"La Mascarade des Clowns" [ft Alice McOwell]

« Je te remercie Max, mais au pire je le laisserais tranquille et je vivrais ma vie dans mon coin. Je préfère... Laisser tomber dans ce domaine. Ça fait tellement peur... »

Il doit vraiment y avoir un soucis avec lui pour qu'elle soit ainsi. Je ne penses pas que ça soit le joint qui la faisait parler ainsi. Peut-être aidait-il plutôt à ce qu'elle s'ouvre un peu plus à moi, et de ce fait ça aidait Alice à aller mieux. Les bienfaits du joints, moi j'dis ça...

« Ça me fait peur dans le sens où, tu es là, tu ressens des choses que t'as jamais eu avant et... Et si c'est pas partagé hein ? J'veux dire... C'est confus cette connerie. Tu espères peut-être dans le vide, et c'est le pire, quand c'est pas... Partagé. »

J'acquièscai, compréhensif, et la laissai vider son sac. Je la comprenais tout à fait, et je savais le mal qu'on pouvait ressentir quand ce genre de choses se produisaient. Moi aussi il m'était arrivé de me prendre des râteaux, comme tout le monde. De douter, et même peut-être d'être déçu. Mais ce genre de chose m'avait appris à me forger une espèce de barrière face à l'amour. Quand ça ne marchait pas, je laissais tomber. Non pas que je n'étais pas prêt à faire des efforts, mais il y a des fois où on ne pouvait tout simplement pas à en faire, c'était inutile. Je vous vois venir, à me dire que j'abandonnais bien vite, mais entre la friendzone et le détachement, je choisissais le détachement. Et c'est probablement ce qu'il adviendra avec Luna. C'était une jolie fille, sympathique et tout, mais ça ne marcherait jamais entre nous. Elle ne me correspondait pas, et on était pas fait pour finir ensemble. Je ne sais pas si je pouvais dire à proprement parler que je l'aimais, mais j'éprouvais une étrange attirance pour elle.
Une amourette rien de plus.
Alice rigola, probablement nerveusement, et enchaîna:

« Des fois, je me dis que j'aurais jamais du lui parler. Les choses ne seraient pas comme elles sont et... »

Je finis mon joint, rapidement suivi de mon verre de champagne, en même temps qu'Alice, et je balance le mégot en bas en priant pour que quelqu'un se le reçoive sur la tête. Au moins Alice rigolerait sincèrement. Mais aucune complainte ne vint d'en bas.
Elle me dit finalement:

« Et toi Max, tu as ce genre de problème ? Eeeeet... Tu veux du champagne ? Il est pas mauvais... »

Je lui souris gentiement en faisant un signe à un serveur qui rappliqua presque instantanément.

"Vous servez quelque chose de plus... corsé ? Comme du whisky pur feu ?"

Il me regarda un instant et acquiesça avant de s'éclipser, sobre et droit comme un balai. J'avais besoin de me mettre un petit coup de fouet avant de poursuivre. Je reportai à nouveau mon regard vers ma compagne et je lui répondis:

"Sache déjà que je comprends ce qui t'arrive. Ca m'est déjà arrivé par le passé, et je sais que c'est dur mais suit mon conseil: si tu sais que c'est voué à l'échec, pour une raison ou une autre, laisse le tomber et oublie le. Ca sera dur, il te faudra énormément de détermination et de temps, mais à la fin ton Cassidy ne sera qu'un souvenir, au mieux un ami mais si tu veux l'oublier je te conseilles de ne pas continuer à le fréquenter. Pour un moment, le temps que tu ailles mieux. Crois en mon expérience, essayer d'oublier tes sentiments, ou quoi que ça soit, en continuant de cotoyer la personne faut avoir les tripes bien accroché et pas baisser les bras."

Je pris une pause le temps de prendre les deux verres de whisky que le serveur venait d'apporter - il avait dû transplaner vu la rapidité du service - et d'en tendre un à Alice. Je bus une gorgée du mien et mon visage se crispa un peu. Ils déconnaient pas au service, ils m'avaient mis un verre entier de whisky pur feu sec, sans dilluant. A coté ça m'avait l'air d'être un très bon whisky, mais je sais pas si Alice avait les tripes de boire ça.
Je repris finalement:

"Et de mon coté. Bah... J'ai arrêté de chercher l'amour tu sais. Trop déçu. Maintenant je tombes amoureux si je tombes amoureux et si ça marche pas je laisse tomber et je me prends plus la tête."

J'ôtai mon masque - les nobliauds me brûleraient sur un bûcher s'ils voyaient ce sacrilège - parceque je commençais à avoir un peu chaud et à me sentir mou. J'enchaînai:

"Il y avait bien cette serdaigle, Luna, qui me plaisait bien de loin mais je me suis rendu compte que ça ne collerait pas entre nous. Alors j'ai laissé tombé tu vois. Je me dis des fois que le seul futur viable pour moi ait que je finisse seul et malaimé dans une cellule d'Azkaban."

