Alerte au gogole les enfants. | E. Garrison

Elliot Garrison

FEAT Izaya Orihara (Durarara!!)

JE SUIS Elliot Garrison, J'AI 18 ans. JE SUIS Britannique ET MES PARENTS SONT Moldus. JE SUIS EN 4è année ET J'ÉTUDIE la SSAF OPTION vol sur dragon JE FAIS PARTIE DES téméraires ET MA MAISON EST GryffondorJ'AIMERAIS RAJOUTER QUE je n'ai rien à ajouter.

❝ Quand je serai grand je serai une licorne ❞

Caractère.

Avoir le rire de phoque agonisant et les yeux d’un sanglant tueur en série n’ont jamais empêché de se faire des amis, Elliot en est la preuve vivante.

Si, au premier abord, le garçon n’inspire pas trop confiance, il devient vite évident que le type n’a rien de méchant. Il est niais, un peu naïf, ses blagues ont tendance à toujours tomber à l’eau, il parle fort et vite, un peu trop, souvent pour ne rien dire, de temps en temps pour balancer une info pertinente sortie de nulle part qui vous fera lever un sourcil vers Garrison en vous demandant « est-ce bien cet énergumène qui vient de sortir ça ? »

Je vous l’accorde, Garrison a l’air con. Quand il parle, quand il écoute, quand il rigole, quand il respire… Il transpire la débilité par tous les pores de sa peau. Mais en vérité, il est loin d’être débile –si, je vous l’assure. C’est qu’il aime faire « rire la galerie », et que c’est en faisant rire les autres qu’il se sent le mieux, et même s’il récolte parfois des regards totalement désabusés et des roulements d’yeux éloquents, ça ne le décourage en rien, au contraire.

Elliot, c’est un gars persévérant dans la vie. Il a des convictions, et il s’y tient. Ce n’est pas le genre à baisser les bras au moindre obstacle, au contraire. Il est friand d’aventures, de challenge et de sensations fortes. Et même s’il peut parfois se révéler être un vrai trouillard (exemple : Lorsqu’il se chie dessus quand il voit une araignée dans sa chambre), il est prêt –la plupart du temps- à affronter ses peurs, à surmonter ses faiblesses et à triompher dans toutes les aventures qu’il entreprend, seul ou avec ses amis, qui se retrouvent bien souvent embarqués dans des trucs un peu foufou, parfois contre leur volonté.

Garrison, il aime être entouré. Il déteste être seul, il a peur la nuit quand y a pas de bruit et qu’il fait noir, il suffoque dans les endroits vides et engagerait la conversation avec un pot de fleurs pour briser le silence. C’est un fêtard, un extraverti qui n’a pas peur du ridicule et qui apprécie tout le monde. C’est le gars qui est tout le temps entrain de rire comme une vache, qui a toujours un tour dans son sac pour arracher un sourire à quelqu’un qui est triste. C’est le mec qui déteste voir les gens tous seuls, qui n’aime pas les injustices et qui déteste qu’on s’en prenne à plus faible que soi.

Vous l’aurez peut être remarqué, mais Elliot est comme qui dirait fin comme une brindille. Et pourtant, sa corpulence et son poids plume ne l’empêchent pas de s’interposer entre une pauvre victime et son agresseur de 3m10, 2tonnes et demi, les poings de la taille de sa tête.
Garrison, il fonce tête baissé quand il a une idée en tête. Il est parfois stupide de penser qu’on peut régler à peu près n’importe quel conflit en usant de ses poings et/ou de ses pouvoirs, mais il aime la provoc’ est n’est pas du genre à vouloir raisonner les gros méchants pour qu’ils entrent dans le droit chemin, en mode Mère Teresa. Non, clairement pas.
Mais bon, ce n’est pas pour ça qu’Elliot est méchant, bien au contraire. C’est un agneau (MAIS SI.), tout doux et tout mignon, tant qu’on ne l’embête pas, ou qu’on cherche pas des mouises à de pauvres innocents incapables de se défendre seul. C’est un peu le Patrick le grand frère de tous les binoclards qui se font taper dessus à la sortie du cours de potion, tu vois ?

