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 doloris × ft. Cailean

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B. Perceval Mcdonald


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B. Perceval Mcdonald





doloris × ft. Cailean
19.05.16 18:50

doloris

 

L'une des raisons pour lesquelles Perceval n'aimait pas l'infirmerie de Poudlard, c'était l'odeur. Ce n'était pas tant son propriétaire ; tyran dont la bouteille était le sceptre et aux plumes de vautour ornant sa couronne en toc. Ce n'était même pas une phobie de l'hémoglobine ou encore la peur de se blesser — cela aurait été le combe de l'ironie quand on connait ses activités.
Non. C'était l'odeur. Une infirmerie, dans ces souvenirs d'enfant moldu pour qui magie rimait avec fantaisie et n'existait que dans l'imaginaire — une infirmerie sentait le propre, les draps tant lavés et repassés qu'ils en blanchissaient d'avantage encore, le désinfectant mêlé à cette odeur médicamenteuse curieusement moins désagréable qu'on ne croirait. Éventuellement, le parfum subtile des plantes aromatiques, peut-être quelques relents de caféine qui se mêleraient subtilement avec ceux, plus féroces, de la sueur humaine.  
Ici, rien de tout cela — tout était recouvert par les fragrances d'alcool. Odeur qui noyait chacune autre, étouffant et tuant votre odorat. Infernal.

Sitôt qu'il avait franchit le seuil de la porte, Perceval s'était préparé à l'agression nasale ; mais cela ne l'avait pas empêché de froncer le nez de désapprobation. Il fallait vraiment qu'il trouve une alternative aux visites à Flynn. Outre le fait qu'il n'aimait vraiment pas cet endroit, il ne supportait guère non plus le maître des lieux. Pour parfaire ce tableau terrible, son apprentie n'était autre que la rejeton Fitzgerald.
Autant de raisons qui le poussaient à vouloir chercher ailleurs un moyen de se faire ressouder ses os fracturés et ses brûlures récoltées durant les séances avec les dragons. Il aurait pu demander à Joakim ou Beauty, peut-être — mais les rouges n'étaient pas si souvent disponible. Il lui semblait sinon que Juniper faisait un cursus en médicomagie, mais les risques que son cousin perfide l'apprennent étaient trop grands. Et il ne donnait pas cher de sa peau si Demeter apprenait que sa chère et tendre princesse s'abaissait à soigner les plaies d'un sale sang de bourbe. Non vraiment, il valait mieux trouver une autre alternative — mais il ne connaissait pas d'avantage d'apprentis médecins. Ou tout du moins, d'aucun dont il voudrait de l'aide.

Pour l'heure en tout les cas, nul choix ne s'offrait à lui. Il attendait, assis sur un des lits. Son bras pendait le long de son corps, le coude tordu d'une étonnante manière — un sortilège d'Anti douleur de son professeur lui évitait cependant de trop souffrir tant qu'il ne bouge pas. Et il guettait Perceval ; qu'une âme charitable revienne enfin s'occuper de lui.
Flynn était introuvable, sans doute endormi pour cuver dans un coin. Et les apprentis ? Ils n'étaient que des chimères quand il était entré, accompagné d'un camarade qui l'avait laissé là pour partir à leur recherche. Sans doute occupés, entre leurs cours et le reste, comme tant d'autres. Lui aussi aurait dû être en cours, mais les caprices draconiens de sa monture en avaient décidé autrement. Un risque connu, évalué, mais néanmoins esquivé. C'était leur lot, à eux les fous, les déments qui se croyaient assez braves pour dompter les cieux.

Alors il attends, Perceval.
Il rumine ses erreurs qui l'ont conduit là ; il s'enfonce dans son ennui et le renard en lui pleure après la liberté dont la douleur l'a privé.
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Re: doloris × ft. Cailean
19.05.16 21:49

Touch the sky
Dans la catégorie boulet, Cailean avait trouvé pire que lui. Une jeune première année avait réussi à se blesser en cours de botanique. Ce n’est quand même pas compliqué, la botanique de première année.  Il avait donc été envoyé par Monsieur Valces dans les serres pour soigner la demoiselle. Elle avait joué avec un sécateur et s’était fait une belle coupure. Par chance, la plaie n’était pas profonde et elle serait probablement guérie avant le lendemain. Il appliqua une décoction de plantes sur la blessure et fit un beau bandage avant de laisser l’élève aller à son cours de défense contre les forces du mal.