Je souris en regardant le bal, peut-être un peu trop tristement, plus que je n'aurais voulu le montrer. Mais étais-je réellement triste? Si j'empruntais la voie qui se traçait devant moi, je me devais de faire des sacrifices. Etais-je prêt à les faire? Probablement, les criminels n'attendraient pas que je me sois décidé pour reprendre leur méfaits. Je pensai un instant à ce groupe, les Sigmas. Qui tuaient des gens au nom de la paix et qui contraignaient les gens par la force. Si je me retrouves de nouveau devant ses types, je les tuerais de mes mains cette fois-ci. Quelle qu'en soit les conséquences.

 

max warmblood

La mascarade des clowns

Tu l'écoutes parler, tu réfléchis à ses paroles. Abandonner, le laisser et passer à autre chose... En es-tu seulement capable Alice ? Max a abandonné dans ce domaine, si ça marche pas, faut pas forcer. C'est vrai, c'est une inconnue l'amour, c'est la chose qui va et vient, qui part sans qu'on s'en rende compte, mais qui frappe toujours quand on s'y attends le moins. Et pour une personne aussi inattendue. Tu réfléchis encore à ces mots alors qu'il commande du whisky pour vous deux. « Je vois … C'est triste de laisser tomber mais... Pourquoi souffrir inutilement. » Tu murmures ces mots alors qu'il continue de parler, et tu l'écoutes en le fixant.

Le serveur revient avec deux verres d'alcool et tu prends celui que te tends ton camarade en regardant le liquide à l'intérieur. Rien que l'odeur présageait une migraine atroce. Tu lèves la tête quand il évoque une fille Serdaigle, et tu as un pauvre sourire. « On a pas de chance alors d'après ce que je vois... J'aime croire que ça viendra pourtant, mais qu'il faut être patient. » De l'espoir, tu continues d'en avoir pendant que tu regardes la foule sans vraiment t'en rendre comptes. Tes yeux balaient la salle, alors que tu te perds de nouveau dans tes pensées. Est-ce que l'espoir est permis dans ta situation ? Est-ce que tu peux te permettre de croire qu'il... Qu'il...

Tes yeux s'écarquillent. Impossible que ce ne soit pas lui. Ces boucles d'oreilles, ces cheveux noirs, ces yeux... Le désavantage de l'amour, c'est qu'il y a un espèce de radar dans la tête qui interdit l'erreur de reconnaissance visuelle. Il est avec une autre fille, une jolie rousse d'ailleurs, mais tu es incapable de penser correctement. Non seulement parce que tu as l'effet qui monte, mais qu'en plus cette image est fixée dans ta tête. La main qui glisse sur celle de la jeune fille, cet air...

Un bruit te réveille de ton cauchemar réel. Ton verre qui vient de s'écraser sur le sol. Tes yeux papillonnent pour regarder ensuite les éclats par terre. « Oh... Mince, j'ai pas fais exprès ! »

Tes chaussures ont quelques gouttes, mais ta tenue n'a rien. Tu restes bête avant de mettre ta main devant ta bouche, le cœur battant. Il était vraiment avec... Une autre fille ? « … En fait tu as raison... Je... Je vais laisser tomber... » Ta voix meurt dans ta gorge, tu sens que tu sanglotes et tu secoues la tête. Ça fait mal. Terriblement mal. Bordel de merde. Pourquoi ça tombait sur toi. Des gens te regardent en chuchotant, mais tu les ignores. Heureusement que le peu de maquillage que t'as mit, c'est du waterproof.

Cette envie de fuir revient, tu veux courir loin, le plus loin possible. Tu te mords les lèvres en baissant la tête, laissant quelques larmes s'échapper de tes yeux pour couler en dessous de ton masque, voir même dessus pour les plus téméraires. « Max... Est-ce que tu peux rester avec moi... S'il te plaît... Je ne me sens pas bien... » Non seulement parce que tu chiales mais qu'en plus ta tête tourne beaucoup. Tu as une nausée qui te tord l'estomac, et tu te sens tellement... Fragile.

Une fille fragile qui se brise peu à peu.

 

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

« On a pas de chance alors d'après ce que je vois... J'aime croire que ça viendra pourtant, mais qu'il faut être patient. »

Boarf, foutaises. Si jamais un jour je finirais réellement avec quelqu'un, elle devra s'accomoder du fait que je deviennes un mage noir qui chasse les mages noirs. Et je connais peu de personne qui en sont capable, voir même aucune. A part peut être deux trois serpentards un peu bizarre, mais qui ne sont de toute façon pas à mon goût. Je haussai les épaules en guise de réponse et repris une gorgée de whisky. Il tabassait ce con, mais ça faisait du bien! Et puis c'est pas comme si j'avais pas l'habitude de me faire tabasser.

