètres, Arthur commença à avancer avant même d'avoir fini sa phrase, espérant que son camarade lui emboiterait le pas. Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que le temps s'était écoulé.
Une heure exactement.
Bien plus tôt qu'il n'aurait dû, Arthur ressentit la tension familière et désagréable. Il tenta de s'arrêter le plus tôt possible, mais ce n'était pas chose facile : son pas suivant le conduisit à la nouvelle limite des deux mètres. La tension se fit traction vers l'arrière, Arthur se sentit partir sans rien y faire.
Il commençait à avoir l'habitude de ces chocs, mais cela ne les rendait pas plus agréables pour autant. Tombé par terre, Arthur se massa le dos en grimaçant, persuadé qu'il allait se casser quelque chose avant la fin de la soirée. Les autres, masse informe d'élèves qui lui faisait peur, tournèrent leur regard étonné vers les deux accidentés. Au loin, quelques professeurs se levèrent pour voir ce qui s'était passé. Ils n'avaient peut-être pas pu voir le choc à cause des tables bondées qui leur cachait la vue, ce qui rassura le rouquin, toujours persuadé que leur confier ce qui leur était arrivé était la pire idée du monde.
Mais le pire, peut-être, était de se retrouver au milieu de l'attention de tout le monde, ce qu'Arthur redoutait le plus au monde. L'anonymat avait toujours été sa grande force, mais s'il devenait la risée de l'école, il ne pourrait remplir son rôle correctement. Il tourna son regard vers Hjörtur, le suppliant d'intervenir pour le sortir de cette situation délicate, sans s'interroger sur ce que le quatrième année pouvait ressentir.
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Hjörtur Vilhjálmsson


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Hjörtur Vilhjálmsson





Re: Speed Dating Arthur-Hjörtur SUITE [année précédente]
12.10.16 3:01


Alors ils marchent tous deux. L'un près de l'autre, suivant les mêmes couloirs, prenant les mêmes escaliers, ils avancent. Ils ne se connaissent que de nom et quelques gestes, se ressemblent un peu, s'ignorent beaucoup, mais doivent passer la soirée ensemble à contre-cœur. S'ils portent quasiment le même prénom à la langue près, ils n'en ont pas fait l'amusante remarque. Ce soir, Hjörtur n'en a pas envie de toute façon. Ça le dérange d'être accroché à quelqu'un, aussi conciliant et respectueux soit ce dernier, si bien que l'Islandais affiche une moue un peu mécontente. De surcroît, il n'est pas à son aise, incapable de faire la conversation en temps normal, pas motivé du tout d'essayer présentement. Il préfère suivre des yeux le manège de son chat qui passe et repasse entre les deux garçons, parfois assez gênant pour forcer l'un d'eux à ralentir le prochain pas pour ne pas le heurter. Móði leur jette des coups d’œil puis trottine jusqu'au bout d'une allée pour s'asseoir et les regarder approcher d'un air appuyé. Intrigant, intrigué, il reprend ensuite sa petite marche devant les deux élèves dans une volonté manifeste d'être le meneur, affirmant au passage qu'il sait, oui il sait où ils se rendent. Quelquefois, Hjörtur lance un regard à travers une fenêtre ou sur un tableau vide ; constamment il s'applique à ne croiser celui des quelques passants qui ne dînent pas aux heures de pointe.
Alors ils marchent tous deux. L'un près de l'autre, en silence.

Mais une rumeur grandissante le couvre peu à peu, bourdonnement qui se rapproche, tintamarre en devenir, rayant progressivement ce calme malaise.
Les portes ouvertes de la grande salle se présentent. Dans un miaulement recouvert par le vacarme, Móði se rue vers la table des Serdaigle et disparaît en-dessous. Hjörtur ne s'en formalise nullement, contemplant la foule, le monde. Il inspire. Là, là, il a pris l'habitude de fréquenter les repas aux heures de pointe, de s'asseoir entre des corps familiers, d'écouter les conversations les plus proches. Occasionnellement il arrive à participer, sinon il ne fait part que de sa présence et finit par clore une bulle, sa bulle, où les bruits sont étouffés, les odeurs adoucies, les courants d'air bloqués.
Ce soir il ne pourra faire ni l'un ni l'autre.
Il n'aime pas ça. Il n'aime pas cette condition qui le relie de force à quelqu'un. Il n'aime pas faire attention à ce quelqu'un. Il n'aime pas l'idée de devoir en parler à une tierce personne. Il n'aime pas ça. Après une journée comme celle-ci, sa bulle n'attend que lui et il ne pourra pas la rejoindre.

