"La Mascarade des Clowns" [ft Alice McOwell]

J'étais tranquillement posé sur un banc, les jambes croisés, en train de siroter un verre de champagne et de me griller une clope. Bon, j'étais un petit con, mais j'avais mes limites quand même, c'est pourquoi j'avais sorti mon cendrier portable que je déclipsai pour y mettre ma cendre. Certains des serveurs et serveuses me jetaient des regards entendus, les yeux plissés, pour me dire que je ferais mieux de fumer en extérieur, mais peu m'importait. De toute façon s'ils avaient réellement eus un problème ils seraient venus m'en parler.

J'étais habillé chic pour l'occasion. Ouais, pas le genre de Max que vous croisez dans les rues de Londres ou dans les couloirs de Poudlard. Je portais une simple chemise blanche, qui me serrait un peu au niveau des épaules - c'était pas du surmesure après tout - et un attirail de vêtements noirs: des bottes, un pantalon et une cape. Mais le plus marrant dans tout ça c'était probablement mon masque d'arlequin argenté. Celui-là je l'avais acheté juste avant la soirée pour que personne ne le voit, parceque là j'avais une dégaine de Don Juan des bals masqués et c'était pas le genre de réputation que je voulais entretenir.

Je regardais les gens avec un sourire en coin, les regardant danser, courtiser la donzelle, boire, manger et discuter le petit doigt levé. C'était ridicule mais pourtant tellement marrant, c'était décidé ce soir je me prêtais au jeu. J'avais déjà assisté deux trois fois à des soirées de ce type. Pas masquées, enfin pas à mon souvenir, mais le genre de gala de nobles qui sont nés avec la cuillère en or dans la bouche. Mes parents, sans pour autant être noble, avaient une très bonne situation financière, on pourrait dire d'eux qu'ils faisaient partie de la bourgeoisie, certains diraient même de la noblesse vu que mes parents avaient toujours laissé planer le doute, mais moi je savais que c'était faux. Notre lignée n'était pas de sang pure, et en soi on s'en moquait, tout autant eux que moi. On était pas pour la pureté de la race, et puis même si mes parents l'auraient été, ils savaient pertinemment que ça faisait un bail que j'écoutais plus ce qu'ils disaient. Cruel me diriez-vous? L'habitude je vous répondrais. On était comme ça chez nous. Ils me grondaient parceque je faisais des bêtises mais ils ne pouvaient s'empêcher de m'aider à me démerder. Je leur en étais reconnaissant, et en contre-partie je les traitais avec respect. Pas comme les jeunes d'aujourd'hui qui chient sur leur parents et qui leur mettent dessus. Ce genre de gosse j'aurais pû le devenir si je n'avais pas d'éthiques. Mais pas de bol, derrière mes airs de videur de boîte de nuit ou d'homme de main de la mafia j'étais bourré de bonnes intentions.

Soudain, une voix me coupa de mes réflexions. Je me tournai légèrement à droite pour apercevoir une jeune fille, d'environ mon âge peut être. Elle avait un chignon et des anglaises noir de jais qui lui tombaient le long des joues. Elle portait une robe verte, en velours, le tout attaché par un ruban noir, comme un kinder surprise de Noël. Des collants cendrés lui entourait les jambes et des petites chaussures à lanières lui couvrait les pieds. Elle me disait quelque chose, mais je n'arrivais pas à savoir qui c'était jusqu'à ce que je m'attarde sur son visage et qu'elle ouvre la bouche:

"Max ? … Waaah, tu as la classe ce soir dis moi ! J'aurais presque eu du mal à te reconnaître dis donc ! Tu profites bien de la soirée ? C'est pas bien de fumer."

Bordel, c'était Alice! J'écarquillai les yeux, mais j'imaginai facilement qu'elle ne le vit pas derrière mon masque d'arlequin. Je lui souris en sortant mon paquet de clope et en l'ouvrant pour qu'elle puisse y piocher une cigarette. On me la fait pas à moi, miss Rebelle, j'ai compris ce que tu voulais.
Je lui saisis soudain la main et lui fit un baisemain des plus ridicules en ajoutant:

"Dame Alice ! Vous êtes resplendissante ce soir. Un ange parmi les démons ! Une étoile dans le ciel terne de l'existence ! Mon coeur se gonfle d'excitation et de joie en voyant votre beauté irradier la salle."

Je ricanai légèrement, et ajoutai:

"Ce soir va être un grand soir avec vous à mes cotés dame Alice."