Alice regardait quant à elle le bal. Peut-être voulait-elle retourner danser? Je ne savais pas si danser en étant foncedé était effectif, mais je savais que jouer d'un instrument en étant dans cet état pouvait se réveler soit catastrophique, soit absolument stimulant. J'imagines que c'était pareil pour la danse.
Soudain je la vis commencer à trembler. Je fronçai les sourcils. J'espères qu'elle ne faisait pas déjà un blanc, après un joint et quelques veres de - J'entendis un bruit de verre qui se cassa juste à coté.
Alice venait de lâcher son verre. J'enroulai mon bras autour d'elle pour la soutenir, et elle me dit:

« Oh... Mince, j'ai pas fais exprès ! »

Je posai mon verre et sortis ma baguette tout en visant le verre. D'un coup de baguette je nettoyai les chaussures d'Alice - ouais j'avais réussi à maîtriser le sortilège Récurvite sans le prononcer, la classe - et lançai le sortilège Réparo pour que le verre se répare et vienne se poser sur le rebord.
Alice me dit à demi voix:

« … En fait tu as raison... Je... Je vais laisser tomber... »

Je compris enfin en regardant dans la direction où elle avait regardé. Le dénommé Cassidy, si mes souvenirs ne me faisaient pas défaut, était en train de danser avec une autre fille. A dire vrai je savais pas vraiment si c'était Cassidy mais ça ne pouvait être que ça. Dur pour Alice.
Je fis une grimace alors que les personnes les plus proches du balcon nous dévisageait, certain me dévisageaient à moi qui ne portait plus mon masque. Oh ça va, y a des problèmes plus urgents à régler que de porter un masque d'arlequin ridicule.
Alice baissa la tête et commença à pleurer. "OH MY GOOOOD !" comme aurait crié Joseph Joestar. Alice pleurait dans mes bras. Situation inconvenante, pas pour le regard des gens dont je me contrefoutais mais surtout parceque je savais pas vraiment comment l'aider. Je lui tapotai timidement l'épaule, comme si ça pouvait la faire aller mieux.
Elle me dit finalement, un peu chancelante:

« [color:b638=#plum] Max... Est-ce que tu peux rester avec moi... S'il te plaît... Je ne me sens pas bien... »

Je m'empressai de répondre, parlant aussi vite que mes pensées fusaient, mais réussissant à garder un ton calme:

"Oui, oui bien sûr Alice. Allez viens là et laisse tomber ce guignol il sait pas ce qu'il rate."

Je la pris dans mes bras en la serrant contre ma chemise. Heureusement que j'étais un sorcier, parceque se retrouver avec une chemise pleine de morve et de larmes c'était pas la joie en soirée. Mais quelque part ce genre de considérations, je m'en foutais aussi. Je ne voulais pas qu'Alice se sente mal comme ça, c'était une amie de longue date, même si on se voyait plutôt pour faire des conneries. Je l'entourrai de mes bras puissants, en espérant qu'elle ressente la chaleur autant humaine que physique que je relâchais.
Je lui dis ensuite:

"Alice. Tu sais, je penses pas que tu devrais finir ta soirée toute seule. Ca te dit qu'on sorte de cet endroit et qu'on finisse la soirée ailleurs. Je me demandes bien où on est, et je suis sûr qu'une petite escapade nocturne te ferait du bien. Je sais qu'on a pas le droit de sortir d'ici, mais quelque part, on s'en fout des règles non?"

Je lui souris amicalement. Peut-être que quitter ce bal pour aller se balader serait mieux pour clôturer la nuit.

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La mascarade des clowns

Tu t'emballes trop vite avec tes idées, ça se trouve ce n'était qu'une amie ? Tu ne sais pas, tu as du mal à penser. Ton corps te fait souffrir et tu te laisse aller contre le corps de Max, tu te sentais en sécurité alors que tes larmes coulaient. Impulsive, comme toujours. Pourquoi tu es dans cet état ? Vous ne sortez même pas ensemble, il n'y a rien eu. Mais tu ne peux pas dire que tu ne ressens rien, c'est le problème. La situation est nulle, et tu restes ainsi pendant un moment, à juste être dans ses bras et rien d'autre. Ça ne doit pas être bien pour Max, et tu recules doucement en entendant sa proposition.

Fuir, il t'aidait à fuir. À t'éloigner du danger, de cette souffrance.Tu hoches la tête. « Va pour une balade... Peut-être que... ça ira mieux après. » Tu dois être forte Alice, et combattre ça. D'habitude, tu ne recules pas devant le danger, tu l'affrontes avec courage et détermination, comme la digne Gryffondor que tu es. Mais ce domaine, ces sentiments... Tout ça t'effrayait. Cassidy est un danger pour toi, c'est une menace qui peut te rendre faible, fragile. Destructible. « C'est gentil de m'aider Max, merci. » Tu lui fais un sourire, un petit, pas comme ceux qui tu lui fais quand tu es contente.