Elliot, il n’a pas peur des gens, il ne se laisse pas intimider, il n’est pas influençable et n’est clairement pas le genre de personne qu’on peut manipuler pour en faire son esclave. CERTES, il est naïf. Dans le style, si tu lui dis que quelqu’un a vu une Vélane trainer près des serres de botanique, il va pas réfléchir, il va foncer pour aller vérifier. Encore mieux : Tu peux clairement lui faire croire que quelqu’un a caché à bouffer n’importe où dans le château, il ira vérifier. Juste pour être sûr. Juste parce qu’il crève la dalle. Tout le temps. Genre, vraiment.

Mais voilà, je rappelle (au cas où), Garrison est pas con. C’est pas l’mec que tu peux entuber comme ça avec un discours éloquent. Il a un peu de jugeote. Sauf en ce qui concerne la nourriture et les filles canons, CERTES. Et alors ? On a tous nos faiblesses ok ?

Bon, en parlant de filles. Quand vous voyez sa gueule, vous vous imaginez quoi ? Elliot Garrison, le tombeur de ces dames. Le grand charmeur, un peu ringard mais quand même craquant, adepte de la théorie du « Femme qui rit, à moitié dans ton lit », incollable sur l’anatomie féminine et sur les techniques de drague infaillibles ? Et ben… Pas du tout. J’vous l’donne en mille : Elliot n’a aucune expérience en matière de filles, de relations, qu’elles soient platoniques ou pas, il n’a jamais expérimenté ce merveilleux sentiment qu’est l’amour, il est seul au monde et ça lui va très bien. Clairement, il ne s’est jamais posé de questions sur son éventuelle sexualité, n’a jamais ressenti de désir pour qui que ce soit, même si dragouiller une Vélane ne le dérangerait pas finalement… Evidemment, il est sensible à leur charme, comme tout le monde. Mais disons que l’effet s’estompe très rapidement du moment qu’il n’est plus en contact direct avec l’une d’elles, et qu’il s’en remet plutôt bien. Alors voilà, scoop de l’année (non) : Elliot est totalement inexpérimenté de ce côté-là, et ça ne l’intéresse pas plus que ça, même s’il apprécie toujours aborder le sujet avec ses potes et être au courant des histoires d’amour passionnantes se déroulant à Poudlard.

D’ailleurs, il aime les histoires en général, qu’elles soient réelles ou pas. Elliot adore qu’on lui raconte des ragots, il aime connaitre les gens, mais rassurez-vous, même s’il apprend que Machin s’est pissé dessus en cours de soin aux créatures magiques, il ne le jugera pas. C’est pas son genre. Non, sérieusement, Elliot n’est pas du genre à porter un jugement sur les gens sans les connaitre. C’est difficile de lui faire penser « mais quel con ce Kévin », ou « mais c’est vraiment une salope la Kévina », même s’il entend des trucs trop horribles sur certaines personnes… Ben, au final, c’est drôle mais il s’en fout quoi. C’est pas parce que Machine s’est tapé la moitié des mecs de sa maison en une soirée parce qu’ils étaient tous défoncés au crack que Machine n’est pas quelqu’un d’adorable avec qui Elliot pourra se taper des bonnes grosses barres. Tant que les gens sont sympas avec lui, Garrison ne fait pas attention à leurs bêtises. C’est leurs vies, quoi, et ça n’influe pas sur ses relations avec les gens, même les plus étranges.  

Bon après, Garrison a beau être toujours bien entouré et avoir plein de potes, il n’en reste pas moins quelqu’un d’assez « mystérieux », si je puis dire, qui ne se confie pas trop, et dont on connait pas vraiment la vie. Ce qu’on sait de Garrison, c’est ses trucs depuis qu’il est à Poudlard : Les anecdotes marantes, ses interventions foireuses en cours pour faire genre il est grave cultivé, ses sorts complètement loupés, et autres boutades rigolotes. Tout ce qu’on voit de Garrison, au final, c’est son coté « clown », divertissant et un peu cool.
Ce que les gens savent moins, c’est ce qu’Elliot a vécu, d’où il vient, qui sont ses parents, comment c’était sa vie avant, chez qui il va en vacances, qui sont ses copains en dehors de l’école, tout ça. Des choses dont il ne parle jamais, des sujets qu’il évite de traiter, et donc, la seule ombre au tableau concernant le garçon.