Une fois toutes ses affaires soigneusement rangée dans la trousse de secours qu’il empruntait à l’infirmerie, il se rendit auprès de ses plantes, les médicinales qu’il faisait pousser dans un coin dans l’optique de présenter un exposé durant un cours de botanique. Il resta auprès d’elle trois gros quart d’heures à les bichonner : suppression des mauvaises herbes, entretient quotidien et arrosage. Puis, il retourna à l’infirmerie en passant par un chemin moins cours, histoire d’éviter les mauvaises rencontres. Il posa ses affaires dans l’entrée de la pièce lorsqu’il s’aperçu que quelqu’un d’autre était là. Il attrapa une blouse et approcha du lit occupé. Oh, il avait bien reconnu ce garçon. Même classe, même année, même maison. Comment aurait-il pu passer à côté de Blaise Mcdonalds. Il resta à l’observer de dos un instant. Si ni Joyce ni Monsieur Valces n’étaient là, il devait prendre les sensations du patient et tout consigner s’il ne savait pas le soigner. Il hésita quand même et puis, il se dit que de toute façon, c’est le métier qu’il voulait faire. S’il devait hésiter devant chaque patient, il n’y parviendrait jamais. Alors il prit son courage à deux mains et se déplaça dans la pièce pour rejoindre le lit de Blaise.

- Bonjour.

Il observa silencieusement le piteux état de son camarade de classe. Son bras méritait d’être remis en place mais avait-il vraiment les compétences pour faire ça ? Il l’observa sous toutes ses coutures et fini par reculer un peu. Il retourna près du bureau pour faire porter un origami à Monsieur Valces et récupéra un livre d’anatomie ainsi que de sortilège médical et revient près de Blaise.

- Comment t’es-tu fais ça, Mcdonalds ?

L’appeler par son nom de famille était mon gênant. Ca dépersonnalisait un peu la personne en face de lui. Et puis, en Écosse, on utilisait plus souvent le nom de famille que le prénom à moins d’être assez proche de la personne.

- Je suis Cailean Fraser, je suis apprenti ici alors je ne suis pas sûr de pouvoir te soigner avant l’arrivée de Monsieur Valces. Mais je vais regarder si je peux trouver de quoi te soulager.

Il lui offrit un petit sourire, timide mais se voulant rassurant. Il attrapa le livre de sortilège et chercha comment replacer un membre disloqué pendant quelques temps, relevant son nez pour observer le bras en même temps.
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B. Perceval Mcdonald


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Re: doloris × ft. Cailean
04.06.16 17:24

doloris

 

Enfin — une voix, une présence. Une vie.
A l'entente du salut poli, Perceval se tourne vers la porte, scrutant le garçon qui vient d'apparaître pour le tirer des griffes acérées de ses pensées qui s'emballaient, faute d'une distraction. Un géant à la tignasse digne d'un irlandais et à l'air peu assuré de se retrouver en présence de sa personne. Il hoche la tête à son encontre. « Je sais qui tu es, Fraser. On est de la même maison je te rappelle. Même s'il est vrai qu'on ne s'est jamais réellement parlé. » Il est vrai qu'il avait déjà, au cours de ces longues années, remarqué le Poufsouffle. Mais ils étaient aussi différents sur le plan physique qu'au niveau du caractère, si bien que Percy ne lui avait jamais adressé la parole, en dehors des échanges polis de rigueur lorsqu'ils se croisent dans les couloirs ou à la sortie des dortoirs.

Il  savait que l'autre était dans le parcours de médicomagie, comme la pimpante (et agaçant pot-de-colle occasionnel) Juniper d'ailleurs. Cependant, il ne s'attendait pas à ce qu'il soit l'un des apprentis de l'infirmier en chef. Il est donc un camarade de la Fitzgerald ? Enfin — il est vrai qu'il le connait trop peu pour émettre un jugement ou des avis.