Avec Alice, c'était sûr qu'on allait mettre du piquant dans cette soirée. Ceci dit ce que j'avais dit avant n'était pas tout à fait faux. Alice était vraiment charmante ce soir, au moins j'aurais une raison pour cogner sur des nobliauds si l'un d'eux s'approchait trop près de ma rebelle favorite.

 

max warmblood

La mascarade des clowns

Tu regardes autour de toi, tout ces gens qui sont ensemble, qui parlent, qui mangent. Toi, tu es inconnue à ce monde de noblesse ou de bourgeoisie. Ta mère gagnait bien sa vie, mais cela lui prenait tout son temps, donc ce genre de soirée... tu es un peu mal à l'aise. Pourtant tu es bien habillée pour l'occasion, tu as pris cette tenue dans une boutique en ville avec tes amies filles qui elles, avaient pris des choses plus... Extravagante. Toi, tu te contentes d'une petite robe de velours verte foncée, des manches en dentelles noires laissant un espèce de dos nu qui montre ton tatouage, des collants cendrés et des petites chaussures.

Tu as changée ta coupe pour être plus difficilement reconnaissable avant finalement de mettre ton masque assorti à ta robe. Cela donnait une espèce de confiance d'être ainsi cachée, de ne pas être remarquée. Même tes proches auraient du mal à te reconnaître ainsi. Tes boucles te chatouillent la joue avant finalement que tu n'oses faire un pas en avant dans cette grande pièce remplie de monde, de tableaux et d'autres œuvres qui devaient sûrement coûter très cher. Luxe, tu n'aimes pas ce mot. Tu avances en regardant autour de toi, analysant les visages pour voir si tu les connais. Aucun pour le moment.

Tu passes une main sur ton ras-de-cou qui ressemble aussi à un ruban, par nervosité. Tu n'aimes pas être seule, surtout dans une pareille foule. Remplie de vieux au passage. Et finalement tu repères quelqu'un, un garçon assis plus loin. Cette stature et cette pose te rappelait quelqu'un. Et finalement ce sont les cheveux qui t'ont mit sur la voie. Tu approches avec un sourire avant de lui adresser la parole. Oui, c'était bien Max. Rassurée, tu soupires avant finalement de t'asseoir à côté de lui.

Un geste pour fermer son paquet de clope montre que tu n'en avais pas envie. « Non merci, pas encore, plus tard peut-être. » Tu as un petit rire alors qu'il prend ta main en imitant les adultes et leurs manières... D'adultes dans un bal masqué. « Hahaha ! Tu sais bien le faire dis-moi ! Tu as déjà fais ça avant ? »

Tu vas t'amuser, tu le sens. « Eh bien Sir Max, je ne pensais pas avoir un accueil de cette qualité, j'en suis flattée. » Tu joues son jeu avant de chopper un verre de champagne  d'un serveur en lui faisant un clin d'oeil au passage et d'en boire une gorgée. « Je ne pensais pas que tu viendrais à ce genre d’événement, je dois avouer que je suis surprise. Non pas que tu n'es pas classe, au contraire ça change haha. »

Tu rigoles pour montrer ta plaisanterie avant de regarder autour de toi. « En tout cas, je suis contente de trouver une tête familière dans cette foule de vieux. » Tu hausses les épaules. Ça au moins, c'est dit.

 

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

Elle refusa mon paquet en décidant de jouer le jeu, rigolant à mes simagrées de nobliaud de bas étage:

« Hahaha ! Tu sais bien le faire dis-moi ! Tu as déjà fais ça avant ? »

Je lui fis non de la tête en souriant. Ouais j'étais déjà allé dans des soirées comme ça, mais jamais je n'avais joué la comédie comme ça. Allons, un Max au sang bleu ça peut pas fonctionner plus de 5 minutes. Pourtant j'aimais bien jouer cette mascarade, et je décidai de faire durer ça le plus longtemps possible. Et même faire la cour à Alice tiens! Ca lui ferait les pieds, à venir aussi bien habillée. Et ouais, qui dit jeune fille en robe de velours dit un Max à l'affût.
Elle me dit finalement:

« Eh bien Sir Max, je ne pensais pas avoir un accueil de cette qualité, j'en suis flattée. »

Elle chopa un des verres de champagne qui passa en faisant un clin d'oeil au serveur. Ca oui, on allait s'amuser tous les deux, en essayant de faire profiter ces vieux aigris et nos camarades. Je bus une gorgée en même temps qu'elle et elle enchaîna:

«Je ne pensais pas que tu viendrais à ce genre d’événement, je dois avouer que je suis surprise. Non pas que tu n'es pas classe, au contraire ça change haha. »

Elle rit, de son petit rire qui me faisait sourire quand je l'entendais. Puis elle dit, comme en aparté:

« En tout cas, je suis contente de trouver une tête familière dans cette foule de vieux.»

