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 Hello, little sunshine [Atlas]

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Caelum D. Bones


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Caelum D. Bones





Hello, little sunshine [Atlas]
01.11.16 20:10

Wink wink
Paupière qui s’ouvre. Je reprends finalement conscience. Conscience qui émerge quand je réalise que le soleil me transperce la peau. Peau qui picote désagréable et je jure. Juré qu’il essaie de me rendre aveugle. De s’imprimer dans ma rétine. Et il me dit « Lève-toi enfoiré, t’as juste trop pioncé. »

Je m’extirpe nonchalamment de mes draps. Draps qui s’enroulent autour de moi, pour me retenir prisonnier, m’étrangler. De sommeil ou juste pour m’empêcher de juste inspirer. J’ai pas la tête du type qu’on voudrait contrarier. Contrarié je suis et j’inspire toute ma mauvaise volonté. J’extirpe ma baguette magique cachée en dessous de mon coussin pour tirer les rideaux d’un sortilège rageur. Je me lève finalement ensommeillé et groggy.

Au moins mes yeux avaient survécu et je pouvais observer sans plisser mes paupières. Observer pour mieux m’y faire. Il me faut du temps pour reconnaître l’endroit. Encore. Ce n’est pas comme si j’avais déjà eu un véritable chez-moi. J’ai habité dans mon petit appartement londonien quelques semaines. Quelques mois.  En huit années de carrière. Je n’ai connu que le confort foutrement relatif des planques des aurors dispatchées partout et nulle part à la fois et l’hôpital. Tout ça pour mieux oublier ce que ça faisait d’avoir un endroit à soi. Ici.

Ici. Les professeurs restaient probablement des années et des années. Moi. Je dois me rappeler que je fais parti du corps enseignant et l’aile du personnel est un peu mienne aussi maintenant. Sixième étage. Soit celui que j’ai passé de longues années à esquiver. Ça fait chier. J’ai toujours détesté l’ironie et si mon moi du passé pouvait ne serait-ce qu’imaginer qu’il irait poser ses valises et son cul ici plus tard, je crois bien qu’il n’y croirait pas. Parce qu’après-tout ce n’était pas dans ses plans et ça n’avait jamais dans les miens.

Mon avenir. Dans cette chambre. Pas trop personnelle. Pas encore. Juste un lit, des draps blancs, une armoire avec trop peu de bouquin sauf peut-être le mien. Un secrétaire en bois sombre et des tiroirs qui essaient de mordre ceux qui essaient d’y mettre les doigts sur lequel je travail. Mais rien d’autres si ce n’est un plafond enchanté qui montrait perpétuellement des nuages gris et qui craquait parfois pour m’offrir les plus beaux orages. Éclairs et tonnerre quand mon humeur s’assombrissait.

Je levais la tête, les bras ballants. Nop. Rien qui tente d’éclater, je crois même apercevoir un petit rayon poindre. Je grogne et presque immédiatement il disparaît. Mieux. J’esquisse un sourire goguenard. C’est que je suis presque d’humeur à inventer de nouveaux jurons. J’entends quelqu’un frapper, je pointe ma baguette en direction de la porte pour l’alohomora, puisque je prenais toujours la peine de la collaporta chaque nuit et je dis :

 « C’est ouvert »
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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
01.11.16 20:56




 
LITTLE SUNSHINE



musique _ Parmi la plupart des professeurs de Poudlard, si l’un avait raté sa vocation de voyou avec un aller simple à Azkaban, c’est sans nul doute le fameux Caelum Bones. Avec un nom de pirate pareil, il n’y avait aucun moyen d’imaginer un seul instant qu’il puisse être un type bien. Sauf moi. Moi j’aime tout le monde parce que la vie est belle et qu’on perd trop de temps à casser du sucre dans le dos des gens. Et moi j’aime creuser tous les individus pour retirer leur coquille de glace, faire tomber leur masque de drama queen et laisser découvrir la princesse touchante qui sommeille en chacun d’eux.

Et ma princesse à sauver aujourd’hui était un peu ronchon. Enfin, tout le temps, mais on s’y fait.

Je me lève - en retard, comme bien trop souvent - et enfile un peignoir, commence ma toilette nonchalante. Des gouttes d’eau tombent de mes cheveux et j’ai ses allures de bad boy qui en feraient tomber plus d’une (vous êtes où ??? svp).
PUIS MALHEUR.
LE DENTIFRICE. EST. VIDE. Je regarde avec horreur le pauvre tube anorexique en maudissant ma flemme. J’AI COURS. DEVANT TANT D’ELEVES. J’ARRIVE DEJA PAS A AVOIR LEUR ATTENTION MAIS SI EN PLUS ILS FONT DES REMARQUES SUR MON HALEINE ????
NON. JAMAIS.

Je resserre mon peignoir bleu autour de ma taille et m’empresse de traverser l’aile du personnel. La plupart des chambres sont déjà vides et je peine à trouver un collègue dans les parages autre que Caelum - pas que j’ai pas envie de le voir hein mais bon si c’est pour supporter ses sermons POUR DU DENTIFRICE alors que je ne suis pas du matin nON MERCI. Je m’empiffre d’une pastille à la menthe dans le doute mais. Argh. IL FAUT QUE JE ME LAVE LES DENTS.
Ok.
Ca va bien se passer.
Je respire un bon coup et toque à la porte. Trois fois. Délicatement - j’essaye.