Tu juges la situation trop vite, ce n'est pas la première fois Alice. Quand vas-tu apprendre la leçon ? Tu regardes autour de toi avant de chuchoter. « Par contre, comment on sort d'ici sans se faire voir ? Parce que, comme tu l'as dis... C'est interdit. » Prendre l'air, marcher, souffler, changer tes pensées... Une idée qui te mettrait au clair. Tu as besoin de ça.

Tu lèves doucement ton masque pour essuyer tes yeux, bénissant ton mascara qui ne coule pas (définitivement, le prix en valait la peine) et tu le remets ensuite pour fixer Max. Il te sauve vraiment la situation, même si tout dans Londres devait être fermé vu l'heure. Après, tu ne voulais pas non plus te noyer dans l'alcool, mais au moins te poser dans un endroit au chaud. « … Tu as une idée de où aller ? »

Tu ne peux pas non plus pleurer toute la nuit sur son épaule.

Mais bon, là ta tête n'allait pas bien du tout avec l'effet, et tu la sentait plus lourde. Tu es toujours lucide, c'est déjà ça. T'espère juste ne pas vomir sur place. Ça par contre, ça serait con.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

Elle se dégagea légèrement de mon étreinte et hocha la tête à mon égard.

« Va pour une balade... Peut-être que... ça ira mieux après. C'est gentil de m'aider Max, merci. » » me dit-elle de sa petite voix.

Allons c'était bien normal d'aider une amie. Et elle savait que j'étais prêt à tout pour aider. Même à foutre le bordel et à ruiner la réputation de Poudlard. De toute façon le directeur savait probablement que ça allait finir comme ça, c'était prévisible avec moi. Et puis le directeur était un homme qui aimait les élèves dissidents, j'en étais sûr. Sinon il ne m'aurait pas accepté pour le gala, et il n'aurait pas non plus autorisé les dragonruns.
Elle regarda autour d'elle, semblant vouloir être sûre qu'on ne la repère pas, puis me chuchotta:

« Par contre, comment on sort d'ici sans se faire voir ? Parce que, comme tu l'as dis... C'est interdit. »

Je ricanai. Max le rebelle avait toujours une idée pour se carapater des galas mondains. Bien sûr que j'avais une idée. Plusieurs même. Certaines discrète, mais ça n'était pas mon style. Je préférais la technique plus directe, mais c'était au libre choix d'Alice après tout.
Elle enchaîna:

« … Tu as une idée de où aller ? »

Je n'en avais pas la moindre idée. Je répondis donc:

"Pour l'endroit, oui, je pense que le parc de mon quartier pourrait être une bonne idée, on pourrait s'y transplaner. Pour ce qui est de sortir, il y a plusieurs méthodes. J'en connais des discrètes, comme transplaner justement."

Je tentai de transplaner à quelques mètres mais quelque chose, comme une barrière, bloqua mon transplanage. Je rouvris les yeux et continuai:

"Mais visiblement ils ont mis des protections. Je comprends, c'est des nobles après tout, faudrait pas qu'il y ait une attaque."

Je me massai le menton et décida de lui laisser le choix:

"Mais j'ai d'autres solutions. On peut créer une diversion en faisant exploser la cuisine puis se carapater en vitesse. Ou alors il y a la solution surprise."

Je souris grandement, espérant vivement qu'elle choisisse la solution surprise.

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La mascarade des clowns

Un parc... Il sera sûrement calme vu l'heure, personne ne traîne dans un parc tard la nuit non ? Ça serait parfait pour te calmer, reprendre tes esprits, et décuver ta tête. Bon, ça n'existe pas comme terme, mais on s'en fiche, tu te comprends. Ça tourne un peu encore, et tu te concentre sur ce que dit Max. Transplaner semble impossible, ce qui n'est pas étonnant en soi. Ces bourgeois ne veulent certainement pas être déranger durant leur bal.

Sauter du balcon ? Hm, tu as peur de te louper. Surtout au vu de ton état. Faire exploser une cuisine semblait bien tiens. Mais il retient ton attention sur la solution surprise. « Une solution surprise ? Intéressant... Et tu vas faire quoi ? » Ça te distrait, tu réfléchis à ce qu'il pourrait faire. Sûrement un sacré truc pour qu'il n'en parle pas tout de suite. Tu as un sourire, plus amusée cette fois. « Qu'as tu en tête dis moi ? Je suis curieuse là.. »

Non, il ne fallait pas gâcher la surprise en te la révélant. Tu lèves la main en guise de silence. « Non, en fait je ne veux pas savoir avant que tu ne l'ai fait, ça gâche la surprise. Mais je prend cette option, j'ai hâte de voir ce que tu comptes faire. »

L'amusement, ce premier sentiment que tu as eu au début de la soirée, revient peu à peu égayer ton expression. Tu fais surtout en sorte de ne pas constamment penser à Cassidy qui danse avec une belle rousse. Ah la la Alice, incorrigible. Tu passes une main dans tes boucles, un vieux réflexe que tu as habituellement avec tes cheveux lisse. « Qu'est-ce que tu nous réserve hein ? »

Quelque chose de gros, tu n'en doute pas une seconde.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

« Une solution surprise ? Intéressant... Et tu vas faire quoi ? »  me demande-t-elle, visiblement curieuse.