Souvent, les gens sont surpris de voir qu’Elliot a des facilités à l’école. Il apprend vite les différents sortilèges, malgré ses difficultés à dompter sa bruyante baguette, et malgré la puissance souvent moindre de ses sorts. Ce que Garrison aime par-dessus tout, c’est la potion. Il connait des dizaines de recettes par cœur, qu’il pourrait vous réciter à la demande, sans aucune hésitation, il sait où se trouvent de nombreux ingrédients, il sait comment se procurer tel ou tel truc, il sait à quelle heure exactement aller piquer dans la réserve sans se faire choper. Elliot est votre meilleur ami si vous voulez préparer une mixture et qu’il vous manque des ingrédients ou que vous ne savez pas trop comment vous y prendre. En plus, comme il est grave gentil, il fait les choses gratuitement, sans attendre quoi que ce soit en retour.

Elliot n’est pas du genre à faire des choses pour qu’on les lui rende. Il est désintéressé, ne possède pas beaucoup de biens matériels et ne veut pas vraiment devenir riche, même si ce serait cool, ce n’est pas une fin en soi, quoi.

Juste comme ça, ne le répétez pas, mais Garrison a une peur bleue de quitter le sol. Il n’est jamais monté sur un balai, n’a jamais pris l’avion, il ne grimpe pas dans les arbres et rien que le fait de se pencher par-dessus la rambarde du haut des escaliers lui donne le vertige. Rassurez-vous, il se soigne, mais c’est difficile. En plus faut pas trop le brusquer parce qu’il est un peu du genre à faire des crises d’asthme quand il a un choc émotionnel. Ouais, Garrison c’est un fragile, je saiiis… Pas sa faute. Ca arrive rarement, et la plupart du temps il a assez de volonté pour garder la situation sous contrôle, mais il arrive que son asthme dégénère, et alors il finit à l’infirmerie, en PLS sous la couette.

Du coup, on peut dire que c’est à cause de l’asthme qu’il n’est pas très sportif et qu’il a un corps dépourvu de toute masse musculaire. Garrison se fatigue assez vite, et c’est sa faiblesse lorsqu’il se bat, puisqu’il est plutôt rapide et agile, alors normalement il pourrait terrasser tous ses ennemis sans trop de difficultés, mais bon comme c’est un gros fragile, il finit par être essoufflé, et par devoir s’enfuir comme une fillette pour éviter la crise.

Et quand je dis « gros fragile », j’exagère pas ok. Tout son corps n’est que fragilité. Tu lui fais une pichenette, il se casse un os. Tu le pousses dans les escaliers, il finit en miette. Notez que je déconseille fortement de tester ce dernier exemple, bien que cela puisse être un divertissement plutôt anodin, s’il vous plait préservez l’ossature fragile de ce pauvre enfant.

Bon voilà, on va dire qu’on a fini. Pour résumer, Garrison est un mec sympa, bien qu’il ne soit pas trop le genre à se confier aux gens, il fera en revanche un très bon ami, toujours prêt à aider les autres, sans se soucier de recevoir une contrepartie. Il est un peu lourd et envahissant, il parle fort et rigole comme une grosse baleine, mais il n’en reste pas moins un personnage attachant, un peu talentueux des fois et toujours à la recherche d’une connerie à faire, histoire de rigoler un bon coup.

Histoire.

« Quand j’étais gosse, les sorcières c’était les méchantes. Maintenant j’ai compris que toutes les filles étaient viles, indépendamment de leur race. »

Par une sombre nuit d’hiver, dans la douleur, le sang et les larmes, dans le froid, la pluie et le vent… Garrison a pointé le bout de son nez. A peine sorti du ventre de sa mère, il s’est imposé en hurlant à la mort et en braillant, encore couvert de substances visqueuses et un peu dégueulasses. Tout l’hôpital a été mis au courant de sa naissance, alors une fois dans les bras de sa génitrice, il s’est tu, et il s’est endormi. Elliot venait d’annoncer subtilement à ses parents ses deux plus grandes passions dans la vie : Râler et dormir.

Et les choses n’ont pas grandement évolué au cours de son enfance. Entouré de ses parents et de son chien affectueusement nommé « Céleri » par l’enfant, du à son poil blanc nuancé de beige, Elliot a eu une enfance douce et tranquille, alternant entre la maison, l’école, les copains et les bêtises.