S'il a vaguement remarqué que son camarade cherchait des places – et davantage – au-delà de la table des Serdaigle, Hjörtur s'est davantage concentré sur ses bougonnements intérieurs, devenant ainsi complètement passif et distrait ; si bien qu'il est surpris quand Arthur s'avance soudainement dans le but de longer les tables et s'asseoir au fond près des professeurs. Il réagit une demi-seconde trop tard mais essaie d'entamer une large foulée aussi vite que possible afin de rester le plus loin de la limite des trois mètres. Il réussit, bien sûr. Enfin. Il n'a même pas le temps d'y songer que le maléfice décrète le contraire. Non, tu n'as pas réussi. Non, vous êtes trop loin. C'est mal, rapprochez-vous aussitôt ! Et bam ! les voici tirés l'un vers l'autre encore une fois, de cette tension impitoyable qui les amène vers un choc inévitable.
L'Islandais a fermé les yeux et mis les mains en avant par réflexe, amortissant le contact et la chute mais ne les annulant pas. Ils sont tout deux par terre au milieu de la foule, au centre d'une attention détestable. Il pince ses lèvres, rougit, pose un court instant son poing serré sur sa bouche, rougit plus fort. Ne le regardez pas, y a rien à voir, oubliez ce qu'il vient d'arriver, oubliez-le, oubliez, oubliez. Enfin il croise très vite les prunelles d'Arthur, assez pour comprendre qu'il n'est pas plus à l'aise que lui à ce moment précis.

Il n'y a qu'une chose à faire de toute façon. Se relever, sourire vaguement pour cacher son intense malaise, tendre la main vers Arthur pour le tirer du sol, et penser à la première chose qui ne concerne surtout pas ce qu'il vient de se passer… Tiens, le petit vide au fond qu'Arthur a fait remarquer plus tôt. Il désigne la place d'un geste de la main, ô combien effrayé de conserver l'attention par ce simple mouvement pourtant extrêmement retenu. « Allons-y. » marmonne-t-il très vite. Fuyons la situation, les gens vont arrêter de s’intéresser à eux, la plupart ont sûrement déjà retourné leurs regards vers leurs assiettes ; Hjörtur n'ose pas lever le sien pour s'en assurer. Préférant rester bien plus proche de son camarade que nécessaire, il le fait passer devant lui et le guide presque vers les sièges en s'appliquant à ne pas lever les yeux ni vers les autres élèves ni vers les professeurs. Bien trop honte.
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Duelliste illégal
Arthur B. White


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Arthur B. White





Re: Speed Dating Arthur-Hjörtur SUITE [année précédente]
15.10.16 20:21

Une heure. Le temps pouvait paraître long en compagnie d'un étranger, mais trop court pour apprendre à connaître ce dernier. Les réflexes d'Arthur - compter sur les autres pour se sortir de situations délicates, se reposer sur ses aînés - étaient très mal adaptés à Hjörtur. Plus le rouquin y réfléchissait, et plus il se disait que le partenaire qui lui avait été imposé ne collait pas du tout à son caractère. Trop réservé, trop timide, Hjörtur était à l'image de ce qu'Arthur aurait pu être, s'il n'avait trouvé le moyen de se débarrasser de cette fragilité. S'il n'avait eu son intelligence pour le sauver, ses gamineries pour le masquer, peut-être aurait-il fini aussi calme et silencieux que le quatrième année qui n'osa pas relever le défi qu'Arthur lui imposait. Il se contenta de l'aider à se relever en silence, puis de le guider vers les places libres avec un malaise plus qu'évident. Il ne se rendait trop compte des commentaires qui s'échangeaient, des moqueries que certains se permettaient, et puisque aucun des deux n'avait trouvé le moyen d'expliquer le phénomène ni n'avait su détendre l'atmosphère, les ragots iraient bon train. Arthur décida qu'il fallait prendre les devants.

