For where all love is, the speaking is unnecessary. It is all. It is undying. An it is enough. || Gillespie Cailean Fraser

Gillespie Cailean Fraser

MATIÈRES OPTIONNELLES CHOISIES Soins aux créatures magiques & alchimie NIVEAU SCOLAIRE Il travaille comme un fou pour arriver à ce qu'il veut. APPRÉCIATIONS Cailean fait beaucoup d'effort pour obtenir de bons résultats, c'est un garçon vif qui a soif d'apprendre. REDOUBLEMENT Il n'a jamais redoublé. MÉTIER ENVISAGÉ : Il espère pouvoir soigner les gens à l'aide plantes. Il étudie très très fort pour ça.

Vous vous retrouvez face à un épouvantard, et vous vous rendez compte que vous avez oublié votre baguette — heureusement, vous avez votre cerveau et vos jambes. Que faites-vous ? Je pense que je suis tétanisé. Je tombe et j’essaie de me relever pour m’enfuir.
Vous avez déçu votre baguette qui a décidé de ne plus vous obéir et qui n'en fait plus qu'à sa tête. Que faites-vous ? Je vais voir un professeur pour trouver une solution. J’essaie de savoir quand je l’ai déçu et pourquoi, j’essaie de réparer mes erreurs.
C'est enfin les vacances d'été ! Vous êtes prêt à partir dans le sud de la France avec vos amis, mais votre père s'est cassé une jambe et vous demande de travailler pour lui à sa boutique de balais magiques. Quelle est votre réaction ? Mon père étant décédé… Je ne pense pas que ça arrivera un jour. Et puis, je n’ai pas d’ami qui m’inviteraient dans le sud de la France…
Vous êtes en cours de potion, et la potion du jour explose à la moindre maladresse. Vous avez soudainement un trou de mémoire vis à vis du prochain ingrédient, que faites-vous ? Je regarde dans le manuel ? Enfin, si ce n’est pas un examen. Si c’est un examen… Je ne prendrais pas le risque de blesser mes camarades de classe. Je vais donc demander au professeur de bien vouloir me donner le prochain ingrédient pour la survie de la classe. Néanmoins, il n'y a pas de raison que j'oublie cet ingrédient, j'adore les cours de potions.

histoire

- Dis Mom, il est ou athair (papa) ?

Un silence troublant répondit aux quelques mots prononcés par l’enfant rouquin assit à la grande table en bois de leur demeure. Fenella Fraser observa son petit garçon, il ne devait pas être âgé de plus de cinq ans à cette époque. Les grands yeux verts de son fils la scrutaient avec un regard inquisiteur. La jeune femme ramena une mèche de cheveux derrière son oreille et lui sourit doucement. Elle n’avait jamais menti à son fils sur l’absence de son père, elle n’avait même jamais évoqué le sujet. Elle ne savait pas comment l’aborder, comment lui dire. Elle s’assied près de lui et passa une main dans les boucles rousses.

- Il est mort.
- Comme Seanair (grand-père) ?
- Comme Seanair, oui.

Le petit garçon baissa un peu les yeux sur son assiette de Haggis et il hésita un peu. Elle l’encouragea doucement en flattant le sommet de son crâne et il leva des yeux souriant vers elle.

- Mais tu es là, toi, Mom !
- Oui je suis là, et je ne te laisserais jamais !

Cailean eut un grand sourire et fini son assiette. Il savait, c’était le principal. Il pourrait le dire demain aux gens qui le traiterait de bâtard à l’école, que son papa était juste mort. Il avait appris la vérité de la vie très tôt, ce petit. Six mois plus tôt, son grand-père avait fait un AVC dans son jardin. C’est lui qui l’avait découvert, il était leur seule famille avec sa maman.

