"La Mascarade des Clowns" [ft Alice McOwell]

max warmblood

La mascarade des clowns

Il en parle un peu, mais tu vois que ce n'est pas le sujet adéquat. Tu continues de manger en réfléchissant à ses propos, avant finalement qu'il ne pose une autre question. « Dans vingt ans ? Eh beh ça fait beaucoup d'années ça ! » Tu souris avant de mettre un doigt sur ton menton et en levant la tête, pensive.

Dans vingts ans ? … Tu aurais quoi... 38 ans ? Ça te vieillit pas mal déjà. « J'espère que je serais comme ma mère. Elle est tireuse d'élite à la baguette, l'une des meilleures ! » Quand tu parles de ta mère, tu es toujours fière car ta mère, c'est ton héroïne, celle qui t'a montrée le monde comme il est, celle qui t'a préparée à ne pas souffrir, et surtout celle qui t'a amenée à ta voie d'aujourd'hui. Tu veux être comme elle, une femme forte et puissante. « Après j'espère aussi avoir fait une famille, avoir trouvée quelqu'un et autre... J'espère aussi que le monde aura changé. »

Que ces moldus cesseront surtout de chercher à détruire le monde des sorciers. Tu sens une haine monter et tu te mords presque la langue sous le flux d'émotion intense. Tu souffles bruyamment avant de reprendre un truc à manger, heureusement tu as pris pleins de petits trucs. « Et surtout, que si jamais j'ai des enfants, ils puissent être aussi fier de moi que je le suis pour ma mère. »

Oui, c'est ça ton but. Tu souris avant de regarder de nouveau Max. « Et toi Max, comment tu te vois ? »

Tu ne dois pas être la seule à parler après tout.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

« Dans vingt ans ? Eh beh ça fait beaucoup d'années ça ! » me répond-elle en souriant. C'est vrai que ça fait un paquet d'année, j'aurais pû dire dix ans aussi. Ou "dans l'avenir" tout simplement. Mais bon, je me devais de faire compliquer. N'est pas Max qui veut !
Elle réfléchit un instant à la question avant de me dire:

« J'espère que je serais comme ma mère. Elle est tireuse d'élite à la baguette, l'une des meilleures ! Après j'espère aussi avoir fait une famille, avoir trouvée quelqu'un et autre... J'espère aussi que le monde aura changé. »

J'acquiesçai, me souvenant doucement qu'Alice m'avait déjà parlé quelques fois de sa mère, pour qui elle éprouvait un grand respect et une profonde admiration. Je n'avais jamais rencontré la mère d'Alice mais elle me paraissait être une bonne personne. Même si mon avis était biaisé par celui de sa fille.
Tireur d'élite à la baguette. C'était le niveau minimum que je devais avoir pour accomplir ce que je voulais faire. Etre un expert duelliste, un maître des arcanes les plus sombres de la magie. Ca voulait dire encore plus d'études. Je ne savais pas si ça me dérangeait ou si je m'en foutais un peu. Après tout je n'étais pas un cancre, pas dans toutes les matières en tout cas.
Alice souffla bruyamment, probablement énervée de la situation actuelle du monde. C'est vrai que c'était pas la joie, surtout en ce moment avec ces connards de sigmas. Alice mangea un truc et me dit une fois sa bouche vidée:

« Et surtout, que si jamais j'ai des enfants, ils puissent être aussi fier de moi que je le suis pour ma mère. »

"Je ne vois pas comment ils ne pourraient pas l'être." lui répondis-je du tac-au-tac avec un sourire bienveillant.

Elle se tourna alors vers moi, et me demanda:

« Et toi Max, comment tu te vois ? »

Je plissa les yeux en réfléchissant. Est-ce que je devais lui dire comment je me voyais vraiment dans vingt ans? Je me tâtais, car c'était pas n'importe quoi tout de même. Mais je ne mis pas longtemps à me décider. La franchise était une de mes qualités principales, et je ne mentais jamais.
Mais je décidai d'agir autrement. Je lui répondis:

"Si tu tiens vraiment à savoir, regarde le par toi-même, legilimens."

Je le regardai dans les yeux, attendant qu'elle commence son oeuvre, jusqu'à ce que je sentes une connexion entre nous.
Mes pensées nous transportèrent alors dans une sombre ruelle de Londres. Il faisait nuit, et une femme courrait, terrifiée par quelque chose. Elle tourna au bout de la ruelle mais se rendit compte de son erreur. C'était un cul-de-sac.
Elle se retourna alors et commença à parler, d'une voix désespérée:

"Pitié, je vous en supplie ne me faites pas de mal. Je sais que j'ai fait des choses mal, très mal, mais je regrettes, je regrettes sincèrement. Pitié, croyez moi, je vous en supplie."