« Un jour, avec des gars de l’école on a joué à cache-cache et je me suis caché dans la machine à laver. J’ai jamais réussi à en sortir. Heureusement que ma mère m’a retrouvé, sinon je serais mort dedans, ce qui est assez peu glorieux. »

Mais Garrison n’est pas qu’un gamin turbulent qui ne tient pas en place plus de cinq secondes, c’est aussi un enfant rempli d’amour et de joie, qui a toujours besoin d’être entouré, par sa famille, ses amis, ses professeurs… La famille Garrison n’est pas bien grande, et à part ses grands parents du côté de son père, Elliot ne connait personne. Alors forcément, il est assez proche de ses grands parents, surtout de sa grand-mère, surtout qu’elle fait des gâteaux à chaque fois qu’il vient lui rendre visite et qu’elle fait toujours énormément à manger. Comme toutes les mamies. Sauf que celle de Garrison est mieux. Bref.

Elliot, il n’est pas forcément excellent à l’école. Si ses notes sont correctes, son attention n’est pas toujours focalisée sur l’apprentissage, et la tête du garçon est toujours remplies de mille idées et mille envies, ce qui fait qu’il a beaucoup de mal à s’intégrer au système scolaire, qui lui demande d’être assis sur une chaise de 9h à 16h30 et d’écouter un monsieur soporifique raconter sa vie et dire que les maths c’est trop cool alors que NON. Alors à mesure que l’enfant grandit, ses résultats chutent et il a de plus en plus de mal à rester attentif en cours, toujours secoué par son cerveau qui lui répète sans cesse qu’il a besoin de bouger, faire un truc avec ses mains, ses pieds, crier partout etc. Forcément, ça devient compliqué à gérer pour les profs, tout ça, puisque déjà que les gamins c’est chiant, alors si en plus y a un gamin en plus qui fait autant de bordel que 30 réunis, voilà quoi on en a vite ras la quiche.

En plus, les signes de magies chez Elliot se font très discrets pendant de nombreuses années, ce qui fait que personne ne remarque quoi que ce soit d’anormal, et on pense juste que le gamin est chelou et qu’il faut l’interner. Bon, papa et maman ne sont pas pour une méthode aussi radicale, mais je suis sûre qu’ils y ont déjà pensé.

Plus il grandit, du coup, et plus il devient hyperactif. Il parle tout le temps, très fort, il court partout et il est inépuisable. L’année de ses 8 ans, la famille Garrison déménage à Londres, là où Elliot pourra être pris en charge, et où il pourra étudier au contact d’enfants comme lui. Alors ça va un peu mieux, mais comme Garrison comprend vite qu’il n’est pas « comme tout le monde », ben il est tristoune parce qu’il aime pas trop être différent, et parce que des fois les autres enfants ben ils veulent pas jouer avec lui, parce qu’il est un peu brusque et qu’il fait peur un peu. Alors Elliot il est triste, et il pleure le soir en PLS sous sa couette.

Et c’est de cette façon que son hyperactivité se calme. Enfin, ce serait vous mentir que de vous dire « ouais ça va mieux maintenant t’inquiète il s’est soigné tout va bien », alors qu’en vrai, Elliot fait des crises de nerf bien violentes puisque, bien sûr, il doit évacuer toute l’énergie qu’il a en lui, et comme il veut plus être un enfant joyeux qui court partout, ben il crie, il fait des crises, il pleure, et il devient bien chiant pour ses parents, qui sont totalement dépassés et qui ne savent plus comment s’en sortir. Bien sûr, si on pouvait juste faire appel à Super Nany, ce serait trop simple, alors les Garrison se démerdent comme ils peuvent, avec leur gosse qui a changé du tout au tout en à peine une année.

Evidemment, voir que son enfant est malheureux, ça rend triste Mme, qui développe elle aussi des troubles, puisqu’elle se met à prendre des somnifères pour réussir à dormir, elle ne travaille plus, elle se consacre entièrement à son fils et n’a plus une minute pour elle, en plus elle est récompensée par des crises de larmes ultra violentes, qui finissent de l’achever complètement. Mr Garrison lui aussi se retrouve dépassé par les évènements : Plus rien ne va à la maison, il a de plus en plus de travail et de moins en moins de temps à consacrer à sa femme et à son fils, sans parler du chien mais bon ça à la limite on s’en fout un peu puisqu’il n’est pas trop problématique dans l’histoire.

Et la situation se dégrade au fil des jours, des mois, des années… Et Elliot continue de grandir. Peu à peu, les crises s’estompent, se font plus rares et finissent par disparaitre, mais elles ont laissé des traces, des cicatrices douloureuses chez chacun, et la pente est difficile à remonter. Elliot est, évidemment, le premier concerné, et le pauvre n’est pas aidé.