Fenella, elle, était seule depuis cinq ans. Elle avait rencontré Rufus Fraser lors d’un bal dans sa petite ville. Il n’était que de passage, elle y avait toujours vécue seule avec son père. Ils s’étaient aimés, sagement, comme le voulait encore l’époque. Puis, il était reparti avec ses parents. Cinq ans plus tard, il était revenu. Il l’avait épousé sur le champ, lui jurant qu’il n’avait jamais pu en aimer une autre, qu’elle avait occupé toutes ses pensées. Elle se laissa bercée par ces belles paroles, l’aimant tout autant en retour. Rufus l’aimait, c’était certain. Mais peut-être voulait-il fuir une autre vie ? Elle n’en su jamais rien.
L’année de leur mariage vit naître un petit être aussi flamboyant que sa maman, avec les yeux aussi verts que ceux de son père. Ayant décidé qu’elle devait avoir un minimum de contrôle sur la vie de son fils, Belle-Maman imposa le prénom qu’elle avait choisi : Gillespie. Ne voulant pas créer de tension, Fenella accepta et le prénom qu’elle avait choisi avec son époux passa en second : Cailean. La vie aurait pu être simple. Si seulement, le jour de sa sortie de la maternité, Rufus n’avait pas été renversé par une voiture dans les rues de Glasgow. Il avait dû retourner en ville pour le travail, il avait quitté Londres mais il avait besoin d’un peu plus de civilisation. Fenella refusait d’élever leurs enfants dans une cité polluée et impersonnelle. Au tréfonds des Highlands, ils seraient plus en sécurité et la vie serait plus saine. Mais elle le serait sans lui.

Le 21 mai 1997, Rufus Fraser est enterré dans un cimetière près de Londres, loin de sa famille sur ordre de sa mère. Ils ont du sang des Highlands, Fenella le sait. Mais sa mère est Anglaise, une Sassenach (terme péjoratif désignant les anglais) qui aura fait renier toute ses origines à son époux et à son fils. Fenella n’était même pas étonnée que Rufus ai décidé de revenir en Ecosse. Si Fenella avait pu avoir ne serait-ce qu’un seul doute sur la sincérité des sentiments de Rufus, tout s’envola le jour où sa belle-mère s’en pris physiquement à elle. Elle voulut lui retirer la garde de son fils. Mais le père de Fenella ne la laissa pas faire. Elle sut que Rufus avait fait face à sa mère malgré tout et, elle fut convaincue de la véracité de leur amour.

Elle regarda son fils quitter la table pour aller jouer avec le chien dans la cour. Elle entendait le bruit de ses pas sur le gravier, les rires cristallins caractéristiques d’un enfant de cet âge. Jamais elle n’aurait pensé qu’il serait si fort.

En primaire, les enfants se moquent de lui. Il vit seul avec sa mère dans une maison éloignée du centre-ville, une vieille bicoque en pierre sur deux étages. Au rez-de-chaussée, une grande pièce réaménagée par son père avant son décès. La cuisine est ouverte sur le salon qui donne sur une cours. Un escalier mène aux deux chambres et à la salle de bain. Ce n’est pas très grand mais Cailean aime cette maison. Cailean est chahuté à l’école, parce qu’il ne connait pas les mêmes modes que les autres enfants. Il n’y a pas de téléviseur chez lui, juste un vieux poste radio qui passe de la vieille musique écossaise. Il aime bien cette musique alors il ne dit rien. Sa mère ne lui achète pas de carte Pokémon, de pogs ni même de bille. Alors il s’amuse avec la nature, il joue avec des bâtons, des feuilles, des arbres, de l’herbe. Il est un petit explorateur qui s’est perdu mille fois dans la forêt autour de sa maison. Il a toujours réussit à revenir sans savoir comment. Un sens de l’orientation inné qu’on lui avait expliqué. Tout le monde trouvait ça étrange. D’ailleurs, il n’y avait pas que ça. Mais quand on est spécial, on le sent. Sa mère l’avait senti sans savoir ce qu’il pouvait cacher en lui. Souvent, elle le surprenait à faire planer des choses. Une fleur, une feuille, un crayon. Il cessait immédiatement quand il se sentait observer mais elle, elle savait que son fils était unique. Elle se demandait déjà comment lui en parler. Ce fut la venue d’une chouette qui déclencha chez Fenella une crise de panique. Cailean était à l’école à cette heure-là, elle avait trouvé cette lettre sur la fenêtre de la cuisine. Elle l’avait décachetée et l’avait lue.