Perceval l'observe donc d'un œil curieux, tandis que l'autre scrute son livre. Il hausse un peu les épaules, mais grimace aussitôt à ce geste ; un pique de douleur vient de serpenter jusqu'à son coude. « Entraînement de dragonrun. » répondit-il finalement à la précédente question de son interlocuteur. « J'ai fais une chute de dix mètres et c'est le coude qui a prit. » Sa nonchalance a ce diagnostique est le résultat d'un nombre affolant de chute, d'os brisé, de brûlures et de nez cassés — le quotidien des irresponsables fous qui jouaient à chevaucher dragons et défier les cieux.

Il cligne des yeux, hausse un sourcil en voyant que la consultation de quelques pages de manuel prend plus de temps qu'il ne l'aurait crû. « Es-tu certain d'avoir les compétences pour me soigner au moins ? Non parce que sinon, autant que je reparte. » Il irait à la recherche de Juniper ou Joakim, en espérant que l'un des deux pourrait régler son problème de coude déboité. Le géant roux ne lui inspirait guère confiance pour le moment.
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Re: doloris × ft. Cailean
12.07.16 17:53

Touch the sky
C’était effectivement ça. Blaise ne lui avait jamais adressé la parole. Pour la simple et bonne raison qu’ils n’étaient pas du même monde. Son camarade était quelqu’un d’assez populaire qui se plaisait à vivre sa vie à cent pourcents pendant que Cailean se contentait de se laisser porter par sa vie et effectuait les tâches qui lui étaient réservées. C’était la différence principale entre eux. Et c’était à cause d’elle que le rouquin avait commencé à observer le brun. Son regard se perdait souvent sur lui lorsqu’ils étaient dans la même salle. Lui et ses copains aux mêmes loisirs. C’est donc naturellement qu’il lui décrocha un regard surpris lorsqu’il l’informa qu’il savait qui il était.

- Je ne pensais pas, duilich (désolé).

Son écossais revenait souvent. Même s’il faisait en sorte de ne pas trop l’utiliser parce que tout le monde ne comprenais pas, il ne pouvait pas s’en empêcher.

Cailean était un élève brillant. Il travaillait très dur pour ça. Mais, s’il n’avait pas la science infuse, il était très capable de faire les choses mais il n’avait pas confiance en lui. Il savait faire des pansements pour des coupures, il savait préparer des décoctions mais rafistoler les os, c’était plus compliquer déjà. Il se penchait sur les deux livres d’un air très concentré, levant le doigt pour arrêter Blaise alors qu’il parlait. Il n’avait pas écouté depuis qu’il avait appris comment c’était arrivé. Il avait du mal à comprendre ce que les gens trouvaient à ces courses. Il n’était pas très sportif, seul le quidditch l’intriguait parce que voler à dos de balais. C’était un vieux cliché de la sorcière alors ça l’amuserait d’essayer une fois.

Il finit par se redresser et plongea ses yeux verts dans ceux de son camarade. Il hésita un bref instant avant de se lever. Il n’allait pas le soigner, mais il allait apaiser un peu sa douleur.

- Je ne vais pas jouer avec le feu, je sais que tes os peuvent se remettent en place d’un coup de baguette mais je n’ai pas encore appris ce sort alors, je préfère m’en tenir à ce que je sais faire le temps que Monsieur Valces revienne, je l’ai prévenu ça ne devrait pas tarder.

Il observa dans l’armoire pour trouver le remède qu’il lui fallait. Il soupira en voyant que le flacon était quasiment vide et tira sur le tiroir pour en sortir des ingrédients pour en préparer une nouvelle.

- Je vais préparer quelque chose qui va te soulager le temps que Monsieur Valces revienne.

Il lui accorda un sourire réconfortant. Avant de se mettre à préparer la potion, Cailean s’approcha de Blaise et prit délicatement son bras. Il était très doux et très délicat dans ses mouvements, il palpe doucement pour se rendre compte de l’étendu des dégâts. Il note tout sur la fiche d’étudiant de Blaise.

- Pourquoi fais-tu ce sport ?
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B. Perceval Mcdonald


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B. Perceval Mcdonald





Re: doloris × ft. Cailean
15.07.16 15:35

doloris

 

« Tha e dad (c'est rien) » et la réponse est presque automatique, la langue usée coule de source — si bien qu'il ne s'est même pas aperçu que l'autre utilise le dialecte écossais et qu'il a répondu par le biais identique. L'habitude ; le gaélique il l'a apprit tout jeune déjà. La moitié de sa famille ne parle que cela d'ailleurs, car c'était tous de vieux entêtés qui ne vivaient que pour les traditions et rêvaient de voir une écosse libérée et indépendante qui botterait les fesses de toutes ces chiffes molles d'anglo-saxons pas même fichus de porter un kilt correctement. Les McDonald sont une distraction à eux-seuls lors des réunions de famille ; et Perceval est le mouton noir, la bizarrerie du clan — le sorcier égaré.