Le loquet se déverrouille et j’ouvre sans plus attendre.

Hey bébé t’as pas du dentifrice le mien est vide et faut qu’j- OH MERLIN MAIS CA VA PAS LA TETE ???!!! HABILLE TOI UN PEU DE TENUE NON ??

Je pousse un cri strident viril et lui lance mon peignoir sur le visage par (mauvais) réflexe.

LDHKQJSF JE SUIS TROP CON JE ME DETESTEEEEEE AAAAAH

Je cours jusqu’au brun ténébreux, la main plaquée entre les jambes et me racle la gorge.

…….. j’ai pas fait exprès c’est ta faute là….. oui je sais c’est embarrassant ne dis rien.




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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 0:04

Wink wink
Parfois l’univers semble se liguer contre toi et toi comme un con tu peux rien faire et en plus t’en redemanderai presque. Atlas n’avait rien d’un foutu univers, mais il savait bien comment parfaitement comment égayer une journée qui avait si mal commencé. Et donc, Atlas entre. Atlas est assez suicidaire pour m’appeler bébé. Atlas est assez suicidaire pour se mettre à crier dès le matin. Atlas est assez suicidaire pour me balancer son peignoir à la tronche. Atlas est assez con pour se retrouver nu dans ma propre piaule. Et je suis quasiment certain qu’il a oublié de fermer la porte et que le couloir a une vision singulière sur ses fesses de demi-géant. Fesses qui doivent dandiner gravement puisque maintenant il se traîne devant moi. Enfin. Je suis pas sûr. J’ai l’œil gauche partiellement recouvert par la nappe qui lui sert de peignoir bleu.

Une matinée parfaitement normale à Poudlard. Pas de quoi s’étonner. Je retire ce qui essaie sournoisement de m’étouffer et qui sent beaucoup trop les fleurs pour appartenir à quelqu’un qui pouvait vous exploser contre mur juste en essayant de vous high five. Mais après un cri aussi aiguë je me demandais un instant si on lui avait pas castré son machin à la naissance. Très sérieusement. Comme si c’était là le plus important. Mais non. Je laisse tomber son peignoir sur le sol. Il ressemble a un tapis maintenant. Un tapis en moumoute de géant. Demi. Bref. Je dis sèchement :

 « Ferme-là un peu Atlas. Tu vois pas que je sors du plumard ? » Je m’avance et lui balance un sortilège. Poliment. Celui qui lui bloque la langue.  « Et estime toi heureux parce que j’ai hésité avec un reducto. » Je m’éloigne en me massant la tempe, la baguette coincé entre le pouce et l’index.  « J’apprécierai que tu cesses de gémir pendant ma pipe du matin. Et si t’es super sage je te jure de pas te balancer contre le mur. Oh. Et tu devrais fermer la porte, ou faire payer ceux qui vont passer dans ce couloir. Comme tu veux.  »

J’avance, ouvre un des tiroirs de la baguette et en extirpe mon tabac et ma pipe. Le plus difficile c’est quand je l’allume. Parce que la minuscule étincelle m’effraie. Je grogne, me retourne et le hèle :

 « Eh Atlas, tu veux pas me l’allumer ? Ça irait plus vite en fait. Comme ça je te donne ton dentifrice plus vite. » Je me retourne, le finite incantatem poliment. Et on viendra pas dire que je fais pas d’effort.
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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 0:30




 
LITTLE SUNSHINE



musique _ POURQUOI CETTE INJUSTICE ESPECE DE SALE MONSTRE ????
Je prends un air complètement outré avant de rouler des yeux en voyant que visiblement je n’aurais pas le droit d’ouvrir le bec avant qu’il ne le décide. Et parce qu’on ne se trimballe pas avec sa baguette à poil JE N’AI PAS LA MIENNE FORCEMENT (d’ailleurs d’où il la sort j’ai rien vu venir c’est pas juste hnnn). Je croise les bras visiblement agacé avant de paniquer (encore) en le voyant se débarrasser de mon peignoir et - en plus - de constater en même temps que lui que la porte est effectivement grande ouverte. Je cours en arrière et la referme avec le coeur qui bat à tout rompre. J’aimerai bien récupérer mon vêtement MAIS J’AI QUAND MEME TRES ENVIE DE NE PLUS VOIR SON DERRIERE. Enfin.
Ca se discute. Hmhm.

Merde Atlas divague pas c’est pas le moment.
Je prends un air agacé (parce que je le suis, oui ça m’arrive, je déteste quand il me joue des tours de la sorte alors que je viens en toute innocence).

Je retrouve ENFIN l’usage de ma langue et pousse un soupir de soulagement. Putain ça va se payer.

C’est quand même un comble de s’appeler Dick et de prendre une pipe le matin…

Je grommelle.
Et puis quoi, il veut pas que je lui prémache son repas ce midi pendant qu’on y est ? Ah. C’est vrai. Monsieur a un petit handicap. J’ai tendance à l’oublier moi qui suis plus tolérant avec les gens de sa trempe d’habitude mais il est plus costaud qu’il en a l’air. Je me retiens d’imiter un manchot les bras le long du corps, la bouche en canard et la démarche maladroite. Mais je me souviens de ses menaces et en fait ça va ça m’a refroidi, merci.