Elle savait. Elle s’enferma dans sa chambre pour se calmer. Elle était seule, forte et responsable. Elle ne connaissait pas cette école mais, si son fils possédait des dons et que cette école lui permettrait de les contrôler, alors ce n’était pas une mauvaise chose. C’est ainsi qu’elle se calma. Et puis, elle savait que son fils était la cible de toutes les brimades. Cailean souriait en permanence, se fichant des qu’en dira-t-on. Il avait bien grandit, il dépassait tous les autres enfants d’une bonne tête. C’est ce qui permettait qu’il ne reçoive pas trop de coup. Et puis, ses heures passées à courir en forêt lui conférait un peu de force et d’endurance. Elle n’avait pas peur pour lui, il serait bien là où il irait.

Quand il rentra de l’école ce soir-là, elle avait posé la lettre sur la petite table qui lui servait de bureau. Adossée au chambranle de la porte, les bras croisés sur sa poitrine, elle l’observa. Il lui décrocha un regard étonné et elle l’encouragea à la lire.

- C’est quoi ça, Mom ?
- Une lettre d’admission pour un collège.
- Mais je ne connais pas ce nom, Poudlard… C’est dans le coin ?
- Je ne sais pas mon fils.
- C’n’est pas un collège, y’a écrit école de sorcellerie ! Je ne suis pas bête !
- Tu es loin d’être bête Cail. Tu sais que tu es spécial non ?
- Je le sais.
- Je pense que ce serait bien que tu ailles dans cette école, au moins au début, pour essayer ? Et si ça ne te plaît pas, on cherchera autre chose. D’accord ?
- Je peux réfléchir ?
- Oui, bien sûr.

Il embrassa sa joue et quitta la pièce. Il rejoint l’extérieur et joua avec leur chien. Le soir, au repas, il accepta la proposition de sa mère. En septembre suivant, ils se dirigèrent vers Londres, un peu perdus. Ils furent aidés en entrant au Chaudron Baveur et purent se rendre au chemin de traverse pour acheter les fournitures. Si Londres avait été une découverte en elle-même pour les deux Highlanders, Le chemin de traverse en était une deuxième. Des étoiles dans les yeux, Cailean parcouru la rue pavée en s’arrêtant dans chaque magasin. Ils rentrèrent à l’hôtel avec les bras chargés de fournitures mais aussi de jeux et de friandises.
Le lendemain encore, ils furent aidés pour atteindre le quai 9¾. Fenella demanda de l’aide à une femme en l’entendant parler du quai. La femme lui avait décroché un regard plein de dédain et lui avait désigné le mur avant de s’y engouffrer.
Elle avait laissé son fils rejoindre une école dont elle ne connaissait rien, sur un quai de gare. Elle lui avait fait promettre d’écrire et de rentrer pour toutes les vacances. Et puis, il était parti.

A Poudlard, la vie ressemble à celle de l’extérieur. Il est pris en grippe par un petit groupe de « sang pur ». Mais il s’en fiche au fond, il leur souris et se défend comme il peut. Il est fort, il continue de courir. Il évite un peu la forêt interdite mais il aimerait s’y perdre, c’est son plus grand rêve. Alors, parfois, il s’y aventure un peu. Puis il rentre. Il n’aime pas se faire sermonner alors il essaie de ne pas faire trop de bêtise mais sa nature maladroite et ses blagues incessantes lui font parfois perdre la face.

Pour s’en sortir, il travaille comme un fou. Il rattrape ses lacunes et passe son temps le nez dans les livres. Il aurait aimé apprendre à voler mais depuis que les balais sont devenus fous, il n’y pense plus. Un dragon, c’est un peu impressionnant quand même. Il aimerait bien essayé, au fond, mais il ne s’en sent pas capable.

La vie de Cailean n’est pas une vie très palpitante. Elle a été bercée d’amour et d’attention. Jusqu’à ce que la sorcellerie vienne s’installer dans sa vie. La sorcellerie chez les écossais, c’est presque dans le sang, non ?

France

COMMENT ÇA VA ? Bien et toi ?
C'EST QUI SUR TON BEL AVATAR ? Claire Stanfield - Baccano!
ET TU AS QUEL ÂGE ?  24 ans
COMMENT AS-TU TROUVÉ FW ? La faute de Blaise
FILLE, GARÇON OU ESCARGOT ? Une femelle
CRÉDIT Moi pour l'avatar, gif déjà prêt trouvés sur tumblr.
UN COMMENTAIRE ? Luv dans vos faces.