Il lui semble bien avoir entendu, depuis un fauteuil du salon commun ou bien entre deux salles de classe, que le Fraser est écossais également — en voilà la confirmation. Perceval hausse les épaules ; on le croit parfois dans son monde, à ne pas se mêler aux autres par dédain ou bien froideur. Il est le calme, l'apparent paisible au milieu d'un groupe de chahuteurs. Pourtant ; il fait attention. Il connait n'est-ce que de nom et de visage chaque membres de Poufsouffle. Il est plus énergique et fantasque qu'on ne l'estime. Compliqué, Perceval. Lui-même n'est pas certain de se connaître si bien qu'il ne le pense ; il se surprend parfois dans ses attitudes ou ses paroles. Toujours à se chercher, à s'apprivoiser.

L'apprentie infirmier semble concentré — il ne l'écoute même pas. Perceval soupire, mais le laisse se concentrer. Il hoche la tête sagement à ses explications. « Ça me semble honnête et prudent. » bien que l'idée de se faire soigner parce Valces n'est pas des plus réjouissantes et il ne camoufle même pas sa grimace à cette idée ainsi que son « j'espère qu'il marche droit aujourd'hui, l'alcoolo de service » grincé entre ses dents. Fraser s'approche, palpe son bras meurtrit. La question le prends un peu au dépourvu ; il ne s'attendait pas à ce que l'autre initie la conversation.

Pourquoi ? Cette question, combien de fois l'a-t-il entendu — de la bouche effrayée et coléreuse de ses parents, de celle surprise de certains professeurs ou camarades. Des yeux accusateurs et méprisants de Rosabel et les autres militants. On croit à tord que Perceval fait cela sans considération pour les dragons ; c'est faux. Il estime ses créatures plus que n'importe quelles autres sans doute. Il les respecte et veut les connaître. On lui proposerait d'y consacrer sa vie qu'il accepterait sans hésitation — des mots qui reviennent souvent dans ses conversations avec le professeur Ziegler. Il veut en connaître chaque aspect, être au plus près. Être un dragonrunner lui a permit d'apprendre leurs limites mutuelles, de vivre dans le danger permanent d'être la proie téméraire qui aborde le prédateur. Il a d'avantage apprit à leur contact direct qu'en bien des livres de zoologie à leur sujet.

Et surtout —
Il n'y a rien de comparable à la sensation, le temps d'un battement d'ailes, de ne faire qu'un avec le roi des cieux. D'être libre ; ivre d'une liberté qui l'arrache jusqu'à sa condition d'être humain.

Mais tout cela, peut-il l'expliquer avec des mots ? (et le veut-il seulement ; ou bien Perceval s'est trop accoutumé à endossé le rôle du vilain profiteur qui veut soumettre les dragons à sa volonté?) « Je sais pas. » répond-t-il. « J'ai toujours été fasciné par eux. Je voulais juste être au plus près possible, apprendre à les connaître autrement que par les usages communs. Et puis — » son regard glisse vers Cailean, il se penche un peu vers ce dernier et le fixe ; son regard d'animagus, de renard amoureux de la nuit et de la vie hors des murs. « C'est plutôt cool de vivre sans savoir si tu vas survivre à ta prochaine course. » Un inconscient — sous ses airs, Perceval est probablement un fou qui cache bien son jeu, un amoureux du danger qui repousse ses limites, avec cette fascination de la mort et du temps qu'il peut continuer à flirter avec elle sans pour autant trébucher et tomber en ses bras.  
Perceval McDonald est, au fond, bien des choses.

Il se recule, ses yeux de nouveaux calmes comme le clapotis mélancolique de la rivière, et impossible de savoir s'il était sérieux ou s'il plaisantait. « Et toi Fraser, pourquoi faire médicomagie ? Une envie de rendre le monde meilleur et d'être utile à ta société, peut-être ? » Il n'est même pas moqueur, nullement. Simplement curieux.
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