Une ombre sortit du sol et se matérialisa devant la femme, qui devait avoir aux alentours d'une trentaine d'année. Un homme se tenait là, dans l'ombre de la ruelle, et on ne voyait que sa silhouette se détacher avec peine de l'ombre dont il sortait. Il était grand, semblait avoir une certaine stature, était habillé d'un long imperméable en cuir noir, d'un chapeau de cowboy tout aussi noir et passablement usé, et seul ses deux yeux rouges resortaient des ténèbres. Il prit la parole, d'une voix grave, profonde, qui filerait la chair de poule à quiconque, dans une ruelle sombre, en pleine nuit:

"Tu as exploité d'innombrables personnes pour ton profit personnel. Tu as torturé des gens et tué d'autres pour qu'on ne puisse jamais remonter jusqu'à toi. Mais la Justice finit toujours par se montrer."

Il sortit sa baguette de son imperméable et la pointa sur la femme qui s'immobilisa aussitôt. Elle semblait hurler, mais aucun son ne sortait de sa bouche, comme si le don de la parole lui avait été retiré. Elle semblait souffrir, souffrir au-delà de tout ce qui était imaginable.
L'homme reprit la parole:

"La Justice a parlé, et tu es condamné pour les crimes que tu as commis, à mourir de la pire des façons."

Un jet de magie vert sortit de la baguette de l'homme en noir et vint toucher la femme de plein fouet. Elle s'écroula instantanément sur le sol, raide morte. L'homme s'avança, toujours dans l'ombre, comme si cette dernière le suivait, et utilisa sa baguette pour sortir quelque chose du corps sans vie de la jeune femme. Une chose étrange, de la même couleur qu'un souvenir, d'un blanc lumineux, mais c'était une boule, et non un filament. Il rangea cette chose dans un petit coffret gris anthracite qui semblait tout sauf ordinaire, puis remis ce dit coffret dans son imperméable. Quand soudain, trois formes apparurent d'un coup, juste derrière l'homme en noir. C'était trois aurors, à en noter par leur accoutrement, et tous trois dégainèrent leur baguette en même temps en pointant le mystérieux tueur.
L'un d'eux pris la parole:

"C'est toi que l'on appelle le Faucheur d'âme ?"

L'homme en noir se retournai vers eux, la baguette le long du corps, et on pû enfin voir son visage. C'était moi, avec vingt ans de plus. Un Max aux longs cheveux grisonnants, avec une barbe d'un certain volume mais surtout, et c'était probablement le plus choquant, un teint livide, blanc, une peau tirée et fatiguée et deux yeux rouges perçants.
Je repris la parole:

"Nous ne sommes pas ennemis, soldats de la Justice."

L'un d'eux tenta de me lancer un sortilège mais je plaçai ma main devant moi et le sortilège vint s'éclater contre le mur qui se fissura.
Un autre me lança alors:

"Pas un geste ! Tu es activement recherché pour 235 meurtres , crois moi que ça va pas se passer comme ça."

Mais l'homme n'eut pas le temps d'agir, car je disparus dans le sol en une volute noire d'ombre.

Je rouvris les yeux, le vrai moi-même cette fois, et je regardai Alice, silencieux, attendant sa réaction.

max warmblood

La mascarade des clowns

Ce n'est pas souvent que quelqu'un te laisse volontairement aller dans sa tête. Et tu n'es jamais allée dans celle de Max malgré le fait qu'il sache que tu es légélimens. Tout comme tu es au courant du fait qu'il est animagi. Ton regard se perd dans les siens, et finalement tu te retrouves dans ses pensées. Son esprit était brumeux, remplie de lumière à travers un brouillard montrant ses pensées. Mais tu n'as pas le temps de t'attarder car il se met à imaginer son avenir, et tu le regardes à travers lui, sa pensée, sa vision de son avenir.

Tu vois un homme en noir, et tu comprends qu'il n'est pas forcément un gentil dans l'histoire. Tu attends, tu le vois dans une ruelle sombre à la poursuite d'une femme qui demande pitié, mais cela ne sert à rien. Il la tue de sang froid et... Lui prends quelque chose. Cela te fait penser aux rumeurs sur les détraqueurs, ces créatures qui peuvent tourmenter les sorciers jusqu'à aspirer leur âme, ne laissant que désespoir sur leur sillage. Ce n'est pas pour rien qu'Azkaban est la pire prison qui soit. Tu fronces tes sourcils. Ce sorcier noir arrache l'âme de sa victime ? Pour quoi faire ? Et pourquoi Max pense à ça ? Bientôt, des aurors font leur apparition et bientôt, tu aperçois le visage du mage noir. Stupéfaite, tu le contemple alors qu'il parle à ces aurors fictif avant de disparaître dans une fumée noirâtre.