Je m’avance vers lui et décide de la jouer autrement. Mon expression faciale semble bien plus sérieuse tandis que j’appuie sur son épaule (pardon si tu as mal bb jtm) et l’appuie contre le mur le plus proche. Je peux ? J’emprunte sa baguette (sans mauvais jeu de mot). Incendio.

Je déteste l’odeur du tabac mais tant pis cela ne m’empêche pas de rester sur ma position et même de m’y mettre plus à l’aise, appuyant mon avant bras contre la façade et une main sur ma hanche. Ma nudité ne me dérange pas mais celle des autres oui.

Vu que j’ai été un gentil géant je te propose deux options. La première, c’est que tu t’habilles - pour l’amour du ciel - et que tu me files ton dentifrice comme prévu. Et la deuxième… Je garde ta baguette et je m’occupe de l’autre. Si tu vois ce que je veux dire. (haussements de sourcil en répétition)

Bon, soyons honnêtes, il a plutôt pas intérêt à me dire OH LOL LA DEUXIEME parce que c’en est fini de ma crédibilité. Pour le peu qu’il m’en reste.



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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 10:51

Wink wink
Je regrette presque aussitôt l’effort. Pas parce qu’il parle à tord et à travers, ni même quand il balance une remarque qui me fait rire gravement. Parce que merde, c’était quand même drôle. Mais parce que je constate que j’ai un peu mal au crâne et que Atlas est ce qu’il est. Un demi-géant qui l’ouvrait beaucoup trop. Atlas se traîne vers moi je rajoute, en enfonçant encore un peu de tabac en marmonnant :

 « Et encore. Si c’était que le matin. »

Je tourne la tête, il appuie contre mon épaule pour me pousser de là. Du coup je m’écarte, ou du moins je le laisse m’écarter, parce que de toute façon ce n’est pas comme si je pouvais contrarier sa force, en protestant pour la forme. Si j’avais deux bras parf aitement fonctionnels je me serai mis moi aussi à croiser les bras pour signifier mon mécontentement quand il récupère ma baguette. Mais oops. Un bras. Alors je me contente de tirer la tronche. Ce qui, de toute façon ne changeait rien à  mon expression naturelle. Quand il prononce la formule magique je me raidis. Pas parce que la situation était particulièrement excitante, non, j’aurai préféré, mais parce que cela me donne des sueurs froides. Je suis particulièrement attentif et vigilent, prêt à lui arracher ma baguette pour hurler un aguamenti.


Heureusement, rien d’autre ne brûle que mon tabac. Tranquille. Même pas peur. Je saisis ma pipe et la coince dans le coin de ma bouche pour tirer dessus. Sans les mains. J’étais prêt à dire : Merci, parce que je suis pas le plus ingrat du coin, mais Atlas me la coupe. Avec désinvolture. S’il voulait jouer à ça.


Je m’avance vers lui, tout aussi désinvolte. Me plante devant, lève la tête pour aller déposer ma main entre ses jambes et plus précisément menacer son scrotum. Je baisse la tête une micro seconde et retrouve le chemin de ses yeux. Je le fixe avec nonchalance, un sourire goguenard sur les lèvres, laisse s’installer un silence. Histoire qu’il se sente mal à l’aise. :  « Alors comme ça on t’a rien coupé. Surprenant, au vu des prouesses de ton larynx. Première pique. Gentille, vraiment gentille. Je dis: « Ne refait plus jamais ça avec tes sourcils. Jamais. »Un jour il pourrait bien se retrouver borgne malencontreusement et qu’on ne l’appellerait plus Atlas, mais Cyclope. « Non vraiment. C’était franchement pas sexy.  Et. J’ai pas besoin de baguette pour te les briser. » Je bouge un peu ma main pour donner un peu plus de substance à mes menaces.  « Ensuite on va dire que je te donne mon dentifrice gentiment et que tu me laisses fumer tranquille. On va dire aussi que j’ai pas entendu ce que t’as dit en deuxième et que tu me redonnes ma baguette. » Je baisse une nouvelle fois la tête lui lâche le paquet pour récupérer ma baguette de ses mains. :  « Le jour où tu me feras bander on en reparlera. D’ici là.»

Je m’éloigne à grand pas en précisant :  «Tu ferais mieux de remettre mon nouveau tapis persan autour de toi. Les meubles mordent ici et tes couilles sont un peu trop proches des tiroirs. »  Je ricane un peu, mais c’est de bonne guerre. J’essaie de réfléchir. Ah. Oui. Préparer mes fringues. J’ouvre ma commode d’un coup de baguette et en extirpe de quoi m’habiller. Des pieds à la tête. Pas pour éviter une syncope à la princesse dans le coin, non. Ce serait trop facile. Mais il me semble qu’on ne pouvait pas se pointer nu dans la grande salle sans écoper d’une suspension. Incompréhensible.

J’enchante ma pile de vêtement pour qu’elle me suive et vais dans ma salle de bain lentement, finissant d’expirer le reste de fumée de ma bouche. Un jour cet endroit s’imprégnerait de l’odeur du tabac froid et ce jour-là, peut-être que je pourrai le considérer comme un pied-à-terre familier.

