SUCKER FOR PAIN / ATLAS

ATLAS PENDRAGON

FEAT grimmjow jaggerjack - bleach

JE SUIS Atlas Pendragon, c'est marqué au dessus et à gauche mais visiblement faut encore le préciser ohlala, J'AI trente quatre ans, snif JE SUIS anglo-japonais ET MES PARENTS SONT sorciers du côté de ma mère et.. géants du côté de mon père, ce qui fait de moi un demi-géant (me demandez pas comment ils ont fait jE NE VEUX PAS LE SAVOIR) JE SUIS professeur J'ENSEIGNE les soins aux créatures magiques (même si je me fais suffisamment attaquer par ces saletés pour renommer mes cours soins au professeur Pendragon) DEPUIS cinq ans  MA MAISON ÉTAIT PouffyJ'AIMERAIS RAJOUTER QUE le fait que je sois géant MAIS asiatique me donne un service trois pièces parfaitement supportable, mesdames *sourire suspicieux* mes cours sont très intéressants.

❝ goodbye, summer rain ❞

Caractère.

Atlas est typiquement le genre de personne que l’on craint au premier coup d’oeil. De ses plus de deux mètres et sa centaine de kilos de muscles, il ne passe pas inaperçu dans les couloirs du château - et ce depuis sa plus tendre enfance.
Il est difficile de l’imaginer sourire ou plaisanter, sa prestance est telle qu’il est, en plus, impossible d’essayer de lui faire face en temps normal sous peur de finir casser en deux sans même qu’il eut a utilisé la magie.
Une grosse voix, des mains de monstre, un regard qui tue, il n’y a pas à dire, Atlas n’impose pas le respect : IL EST LE RESPECT.

C’est tout du moins ce que laisse supposer son physique. Car il n’en est rien.
Atlas, en vérité, c’est une boule pleine d’amour. Il aime préparer le thé et cuisiner des petites gourmandises - pour lui, ses élèves ou ses collègues. Il a quelques posters de chatons dans sa chambre et des collections entières de rubans qu’il a dégoté on ne sait où. Il craque devant les trucs mignons et, avant toute chose : c’est un bon vivant. Il aime la vie, et il le fait comprendre. Il rit à tout va, fait des blagues douteuses et n’hésite pas à faire des tours à ses compagnons du corps enseignant.
Il en devient même agaçant parfois mais il est impossible de le détester véritablement, on ne résiste pas au charme d’un géant Pendragon !
Maladroit malgré lui, il fait de son mieux pour lutter contre ce défaut qui lui apporte plus que des ennuis parfois - surtout dans sa matière. Il a beau être passionné par les créatures magiques et les aimer du plus profond de son petit coeur tendre, elles ne le lui rendent pas - le feeling n’est pas réciproque.

RANDOM FACTS :

- Il met (devant tout le monde) des claques sur les fesses de ses collègues masculins, ça le fait rire
- Il prépare souvent des petites confiseries pour se faire pardonner après
- Il abuse des philtres d’amour quand il veut faire un sale tour à ses collègues
- Ses collègues sont ses victimes de jeu favoris
- Viennent ensuite les élèves (surtout les petits arrogants et les miss je sais tout)
- Quand il n’arrive pas à avoir l’attention de ses élèves pendant un cours, il hurle et se met torse nu en collant des stickers loufoques sur ses tétons. - Chacun sa technique, hein.
- Il lui arrive d’avoir des moments de sérieux, il demeure quelqu’un de respectable et sait faire comprendre qu’il n’est pas juste un clown.
- Il chouchoute ses élèves comme ses gamins. Du coup, quand un prof leur retire des points, il en rajoute discrètement par derrière.
- En conséquence, il joue souvent les psy avec ses élèves et ça le fait chier.
- Quand on écoute pas son cours ou qu’on se moque de lui, il met ses élèves à l’envers en lévitation pendant la moitié du cours. Il paraît qu’un élève a fini à l’infirmerie une fois.
- Quand il est VRAIMENT énervé il détruit toute sa classe. Et traumatise une génération entière.
- Il a toujours détesté être un géant, aujourd’hui il en joue en relativisant.
- Il a une grosse cicatrice sur le front à force de se prendre l’encadrement des portes trop basses pour lui.
- Il chante et danse quand il en a envie. Même au milieu de son cours.
- Régulièrement, il finit à l’infirmerie après s’être fait attaqué par une des créatures sur laquelle il donnait un cours.
- Du coup ses élèves le charrient
- Et il les met la tête en bas. Encore.
- Il lance des boutades sur ses collègues face à ses élèves.
- Il a une vraie complicité avec ses élèves, oui.
- Il se perd souvent dans les escaliers du chateau. Et rate son cours.
- Il n’est pas du matin, alors il lui arrive de venir faire cours en robe de chambre en finissant de se brosser les dents. Ce qui ne plaît pas trop au directeur.