Tu sors de sa tête, les yeux grands ouvert. Il... Il se voyait ainsi ? Mage noir ? Combattant pour la Justice ? Arrachant des âmes ? « … Tu veux devenir mage noir Max ? Est-ce que tu es au courant des conséquences ? » Aucun mage noir n'échappe au ministère, et tu le fixes avec un air sérieux. Si tu deviens comme ta mère, et lui devient mage noir, alors vous serez ennemi plus tard. « … Est-ce que tu comprends l'essence même de la magie noire ? Tu crois que l'on devient un mage noir comme ça, et qu'après on peut faire ce qu'on veut ? »

Pourquoi ? Pourquoi voulait-il faire ça ? Tu te relèves, un peu agacée. « La magie noire nourrit nos fantasme les plus profond, nous faisant faire des choses qui brise les règles de vie. Les mages noirs ne sont pas des justiciers, ce sont des malades qui tuent sans vergognes. Et pour que tu en arrives au stade que tu t'imagines... »

Tu secoues la tête en avalant un autre toast, distraite. Toi même tu n'es pas sûre de ton avenir, mais voir un ami partir du mauvais côté pour combattre le feu par le feu... C'est difficilement encaissable.

« Tu vas prendre beaucoup plus cher que tu ne le pense. Ce qui définit la puissance d'un mage noir, ce sont ses crimes, sa perte d'humanité. » Ta mère t'en as suffisamment parlée pour que tu saches ce qu'est un mage noir. Mais il doit savoir tout ça. « Je pense que je ne t'apprends rien de toute façon... Personne ne devrait avoir le pouvoir de prendre la vie de quelqu'un d'autre. » Tu murmures cette phrase et tu soupires.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

« … Tu veux devenir mage noir Max ? Est-ce que tu es au courant des conséquences ? Est-ce que tu comprends l'essence même de la magie noire ? Tu crois que l'on devient un mage noir comme ça, et qu'après on peut faire ce qu'on veut ?»

Je comprenais son désarroi. Je n'aurais peut-être pas dû lui en parler. En fait j'étais certain que je n'aurais pas dû lui parler. Que ça me serve de leçon la prochaine fois. Elle se releva et soupira avant d'enchaîner:

« La magie noire nourrit nos fantasme les plus profond, nous faisant faire des choses qui brise les règles de vie. Les mages noirs ne sont pas des justiciers, ce sont des malades qui tuent sans vergognes. Et pour que tu en arrives au stade que tu t'imagines... »

Je savais en quoi consistait la magie noire, l'occultisme en détail et la défense contre les forces du mal était liée à elle, et je faisais les deux matières. J'avais moi aussi entendu dire qu'on ne pouvait devenir mage noir que si l'on avait le coeur noir, mais est-ce que l'envie de tuer, que ça soit un innocent ou un criminel, ne rendait pas le coeur noir? Arracher l'âme de quelqu'un, ne le rendait-il pas encore plus noir? J'étais sûr et certain que la seule façon de lutter efficacement contre le crime était de devenir le crime.

Elle secoua la tête, prit un autre toast et me dit:

« Tu vas prendre beaucoup plus cher que tu ne le pense. Ce qui définit la puissance d'un mage noir, ce sont ses crimes, sa perte d'humanité. »

Elle enchaîne juste après, un peu plus bas:

"Je pense que je ne t'apprends rien de toute façon... Personne ne devrait avoir le pouvoir de prendre la vie de quelqu'un d'autre. "

Je lui fis un mine désolée. Je ne voulais pas la mettre dans tous ces états, ça n'était pas le but recherché. J'essayai tout de même de m'expliquer:

"Les mages noirs ont en général un penchant naturel pour le mal. Ils sont mauvais avant même d'utiliser la magie noire, et leur desseins sont sombre, comme la domination, le contrôle des masses. Je ne suis pas comme ça. Si je suis sur cette Terre, c'est pour la purger des ténèbres, c'est mon rôle. Mais je pense que la seule façon de détruire les ténèbres, c'est de les comprendre, de les assimiler et de les surpasser. Si le prix pour que la Justice soit absolue est que je subisse les tourments des ténèbres, je me sacrifie volontier."

Je me relèvai, l'air déterminé, plus déterminé que jamais. Et les yeux petits de celui qui avait un peu trop fumé et bu, mais ça c'était secondaire. Je mis ma main à mon menton, le caressant doucement en disant:

"Personne n'a jamais eu les couilles d'essayer. Personne ne les auras jamais. Mais je suis de ceux qui pensent que pour combattre le feu, il faut un feu encore plus puissant."

Je fis une pause tout en me rassoyant, sur la fontaine cette fois-ci. Je dis finalement:

"Et si je sens que je suis en train de succomber au Mal... Je mettrais fin à mes jours."

J'acquiesçai pour moi-même, toujours aussi déterminé. Mais la situation ne tournait pas comme je l'aurais voulu, et je ne voulais pas qu'elle passe une mauvaise soirée. Je me rapprochai donc d'elle et posai une main sur son épaule:

"Ecoute, je suis désolé de t'avoir montré ça. Oublie ce que tu as vu, parlons d'autre chose. Je ne voulais pas te perturber."