Je souris en même temps qu'elle. Même si elle ne savait pas quelle était cette solution, on était sur la même longueur d'onde, je le sentais. Elle ne fit que confirmer mes soupçons:

« Qu'as tu en tête dis moi ? Je suis curieuse là.. »

Je ricanai en croisant les bras. Non, elle ne saurait pas tant qu'elle n'aurait pas accepté de...

« Non, en fait je ne veux pas savoir avant que tu ne l'ai fait, ça gâche la surprise. Mais je prend cette option, j'ai hâte de voir ce que tu comptes faire. »

Mes yeux s'illuminèrent. J'avais bien dit qu'on s'amuserait ce soir!
Alice continua à me harceler pour que je lui révèle mon plan machiavélique:

« Qu'est-ce que tu nous réserve hein ? »

Je repris mon masque que je mis sur mon visage et finit mon verre de wihsky à peine entamé d'une traite. Ok, ça c'était clairement une mauvaise idée. Je fis une grimace horrible, la gorge en feu, mais me repris bien vite. Wow c'était violent, je me demandais même si je m'étais pas brûler l'estomac, la gorge et tout le reste.
J'essuyai une larme qui coulait sur la joue d'Alice en prenant garde à pas la démaquiller et je lui dis:

"Tu vois, tu es bien plus jolie quand tu souris."

Je lui fis un clin d'oeil et regardai en bas. Mmh, je devrais passer une sorte de jardin d'une centaine de mètres avant d'arriver au portail, qui était encore ouvert mais que je savais ensorcelé pour qu'aucun moldu ou non-invité ne rentre. Mais je doutais que l'inverse soit possible, à savoir qu'aucun invité ne puisse sortir.
Je me tournai de nouveau vers Alice et lui dit:

"Tu es sûre de me faire confiance? Alors grimpe sur mes épaules, prend ma baguette et accroche toi bien à ma nuque ou à mes cheveux quand ça va commencer."

Je me retournai, les mains de façon à la soutenir quand elle sauterait. Croyez moi, mon plan était du pur génie.

"Oh, et évite de casser ma baguette s'il te plaît." lui dis-je sur un ton enjoué.

Je me mis accroupi sur le parapet, préférant éviter de me mettre debout au cas où je tomberais. Mon plan était lancé, j'espérais ne pas avoir trop de résistances du coté des nobliauds, ou en tout cas de la sécurité. Mais bon, vous aviez déjà vu Max reculer devant les risques et le danger vous?
Je repris ma baguette un instant, la portai ma baguette à ma gorge, en chuchottant le sortilège approprié pour amplifier légèrement ma voix. Assez pour que les plus proches du balcon m'entendent.

"BON C'EST PAS QU'ON S'ENNUIE, MAIS A PLUS BANDE DE NAZES !"

Puis je rendis la baguette à ma compagne d'infortune et sautai du balcon. "Quoi ? Mais il va se casser une jambe !" êtiez-vous sûrement en train de vous demander. Mais non allons, j'étais fou mais pas suicidaire. Je me transformai en grizzly en plein saut, mais soudain je sentis une résistance. Non, un choc brutal me paraissait plus approprié. Je me cognai contre euh... contre l'air ?
Le choc fut assez brutal pour moi, et j'espérais que j'aurais encaissé pour Alice. Je rebondis contre une barrière invisible et fut expulsé contre le balcon. Retour à l'expéditeur comme on disait.
Les gens à qui j'avais capté l'attention se reculèrent alors que je me pris le mur de plein fouet. Je me retransformai en humain presque aussitôt, courbaturé de partout, mais une priorité me vint à l'esprit. Je regardai rapidement autour de moi pour chercher ma partenaire d'escapade raté. Je poussai un soulagement, qui ressembla plus à un râle de douleur - c'en était probablement un en fait - quand je la vis à un ou deux mètres de moi, visiblement encore vivante mais probablement aussi courbaturée que moi.
Je serrai les dents. Putain j'avais un mal de chien. Rien d'insupportable, mais quand même ça piquait. Mes lèvres finirent au bout de quelques secondes en un sourire crispé par la douleur. On allait avoir des ennuis.