Je mâchouille un peu le bout de ma pipe, en cherchant dans ma salle de bain. Je dépose ma baguette dans le coin et marmonne : Dentifrice. Dentifrice. J’ouvre un placard et récupère mon tube entamé avant de revenir dans le salon. Toujours pas fringué. Plus par esprit de contradiction avec lui que par réelle volonté d’exposer mon superbe corps à la vue de ses prunelles délicates. Quoi que. Si je pouvais le contrarier, j’étais toujours partant.  « Attrape. » Je lui lance et je dis :

 « Et voilà pour toi. Parce que t’as été un gentil géant. Et tu me le ramène quand t’as fini. Pas tout à l’heure. Ou ce soir. Ou demain. Sinon je viens le chercher dans ta piaule en oubliant de me fringuer. Et si je tombe malencontreusement sur tes tasses fleuries je te garanti pas leur survie. »

Je me retourne et avance de nouveau vers la salle de bain, attrapant mes vêtements flottant toujours derrière moi. C’était pas tout ça, mais je devais me doucher.
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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 12:30




 
LITTLE SUNSHINE



musique _ Y a toujours un moment où la plaisanterie doit arrêter et c’est exactement quand on vous choppe littéralement les couilles que C’EST LE MOMENT. Je ne frémis même pas mais j’ai un hoquet de surprise accompagné d’un mouvement de recul par réflexe. Mais le fait est qu’il me tient et pas qu’un peu : je suis incapable de chercher à m’en aller. Je serre les dents et rougis malgré moi (mais il paraît que le pivoine va bien avec mes cheveux alors bon tant pis…) en l’écoutant me menacer et POURQUOI JE PENSE QUE C’EST SUPER EXCITANT HAHAHA ????!!! JDSJQDBJHSQ Je garde les yeux grands ouverts et me concentre sur des choses complètement lambdas pour ne pas me laisser aller. BOGEYMAN TOUT NU. BOGEYMAN EN STRING. BOGEYMAN AVEC UNE CHEMISE HAWAÏENNE. BOGEYMAN QUI FAIT L’HELICOBITE. Omg si je me laisse aller avec ça c’est que j’ai vraiment un problè- ARGHHH BOUGE PAS TA MAIN TOIIIII LEJQSKDQHSFGYU!!!!!!!

Et à la fin MIRACLE en plus de lâcher mon entrejambe, de partir dans une autre pièce avec ses fringues j’obtiens finalement mON PRECIEUX avec des menaces en bonus mais ça on s’y fait - c’est pas que Caelum qui en fait volontiers je crois que Poudlard tout entier s’est mis d’accord pour essayer de me faire flipper. Et en soit. Caelum bat des records. On. Ne. Touche. Pas. À. Mes. TASSES. Je suis maladroit avec tout SAUF mes affaires à moi, j’en prends un soin IMMENSE et tout est si bien rangé et propre dans ma chambre que j’en deviens maniaque (ça change de mon bureau poussiéreux je sais).

J’attrape en vitesse mon peignoir et l’enfile. Tapis ? Pff. J’ai mis tout mon amour pour le coudre. Rageux.
Mais comme j’ai pas envie de voir mes tasses par terre pour une quelconque raison, je ne me gêne pas pour entrer dans la salle de bain à sa suite - essayant de ne pas le regarder.

J’ai une meilleure idée. Je choppe sa brosse à dent. J’t’emprunte ça vite fait comme ça je te rends tout TOUT DE SUITE. Et sans crier garde, j’étale le dentifrice sur la brosse et la met dans ma bouche. TROP TARD AHAHA. Oui je sais je réponds facilement au cliché du mec envahissant qu’on a envie de fracasser. J’y peux rien. On menace pas mes tasses.

Je frotte frotte frotte en manquant d’exploser de rire au milieu de la pièce. Je crache dans le lavabo (oui je vous donne tous les détails y a quoi mdr), me rince la bouche et VOILA. ENFIN. Je suis aussi frais qu’à 17 ans.
Je me retourne face à lui tout fier, reposant au passage le dentifrice et tout ce qui va avec.

Merci, chéri. En temps normal je me serai permis un petit bisou sur la joue mais il a la baguette dans ses mains et j’ai cru comprendre que c’était mauvais signe.

Je me baisse un peu et appuie mes mains contre mes genoux pour être à sa hauteur. C’est fou ce qu’ils sont petits ces sorciers. Je vais finir bossu avant la fin de ma carrière.

Je vais prendre ça comme un défi. T’es pas de marbre, oh non non t’es bien trop joueur. Viens dans mes appartements quand tu veux. Sans ta baguette. Sans toucher aux tasses. Je prends un air bien plus sérieux. Je ne plaisante pas sur le moment et sans doute ne s’imaginait-il jamais me voir ainsi un jour. Je me redresse, droit comme un pic et le menace du regard à mon tour. Ou sinon je vais vraiment m’énerver. Et ce n’est pas ce que nous voulons, n’est-ce pas ?

Puis mon expression s’adoucit aussitôt, retrouvant ce sourire à la fois mielleux et provocateur, ces yeux taquins mais joyeux. ALLEZ. BONNE DOUCHE. Frotte bien. Clin d’oeil. Pense pas trop à moi.