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La mascarade des clowns

La justice. Tu plisses les yeux en entendant ce mot. La justice absolue. « Qu'est-ce que tu racontes... » Il veut changer de sujet, mais tu secoues la tête. Oh non, tu ne vas pas en rester là. « La justice absolue serait qu'on soit tous mort. Tu sais pourquoi ? Parce que tant qu'il y aura des humains, sorciers ou moldus, il y aura toujours du mal, et toujours du bien. Nous ne somme pas capable de vivre dans un monde en paix, on est trop con, on se tape sur la gueule, on est incapable de faire un bien sans un mal. »

Tu vois les choses ainsi. Un mal pour un bien, et vice versa. « Tu crois sérieusement qu'en te laissant tomber dans les ténèbres, tu vas tout arranger ? Non, c'est impossible. Même après que tu sois mort, il y aura toujours un connard pour foutre la merde. C'est comme ça. »

Tu soupires, tu poses la bourse, l'appétit coupé. Ta mère combats les mages noirs, tu veux devenir comme elle, mais finalement, ça sert à quoi ? La justice... Chacun en avait sa propre définition. « La Justice c'est quoi hein ? La femme que tu as tuée dans tes pensées, peut-être que pour elle, c'était juste ce qu'elle faisait. Tuer pour rendre le monde plus juste, c'est la solution tu crois ? Les proches de ces morts, tu crois qu'ils trouvent ça juste ? Et tu vas les tuer s'ils se mettent sur ton chemin simplement parce qu'ils ont voulue venger leur proche ? Tu crois que les meurtres sont la clé de la Justice ? »

Tu te relèves finalement, hors de toi, pour le fixer. « La mort ne fait qu'entraîner la mort. Tout ne se déroule pas comme prévue, tu ne sais pas ce qui peut arriver. La Justice n'est pas parfaite, elle ne le sera jamais. Simplement parce que nous avons tous notre définition du mot. Quelqu'un croira juste de se venger d'un proche mort, d'autre penseront que ça sera juste de tuer parce que c'est la seule solution, ou d'autre penseront encore que c'est juste de laisser quelqu'un dans sa merde parce qu'elle l'a mérité. »

La Justice... T'as envie de vomir. Tout ça t'a donné envie de vomir. « Nous ne sommes pas des dieux. Et tu pourras te montrer aussi déterminé que tu le veux, au final t'auras autant de sang sur les mains que ces pauvres enfoirés qui tuent pour le plaisir. Et même si t'acceptes le prix maintenant, tu ne sais pas ce que ça fait de prendre une vie. » Tu as lu certains sujet de ce genre. Certains deviennent accros à cette sensation de puissance, et c'est justement comme ça que naissent les psychopathes.

« La justice est cruelle. Elle ne rends pas le monde meilleur, elle ne faire que créer des meurtriers. »

Tu lui tournes le dos, vraiment agacée. Cela ne te concerne pas pourtant, mais tu as dis ce que tu avais à dire. « Je n'ai rien à ajouter. »

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

Alice plissa les yeux et me répondit:

« Qu'est-ce que tu racontes... La justice absolue serait qu'on soit tous mort. Tu sais pourquoi ? Parce que tant qu'il y aura des humains, sorciers ou moldus, il y aura toujours du mal, et toujours du bien. Nous ne somme pas capable de vivre dans un monde en paix, on est trop con, on se tape sur la gueule, on est incapable de faire un bien sans un mal.»

Donc visiblement elle ne voulait pas changer de sujet. Elle avait raison, le monde courrait à sa perte tout seul. Etait-ce une raison pour laisser tomber et vivre dans la souffrance et la misère? Non, ça ne l'était pas, et je le savais. J'en était intimement persuadé. Néanmoins je la laissa finir:

« Tu crois sérieusement qu'en te laissant tomber dans les ténèbres, tu vas tout arranger ? Non, c'est impossible. Même après que tu sois mort, il y aura toujours un connard pour foutre la merde. C'est comme ça. »

Elle soupira en posant ma bourse, visiblement consternée. Je ne pouvais pas lui en vouloir, c'était ma faute. Mais cela m'avait donné une leçon. Moi qui avait toujours été honnête, peut-être que la clé pour arriver à mon but était le mensonge, ou tout du moins la semi-vérité. A méditer. Elle enchaîna:

« La Justice c'est quoi hein ? La femme que tu as tuée dans tes pensées, peut-être que pour elle, c'était juste ce qu'elle faisait. Tuer pour rendre le monde plus juste, c'est la solution tu crois ? Les proches de ces morts, tu crois qu'ils trouvent ça juste ? Et tu vas les tuer s'ils se mettent sur ton chemin simplement parce qu'ils ont voulue venger leur proche ? Tu crois que les meurtres sont la clé de la Justice ? Nous ne sommes pas des dieux. Et tu pourras te montrer aussi déterminé que tu le veux, au final t'auras autant de sang sur les mains que ces pauvres enfoirés qui tuent pour le plaisir. Et même si t'acceptes le prix maintenant, tu ne sais pas ce que ça fait de prendre une vie. La justice est cruelle. Elle ne rends pas le monde meilleur, elle ne faire que créer des meurtriers. »

Mes pensées commençaient doucement à s'embrumer à cause de l'alcool et peut-être un peu des joints. J'hésitais à lui répondre, car je ne voulais pas que la soirée se finisse mal. Mais j'avais la langue bien pendue, c'était de notoriété publique.
Elle me tourna le dos, et je décidai de lui répondre, d'une voix calme:

"Je comprends ton point de vue Alice, sache le. Mais réfléchis un moment: tu es en train de dire que ce que fait ta mère est inutile, que ce que tu feras plus tard est inutile, que les aurors sont inutiles. Tu sais que de nous deux c'est sensé être moi le fataliste, pourtant on croirait en t'entendant que se suicider maintenant vaudrait mieux pour tout le monde.
Je ne veux pas devenir auror pour traquer les mauvaises personnes, parceque l'organisation des aurors est gouvernée par des hommes. La loi est corruptible, pas la Justice. Quand quelqu'un fait du mal aux autres pour son propre plaisir, il doit être puni Alice. Quand un type tue des innocents sous couvert d'un idéal, il doit être puni. Je ne veux pas éradiquer l'espèce humaine Alice. Je veux tuer ceux qui le méritent. Et entre nous, la différence entre être tué et être envoyé à Azkaban est assez fine, tu le sais aussi bien que moi.
Et je te retournes la questions Alice. Si tu envoies une mauvaise personne à Azkaban et que ses proches réclament vengeance, tu vas les envoyer à Azkaban aussi ?"

Voilà, j'avais dit ce que j'avais à dire moi aussi. J'eus un haut-le-coeur. Oulah, le whisky était mal passé. Pourquoi j'avais bu un cul sec de whisky pur de toute façon? Parceque j'étais Max, ça me semblait être la seule réponse possible. Je me levai en m'approchant d'Alice et lui dit:

"Ecoutes Alice, on est en train de se prendre la tête, et ça fait mal à mon petit coeur de rebelle. Tu ne veux pas qu'on se rassoit et qu'on passe à autre chose? Vraiment Alice. Pourquoi gâcher une soirée qui avait bien commencé?"

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La mascarade des clowns

Tu plisses les yeux en l'écoutant argumenter. Tu tiques, tu serres les dents. « Non, je ne les enverrais pas à Azkaban. Ils auront toute leur vie pour ruminer leur vengeance et se rendre compte qu'ils ont tort. Et il a encore une différence entre la mort et Azkaban. Il y en a qui se sont échappés de la prison, cela prouve donc qu'ils sont en vie. Quand on meurt, on ne peut pas s'échapper. » Tu soupires, tu passes une main dans ses cheveux.

Changer de sujet. Tu te tournes pour prendre la bourse et reprendre un truc à manger. Tu t'inquiètes simplement pour lui, mais tu le montres de la mauvaise manière. Comme d'habitude. Tu n'arrives jamais à exprimer ce genre de choses clairement sans être agacée ou bien en colère. Cependant, il fallait passer à autre chose, tu n'as pas de pouvoir sur son avenir, il fait ce qu'il veut, tout comme toi. Ta tête est un peu embrumée, tu n'as pas vraiment les idées claire Alice. « … Bref passons, c'est censé être une bonne soirée. » Il a raison, parler d'autre chose est ce qu'il faut faire maintenant.

Tu prends un autre truc au saumon et tu regardes le ciel et ses constellations. « Hm... Sinon. Tu penses à rejoindre les Téméraires quand ? »

Tu essais de sourire mais ça n'a pas vraiment de succès. Tu ramènes tes genoux contre toi et tu mets ta tête dessus. Bon sang. Tout se passe mal on dirait. Un de tes amis veut passer du côté obscur, l'autre qui traîne avec une autre fille... Aaaah. Tu veux rentrer et dormir, faire en sorte de vite passer à demain pour que tout ça soit derrière toi. Le joint c'est vraiment pas bon pour ta tête, tu déprimes plus que tu ne le devrais pour un rien.

Trop impulsive, trop émotive. Des fois, en cet instant surtout, tu envies ces gens qui arrivent à garder leur calme, à être tranquille quel que soit la situation. Tu soupires encore sans bouger. « … C'est dur d'apprendre ça tu sais. » Tu as un petit rire nerveux.

