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 FlashBack - On rencontre des gens bizarre au crique (PV Cecil)

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FlashBack - On rencontre des gens bizarre au crique (PV Cecil)
18.09.16 17:36

Dancin' above you
Lauviah a sept ans et ses parents ne se préoccupent pas vraiment d’elle. Elle n’est pas … normale. Elle est différente d’eux. Des choses bizarres ce passent autour d’elle et ils ont peur. Peur du regard des autres. Peur de leur propre fille. Ils ignorent la petite tant qu’ils le peuvent mais ils ne pouvaient pas la rejeté du numéro ni de la famille, cela faisait mauvais genre. Chez les personnes du cirque, la famille était une notion très importante, indispensable même. Tout le monde veillait sur tout le monde. Les enfants étaient presque comme des frères et sœurs jusqu’à ce qu’ils se rendent comptent que ce n’était pas le cas et qu’ils pouvaient tomber amoureux sans que l’on regarde cela comme dégoûtant. Ainsi, si les parents Gray-Cox rejetaient publiquement la petite Lauviah, ils seraient probablement lynchés avant qu’on ne pose la question du pourquoi. Cette froideur blessait Lauviah qui, avant l’apparition de ses pouvoirs avaient des parents aimant même s’ils étaient assez stricts sur l’art du cirque et du trapèze, la spécialité qu’ils pratiquaient tous les trois. Cependant, si ses parents la rejetaient, il n’en était pas de même pour ses trois frères. Ils étaient ses soutiens, ses piliers et sans eux, elle se serait probablement effondré.

« Concentre-toi Lauviah ! »

C’était son père qui parlait aussi sévèrement mais il avait raison. Il fallait qu’elle se reprenne. Ils étaient à l’entraînement car dans l’après-midi il y allait avoir une représentation. Il fallait que tout soit parfait. Elle inspira profondément avant de se jeter dans le vide, rattrapé par son père. Près de deux heures plus tard, elle est redescendue sur la terre ferme et sa mère lui faisait nombre de reproche sur ses figures. Le Monsieur Loyal du cirque et sourit à la petite :

« Voyons Lena, ta petite est absolument splendide. Il y a peu de petites filles qui peuvent faire la même chose à son âge. Et puis elle a le courage de faire du trapèze sans filet. »
« Justement, une seule petite erreur et elle s’écrase comme une crêpe et elle pourrait tous nous emmener dans sa chute ! »
« Je serais prête pour ce soir, je vous le promets. »

Elle sourit au Monsieur Loyal avant de retourner dans la caravane familiale pour prendre une douche bien méritée. Elle s’est ensuite réfugiée dans un endroit calme et où elle avait l’habitude de retrouver ses frères lorsqu’elle ne pouvait plus supporter l’indifférence de ses parents. D’ailleurs, ils n’ont pas tardé à la rejoindre. Ils ont discutés, ils ont ri, ils se sont amusés afin qu’elle oublie tout. Et puis, les quatre enfants ou adolescents ont fait la course jusqu’aux loges du cirque afin de se préparer, s’échauffer également. Elle sait exactement quand elle doit entrer sur scène. Elle ferme les yeux et se fait le film du son numéro dans sa tête. Quand elle ouvre de nouveau les yeux, elle est parfaitement concentrée. Ses soucis, ses peurs, ses doutes se sont envolés quelques instants. Elle ne pense plus qu’à son numéro et à donner du bonheur aux spectateurs. Elle entend les rires des spectateurs face au clown. L’émerveillement face au numéro du magicien. Le silence quand les fauves entrent en scène. Ses parents viennent à ses côtés et ils entrent alors que la piste est complètement noire et que Monsieur Loyal se trouve aux côtés des musiciens. De sa voix forte et grave, il fait rire les spectateurs avant d’annoncer :

« Mesdames et Messieurs, pour notre avant dernier numéro, j’ai l’honneur de vous présenter un magnifique numéro de famille. Des trapézistes au nombre de trois et dont la plus jeune n’a que sept ans mais un grand talent. Mesdames et Messieurs applaudissez bien fort les Voltigeurs de la Vie ! »

Les projecteurs se mettent en place et éclairent la famille qui salue. L’enfant sourit de toutes ses dents. Elle est heureuse. Pendant que ses parents font quelques acrobaties difficiles, elle reste sur le promontoire en faisant, parfois quelques petites pirouettes. Puis vient le moment … Elle saute dans le vide et … son père la rattrape avec facilité. Elle fait quelques pirouettes avant qu’elle ne soit jetée sur l’autre trapèze par son père. Debout sur ce dernier, elle salue le public avant de rejoindre sa mère. Le numéro se déroule sans anicroche et, à la fin, la mère et la fille sont suspendus aux bras du mari ou du père qui s’accroche au trapèze avec une seule jambe, la tête en bas. Le public applaudit et Lauviah se sent entière, elle est dans son univers, dans son monde. Elle fait ce qu’elle aime et son bonheur se voit sur son visage grâce à son sourire malgré la transpiration qui perle à son front. Ses parents et elle, redescendent sur la piste, ils saluent le public puis disparaissent rapidement derrière les lourds rideaux rouges.

