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 BUNGALOW 5 — Edern Carter-Owlman, Alexander C. Godwinson, Alexis J. Rothschild, Mellan Kane

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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


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Date d'inscription : 28/03/2016

Crédits : Anton ♥♥

Darwin J. Moore





BUNGALOW 5 — Edern Carter-Owlman, Alexander C. Godwinson, Alexis J. Rothschild, Mellan Kane
08.07.16 12:37

ÉQUIPE 5


Votre équipe est formée ! Edern Carter-Owlman, Alexander C. Godwinson, Alexis J. Rothschild & Mellan Kane; vous allez devoir vivre ensemble pour le reste de l'été — et réussir à créer un esprit d'équipe afin de remporter les épreuves qui vous attendent.

Nous vous laissons le temps de vous installer dans votre Bungalow et de faire connaissance avant les premières épreuves.

Tous les RPs dans votre bungalows doivent se dérouler à la suite de ce poste, et vous pouvez venir et sortir comme vous le désirez, interrompre des conversations comme bon vous semble.

Bon jeu !  
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Re: BUNGALOW 5 — Edern Carter-Owlman, Alexander C. Godwinson, Alexis J. Rothschild, Mellan Kane
11.07.16 14:22

Épisode #6 & Bungalow 5
Le jour est venteux, et l’odeur des zones marines m’attaque les narines, comme celle d’une baleine. Pourquoi je songe à une baleine ? Et pourquoi a-t-il fallu qu’on soit près de la mer, hein ? Vous pouvez me le dire ? Rien qu’en y pensant, une grimace se forme sur mon visage. Je n’aime pas la mer. L’eau est trop salée. Trop agressive à mon gout. Et puis, je n’y garde pas spécialement un bon souvenir. Mon regard se voile. Je me souviens encore des grandes vagues s’écrasant sur le port, balayant tout sur leurs passages. Je frissonne. Il vaut mieux ne pas penser. Je ferme les yeux, détournant mon regard de l’immense étendu bleu. Il faut faire le vide dans mon esprit.

Inspiration. Expiration.

Je pénètre dans le bungalow d’un pas qui se veut neutre. Pas d’excitation, pas d’exaspération. Voyager, j’en ai l’habitude. Pendant longtemps, avec ma famille, on a fait que ça. Pour leurs travailles, apparemment. Je ne me suis jamais posé véritablement la question. C’était comme ça qu’on vivait à l’époque, avant que j’aille à Poudlard de ma propre décision. Pendant longtemps, ma maison était la caravane. Aujourd’hui, c’est Poudlard. Ce grand château empli de mystère. C’est d’ailleurs à cause de cela que je suis ici, dans le cinquième bungalow, sur une ile perdue au milieu des océans.

J’observe la composition de la pièce. Des meubles. Quatre lits. Un panier. De grandes fenêtres. Une vue sur le paysage. Rien d’extraordinaire en somme. Il ne manquerait plus qu’une chaudière aussi rouge que le feu soit apparente dans la salle de bain, et quelques décorations farfelues, et ce serait comme chez une de mes tantes. Je ne sais plus vraiment comment elle s’appelle. La famille la dit être un laideron. Ils ne savaient pas voir autre chose que les apparences.

D’autorité, je m’installe sur le lit le moins commode d’accès : celui situé au fond, dans un coin un peu...étriqué. Je m’étale dessus ; ma valise, ressemblant plus à un sac qu’autre chose, à côté. Pendant quelques secondes, mon regard se fixe au plafond. Je me sens comme un saucisson comprimé au fond d’une boite en carton. Le contre coup du voyage, peut-être. Décidément, le portoloin n’est pas fait pour moi.  

Je pousse ma valise, à défaut d’un mot plus approprié, à mes pieds. Elle commence un peu à être gênante. Je dénoue un lacet situé sur le côté, et je n’y retrouve pas mon doudou. J’ouvre alors le ventre de mon sac de voyage. Comme attendu, j’y découvre une pile de vêtement bien plié. Mon doudou est coincé à l’extrémité droite. Il s’est bien caché. C’est un bout de tissu extrêmes doux, de couleur beige avec quelques pointes de noir et de bleu. Il porte cette odeur que je reconnais entre mille. L’orchidée. J’ai toujours aimé ce parfum. Il m’apaise. Je le serre contre moi.