Bordel. C'est vraiment dur.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

Elle sembla accepter l'idée que je venais de lancer, mais je sentais que ce n'était que de la poudre aux yeux. Comme tout ce gala, tout ces gens en train de danser, de faire la cour, de jouer la comédie. Une mascarade de clown.
Elle reprit néanmoins un toast au saumon en se mettant à regarder le ciel étoilé. Etait-ce une illusion, ou le ciel était-il vraiment aussi beau? Je badai un instant sur le ciel avant qu'Alice interrompe ce petit moment de silence en disant:

« Hm... Sinon. Tu penses à rejoindre les Téméraires quand ? »

Elle me fit un petit sourire, qui ne me persuada pas, je dois vous l'avouer. Elle se forçait mais ça sonnait faux, et en soit je ne lui en voulais pas. Elle avait raison de s'inquiéter, et j'avais eu tort de lui en parler.
Je lui répondis néanmoins, avec une voix moins enjouée que d'ordinaire, sonnant un peu faux certainement:

"C'est pas la bonne question ça. La bonne question c'est quand est-ce que vous comptez me faire passer le test, et surtout avez vous la foi de laisser Max aux commandes pour rejoindre les téméraires."

Je lui fis un petit sourire moi aussi, mais elle soupira doucement en me disant:

« … C'est dur d'apprendre ça tu sais. »

Suite à quoi elle rigola, nerveusement sans aucun doute possible. Son rire, qui m'ôtait pourtant toujours un sourire, me brisa le coeur ce soir là, à cet instant précis. Je plissai les yeux en faisant une sorte de grimace triste. J'avais commis ma toute première erreur sur la voie qui était la mienne. Je l'avais déjà compris avant, mais là ça crevait encore plus les yeux, et j'avalai ma salive en sentant ma gorge se serrer. Je venais d'impliquer Alice dans mes projets, sans lui demander son avis, et c'était irréparable. Pas sans magie, et je ne pouvais me résoudre à l'oublietter. Je venais d'impliquer une personne à laquelle je tenais dans un univers de douleur qui devait être le mien.
Je regardai mon masque un moment en le serrant légèrement. J'avais compris une chose fondamentale ce soir. Peut-être que les masques ne servaient pas qu'à se protéger, mais à protéger les gens que l'on aimait. Je regardai Alice avec les yeux brillants, mais ne pouvant me résoudre à pleurer. La fierté virile ne partira jamais, inutile d'y penser les gens.
Je lui dis, ayant du mal à dire cette phrase pourtant si simple:

"Je peux te prendre dans mes bras?"

Peut-être aurait-elle la preuve qu'elle aussi faisait fausse route, et que jamais je ne deviendrais un mage noir, pas comme elle l'imaginait en tout cas. Peut-être que cela lui permettrait d'évacuer. Je ne savais pas, j'avais juste besoin de réconfort je penses. Et elle aussi. Mais j'avais surtout besoin de lui montrer qui j'étais. J'étais Max Warmblood, et j'étais le futur sauveur de cette humanité dans le déclin. A jamais un monstre luttant contre les monstres.

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La mascarade des clowns

Tu as envie de pleurer. Tu ne veux pas perdre Max, tu veux pas imaginer l'affronter plus tard, le combattre ou même devoir le tuer. Non, tu ne peux pas penser à ça. C'est trop dur. Pourquoi... Pourquoi ça devrait arriver hein ? Le futur est loin mais... Tu as sentie sa détermination, qu'il ne changerait pas d'avis. Tu relèves la tête en entendant sa phrase et tu hoches la tête sans rien dire. Tu avais besoin de réconfort, à n'en pas douter. Tu écartes doucement tes bras et tu t'approches pour le serrer contre toi, pour sentir son corps puissant contre le tien, tout frêle et tremblant.

Tu poses ta tête sur son épaule et tu craques. Tes épaules tressaillent, et finalement tes larmes coulent de nouveau à travers ton masque. « Je sais que... Je n'ai pas grand chose à dire... Mais tu es mon ami et... Je ne veux pas avoir à te combattre plus tard... » Tu as peur, ça t'effraie tout ça. Tu ne veux pas le perdre à cause de ses choix. Mais au vu des différentes voies que vous risquez de prendre, c'est un risque qui va devenir de plus en plus grand au fur et à mesure que le temps va passer. « J'ai peur. »

Tu te confesses, tu secoues doucement la tête contre sa veste. « Tu es quelqu'un de génial Max... » Tu recules doucement ta tête pour faire face à la sienne. Tes yeux sont brillants à cause de tes larmes, et tu fixes les siens. « Je m'inquiètes pour l'avenir que tu as choisis... J'ai peur pour toi... »

Il a du le comprendre, il n'est pas stupide, mais tu as besoin de l'exprimer autrement qu'en lui criant presque dessus. « Je sais que... Tu ne changeras pas d'avis. Mais je veux pas que tu meurs à cause de ça... » Quelque soit la façon dont il s'y prend, ça sera dur de lutter contre ces ténèbres qui ne fait qu'alimenter les fantasmes les plus profonds, les plus enfouis d'une personne. Tu baisses ta tête, et tu la repose contre l'épaule du brun. « Je sais que je suis égoïste mais... Il faut que tu fasses attention... La magie noire est la plus perverse de toute. »

Combien de fois ta mère t'en a parlée déjà ? Un peu trop. Tu fermes tes yeux en te laissant pleurer encore un peu, histoire que tout sorte. Il fallait que tu évacues tout ça.