Je m’avance vers la porte mais avant de la refermer derrière. Ah. C’est plus fort que moi.
TAPE AUX FESSES. boing

JE CLAQUE LA PORTE.

TECHNIQUEMENT C’EST LE MOMENT DE FUIR A L’AUTRE BOUT DU CHATEAU MAIS JE M’ECROULE AU SOL JPP DE RIRE.



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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 14:24

Wink wink
Sous-estimer Atlas ? Moi ? Jamais. J’ai juste encore un peu de mal à le cerner. Enfin surtout ses limites. J’ai même compris que sa connerie est proportionnellement égale à sa hauteur. Qu’elle est donc immense. Oui. J’en ai une vague idée, mais trop vague. De même j’ignore encore le lien mystique qui l’unissait à ses tasses, mais ça doit être sacrément malsain. Peut-être qu’il s’est marié avec. Et que c’est pour ça qu’il est un peu chatouilleux à ce sujet ?

Toujours est-il que je ne m’attendais pas à ce qu’il me suive dans la salle de bain. Comme je ne m’attendais pas à ce qu’il ait de meilleures idées que moi. Mince. Je fais volte-face. Et en parfait parasite il se saisit de ma brosse à dent pour la mettre dans sa grande bouche. J’entrouvre la mienne. Et là encore, je voudrais croiser les bras. Parce que cette posture vous empêchait d’agir hâtivement. Et que lui balancer un crache-limace alors qu’il a toujours MA brosse à dent accrochées à ses molaires n’était pas une bonne idée. Mais là encore. Oops. Un seul bras. Tête de molosse. Bref. Bref.

Mes doigts se referment plus brutalement sur ma baguette tandis que les doigts de mon bras inerte ont des sursauts. Garder les bras le long du corps. Ne surtout pas faire ça ou ça, parce qu’il faudrait nettoyer derrière. Ou encore ça. Mais ça me vaudrait aussi une suspension. Alors à la place, je l’insulte. Dans ma tête. Lui et l’ensemble de sa généalogie d’ailleurs. De son arrière grand-oncle probablement troll à sa foutue mère qui, si elle n’est pas morte doit être en train d’éternuer à mort.

Le tout en essayant de garder ma mauvaise humeur habituelle. Un vrai exercice de voltige. Et je pense bien m’en sortir.

Enfin pensais. Parce qu’Atlas est suicidaire aussi. Et je grogne quand il m’appelle chéri et je ne sais pas encore ce qui me retient de… Ah. Oui. Le sang sur des murs blancs. Il fronce les sourcils. Je fronce les miens. Il s’abaisse, je lève la tête et je vais presque coller mon front contre le sien. Menace pour menace. J’avais aussi une sale tronche menaçante et il avait tendance à l’oublier. À tout hasard je pointe ma baguette vers son entrejambe et j’attends de savoir ce qu’il me dit. Il était toujours temps de lui reducto la teub de manière plus ou moins définitive. Le sang sur le carrelage. Penser au sang sur le carrelage.

Ce qu’il me dit alors est, surprenant. Surprenant parce que la menace me plaît et que c’est mille fois plus engageant qu’une répétition de haussement de sourcils broussailleux. Ah. Et on y revient à ses tasses. Encore une preuve qu’il y a un truc pas net là-dessus. Ce qui, de toute évidence ne me fait pas peur et m’incite même à aller en fracasser quelques unes. Là maintenant. Outch. Moi et mon esprit de contradiction. D’autres menaces viennent et je me demande : Est-ce que j’ai vraiment envie d’énerver un demi géant ? La réponse est malheureusement oui. Mais c’est pour ça que le choixpeau m’a pas foutu chez les Serdaigle.

Il se détend soudainement, me laisse un sourire et une remarque. Je me déride pas, parce qu’on sait jamais s’il a envie de tâter de ma baguette. Hein. Mais là encore je parierai que le choixpeau l’a pas foutu à serdaigle. Vu la main qu’il me colle aux fesses.

Il a en visiblement envie. En fait, il m’envoie des signaux clairs. Depuis tout à l’heure. Il en a envie et il veut que je le fasse. Et ça tombe bien. Parce que j’ai vraiment envie de le faire. J’enfile mon caleçon et sort de la salle de bain.

Il est mort. Mort de rire au milieu de ma piaule. Oh. Vraiment ? Je m’abaisse et je pointe ma baguette contre sa carotide et je dis :

 « Ok alors. On fait ça maintenant. Ça me dit carrément. Sauf que je garde toujours ma baguette. Toujours. Et que je sais pas. Je suis pas très réceptif quand on me demande un truc. » Je me redresse. L’enjambe. C’est moi qui vais rire bientôt. J’ouvre la porte et je sors dans le couloir en marchant d’un pas alerte. S’il pouvait sortir en peignoir ridicule, moi en caleçon, ça passerait nickel. La chambre d’Atlas maintenant. Et ses jolies petites tasses. Parce qu’il voulait vraiment que je les casse.

