Any regrets ? [Alexis]

Je me demandais bien que tout ce bordel apportais au final. Pas mal de bruit pour rien. C'était à me rendre sourd. Je vérifiais me tympans en jouant avec l'écho léger que renvoyait le château à ceux qui étaient assez attentif pour le remarquer. Je me baladais, quoi de plus normal. Malgré la menace qui volait tel un vautour attendant avec appétit son cadavre bien frais. Il viendrait, car c'était prévisible.

J'aurai pu rire, mais c'était sans compter sur des cheveux roux que je connaissais que trop bien. Ceux de ma demi-soeur. Elle n'était pas seule en regard du garçon qui était proche d'elle, et il l'embrassait. Voilà quelque chose d'étrange. Je connais Aili, elle n'est pas du genre à jouer les filles ordinaires. Ce mec devait avoir un truc. Va savoir quoi.C'était assez pour qu'elle aime assez. Dire que j'ai à peine des conseils. Je ne sais rien de cette personne. Mais avec un peu de recherche, je trouverais. Ma façon de vivre me donnait que peu de contacts. Mais un serpy sans un réseau, même petit était nul. Avec discrétion je m'approche du duo. Ce qui était peu probable avec la tête que je me paye. Ce gars s'inquiète pour elle. Un pouffy. Un drôle de noir et jaune. Après tout, il y avait un Hayden, un chouette gamin ce gosse. Alors bon, ce gars était déjà une espèce d'oiseau rare, tel Lugia. Je raclais ma gorge.

« Hum pas pour vous déranger, mais je vous conseillerai de rentrer. Puis Aili, tu va prendre forid. »

Je retire ma cape et la pose sur ses épaules. Heureusement j'avais une bien sombre qui n'exposait pas aux yeux de n'importe qui un serpent. Je sais être plus modeste. Bon, ça paraissait un peu nul comme excuse, alors, je poursuivais.

« Puis même si le cadre est assez propice à l'aveu des sentiments. Il faut penser à vous jeunes gens. Faut vous protéger si vous allez plus loin que tout à l'heure. Joli roulage de pelle. Je ne savais pas ça de toi, demi-soeur. »

Au moins, je n'aurai pas ça sur la conscience, avant de remarquer mon erreur. Bon, c'était habituel. Je n'allais pas m'excuser de dire une vérité. Qu'importe si elle était proche ou éloigné. J'avais pensé selon ce que je sais des relations humaines. Beaucoup de livres bien ennuyeux, mais il fallait que je trouve une solution pour que cette famille me voit pas comme le personnage à éliminer. Et rester un fils prévenant pour ma maman. Ce qui n'était pas simple avec Poudlard. Rien, même mon affection ne me détournera de mon but. Une vieille promesse que je m'étais faites.

« Je pourrais avoir ton nom le pouffy ? »

HRP:

Cette fois, nous étions sobres. Cette fois, nous ne pouvions pas nous cacher derrière l’excuse de l’alcool. Et nous nous embrassions non pas parce que nous étions grisés par la fête, mais bien parce que nous le voulions. Vraiment. Sa main se glissa à l’intérieur de mon kigurami, laissant une marque chaude et invisible sur ma peau. Lorsqu’Alexis la retira, je ne sus si j’étais triste ou soulagée. J’aimerais que tout aille bien pour une fois. Pour le rassurer, je secouai la tête. Il n’avait pas à s’excuser… ce serait lourd s’il devait le faire à tous les coups.

« T’inquiète pas. »

Doucement, mes doigts allèrent s’entremêler aux siens. Cette fois, j’espérai qu’il ne les repousse pas. Il y avait quelque chose de mignon à le voir s’inquiéter pour moi. Pas le même genre d’inquiétude que Kiki.

« On fait ce que tu veux. J’aime bien l’idée de ne pas respecter le couvre-feu. Et c’est pas ma p… Mikael ! »

Merde. Voilà le demi-frère. Je l’oubliais celui-là. À son avertissement, je roulai les yeux. Mikael, la lourdeur même. Il se montrait gentil, d’où la cape, mais manquait clairement de talent social. Tout comme Alexis et moi. Toutefois, pour le coup, je n’avais pas tellement la patience de gérer le Serpentard. Surtout avec ses sous-entendus tout à fait déplacer.

« Ferme là Mika, tu m’emmerdes là. T’as pas mieux à faire ? Respecter les règles ? Tu sais qu’t’es en train d’les bafouer présentement. Tu m’laisses vivre s’te plait. J’te demande pas qui tu baises alors fous moi la paix sur mes relations. Et le pouffy se nomme Alexis. J’te prierais de pas jouer les méchants grands frères. J’ai d’jà ‘Pa et Kiki qui jouent ce rôle. »

Pars Mika. J’avais aucune idée de comment réagirait Alexis à l’apparition du demi-frère et je préférais que le nouveau membre de ma famille ne se mêle pas trop de mes histoires. Surtout pas avec le Poufsouffle. On venait à peine de se réconcilier, alors pas la peine qu’on lui tombe dessus.

