soran demande don

Je suis m’appelle Tangus Kalawind, je m’appelle Tangus Kalawind, je m’appelle Tangus Kalawind, je m’appelle…
32 ans, oui, 32 ans, je suis né en Écosse, à Glasgow. J’ai toujours admiré Anahir Vandare, le seigneur des arts obscurs, mais maintenant qu’il est enfermé… J’ai cherché désespérément un moyen de le libérer, il avait tant à nous apprendre ! Mais je les ai retrouvé… Les anciens fidèles d'Anahir, ils ont la solution, ils savent comment faire… Anahir Vandare va être de nouveau libre !

La pression infime de la legilimancie du mage noir glissa doucement en dehors du cerveau du petit nouveau. La forêt était obscure et il ne pouvait pas voir l’expression de celui qui venait de lui scanner la tête. Cependant il était sûr que ce qu’il y avait vu lui convenait.
Sinon il serait mort.
Tangus Kalawind était immobilisé,  et ses yeux étaient cachés par un bandeau. Malgré sa vision bloquée, l’odeur d’humus et de pin ne trompait personne.



Ce qui trompait par contre, c’était les pensées de Tangus. D’ailleurs il ne s’appelait même pas Tangus… Il n’était pas né en Écosse et n’admirait pas le moins de monde Anahir. La seule vérité qu’avait vu le legilimens dans son esprit était son âge, quel besoin de le cacher?
L’occlumancie était ce qui lui permettait de faire son travail face à ce type d’homme. Les legilimens pouvaient lire dans le cœur des gens comme dans un livre ouvert.






Il se souvenait encore des leçons d’occlumancie qu’il prenait chaque jour après sa sortie de Poudlard. À son époque la matière n’y était pas enseignée et c’était au ministère, dans une salle entièrement blanche que cette femme maigre comme un squelette s’acharnait à extirper chaque détails de ses souvenirs, tandis que lui peinait à la tenir à l’écart.
“Ton passé, est à moi… Je sais d’où tu viens ce que tu sais faire… Et je connais même quel est le prochain sort que tu vas lancer ! Résiste ! Résiste ! Ou alors tu mourras face au premier legilimens que tu rencontreras… Aucun faible d’esprit ne devient auror !”
Elle fouillait dans sa tête, remettait au goût du jour des souvenirs disparus, des choses dont il aurait préféré ne jamais se souvenir et encore moins savoir qu’une autre personne était dorénavant au courant. Elle arrivait toujours à trouver une nouvelle source d’humiliation pour le pousser à bout, jusqu’à ce qu’il arrive à ériger un mur impénétrable… Que presqu’inconsciement, se dresse une parois d’onyx entre son agresseur et ses pensées…
“Bien, nous allons pouvoir passer à une nouvelle étape.
-En quoi consistera-t-elle?
-Tu te souviens quand je t’ai dis qu’un legilimens pourrais lire en toi comme un livre ouvert?
-Oui, je m’en souviens.
-Alors, tu vas apprendre à devenir écrivain. “


Et il était devenu un fantastique romancier, écrivant sa propre histoire pendant que le legilimens la lisait. Il avait troqué son mur d’onyx contre un en diamant qui laissait entrevoir une vérité biaisé et était d’autant plus solide. Il affaiblissait la méfiance de l’agresseur qui pensait n’avoir aucune aucune résistance en face de lui…
Un legilimens extrêmement doué peu manipuler les autres grâce à son don. Une légende raconte aussi qu’un occlumens de génie peut enfermer dans son esprit quiconque essaye de le lire.


Oh celui qui se faisait appeler Tangus Kalawind n’en était pas encore là, et puis de toute façon quel était l’intérêt de rendre fou ce mage noir… Après tout il était en train de le guider vers la tanière de tous ses petits amis.

Demain à la même heure, une demie douzaine des aurors les plus dangereux d’Angleterre feront le ménage. Tangus Kalawind souris,  il n’y avait pas besoin d’être un legilimens pour savoir qu’à ce moment là, les mages noirs n’en mèneront pas large.