Et lui aussi certainement.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

Elle accepta ma proposition, et elle me serra contre elle tant qu'elle pû, comme un réconfort qu'elle cherchait depuis déjà trop longtemps. Les Ténèbres ne la prendront jamais, je le jure. La voie qui sera la mienne sera solitaire, je saurais préserver mes proches du chaos.
La pauvre Alice commença à pleurer dans mes bras, et je ne pus retenir une larme de couler. Une larme d'homme. Je n'aimais pas la voir ainsi. Et on avait l'air bien con... Alcoolisés, drogué, à pleurer sur la cruauté de la vie. Je lui caressai les cheveux alors qu'elle se confiait à moi:

« Je sais que... Je n'ai pas grand chose à dire... Mais tu es mon ami et... Je ne veux pas avoir à te combattre plus tard... J'ai peur. »

Elle s'essuya la tête contre ma veste, et je ne pus m'empêcher de râler intérieurement. Mais la situation ne s'y prêtait guère, et j'étais toujours attristé de voir des larmes sur ses joues.

« Tu es quelqu'un de génial Max... » me dit-elle avec sa petite voix.

Elle me regarda alors dans les yeux, et je ne baissai pas les miens. Je la fixai, les yeux allumé d'une étincelle particulière que je ne saurais décrire. La bienveillance probablement.

« Je m'inquiètes pour l'avenir que tu as choisis... J'ai peur pour toi... » me confia-t-elle, pelotonnée contre moi.

Je ne voulais pas lui causer tant de peine, je n'étais qu'un pauvre con. Je lui caressais tendrement la chevelure alors qu'elle me regardait, et je me noyai dans ses yeux, la signification de son regard, les replis de son âme, elle qui avait sondé les miens. Si je me battais, et si je me devais de suivre ma voie, c'était pour des gens comme elle.

« Je sais que... Tu ne changeras pas d'avis. Mais je veux pas que tu meurs à cause de ça... » enchaîna-t-elle, vidant peu à peu son sac sans crier. Et c'était peut-être pire.

Je lui murmura à l'oreille, d'un air que je voulais serein:

"Si ma vie peut apporter la justice dans ce monde... Tu seras préservée du Mal, car j'en fais le serment. Grâce à toi, mon humanité restera indemne, et ma part de folie restera pour les truands. Nous sommes et serons toujours du même coté mon lynx."

Le "mon lynx" je l'avais mis en bonus pour la détendre un peu. Je savais que c'était son patronus, je l'avais déjà vu auparavant, et il était vrai que ça lui correspondait bien. Une fille qui se rebellait contre la vie, contre la mort, contre le mal. Agile et pourtant aux épaules si lourdes.

« Je sais que je suis égoïste mais... Il faut que tu fasses attention... La magie noire est la plus perverse de toute. » finit-elle.

J'ôtai son masque, délicatement, presque d'instinct, et essuya une des larmes qui coulaient de mon pouce, lui disant d'un air bien plus déterminé:

"Tu fais partie de ce qui fait de moi un humain Alice. Tu ne mourras jamais, car aussi longtemps que je vivrais, je lutterais pour un idéal. Pour toi. Pour les gens qui souffrent sans échappatoires. Et pour ça, j'emploierais tous les moyens. Les personnes bien vivront l'esprit plus tranquille, et les personnes mauvaises mourront de la pire manière qu'il soit.
Je porterais ce fardeau, mais jamais je ne chuterais. Tu représentes mes ailes Alice. La détermination de ne jamais cesser de me relever."

Je partais dans des élancés philosophiques et lyriques, je crois que j'avais trop fumé. Ma respiration était forte, mon coeur battait fort, et ma tête tournait. Je ne voyais plus qu'elle, dans mes bras, et le décor autour n'était plus là. Il n'y avait qu'elle, son visage, ses yeux, son nez, ses lèvres.
Je restai ainsi à la regarder dans les yeux, doux et pourtant si dur avec elle. Je m'en voulais.

max warmblood

La mascarade des clowns

Tu ne peux pas critiquer son chemin Alice, toi même tu as empruntée une vois risquée et dangereuse, mais que tu penses juste. Tu te mords encore les lèvres en l'écoutant, tu essais de te concentrer sur ces paroles qu'il débite alors même que la drogue est à son apogée dans ta tête. Tu as mal au cœur, au crâne, partout. Bon sang, va falloir éviter à l'avenir.