Des bruits de pas et de valises se font entendre. Je m’assis au bord du lit, mes pieds touche le sol. Des camarades de Poudlard arrivent. Inexplicablement, je leurs adresse un grand sourie.
— Bonjour! Enchanté de faire votre connaissance.
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Re: BUNGALOW 5 — Edern Carter-Owlman, Alexander C. Godwinson, Alexis J. Rothschild, Mellan Kane
12.07.16 19:53



Bungalow 5

Installation


Il avait bataillé un petit moment avec son père avant d'obtenir l'autorisation d'y aller. Maintenant qu'il y était, sa valise serrée contre son torse devant son bungalow, il regrettait. Il voulait rentrer chez lui, se cacher sous un drap et manger des chips jusqu'à la fin de l'été. Son portable lui manquait, ses affaires aussi. Il était complètement stupide. Ca avait eu l'air d'être une bonne idée, au fond, de venir s'amuser ici avec ses copains et profiter de la plage, bronzer, etc. Mais à bien y réfléchir, c'était vraiment la pire idée qu'il avait eue. Il trainait sa valise en la serrant contre lui comme si elle avait peur qu'elle s'échappe. Il avait à peine eu le temps de revoir un ou deux de ses anciens amis avant de partir, son père l'avait sermonné au moins tous les deux jours, et il avait passé le reste du temps à se cacher.

Et voila, maintenant, il était là, dans ce bungalow qu'il allait partager - et vu sa chance, probablement avec trois inconnus. Il tremblait à l'idée de passer tout le reste de ses vacances ici. Bon. Il ne pouvait pas non plus cacher qu'il était soulagé d'échapper à son père. Il poussa la porte en tirant sa valise.

« Bonjour ! Enchanté de faire votre connaissance. »

Oh Merlin, oh Merlin ! Il n'était pas tout seul. Il devint pâle à l'instant même où la voix s'éleva, et il regarda ses pieds le temps de reprendre son souffle. Allez. Il allait devoir passer toutes ses vacances ici, il fallait absolument qu'ils s'entendent bien ! Absolument !

« A-ah salut. Enchanté. Moi c'est Edern. »

Il tira sa valise - qui était probablement bien trop lourde pour lui - jusqu'à un lit qui semblait inutilisé, et qui n'était ni trop près des autres, ni trop près de la porte. Bref. Un peu planqué quand même.

« Je peux prendre celui-là ? Il est libre ? »

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Re: BUNGALOW 5 — Edern Carter-Owlman, Alexander C. Godwinson, Alexis J. Rothschild, Mellan Kane
13.07.16 14:39

Bungalow 5 - L'arrivée
feat. pleins de gens inconnus
La mer, les vagues, le soleil, l'ennui - Alexis.

La mer.

Tu n'y étais jamais allé. C'est la première fois que tu mets les pieds sur une plage. Sur le sable chaud. La première fois que tu vois en vrai le paysage de carte postale. Tu ne souris pas, n'émet pas un bruit, mais au fond, t'es terriblement bien. On pourrait voir que tu es heureux au simple fait de tes yeux verts qui pétillent. Mais pourquoi ne pas le montrer dans ce cas ? Un saut de joie, un sourire et une course dans le sable, ça serait bien pas vrai ?
Non, tu n'aimes toujours pas montrer tes émotions, en plus tu finirais comme Kieran Nails, le gugusse roux. Toujours joyeux, aucun souci à n'y paraître, rien d'important. Mais bon, tu es quand même vachement content d'y être, et ça se sent tout de même dans ton comportement.
Tu traînes ta valise sous le soleil comme un enfant hyperactif, mais avec le visage toujours aussi neutre. Et tu défonces la porte de ton bungalow d'un air décidé, ne cherchant même pas à savoir s'il y a déjà des gens à l'intérieur.
Bah apparemment si, déjà deux personnes. Un aux cheveux bleus, original tiens, et un blond à l'air perdu qui cherche son lit.

- Salut.

Tu vises directement le lit le plus loiiiin possible des autres, dans un coin, peinard, à côté d'une fenêtre et trace jusqu'à lui. Il est à peut près aussi loin que celui du blond. Bien. Tu jettes ta valise d'un geste rapide, et entreprend, sans le moindre mot, de tout ranger sous ton lit dans des tiroirs. La mer la mer la mer la mer. T'as envie de vite quitter ces idiots et de viiiite plonger dans l'eau et d'y rester. L'eau c'est bien. C'est calme, profond, vide et surtout, ya des bêbêtes. T'aime bien les bêbêtes.