J’ouvre la porte. M’invite, parce que tant qu’à recevoir un parasite, autant lui retourner la faveur. J’en fait voleter deux devant moi. Et je dis :  « Deux. Une pour chacune de tes testicules que je vais épargner aujourd’hui. Ça me semble carrément raisonnable. »

Quand je joue, je sais pas m'arrêter.
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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 15:10




 
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musique _ Lorsque je sens le bout de sa baguette s’appuyer contre ma carotide, je ne peux pas m’empêcher de déglutir et de le regarder, inquiet, droit dans les yeux. Et la suite ne me dit rien qui vaille. Je le vois sortir dans le couloir et quelque chose me fait croire que c’est pas bon du tout. J’ai beau être un imbécile je sais quand mon espace personnel est en danger. Du coup, je me presse et foule ses pas après quelques secondes de questionnement (mes choix de vie, tout ça). Et forcément, la porte de ma piaule est grande ouverte. Je serre les poings et la referme après mon passage. Ca ne m’amuse plus du tout, à tel point que j’en ai une goutte de sueur qui coule le long du visage.
Je crois que j’ai compris quels genre de vices attiraient Caelum. Et cela m’inquiète pour la suite. Je regarde autour de moi en voyant mes tasses voltiger.

Je ne saurais même pas expliquer d’où me vient l’amour pour elles. J’apprécie le fait de les prêter pour de bonnes petites intentions envers mes autres collègues ou élèves et quelque part, en acheter m’a réellement changé à la fin de mon ermitage. On n’achète pas de quoi faire du thé sans pouvoir le partager. C’est peut-être aussi le signe du début de ma socialisation avec les autres, de ma revanche sur la vie. Je l’ignore. Argh. Bref, ça me fait chier. Il est cruel alors que je ne fais que jouer mais je vais l’excuser en me disant qu’il ne sait pas pourquoi je suis si sentimental pour de pauvres tasses.

Discrètement je glisse ma main jusqu’au meuble où se trouve ma baguette à l’entrée et sans crier garde je lance :

Expelliarmus !

….
MES TASSES
ELLES SONT TOMBEES

(la tête d’Atlas right now : www) (il reste bien 2 minutes comme ça).

Après quelques minutes de BUG INTENSE JE ME REPRENDS.
OMG
NOOOOON POURQUOI JE SUIS SI CON JPP DE MOI DE MES CONNERIES DE MON ABSENCE DE CERVEAU POURQUOI T’ES PARTI EN VACANCES REVIENS STP JE PLEURE.

Je vais être de mauvaise foi MAIS TOUT CELA NE SERAIT JAMAIS ARRIVÉ SANS CAELUM !!! C’EST SA FAUTE. (Othello sors de ce corps)

Un voile sombre se pose devant mon regard et je donne un coup dans sa baguette pour l’envoyer plus loin - en faisant pareil avec la mienne. Je m’approche de lui et le choppe par la mâchoire.

Je trouve que tu fais un peu trop le malin avec ta baguette mais sans, il te reste quoi trésor ? Je l’oblige à reculer, encore et encore, les doigts fermement accrochés à l’encadrement de son visage. Maintenant écoute-moi bien… Je plaque mes lèvres contre son oreille et lui susurre d’une voix rauque et menaçante : T’as plutôt intérêt à ramasser tes conneries à moins que tu ne veuilles perdre l’usage de ton dernier bras, qu'on puisse t'appeler manchot à juste titre…



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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 15:59

Wink wink
Je hausse un sourcil après son expelliarmus. Particulièrement réussi je dois dire. Je hausse les épaules. Oops. Les tasses tombent par terre. Soudainement il freeze. Je me retiens de rire en me mordant l’intérieur de la bouche. Non parce qu’il semble réellement au bout de sa vie. Et j’ai l’impression qu’il ne va pas m’épargner si je le fais. Surtout que je suis désarmé et qu’il ne me reste plus réellement d’option s’il se tient aussi éloigné de moi. Au moins s’il se met à charger, je pourrais esquiver. Hein. Et récupérer ma baguette.

Mais faut croire que parfois il réfléchit. Alors il donne un coup de pied dans ma baguette avant de s’approcher de moi. L’air plus menaçant que jamais. Et je dois avoir un sérieux problème d’adrénaline, parce que j’aime ça et que ça me donnait envie de faire le malin. Il attrape mon menton, sérieux comme la mort. Je murmure, parce que je suis un malin qui aime trop faire le malin : Pour deux malheureuses tasses ? Note pour moi-même : Saccager ton vaisselier et dire que c’est la faute des sigmas. Au moins le problème sera réglé. Je tente de rire. Mais lui n’a pas envie. C’est dommage, parce que c’est très drôle.  

Je fronce les sourcils pourtant et je le fixe. Mes prunelles dans les siennes. En parlant de malin il a bien compris que je le suis. Je hausse les épaules, parce qu’après-tout, il n’a pas tord sur le principe. Sans ma baguette, que puis-je faire ? Je recule, parce que de toute façon il ne me laisse pas le choix.  Il veut que je l’écoute et je le fais, parce que c’est pas encore le bon moment. Il a toujours mon visage entre ses mains. Il va déposer sa bouche contre mon hélix. Rien de bien original. Et là encore il me menace. C’est fou le nombre de gens qui ont envie de me refaire le portrait encore dans cette école. Je ne sais pas ce qu’il entend par connerie, mais je dois avouer que son ton menaçant me donnerait presque envie de le faire. Mais presque. Parce que j’ai trop réfléchi pour aujourd’hui et que je suis en forme olympique. Je dis :  « Alors c’est vrai ce qu’on dit. Demi-géant, cerveau et demi. » Je suis presque sûr qu’on lui a déjà sorti.  «  Deux fois au même endroit. C’est une première pour moi. » Je marmonne. J’avais dis que je pouvais les lui briser sans baguette. Et il se trouve qu’il est toujours en peignoir.  « Avec mes compliments de manchots. » Pas besoin de viser. J’attrape encore son scrotum. Deux fois en une seule journée. Franchement. Et j’appuie dessus. Et ça n’a plus rien de gentil.  « Pousse-toi maintenant ou crève espèce de sale raclure de fiente de gobelin. » Parce que je crois que moi aussi je peux être passablement énervé.