Il t'enlève ton masque pour mieux t'observer et essuyer tes larmes, il parle doucement mais son regard est dur, tu le sens. Il n'est pas bien non plus. « Tu parles bizarrement... Mais j'ai compris ce que tu veux dire. » Tu hoches doucement la tête, pas trop vite histoire de ne pas non plus avoir envie de vomir et de rendre ton âme par terre. Tu fais attention à tes mouvements, avant finalement de poser ta tête de nouveau sur l'épaule du jeune homme. « Je vais me diriger vers une voie que je pense juste aussi... Je ne veux pas tuer des gens, je ne suis pas... quelqu'un qui arrache des vies. »

Tu penses au massacre que les Sigmas ont fait et tu as un frisson. Pourquoi arriver jusque là... Tu fermes les yeux. « Je ne comprends pas ceux qui pensent que tuer est la meilleure solution... Je suis encore innocente de ce côté là, on me l'a souvent dit mais... Est-ce si facile de tuer pour que tant de personne meurent d'un coup ? »

Toi, tu ne t'imagines pas arracher la vie de quelqu'un. C'est égoïste de tuer, c'est l'acte le plus horrible qu'on puisse faire. Et pourtant... Tant de gens mourraient chaque jour. « Il y a certaines erreurs que l'on ne peut réparer j'imagine... » De quoi tu parles Alice ? La drogue a vraiment un effet néfaste sur toi on dirait. Tu soupires. « Désolée d'avoir encore parlée de ça... Et j'espère que... tu vas faire de bonne chose pour le futur hein. »

Tu bailles. Ton corps est lourd, tu as un peu sommeil. Il est tôt pourtant, mais ce flux d'émotion en plus de la drogue... Ton corps n'a pas l'habitude de tout ça. Tu secoues encore la tête, ce n'est pas le moment de dormir. « Bref, changeons de sujet... Tu veux faire quelque chose Max ? »

Tu te redresses pour le fixer, et tu reprends ton masque pour le mettre sur ton visage. Tu ne pleures plus mais tes joues sont encore humides, tes yeux encore brillants. Tu ne devais pas t'endormir, sinon tu n'allais plus te réveiller ensuite.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

« Tu parles bizarrement... Mais j'ai compris ce que tu veux dire. » me dit-elle, en hochant doucement la tête. Tant mieux qu'elle ait compris mes élucubrations, parceque ça avait quand même du sens dans le fond.

Elle reposa finalement la tête sur mon épaule, et j'eus un frisson à ce contact. La nuit était fraîche, c'est pour ça héhé. Elle continua:

« Je vais me diriger vers une voie que je pense juste aussi... Je ne veux pas tuer des gens, je ne suis pas... quelqu'un qui arrache des vies. Il y a certaines erreurs que l'on ne peut réparer j'imagine...»

Je la comprenais tout à fait. Tuer quelqu'un devait être dur, la première fois. La deuxième aussi certainement. La troisième un peu moins. La quatrième beaucoup moins. La cinquième plus du tout.
Quoi qu'il en soit, nos chemins étaient tracés, et je ferais en sorte qu'ils soient parallèles entre eux. Alice enchaîna après un soupir:

« Désolée d'avoir encore parlée de ça... Et j'espère que... tu vas faire de bonne chose pour le futur hein. »

Je secouai la tête avant de répondre:

"Tu n'as pas à t'excuser. Je ne suis qu'un con qui croit comprendre les ficelles du monde."

Je lui tapotai l'épaule en souriant légèrement. Elle eut un baillement, et je dois dire que cela lui donnait un coté mignon. Je l'analysai un peu mieux, la sondant de bas en haut en une seconde. Alice était plutôt jolie à y regarder de plus prêt. Mais mes pensées déviaient là, je devais rester concentré sur ce qu'elle disait.
Elle me dit justement:

«Bref, changeons de sujet... Tu veux faire quelque chose Max ? »

Elle reprit son masque alors que je réfléchissais. Faire quelque chose? Pour tout dire, non pas vraiment, la drogue m'avait ôtée toute envie de faire quoi que ce soit. J'aurais pû rester avec elle ainsi éternellement. Même si j'aurais commencé à me faire chier une fois ma perche descendue, je l'avoue.
Je lui répondis donc simplement:

"J'ai rien en tête. On pique un saut dans la fontaine ?"

Je la regardai avec mon sourire en coin, espiègle. Non pas que j'avais réellement l'intention de piquer un saut dans la fontaine, mais tout bon rebelle savait qu'une bonne idée partait toujours d'une idée à la con comme sauter dans une fontaine hors de prix avec des costumes de soirée qui ont coûté les yeux de la tête, et en pleine nuit s'il vous plaît.
J'attendis une réaction de sa part, voyant si elle trouverait mieux.