Je ricanai en jouant avec mes bagues, que je n'avais pas changé pour l'occasion, et lui répondis:

"Je savais que vous viendriez, c'est pourquoi j'ai tout fait pour être à ce bal. Néanmoins, je sens que l'ambiance est calme, et vous savez qu'il est dit qu'après le calme vient la tempête. Une valse pour inaugurer cetteplosive, darling ?"

Je finis le reste de ma coupe d'une traite, écrasai ma clope dans le cendard portable que j'avais posé sur un genre de guéridon qui devait probablement coûter plus cher que tout les vêtements que je portais et ceux d'Alice avec, et lui tendis mon bras, l'invitant à danser. Vous allez rigoler, mais je m'étais même entraîné à la danse! Ouais ouais, en sachant qu'il y aurait un bal masqué j'étais parti à Pré-au-Lard où je connaissais une couturière qui savait danser le flamenco, et je m'étais entraîné environ deux semaines. En soi, j'avais pas un niveau exceptionnel, mais au moins je marchais presque plus sur les pieds de mes partenaires. Enfin, j'avais expérimenté ça qu'avec mon amie couturière. Bah ouais, je voulais pas que les gens sache que je m'entraînais à danser pour le bal masqué.

Je sortis au même moment ma baguette, murmura un "Orchideus.", ce qui fit apparaître une rose noire, que je glissai dans ma bouche, me piquant légèrement une lèvre au passage, mais qu'importe, il me fallait du standing pour valser avec Alice !
Je portai également une oreille à ce qui se jouait. Une douce musique de tango me parvint aux oreilles. Parfait, j'étais dans mon élément. Bien que j'aimais énormément le metal, je devais avouer que ce genre de musique ne me dérangeait pas. Et puis, on avait tout le temps pour danser sur du metal une autre fois après tout !

Musique:

Spoiler:

max warmblood

La mascarade des clowns

Tu ris encore en l'écoutant tout en buvant encore une gorgée de champagne. Tu t'amuses, et tu apprécies la compagnie de ton ami. Cependant, tu ris un peu moins en l'entendant proposer une valse. Non pas que tu ne saches pas danser, mais t'afficher ainsi ne te plaisait pas trop. Mais tu te laisse vite convaincre. Tu n'es pas seule après tout, et puis autant s'amuser jusqu'au bout. Tu pouffes encore en le voyant faire apparaître une rose noir et se piquer un peu quand même à cause de épines. « Eh bien, quelle classe Sir Max, je suis impressionnée par tant d'attention aux détails. »

Tu écoutes la musique et tu prends un air confiant soudainement. Le flamenco. Tu sais quelques pas rapidement à cause d'un ancien pari, et tu fais attention à ne pas lui marcher sur les pieds. Le rythme était prenant et tu l'attrapa rapidement pour mieux faire tes pas. Il semblait aussi connaître la danse, ce qui t'amusa encore plus. « Eh bien, on connais les pas de danse ? On aurait prit des cours Sir Max ? » Tu suis le rythme. Le flamenco était une belle danse avec des mouvements agiles et distingués, pour toi c'était une danse qui pouvait refléter les émotions. Tantôt violent, triste ou autre.

Sensuel surtout pour la femme. Mais bon, là ce n'était pas utile d'exagérer comme pour ton pari. Tu souris, tu suis, tu danses, tu t'amuses et c'est le principal. Tu constates que quelques personnes vous regarde, mais tu t'en fiches bien. « Wah, tu ne m'as pas encore marché sur le pied ! Tu es doué dis moi ! » Tu tires encore la langue sous la plaisanterie et finalement la musique s'arrête où, sans pouvoir t'en empêcher, tu prends la pose. Tu garde une main sur son épaule, tu laisses une jambes tendue vers le sol en faisant mine de tomber. Mais non, tu restes bien sur place avec un petit rire.