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La mascarade des clowns

Hm... Tout cela ne présage rien de bon et tu plisses les yeux. Tu t'accroches à Max alors qu'il saute, et tu es surprise que... Bah en fait non. Une barrière bous bloque et vous repousse d'un coup. Tu envoyée un peu plus loin et tu te mange le mur dans le dos avant de t'écrouler au sol en gémissant de douleur. Bordel, ça fait mal. Tu grimaces en te relevant doucement et tu regardes la chouette arriver et hurler à tout va. Tu l'ignores à moitié, même si t'as compris le principal. Hm, 50 points, ça fait mal quand même.

Tu hausses les épaules en continuant d'ignorer les gens qui vous regardent et tu vas vers Max. « Eh, ça va ? Finalement on ne peut pas sortir on dirait, on va devoir se contenter de ce balcon. » Tu souris doucement en sortant ta baguette et en remettant bien ta coiffure au passage. Tes cheveux bouclés s'attachent et reforment le chignon compliqué que tu avais avant la chute, et tu t’assois sur le rebord en pierre, comme si de rien n'était. Bon, et bien il ne restait plus qu'à attendre que ça passe.

Quel bal ennuyeux. Tu es maussade, tu baisses les yeux vers tes chaussures. Tu soupires. « Enfin bon. Désolée de t'avoir mit dans l'embarras, finalement on a perdu des points inutilement à cause de moi. » Tu as un petit rire avant de remuer tes omoplates. Bon, tu vas juste avoir quelques bleus, rien de grave. Tu fais juste attention à ne pas trop tirer dessus.

Tu ventre se montre, et tu plisses les yeux. Tu commences à avoir faim. « On va manger quelque chose ? Il doit y avoir des plats au buffet depuis le temps je pense. » Toute cette agitation t'as donné un petit creux, et tu te redresses en t'étirant. Bon, fallait juste ne pas y penser, ne pas y penser...

Oublier. Juste pour cette soirée. Tu auras tout le temps d'être triste ensuite.

Tu as déjà assez causée de soucis, n'est-ce pas ?

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

Ce que je craignais arriva. Des bruits d'ailes se firent entendre et Lux arriva vers nous en furie, grondant d'un air sévère avant de s'envoler vers le nobliaud sur lequel elle s'était perchée depuis le début de la soirée, partant en même temps que 50 points pour Gryffondor. Ma seule réponse fut un éclat de rire sincère, un éclat de rire de dément qui me faisait encore plus mal aux côtes.

« Eh, ça va ? Finalement on ne peut pas sortir on dirait, on va devoir se contenter de ce balcon. » me demande finalement Alice, comme si de rien n'était.

Je me relevai doucement en enlevant la poussière de mes vêtements. Ca n'aura pas été pour cette fois, tant pis. J'acquiesçai au dire d'Alice, grimaçant de douleur en me caressant les fesses. La chute avait pas fait du bien, mais je ne pensais pas avoir quoi que ce soit de cassé.
Alice s'appliquait à remettre son chignon en place, et j'aperçus ma rose noire traîner par terre, complètement écrasée. Elle non plus n'avait pas appréciée la chute on dirait.
Une fois qu'elle eut finit, elle se rassit sur le banc, revenant à notre position d'origine. Au moins ça lui aurait vidé la tête non? Je repris ma baguette que je rangeai avec soin dans ma poche et pris une profonde inspiration pour me remettre de ma peine alors qu'Alice me dit:

« Enfin bon. Désolée de t'avoir mit dans l'embarras, finalement on a perdu des points inutilement à cause de moi. »

Elle rigola légèrement alors que je secouai la tête en lui répondant:

"Allons Alice, je pourrais faire perdre 1000 points à Gryffondor rien que pour te voir sourire et t'entendre rire."

Je lui fis un clin d'oeil et me plaçai à coté d'elle sur le rebord en pierre. J'entendis alors un grognement à coté de moi. Je me tournai alors vers Alice, l'origine du bruit, et elle me dit:

« On va manger quelque chose ? Il doit y avoir des plats au buffet depuis le temps je pense. »

Je fis une moue de réflexion. Moi j'avais pas vraiment faim, surtout si on était encore sur du caviar. Mais ouais, comme elle disait, y avait un buffet. J'acquiesçai en me levant et lui répondit:

"Si tu veux j'ai pris ma bourse. Tu sais, celle qui a la contenance d'un sac à main? On peut y fourrer de la nourriture et aller se manger ça aux jardins, t'en dis quoi?"

Ouais je sais qu'avoir une bourse avec une taille si ridicule, bah c'était ridicule justement, mais mes parents n'étaient pas très chaud pour m'offrir une vraie bourse magique, vu le prix que ça coûtait. Peut-être à Noël ?
Je l'invitai donc à me suivre, certaines personnes nous dévisageant sur notre passage après ce qu'il venait de se passer. Je leur répondis par un clin d'oeil, n'ayant absolument rien à faire de ma réputation. Même si ça me faisait chier pour Alice quand même.
On arriva finalement au buffet, et la piste de danse non loin de là était bien plus remplie qu'à notre arrivée. Je sortis ma bourse de ma poche et la tendit à Alice pour qu'elle la remplisse de ce qu'elle voulait pendant que je scrutais la salle. La fête semblait faire des ravis visiblement, car tout le monde souriait, dansait ou discutait en gloussant bêtement. Tant mieux si les gens s'amusaient, je comptais bien faire pareil, et entraîner Alice avec moi.