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Re: BUNGALOW 5 — Edern Carter-Owlman, Alexander C. Godwinson, Alexis J. Rothschild, Mellan Kane
14.07.16 22:09

Je ne savais pas si certains étaient là par plaisir, ce n'était pas mon cas. Ma mère avait jugé qu'il fallait que je crée de meilleurs liens avec mes camarades de classe, et que surtout, je sorte plus souvent pendant les vacances. J'avais beau lui dire que je passais déjà presque toute l'année avec les mêmes personnes et que j'avais besoin d'un peu de calme pour, je ne sais pas, me ressourcer un peu ? Ca ne lui avait fait ni chaud ni froid, et elle m'avait forcé à participer à… comment devais-je considérer ça ? Une colonie de vacances ou un truc du genre ? Bref, participer à cet événement ne me réjouissait pas. Et ça ne se voyait évidemment pas. Je portais mon masque de gentil garçon commode dès que j'apercevais quelqu'un, et je m'en débarrassais dès que j'étais sûr d'être à l'abri des regards. Pas de moue dédaigneuse, pas de colère dans les yeux, pas même un froncement de sourcil, lorsque je devais avoir l'air d'être heureux d'avoir chaud, d'avoir la peau brûlée par le soleil, d'avoir les cheveux aplatis par l'humidité, d'avoir l'odeur du sel au nez sans pouvoir rien n'y faire, et bientôt qu'est-ce qui s'ajouterait à mes maux ? Le sable. Le sable partout sur la plage, de véritables coups de soleil, et la fatigue de devoir rester pendant… je ne savais même plus combien de temps, avec des inconnus.

Comment dire ?

J'avais du mal à apprécier, pour le moment.


J'avais tiré ma valise – trop pleine car j'emmenais toujours des vêtements de secours et que je détestais remettre deux fois les mêmes de suite – en jurant intérieurement tout en conservant mon air sage jusqu'au bungalow où j'allais devoir loger jusqu'à la fin des vacances. J'entendais déjà la rumeur d'une conversation. J'y prêtais attention comme toujours, j'avais l'oreille qui traînait partout, de toute façon.

Et si je restais enfermé toute la durée des vacances à l'abri du soleil ? C'était une façon de les passer comme une autre. J'aurais au moins aimé avoir la chance de pouvoir emmener une console. Ou juste mon ordinateur pour regarder des films toute la nuit.

J'avais écouté les noms qui s'échangeaient. Edern je savais qui c'était de vue, sans plus. Aucune rumeur ne traînait sur lui pour le moment ; il y a une troisième personne, une troisième voix, mais elle ne prit pas la peine de se présenter.

Et je rentrai dans le bungalow après avoir pris une longue inspiration pour trouver le courage d'affronter ces vacances. On ne pouvait même plus faire tomber le masque de l'hypocrisie pendant quelques jours. Ces vacances allaient être longues et éprouvantes…

En plus il ne restait plus qu'un lit. Près de la porte. Fallait arriver plus tôt, évidemment.

« Salut, moi c'est Alexander ! Enchanté ! »


Un petit sourire timide. Et ils allaient me laisser tranquille, de toute façon ils n'avaient sûrement rien à se dire de base.
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Re: BUNGALOW 5 — Edern Carter-Owlman, Alexander C. Godwinson, Alexis J. Rothschild, Mellan Kane
15.07.16 20:08

Épisode #6 & Bungalow 5

Les uns après les autres, mes camarades de chambres des vacances d’été pénètrent dans le bungalow. Ils sont tous blonds. Des blonds différent, serte, mais blond comme même. J’ai l’impression qu’il n’y a aucune diversité. Ils sont tous calme et silencieux. Une étrange atmosphère plane dans la pièce. C’est la première fois que je me retrouve dans une situation pareil. C’est étrange. Cela me dérange un peu, au fond de moi. Mais je ne dis rien à ce propos. Ça doit être à cause de nos personnalités. Accumulé dans un endroit précis, ça peut peut être finir par faire “boom”. Qui sait?

Le premier qui est entré, c’est Edern. Du moins, c’est ainsi qu’il se présente. Il a l’air timide. Gêné. Je le comprends. Et puis, il est plus jeune que moi. Il s’approche jusqu’à un lit vide avec difficulté. Je n’ai pas osé l’aider. Je ne sais pas comment me comporter face à lui. Il me demande si le lit est disponible. Je hoche la tête, comme si c’était une évidence. Rien n’indique qu’il est occupé. Alors pourquoi ne pourait-il pas l’avoir ? Je ne comprends pas.