L’ambiance est glacée, si bien que si je souffle, je pourrais voir un nuage de fumée se faire devant moi. C’est hallucinant le fait quoique je fasse. Je tombe à côté. Niveau demi-frère sympa, je crois que je repasserai. Je lâchais un soupir. Je m’attendais aux mots acerbes de Aileas . C’était presque une partie de son être. Tout ce qui faisait d’elle une personne à part. Comme si je baisais, je me souviens même plus quand je l’ai fait. Une fois m’as suffi pour le moment. À quoi ça servait si je n’y trouvais pas ce que les autres trouvaient, c’est-à-dire, le plaisir. Ce qui voulait dire qu’elle avait en effet des relations charnelles avec ce garçon. Il me fixait d’un air mauvais. Bien que je sais à présent son nom. Alexis. Un nom comme un autre, sans pour autant tomber dans la banalité. Elle me reprochait de jouer au méchant, elle déjà ses joueurs à ce poste. J’ai ri jaune. Alors que ce gars-là collait, sans qu’elle le frappe, ce confirmait mes doutes. Il parlait à son tour remettant une couches sur les piques déjà bien aiguisé de la demi. Je levais les mains au ciel. Que puis-je dire de plus dans ce débat.

« Vous faites ce vous voulez les enfants. Mais n’allez pas pleurer si un préfet vous pince. Lui, ça sera plus que des mots, mais aussi des points de vos maisons perdus pour des queues de cerises. Je cherchais juste à être un proche pour toi Aili, j’ai échoué. Bon courage le pouffy, tu en aura bien besoin. »

Même si ce gars ne doit pas entendre ce que je raconte, trop occuper à penser ce que ce moment aurait pu être sans toi. Je repars le cœur un peu lourd. Il me fallait un thé, et un câlin. Je vais écrire à l’animalerie de pré-au-lard. Il me faut un chat d’urgence. C’était devenu quelque chose de clair et de net. Même si je me demandais pourquoi j’avais tant besoin d’affection. Ça n’as jamais été quelque chose que je recherchais avant ça. Je deviens étrange. Peut-être parce Maman ne m’envoie plus de lettre aussi régulière qu’elle en avait l’habitude. Va savoir. Je ne me comprends pas par moment. Il me faut un animal affectif. Peut-être que le chat n’est pas un bon plan. Rah. J’en ai marre.

Le prix de la pire demi-sœur revient à… Moi ! À peine mon venin craché, je regrettai mes paroles. Oui, je voulais que Mikael me laisse tranquille. D’accord, il m’avait énervée avec ses accusations et autres sous-entendus. Ce que je faisais avec Alexis ne regardait que moi et personne d’autre. Pas même mon jumeau. Alors son « protégez vous » il pouvait se le mettre directement dans le derrière. Sans lub. Toutefois, j’avais visiblement dépassé les limites comme la maudite tête brulée que j’étais dans des cas comme ça. Énervée, je parlais avant de réfléchir et je rependais ma colère sans trop me soucier des conséquences. Malheureusement, Mikael faisait maintenant partie de ma famille et il en avait déjà beaucoup à gérer avec Kiki.
Dès que je sentis Alexis me coller à lui, je relaxai un peu et prit conscience que je n’étais pas seule avec Mikael. La voix du Pouffy était aussi froide que de la glace et je relevai les yeux pour voir son visage. Un instant assez important pour nous voler en éclat. Mikael répéta la bonne intention derrière son avertissement avant de merder à nouveau. Je fronçai des sourcils pour le dévisager alors qu’il repartait. Comment osait-il ?
Bon courage le pouffy, tu en aura bien besoin.

« Cette bouse de dragon, ce scrout à pétard, ce pue de bubobulbe… il parle comme si j’tais insupportable. J’vais lui en faire mon du bon courage. C’est lui qui va en avoir besoin, j’te jure. J’veux dire… j’suis pas si détestable que ça. Enfin, j’suis pas la plus gentille et j’parle souvent sans trop réfléchir, mais de là à t’souhaiter bon courage. Ce petit merdeux… »

Je m’étais retournée pour faire face à Alexis et voir s’il pensait comme mon demi-frère. Je cherchai désespérément une réponse dans son regard. En aucun cas, je ne voulais être un boulet pour mon aîné.

« Ç’pas croyable… Et merde… il a aussi oublié sa cape. Faudra que je la lui rapporte demain. Sérieusement, qu’est-ce qu’il faisait en dehors de son lit ? On est en plein milieu de la nuit. Qui traîne dans les couloirs à cette heure ? Sauf nous. Argh. Fais chier. »

Je grognais surtout pour ne rien dire. En vérité, la situation avec Mikael me dérangeait énormément. C’était mon demi-frère après tout. Demain, je réglerais tout ça.

« Bref… t’as froid toi ? Tu veux qu’on rentre ? Marcher ? Faire autre chose ? Enfin par autre chose, je sous entends pas nécessairement… t’sais… ça… enfin sauf si t’en as envie. Pas que j’en ai pas… ni que j’veuille là maintenant… Non. NON ! Va pas croire… merde. Tu veux pas m’faire taire s’te plait ? »