Une fois qu'elle eut finit de remplir ma bourse, je me dirigeai vers ce qu'on nous avais indiqué comme les jardins, passant par des couloirs richement décorés, avec des tableaux représentant de vieux sorciers, en train de somnoler. L'un d'eux me jeta un regard agacé, il ne semblait pas réussir à trouver le sommeil à cause du bruit de la fête. Tant pis pour lui, c'était la vie. Ou la mort, je savais pas avec les tableaux magiques.
Nous arrivîmes enfin aux fameux jardins, et je ne pus retenir un sifflement admiratif:

"Et ben, c'est pas un jardin de pédé ça.."

En effet, le jardin était à première vue immense, imposant, et surtout magnifique. Des buissons, taillés certainement par un ou des professionels, des fleurs exotiques de toute les couleurs, des papillons et autres insectes voletant à la lueur de la lune, semblable à des fées. Ca aurait pû en être d'aileurs, une fée c'était pas très intelligent et ça sse confondait facilement avec un papillon.
J'entraînai Alice vers les profondeurs des jardins, croisant quelques rares personnes qui étaient venus fumer ou avoir un moment à eux. Je croisai même un jeune couple en train de s'embrasser dans un coin, mais je n'arrivai pas à reconnaître les visages. Ils n'étaient peut-être pas de Poudlard après tout.
J'arrivai à un endroit du jardin que je trouvais vraiment très beau: il y avait une fontaine au milieu de haies verdoyantes, d'un blanc nacré. Cette fontaine, avec le reflet de la Lune, semblait projeter une douce lumière blanche sur nous, et l'ambiance était sereine ici. Enfin, c'était mon avis en tout cas.
Je m'assis au pied de la fontaine, dos contre elle, en invitant Alice à faire de même. Ce silence n'était même pas pesant, il ne faisait que m'immerger encore plus dans cette atmosphère de paix et de sérennité. Néanmoins, je ne pouvais pas laisser Alice pour aller méditer toute la nuit en regardant la Lune, et entre nous je préférais cent mille fois être aec une belle jeune fille qu'une vieille fontaine aussi apaisante soit-elle.
Je brisai donc le silence:

"C'est beau comme endroit. J'ai presque envie de t'embrasser."

Je souris en coin en me tournant vers elle. Les mots avaient dépassé ma pensée, mais c'était la sensation que j'avais. Cet endroit était d'un romantisme absolu, et peut-être même que la fontaine était ensorcelée pour faire naître ce genre de désir chez les gens.
Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me roule une pelle et qu'on fasse l'amour sur le gazon humide, mais j'espérais au moins que ça la fasse sourire et peut-être un peu oublier Cassidy en remarquant qu'il n'y a pas que lui sur Terre. Non pas que je voulais prendre sa place, je n'étais pas un ramasse miette. Ni même que j'avais des sentiments pour Alice, enfin c'était compliqué. Dans ma tête, on ne pouvait réellement aimer une personne qu'après l'avoir cotoyé quelques temps en tant qu'amant. Avant, on pouvait ressentir des choses, une attirance, mais l'amour venait après, chez moi en tout cas. Et pour ne pas vous mentir, Alice correpondait à mes critères. Pas parcequ'elle était mignone ou qu'elle avait de jolies petites fesses. Non, juste parcequ'elle me correspondait, et qu'il y avait toujours eu un feeling entre nous depuis le premier jour de notre amitié où on avait fait sa leçon à un serpentard un peu trop prétentieux.

max warmblood

La mascarade des clowns

Tu souris face au plan établie, et sans aucun problème que tu mets différents apéritifs et autres choses mangeable dans la petite bourse de Max. Tu en mets suffisamment pour vous deux avant finalement que vous sortez sans rien dire, l'air narquois. Tu recommences à être de bonne humeur, tu penses à remplir ton estomac en te goinfrant sous un air frais. Tu avances pour finalement arriver dans les jardins. Tu es surprise de le voir aussi beau, aussi coloré. Aussi attirant. Tu entends des bruits bizarre et constate que c'est finalement un couple qui fait des choses à l'abri des regards. Enfin, pas vraiment à l'abri vu que tu les as vu. Tu as un vague sourire avant d'avancer encore avec Max, un peu plus profondément dans les jardins.