L’autre, il a l’air plus brutal. Il a presque claquer la porte, me faisant sursauter. Il s’approprie le lit complètement à mon opposé, et y pose ses affairent brusquement. Il n’a vraiment pas l’air commode. Cependant, c’est avec une certaine douceur qu’il range ses affaires dans ses tiroirs, sous le lit. Cela me surprends. Mais je ne le connais pas, alors je suppose que c’est normal.

Enfin, le dernier arrivé, c’est Alexander. Il a l’air un peu plus...détendu que les autres. D’office, il s’installe sur le dernier lit de libre, celui près de la porte. Lui aussi, il ne dit rien. Je soupire. La situation devient me gêne, inexplicablement. J’en reviens presque à regretter l’énergie de Kieran. Il parle beaucoup, mais l'ambiance n’est pas au point mort. C’est pas faisable, avec lui dans les parages. Mais il n’est pas là.

Le silence envahit alors la pièce, et un sentiment de malaise s'empare de moi. Je ne comprends pas pourquoi. Il ne s’est rien passé pourtant. Mais c’est peut être ça. C’est peut être ça qui fait que je me sens pas bien. Il n’y a presque aucun bruit. Je ferme les yeux, essayant de taire mon angoisse montante, en vain. Je me crispe. A nouveau, je serre mon doudou contre moi. Je m'allonge dans mon lit en positon foetal.

Soudainement, la fatigue se fait sentir. Peut être que finalement, c’est bien ainsi. Je vais pouvoir me reposer tranquillement. Oui, ce serait bien. Mon regard se pose sur objet que moi seul voit. Je regarde, mais je ne vois rien. C’est étrange. Ça m’arrive, parfois. Et à chaque fois, quand cela arrive, je ne pense à rien.

Peut être que le sommeil va venir m’emporter. Si Morphée le veut bien.
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Re: BUNGALOW 5 — Edern Carter-Owlman, Alexander C. Godwinson, Alexis J. Rothschild, Mellan Kane
16.07.16 16:12



Bungalow 5

Installation


Tout le monde arrivait visiblement, comme s'ils attendaient à la queue-leu-leu derrière la porte. Edern avait ouvert sa valise et entreprit de ranger quelques affaires sans grande conviction. Arty avait fini par réapparaitre après lui avoir échappé à peine avait-il posé le pied sur l'île. La petite boule de poil grise sauta simplement sur le lit en miaulant et s'y installa derechef. Bon, au moins quelqu'un semblait satisfait ici...

Il ne connaissait absolument personne. Le premier arrivé - qui était là avant lui - avait les cheveux bleus. Ca lui disait vaguement quelque chose mais c'était tout. Le second était blond, et il lui fit froid dans le dos sans savoir pourquoi. Si ses souvenirs étaient bons, c'était un Poufsouffle comme lui. Et le dernier arrivé, aucune idée de qui c'était. Il se présenta : « Alexander » ; et c'était absolument tout. Le silence s'installa. Tout le monde avait l'air perdu dans ses pensées ou quelque chose comme ça, et le type aux cheveux bleus s'était tout simplement allongé comme s'il allait déjà dormir, alors qu'ils venaient juste d'arriver ! Edern aussi, avait envie de se cacher sous un drap pour y dormir jusqu'à la rentrée. Ou quelque chose comme ça.

« Eh... bon... eh bah... » Ok. Il n'avait pas non plus grand chose à dire. « On est tous là. »

Il se sentait ridicule, mais le silence était presque plus gênant. Il avait compris qu'il y avait comme une genre d'équipe à faire entre eux, et puis des épreuves plus tard ou quelque chose du genre. Autant dire qu'il fallait prévenir tout le monde avant, ça paraissait la moindre des choses :

« Moi c'est Edern... comme je disais. Et euh, j'vais entrer en Deuxième Année après les vacances. Et je suis pas à l'aise avec la magie... tout ça. Voila. Alors... je suis désolé. »

Voila. Maintenant il avait le nez et les oreilles rouges comme une tomate trop mûre, les yeux baissés pour regarder sa valise et retenir ce picotement sur son visage qui annonçait prochainement une envie de fuir et de pleurer. Tout allait bien. Il inspira, expira, plia un bermuda pour le glisser dans le tiroir. Il voulait partir loin, loin d'ici. Loin de Poudlard, de la Magie, de son Père qui le méprisait, de sa Mère qui l'ignorait. Il voulait partir loin et élever des lapins, planter des carottes... quelque chose comme ça.
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