Mme glisse inlassablement depuis des années dans un gouffre sans fond qui l’engloutit, elle n’a plus aucun plaisir à élever son fils, n’a plus la moindre attention pour son mari, elle est comme une coquille vide qu’il est impossible d’aider, et qui refuse toute aide extérieure. Mr s’est tué à la tâche, il est épuisé et vidé, et sa situation familiale ne lui procure plus aucun bonheur. Alors arrive ce qui devait arriver : Un divorce. Qui laisse Elliot, 11 ans, totalement désemparé, pensant que tout est de sa faute et qu’il doit réparer la situation.

La procédure est longue, et la confusion règne dans la tête d’Elliot, qui commence à développer des symptômes un peu étranges. D’abord, ses crises recommencent : Les seules manières qu’il a d’évacuer sa frustration sont de crier et de pleurer, alors c’est ce qu’il fait, parfois pendant des heures, seul dans sa chambre, à l’abri des regards. Il ne sait pas s’il peut rester avec sa mère, si même il en a envie, il ne sait pas qui croire, comment analyser les choses, il s’accroche aux branches comme il peut mais tout semble lui glisser des mains. Et il tombe. Et il tombe. Et il tombe…

Un éclair déchira le ciel. Accroupi au bord de la fenêtre, les joues mouillées de larmes, le corps tremblotant, Elliot fit gronder le tonnerre, fit pleuvoir la grêle et firent se déchainer les éléments. Comme si son corps ne lui appartenait plus, il envoya une bourrasque de vent en direction d’un jeune arbre, qu’il réussit presque à déraciner. La porte de sa chambre s’ouvrit, il entendit crier son nom, et il reconnut l’odeur douce et sucrée de sa maman, qui prenait son enfant dans ses bras. Le vent se calma, la pluie s’arrêta, tout redevint normal. Elliot éclata en sanglot.

Il avait été décidé que Garrison irait habiter avec son père. Sa mère dut donc quitter l’appartement. Sans aucune ressource. Sans argent. Sans personne pour l’aider. Sans son enfant. Elliot était déchiré. Il lui en voulait de ne pas s’être battu pour sa garde, il lui en voulait d’être incapable d’assumer sa responsabilité de mère, il lui en voulait de partir, il lui en voulait de le quitter, il lui en voulait que tout ait autant changé en si peu de temps, il lui en voulait d’avoir décidé de venir ici, il lui en voulait d’avoir quitté sa maison, sa campagne, son jardin, il lui en voulait d’avoir quitté ses copains, il lui en voulait de l’avoir fait se sentir « différent ». Et il s’en voulait d’être différent. D’être lui tout entier.

Chaque soir en rentrant de l’école, Garrison apercevait sa maman qui l’attendait derrière le mur de l’immeuble. Il lui donnait à manger, il lui donnait à boire, il lui donnait des vêtements. Puis un jour, elle n’est plus venue. Elliot avait attendu. Une semaine. Deux. Trois mois. Un an. Plus jamais elle ne revint l’écouter raconter sa journée, ses tracas, ses trucs d’ados.

Avec son père, les choses n’allaient plus. Elles n’avaient jamais été bien. Il était toujours fatigué, il n’avait jamais le temps de s’occuper de Garrison, il ne l’aidait jamais à faire ses devoirs.

Lorsqu’Elliot rentrait de l’école, il allait dans sa chambre, et il attendait le lendemain matin pour repartir. Et le jour suivant était pareil que le précédent, et tous les jours se ressemblaient, et il n’y avait plus jamais de crêpes le dimanche, et plus de plateaux télés les vendredis soirs, et plus de parcs d’attraction le premier lundi des vacances. IL n’y avait plus rien. Plus de noël, plus d’anniversaire, plus de pâques. Juste la routine.

Et des phénomènes de plus en plus étranges. Des verres qui se brisent, des placards qui s’ouvrent, des bols qui tombent, des couverts qui prennent feu. Chaque fait était lié à une forte émotion ressentir par Elliot, et il avait toujours l’impression de contrôler l’incident. De pouvoir choisir s’il allait ou non faire tomber ce verre. Ou brûler cette fourchette.  