Je n’attends pas sa permission et je me dégage de là pour aller récupérer ma baguette et la sienne. Avant qu’il ne puisse me charger et se remette de ses émotions je pointe ma baguette sur les tasses pour marmonner un sort de réparation. Qu’il aille bien se faire foutre lui et ses tasses au paradis des amoureux de porcelaine. Je fais de grandes enjambées et vais chercher une brosse à dent neuve. Pour remplacer la mienne salement usée sur ses dents. Avec toute ces conneries je n’avais même pas fini de me préparer et j’avais la dalle. Un peu. Pas fini ma pipe. Bref. Une bonne journée. Je ressors de là.  « T’as fini maintenant ou t’en veux encore ? »

.

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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 16:17




 
LITTLE SUNSHINE



musique _ Quelle sale petite peste. Je déteste ce type autant que je l’adore. Je serre les dents pour empêcher de laisser un couinement un peu honteux s’échapper. Ca fait mal, genre, VRAIMENT mal. Et je ne peux pas m’empêcher de le trouver carrément sexy, à faire des menaces à tout va mais je crois que cela devra rester au fin fond de mes pensées sordides ou je risque de perdre mon service trois pièces avant la fin de la journée.
Argh. Je prends appui contre le mur et le laisse filer en me tenant l’entrejambe. POURQUOIIII LES SORCIERS N’ONT PAS INVENTE UN SORT POUR FAIRE DES COUILLES EN BÉTON DEPUIS TOUT CE TEMPS ??? Je respire fortement avant de songer à lui rendre la pareille mais au moment où je me tourne en sa direction je le vois simplement réparer la casse, comme je le lui avais demandé.

Chose qui me surprend un peu, je dois l’avouer.
Mon ton devient à nouveau plus doux et mon âme est enfin en paix. J’ai beau avoir changé depuis mon adolescence, la violence fait toujours partie de moi. Elle n’a jamais disparu et ne disparaîtra jamais. J’ai juste appris à la dompter et vivre avec. Toujours est-il que je me sens carrément con, maintenant.

Mh… Je me gratte la joue - dont la teinte vire au rouge - tandis que je marmonne : Je suis désolé. Pour l’insulte. Et la brosse. Bref, un peu tout.

Je remets les tasses bien alignées sur leur présentoir et les regarde avec à la fois de la fierté et de la mélancolie.

Je sais que tout le monde trouve ça idiot de paniquer pour de malheureuses tasses. Mais parfois, des petites choses aussi lambdas prennent une véritable valeur sentimentale.

Je me tourne vers lui et lui adresse un grand sourire, dévoilant toutes mes dents et plissant mes yeux.
Puis maintenant que je commence à prendre du recul sur la situation je me rends compte à quel point c’est embarrassant. Je saigne du nez. Littéralement. Merde. Je mets une main devant mon visage et lui tourne le dos.

Bon euh maintenant sors ou je vais te sauter dessus. S’il te plaît.

Des paroles en l’air, toujours. J’ai beau faire le nigaud avec mes suggestions décalées je suis trop émotif pour me laisser tomber dans la vraie luxure. Rien que d’embrasser quelqu’un réellement me met dans un mal sans nom. Enfin bon, c’est un petit secret entre vous et moi.

J’attrape un t-shirt propre avec ma dernière main disponible dans mon armoire et le lui lance dessus.

Et MET AU MOINS CA POUR SORTIR D’ICI.




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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 21:56

Wink wink
Je fronce les sourcils, la main tendue, menaçant. Parce que c’était bien marrant deux minutes, mais je comptais pas me retrouver de nouveau dans une situation défavorable. Malgré mon masochisme plus qu’évident au vu des dernières minutes. Sac à gargouilles. Depuis quand j’avais penché du mauvais côté de la balance ? Non parce qu’habituellement c’était eux qui finissaient contre le mur. D’un coup de baguette. Et pas l’inverse.

Atlas, pourtant miraculeusement remis désarma la situation. Je haussai un sourcil. Le regardais de haut en bas , abaissant mon bras en soupirant.  « Oh pitié non. Pas des excuses. » Je détestais en formuler et en recevoir. Parce que de toute façon ça ne servait à rien, de regretter. Surtout qu’on s’est bien marré quand même. Non ? Je hausse les épaules. Il était pas le premier à m’insulter, pas le dernier. Et j’estimais l’avoir suffisamment « remercié ».