« Dé-désolé, j'ai glissé, je n'avais pas vu... » répondit-il du ton le plus faible, hésitant et pathétique qu'il avait à sa disposition.

On allait encore se moquer de lui, mais Hjörtur serait sans doute tranquille, ce qui valait mieux. Arthur savait qu'il ne deviendrait pas une cible : Lancelot veillait sur lui, et sa seule présence suffirait à faire taire les médisances. Qui plus est, quitte à se forger une réputation, autant que ça soit une à l'opposé de ce que l'on attendait du chef d'un groupe de duellistes secrets. Rien qu'il ne puisse gérer. Mais Hjörtur, lui, il était évident qu'il était mort de honte et qu'il voulait se terrer dans un trou de souris. Même si personne ne se moquait de lui, sa conscience ferait sans doute ressurgir ce désagréable souvenir de temps à autres. Nul besoin de l'affliger davantage.
Le blond ne le percevait peut-être pas, mais Arthur, lui, sentit avec exactitude le moment où les autres élèves se détournèrent de leur étrange duo. La récréation n'avait pas duré longtemps, et il doutait que ceux qui ignoraient son nom cherchassent activement à le trouver. Le rouquin se détendit légèrement. Il en oublia par la même occasion de chercher un suspect dans la salle.
Arthur s'installa rapidement à table et, sans attendre, se servit généreusement parmi les plats qui restaient. Il évita très soigneusement le plat d'abats qui avait connu un succès limité pour grappiller les derniers morceaux de bœuf qui restaient à côté de Hjörur. Par acquis de confiance, il ajouta quelques légumes, même s'il n'aimait pas trop cela. Puis il engloutit son repas par de généreuses bouchées. Son estomac ne manquait de lui rappeler qu'il avait négligé trop longtemps de le remplir, et Arthur se sentait parfaitement à l'aise, anonyme perdu dans cette foule dépourvue d'hostilité à son égard. Fait étrange, il s'était rendu compte que, s'il n'y regardait pas de trop près, il pouvait presque confondre Hjörtur avec Lancelot. La carrure et la taille étaient bien différentes, mais la chevelure blonde les rapprochait un peu. Arthur n'avait jamais pu dîner à la table de Lancelot, et il se rendit compte à cette instant précis que cela lui manqua.
Son assiette fut vidée en un rien de temps, engloutie par l'appétit d'un garçon en pleine croissance que les émotions fortes avaient vidé. Arthur aurait bien voulu se resservir, mais tous les plats qu'il convoitait était vide. Aussi n'hésita-t-il pas à se servir de la traditionnelle tarte à la mélasse qu'il dégusta goulument, oubliant totalement son camarade. Mais le sucré, c'était trop bon, vraiment trop bon, son pêché mignon, il ne pouvait pas s'en empêcher.
Au terme du repas, Arthur repoussa son assiette et s'essuya vigoureusement la bouche, où quelques traces de son repas trônaient encore. Il laissa échapper un soupir de contentement, s'étira alors qu'il ne fallait pas, puis tourna son regard vers son camarade :

« Dis donc, c'était super bon ce repas ! J'ai adoré, et toi ? »

Repu, détendu, Arthur laissait à voir sa facette la plus douce et innocente, celle qui incitait les autres à le comparer à un enfant naïf. Une facette qui n'était pas totalement mensongère et qui faisait autant partie de lui que le manipulateur sans scrupules qui s'enrichissait sur le dos des autres ou le garçon spontané qui rougissait pour un rien. Une facette dont la sincérité était d'ordinaire réservée au seul Lancelot et qui, ce soir, se laissait découvrir par un inconnu.
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