Histoire.

C’est l’histoire d’une petite femme muette et d’un géant monstrueux.
Les conditions de ma naissance ressemblent sans aucun doute à une drôle de fable, et pourtant.

Mais dans les yeux mélancoliques de ma mère, je n’y voyais qu’une belle aventure, un peu triste mais époustouflante. Elle ne pleurait jamais. Elle souriait toujours et nous ne communiquions qu’ainsi. J’ai supposé qu’elle avait déjà parlé un jour mais qu’elle perdit l’usage de la voix pour des raisons encore obscures aujourd’hui. Dans notre pauvre petite maison au fin fond du monde magique, au-delà des montagnes et des sentiers battus, des parchemins japonais trônaient sur les étagères ainsi qu’une longue robe de Mahoukotoro, la grande école de magie. Je me suis inventé de nombreuses histoires sur ma pauvre génitrice, et je me suis convaincu qu’elle devait être une sorcière extraordinaire ayant bravé les forces du mal tant de fois, désormais fatiguée.

Grandir avec une mère muette ne fut pas aisé. Elevé un demi géant seule ne le fut pas non plus. Mais l’amour n’a ni langue ni visage. J’étais beta, elle fatiguée. Mais au-delà des difficultés que l’enfance amène, ses bras m’ont toujours encerclé. Ses lèvres bougeaient, parfois. J’y lisais des tu seras un grand sorcier, mon fils. J’y ai cru.

Je suis rentré à Poudlard tout gamin, le sourire pendu aux coins des lèvres et les yeux larmoyants. Je quittais enfin ma campagne et mes animaux dans le jardin pour découvrir ce dont je m’étais privé pour m’occuper de ma mère : la magie.
Le Choixpeau a hurlé Poufsouffle alors qu’il n’avait même pas atterri sur le sommet de mon crâne : c’était une évidence.

Je dépassais tous les autres élèves, en hauteur comme en largeur. J’étais l’épicentre des regards mais cela ne m’empêchait pas de rentrer en courant à la maison pour raconter mes aventures à celle qui m’a toujours écouté.
Elle souriait. Me caressait les cheveux et repartait à ses occupations. Cela m’a toujours suffit.

Monstre chuchotait-on dans les couloirs du chateau. J’avais beau enfoncer mon visage dans mes épaules, je n’arrivais jamais à disparaître du collimateur des autres gamins. Et cela ne fut que le début de la descente aux Enfers.

Je n’ai que des souvenirs troubles de mes années d’études.
Je me souviens de l’odeur infecte des toilettes lorsqu’on m’y avait enfermé toute la nuit.
Je me souviens de la sensation d’une baguette calée contre mon échine quand on me forçait à aller dans la foret interdite. Je me souviens des coups et des moqueries, je me souviens du regard des professeurs et je me souviens avoir frappé, hurlé, à maintes reprises. Je me souviens avoir été haï. Je me souviens avoir détesté en retour et je me souviens avoir aimé la violence. Je me souviens que j’avais mal. Je me souviens d’avoir envoyé des élèves à l’infirmerie. Je me souviens m’être dit que je m’étais trompé de maison, que je portais de fausses couleurs. Je me souviens qu’on a fini par me craindre à juste titre.
Je me souviens de ces nuits emmitouflé dans mes draps à pleurer.

Je me souviens de ce retour à la maison où ma mère était déjà mourante.
Elle ne passa pas l’hiver.

L’abandon n’avait jamais autant creusé mon coeur. Je n’avais ni famille ni amis vers qui me tourner. J’étais orphelin de tout et me complaisais dans la terreur que je créais chez les autres en un regard. J’ai fini par aimer être fort, j’ai fini par aimer être détesté.

J’ai quitté Poudlard avec amertume. J’ai vécu des années entouré par la présence fantôme de ma mère. J’ouvrais ses parchemins et n’y comprenais rien mais les signes marqués à l’encre noire me rappelait la couleur de ses cheveux. Coupé du monde avec pour seul refuge quelques livres et des animaux venant toquer maladroitement à ma fenêtre de temps à autre.

J’ai disparu des lèvres des autres, je n’étais plus qu’un souvenir, j’étais enfin oublié. J’ignore encore ce qui m’a poussé à vouloir sourire et être heureux pour de bon, ce qui m’a donné le courage de revenir pour devenir professeur mais une chose est sûre : sourire est la plus belle des forces que ma mère a pu m’enseigner. Aussi courte fut mon aventure à ses côtés.

OTHELLO.

J'AVAIS BESOIN D'uN PERSO TROLL AUX ALLURES BADASS PARDON