J’esquisse un sourire pour lui en faire la remarque, mais quand il s’épanche, je perds l’envie de rire. Qu’est-ce que ça pouvait me faire qu’il soit un grand amoureux de la vaisselle…  « Bien sûr que c’est idiot. » Je hausse les épaules. « Et alors, qu’est-ce que ça peut faire aux autres ? On a tous des lubies plus ou moins débiles. » Je collectionne les emmerdes. Lui il a choisi les tasses en porcelaine. Chacun son truc.


Je le fixe, maintenant qu’il me fait face. Il me sourit comme un idiot. Je sais pas ce qui me fait sourire. Le fait que ce soit drôle ou alors parce que son truc était contagieux. Mais ça sentait beaucoup trop la mièvrerie dans cette piaule et il faudrait pas que je chope ce machin. Parait que c’est pire que l’herpès magique.

Ah. Et le voilà qu’il saigne du nez. Il me dit qu’il va me sauter dessus si je reste. En dire qu’il y à peine quinze minutes je me tenais devant lui. Nu. Je soupire gravement, alors qu’il me balance un t-shirt sur la tronche, j’allais finir par prendre ça pour une technique de drague chez les demis géants.  « Alors c‘est quand je me fringue que ça t’excites ? Si déjà me voir en caleçon te fait de l’effet alors, attend de me voir complètement habillé. »

Je secoue la tête, balance son t-shirt par terre. J’avais pas trente-six bras. Et les gens oubliaient vite le fait que je ne disposais que d’une main pour tout porter. Je soupire. Je détestais me fringuer. Y’a rien de pire avec un bras et un poids mort accroché de l’autre côté.

Je lui lance sa baguette, dépose la mienne à côté et essaie d’enfiler tant bien que mal ma nouvelle robe de bal. Je passe ma tête facilement et décide simplement d’enfiler mon seul bras valide. Il m’avait déjà assez vu galérer comme ça.  « Bon. Et comme tu sembles particulièrement désolé, si tu pouvais passer dans vingt minutes pour mes lacets, ce serait bien. Ah. Et, je parlerai à personne de la façon dont tu couines quand on te presse les joyeuses. Juré. » Sourire goguenard. Le fameux. Je le raccroche et j’ouvre la porte avant de ressortir d’un pas alerte. Cinq minutes pour me doucher. Quinze pour m’habiller. C’est un peu court quand on considère que mettre une chaussette est un supplice, mais il n’a pas besoin de savoir.


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Re: Hello, little sunshine [Atlas]
02.11.16 22:30




 
LITTLE SUNSHINE



musique _ J’avoue avoir un peu de peine pour lui et me sens idiot mais j’imagine qu’il ne veut pas d’aide, que cela froisserait son égo. Ce que je peux comprendre, j’aurais été pareil dans sa situation. Je suis curieux de savoir comment a-t-il perdu l’usage de son bras car il va de soi qu’il n’a pas toujours été ainsi - à en juger de sa galère à enfiler un pauvre t-shirt. Je le vois s’en aller après m’avoir clairement invité à le rejoindre dans une vingtaine de minutes.
Je baisse la tête et laisse un sourire s’esquisser. Pourquoi je me sens heureux ? J’pensais pas avoir un côté aussi masochiste bordel. J’avais bien ma petite idée sur l’existence de ma trop grande empathie et bonté mais de là à être content parce que je vais devoir LUI LACER SES CHAUSSURES c’est quand même n’importe quoi. Je me frotte les yeux un moment, passe une main dans mes cheveux et retourne à ma préparation. J’enfile mon pantalon, un t-shirt noir et mon perfecto rouge, les chaussures qui vont bien. Me fixe dans le miroir. Redresse mes cheveux sur le dessus de mon crâne.

Longtemps, je me suis trouvé hideux. Et puis avec le temps, j’ai fini par ne plus vomir face à mon propre reflet. Je crois qu’on appelle ça une avancée. Je ne peux pas m’empêcher de me demander ce que Caelum pense de lui aujourd’hui.

Je quitte ma piaule, referme à clef derrière moi sans oublier ma baguette et me rend jusqu’à la sienne, ouvre la porte sans vraiment demander la permission.

Tu sais si tu veux juste que je passe plus de temps avec toi t’es pas obligé de t’inventer des excu- oh.

Un, deux, trois, ça monte cerveau. Il était sérieux.
ZKJFDJSBFHJ TROP MIGNOOOON J’AI ENVIE DE LE POUPOUTER. Bon du calme Atlas. Pense aux tasses. Tes tasses. Je m’éclaircis la gorge et garde mon sérieux, pose un genou à terre.
Sérieusement… Je souffle. L’aide à enfiler ses chaussettes et à boutonner son pantalon avant de m’asseoir à ses côtés, par terre (quelle idée wtf mets toi sur ton lit non)

Bon je suppose que si tu caftes pour mes couinements je vais devoir dire à tout le monde que je dois t’aider à t’habiller.

J’aurais préféré que ça soit à le déshabiller mais on peut pas tout avoir, tristesse. Ceci dit je trouve qu’il a un peu trop joué avec mon service trois pièces tout à l’heure, à croire que cela l’enchantait plus qu’il ne le laissait paraître. À mon tour de m’amuser. Je tente le tout pour le tout.

Alors que je l’aide à passer son dernier bras dans ce fameux t-shirt, mes mains en profitent pour..

CHATOUILLER SES CÔTES HEHEHEHHEHHEHE
On va voir qui va couiner maintenant.



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