C'est un endroit vraiment magnifique avec une flore exotique et tout bien fait. Tout est absolument parfait. Tu es éblouie face à tout ça, et de par la remarque du brun, tu constates que tu n'es pas la seule à le penser. « Effectivement, c'est vraiment beau ! » Vous avancez encore pour voir la fontaine, et tu la regardes un moment. Elle était belle, et le reflet de la lune donnait un côté... Mystérieux. Magique. Tu t'assois près de Max après qu'il t'ai invité à faire la même chose que lui, et tu ouvres la bourse avant de rire à sa remarque.

« J'avoue que c'est un endroit idéal pour ce genre de chose, le couple d'avant l'a comprit aussi ! » Tu lui fais un clin d'oeil avant d'ouvrir la bourse pour prendre un truc à manger.

Max, il est cool. Il est gentil, rebelle, un peu comme toi. Sauf que c'est un garçon. Tu ne ressens pas d'amour pour lui, mais tu l'as apprécié dès votre première farce. Tu sais que tu peux compter sur lui, et vice versa. Compagnons de farce, tu te demandes d'ailleurs s'il allait bientôt rejoindre votre groupe, les Téméraires. Il ferait certainement un très bon membre vu toute l'agitation qu'il peut causer, mais pas seulement. Quand tu penses que la plupart son des Gryffondors, ça te fait encore plus sourire. Cette maison a la tendance de s'attirer pas mal de problème ; c'est amusant.

Tu penches la tête et tu plantes tes yeux dans les siens en mangeant un toast au saumon. Pas mauvais le toast d'ailleurs. Ses pupilles sont sombres, et l'espace d'un instant, tu te demande comment c'est dans sa tête. L'esprit des gens est différent, donc la manière de penser l'est aussi, donc ce qu'il y a à l'intérieur aussi est différent. Du moins, ce que tu vois est différent pour chaque personne. « Hm... Au fait, comment elle est Luna ? Tu ne m'as pas parlé d'elle. »

Tu as beaucoup parlée de toi, mais finalement lui non. Tu mâches un autre toast en lui tendant la bourse pour qu'il prenne aussi de quoi manger. Tu ne fouilleras pas dans sa tête, mais après vu que tu n'as pas encore décuvé mentalement, tu n'es pas certaine de tenir cette parole. C'est incontrôlable parfois, surtout quand tu as pris des substances avant.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

« J'avoue que c'est un endroit idéal pour ce genre de chose, le couple d'avant l'a comprit aussi ! » répondit-elle en riant à ma phrase.

Ca me faisait plaisir de voir qu'elle avait retrouvé le sourire. Je lui souris à mon tour, et elle commença à piocher de la nourriture dans ma bourse, dégustant tranquillement ce qu'on avait subtilisé. Pour ma part je n'avais pas très faim, alors je me contentai de la fixer, essayant de pas être trop relou, mais l'alcool et la drogue me donnant un petit regard que certains qualifiaient de mystérieux, mais que pour ma part je trouvais un peu bizarre.
Elle aussi se mit à me fixer, tout en dévorant son toast qui ressemblait à du saumon à la lueur de la lune. Je lui fis un clin d'oeil tout en ôtant mon masque, supposant que je n'en aurais pas besoin ici. Je le posai à coté de moi alors qu'elle me demandait:

« Hm... Au fait, comment elle est Luna ? Tu ne m'as pas parlé d'elle. »

Tiens, la voilà à me poser des questions sur Luna. Je réfléchis un instant avant de répondre:

"Et bien... C'est une fille qui m'a tapé dans l'oeil depuis quelques temps. Mais ça marchera jamais entre nous. Elle est gentille, naïve, insouciante. Pas vraiment mon type de fille en y réfléchissant bien."

Je secouai la tête, comme pour chasser une idée. Luna m'attirait beaucoup, sans que je puisse l'expliquer, mais elle n'était pas compatible avec moi, il fallait que je me le rentres dans le crâne.
Je ramenai mes genoux contre moi et y déposai mes bras, détournant le regard pour le porter un peu plus loin dans les jardins, sur un buisson qui ressemblait à s'y méprendre à un chérubin.
Oui, il fallait que je me fasses à l'idée que Luna et moi c'était pas possible. Je plissai les yeux alors que j'y voyais de mieux en mieux dans l'obscurité. Il n'y avait personne aux alentours, et ça m'arrangeait quelque part. Non pas que je voulais faire quoi que ce soit à Alice, mais c'était juste que je préférais être seul avec elle un moment. Ne pas être perturbé par des regards ou des chuchottements. Ca faisait du bien un peu de sérennité de temps en temps.
Je lui demandai finalement après quelques secondes:

"Tu penses que tu seras comment dans vingt ans? Je veux dire, ta situation, tout ça?"

Il fallait que je dévie le sujet, je ne voulais plus vraiment parler de Luna, alors je pris le premier truc qui me venait à l'esprit. Esprit qui était visiblement tourné vers l'avenir.