Après avoir essuyé la transpiration qui perlait, elle était allée rejoindre ses frères qui l’avaient félicités puis, toute la troupe est allée sur la piste pour un dernier salue. Cela aurait pu s’arrêter là mais les circassiens, cette troupe au moins, allait parfois à la rencontre du public à l’extérieur. Ils pouvaient ainsi parler ensemble sur leur univers, le travail colossal qu’il y avait derrière etc. Parfois, il y avait des gens qui venaient vers Lauviah et qui la félicitait tandis que d’autres s’indignaient de voir une petite fille prendre autant de risque. Lauviah répondait toujours avec le sourire et calmement. Lauviah était, pour le moment seule mais elle croisa le regard d’un enfant qui devait avoir son âge. Elle lui sourit et s’approcha de lui, elle n’était pas timide après tout :

« Bonjour ! J’espère que le spectacle t’a plu ! »

Direct, ça, elle l’était, c’est sûr. Elle semblait avoir de l’énergie à revendre même si le spectacle en avait consommé une grande partie. Il ne fallait pas oublier qu’elle restait une enfant tout de même.

« Ah ! Je suis Lauviah et toi ? »

Il ne fallait pas non oublier la politesse.
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Re: FlashBack - On rencontre des gens bizarre au crique (PV Cecil)
20.09.16 0:43

Il pleuvait sur les plaines de Canterburry. De cette pluie grise qui ne recule que devant le jaune de la lumière.
Il pleurait sur les prostituées de Canterburry. De cette tristesse qui macule les hommes sans orgueil et les femmes sans amour.

La tendresse était rare là-bas. Entre les lacs sans bleu et le long des routes toujours bitumes. Les enfants grandissaient, pourtant. Des graines d’humanité vierges de bonheur et de malheur qu’on oubliait d’arroser de douceur. La tristesse, la vraie, ne vient qu’avec le temps.

Les parents le savent, au fond. C’est pour cela que les parents ont inventé le cirque. Pour mettre le temps sous cloche rouge pendant quelques minutes. Pour préserver, la durée d’un spectacle, l’intervalle d’un rire, la virginité de tristesse des enfants qui ne savent pas ce que grandir veut dire.

Les Manor n’avaient pas échappé à la règle. Les Manor savaient, dans leur subconscient humain, que leurs fils allaient devoir apprendre la frontière entre le bonheur et le malheur. Alors ce soir-là, ils avaient confié leurs fils à trois domestiques différentes. Cecil avait été confié à Eliza. Eliza était jeune, mince, brune, austère, séchée déjà par quelques années de travail.

Le cirque avait déployé son faste. Faste de couleurs. De fauves. De feulements. De danses. De rires. De joies. De sourires. De frissons.

Le grand chapiteau avait été éclaboussé d’applaudissements. De cris d’enfants et d’adultes qui avaient conservé des âmes capables de s’émerveiller.

L’heure du coucher était arrivée. Les étoiles étaient apparues, la lune s’était dévoilée.

Les doigts accrochés à la longue jupe noire de sa nounou et les yeux rivés sur la petite trapéziste, Cecil se cachait à moitié derrière sa domestique. Il avait les yeux encore grands ouverts. Il voulait encore voir la petite fille planer entre les barreaux de métal. La petite fille était comme le canari de la cage de fer. Elle avait eu la force, il ne sait comment, de sortir de la cage et à voler très haut, près de la toile du chapiteau, près du coin de ciel noir rempli d ‘étoiles.

Il n’osait pas s’approcher trop près. Les oiseaux s’envolent si vite…

« Bonjour ! J’espère que le spectacle t’a plu ! »

Mais elle lui a parlé. Un gazouillis de petite fille, pour un petit garçon, c’est une voix semblable à la sienne. Il fut surpris de la ressemblance et toute la peur de la voir s’envoler s’évanouit.

- Ouiiiiii.

Qu’il dit en souriant de toutes ses lèvres. Il se détacha de la jupe de sa domestique et s’avança. Il avait dans les yeux le même ciel que celui qui rit en été.

- Beaucoup ! Tu as frôlé le chapiteau !

« Ah ! Je suis Lauviah et toi ? »
- Cecil !

Pour les enfants, donner son prénom, c’est déjà être ami d’enfance. Ils ne savaient ni l’un ni l’autre qu’ils étaient sorciers. Que l’une serait éloignée de sa famille, que l’autre serait en compétition avec sa famille. Ils avaient juste le plaisir d’avoir vu et vécu l’incroyable. Ils étaient juste enfants et cela semblait suffisant.

Cecil prit la main de Lauviah.

Une envie bonbon, une envie subite, comme les envies qu’ont encore tous les êtres qui refusent de tout planifier, tout penser.

Cecil tira Lauviah loin de la foule.

- Je veux tout voir ! Je veux tout voir !

Il criait. Il riait en même temps.

Derrière eux, il laissait sa domestique qui allait être renvoyée quand les Manor allaient apprendre son manque d’attention. Une seconde avait suffi. Une second pour qu’elle perde de vue Cecil. Une seconde pour que Cecil trouve une autre enfant avec qui rêver.

- Montre-moi les fauves, Lauviah ! Montre-moi les clowns !
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