Puis un jour, il y a eu cette lettre. Globalement, ça disait un peu : « Salut mec, alors on te l’avait pas dit mais en vérité t’es un sorcier, t’as des pouvoirs grave badass et y a une école quelque part qui prend en charge les p’tits gars comme toi. Alors viens on est bien ! »

D’abord, Elliot et son père ont cru à une blague. Ils ont jeté la lettre en mode « pft, bullshit ». Sauf que le lendemain, deux lettres similaires sont arrivées. Au bout d’une semaine, et d’une dizaines de lettres similaires, Mr a commencé à s’énerver, et a décidé qu’ils vérifieraient si c’était vrai ou pas, une bonne fois pour toute.

Et ben, ils ont pas été déçus.

La première fois dans le chemin de traverse fut une expérience assez folle pour les deux hommes. D’abord, Elliot se sentait une fois de plus mis à l’écart, traité une nouvelle fois comme un être différent. Sauf que cette fois, il s’est senti chez lui. Au milieu des balais magiques, des baguettes et autres bonbons magiques qui font vomir.

Le vendeur de baguettes lui fit le plus beau cadeau du monde, et même s’il exagère surement un peu, Elliot dit avoir tout de suite ressenti une grande complicité entre lui et sa baguette. Comme s’il s’était fait un nouveau pote tout en bois, long de 30 centimètres et qui peut rien faire tout seul. Mais c’était le meilleur ami qu’Elliot n’avait jamais eu. En plus, pendant ce petit séjour, Garrison avait rencontré d’autres gamins qui venaient d’arriver, et qu’étaient aussi paumés que lui. Alors il était content, parce que les gens avaient l’air de l’accepter.

Puis le jour de la rentrée est arrivé. Sur le quai de King’s Cross, Elliot a d’abord refusé de foncer dans le mur pour rejoindre la voie 9 ¾. Puis, convaincu par son courageux papa, ils se sont lancés.

Le train était là, crachant sa fumée blanche, et Elliot en aurait presque pleuré. Mais en vérité, la raison pour laquelle il aurait failli chialer, c’était son père. Avant de partir, ils avaient eu une longue conversation. Ces dernières semaines, dans le chemin de traverse, ç’avait été merveilleux. Comme un nouveau départ. Ils avaient ri, ils avaient échangé, et ils avaient renoué un lien. Alors sur le quai, à quelques minutes du grand départ, Mr Garrison s’était tourné vers Elliot, il lui avait dit qu’il était fier de son fils, et que sa maman aussi était fière de lui. Il s’était excusé mille fois, de tout, et Elliot avait du se libérer se son emprise pour ne pas fondre en larme. Ils s’étaient embrassés, puis Elliot est monté dans le train, sa baguette à la main, un sachet de bonbons dans l’autre. Il a ouvert une cabine, a parcouru la petite pièce des yeux, a souri aux personnes qui s’y trouvaient déjà et qui le regardaient d’un air interloqué.

« Salut. Je peux entrer ? »

La suite, vous la connaissez.

CHROMY

COUCOU CA VA ???
(faut pas me laisser une section libre pour raconter ma vie c'est pas une bonne idée omg)
Bon voilà jsuis arrivée ici grâce à Facebook, sur un groupe de pub pour les forums RPG, du coup BAM le design m'a plu eeeeeeeet puis ça avait l'air cool, du coup c'est tipar quoi.
Mettons tout de suite les points sur les i : Je ne pense pas être super active, du genre avec l'école et tout C CHO KOI mais je ferais de mon mieux (non vraiment, promis), et puis ben si y a des gens cool ben ça me motivera à être plus présente (message subliminal : Me laissez pas dans ma solitude svp sinon après j'suis frustrée et j'ai l'impression que mes persos ils sont tout nuls)
Bon sinon quoi d'autre ? Dans ma vraie vie de la réalité je suis lycéenne, j'aime lire, je fréquente les forums RPG depuis genre 5 ans, mais ça fait longtemps que j'ai pas écrit alors soyez indulgents SVP c pa ma fot si c nul ok ????
Harry Potter c'est trop cool du coup je me suis dit que ce serait pas mal de commencer par ça pour me remettre un peu dans l'bain (pas trop de subtilités à comprendre, pas de contexte trop compliqué à assimiler, tout ça tout ça, mon cerveau vous remercie)
En plus le forum est grave beau et a l'air actif voilà voilà
Bon j'ai fini de raconter ma vie MERCI D'VOTRE ECOUTE ET DE VOTRE PATIENCE
Love