« Eh bien ! Tu sais danser encore sur quel genre de musique ? Tu m'avais caché pour le flamenco dis donc ! » Tu croises les bras en piquant quelques apéritifs sur une autre assiette qui passait et tu en manges quelques-un. « On dirait qu'on a attiré l'attention. Peut-être que ça rendra cette soiré moins ennuyante ! » Tu lui tends un amuse-gueule en écoutant la musique suivante. « Ooh... Tiens, à mon tour de te faire danser ! » Tu poses tes apéritifs sur une table proche et tu lui prends le poignet. « C'est partit pour de la valse Sir Max. » Un sourire narquois, tu l'entraîne sur la piste et tu commences à danser.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

Spoiler:

La damoiselle n'était pas très emballée à l'idée de danser. Je savais qu'Alice n'aimait pas vraiment être au centre de l'attention mais je pense que la rose noire l'avait séduite. Elle me prit le bras et on marchait ensemble jusqu'à la piste de danse.

Quelques gens dansaient, mais vu que la soirée ne venait que de commencer on devait être cinq ou six binômes au maximum. Mais la chose qui m'étonna le plus, ce fut certainement le fait que Alice me suivait dans mon tango enflammé, et qu'elle semblait ne pas être tout à fait inconnu à la danse. On m'avait caché ça dame Alice? Elle aussi semblait étonnée, et elle me dit à voix basse:

« Eh bien, on connais les pas de danse ? On aurait prit des cours Sir Max ? »

Je souris, incapable de parler avec ma rose, et continua à danser, amusé et quelque part assez fier de montrer mes talents de danseurs de flamenco. Ouais, ça va vous moquez pas derrière, quand on fait quelque chose c'est toujours pour une raison non? Et bien moi je m'étais entraîné ces deux semaines pour ce moment précis. Ouais, ce moment précis AVEC ALICE. Voilà.
Elle enchaîna alors que je remarquais du coin de l'oeil quelques têtes se tourner vers nous:

« Wah, tu ne m'as pas encore marché sur le pied ! Tu es doué dis moi ! »

Je lui répondis par un clin d'oeil, me rendant vite compte que je n'aurais pas dû mettre cette putain de rose dans ma bouche. Certes le silence ça ajoutait de la tension dramatique, mais je pouvais pas continuer à jouer mon bourge au petit doigt levé !
Le final de la musique arriva, et avec lui une facette d'Alice que je n'aurais jamais cru voir. Elle se laissa tomber en arrière, et je la maintint fermement pour qu'elle ne tombe pas, la tête baissée dans une pose à la JoJo's Bizarre Adventure.

Alors qu'elle se relevait je sortis mon opinel de la poche et coupai rapidement les épines de la rose. Alice quant à elle me dit:

« Eh bien ! Tu sais danser encore sur quel genre de musique ? Tu m'avais caché pour le flamenco dis donc ! »

Je lui souris à nouveau mais lui répondit enfin, pour cette fois:

"Je fais de mon mieux pour être un prétendant de qualité, my lady."

Elle piqua quelques amuse-gueules dans une des assiettes qui passait puis me dit:

« On dirait qu'on a attiré l'attention. Peut-être que ça rendra cette soirée moins ennuyante ! »

Je ne pouvais qu'être d'accord avec elle, moi ça me faisait plaisir d'avoir un peu brillé pour une fois. Si c'était avec Alice en plus. Elle me tendit un de ses trucs qu'elle avait pris, qui semblait être un toast avec du caviar, que j'avalai d'une traite avant de regretter mon geste. Ignoble le caviar, jamais j'en regoûterais. Je devais pas avoir le sang assez bleu pour apprécier.
Soudain, la musique revint, et Alice me dit à voix basse alors que je grimaçais:

« Ooh... Tiens, à mon tour de te faire danser ! »

Elle posa à la hâte les apéritifs sur une table et vint me prendre le bras en disant:

« C'est partit pour de la valse Sir Max. »

Musique:

Spoiler:

Grand dieu pourquoi? Je savais pas vraiment valser moi. Enfin, j'avais dû valser deux trois fois dans ma vie, avec ma mère, pour la déconne, quand j'étais encore un petit Max. Mais là, j'étais perdu. Bon, ça devait pas être si différent du flamenco après tout. Je glissai la rose noire - à laquelle j'avais au préalable enlever tout piquant - dans la chevelure d'Alice en lui faisant un clin d'oeil et lui emboîta le pas sur la piste de danse. Je mis une trentaine de secondes à être vraiment dans la cadence, mais je pense que mes cours de flamenco m'aidèrent à suivre rapidement Alice dans sa valse. Un sentiment étrange était en train de naître en moi. Ce genre de fantaisies étaient inconnus pour moi. Je veux dire faire valser une fille, ce genre de choses. En général j'avais d'autres moyens pour courtiser une fille, et sauter à ce point dans l'inconnu me faisait me sentir bizarre. Mais bon, il ne fallait pas se mettre dans cet état pour une simple valse, si ?
Je dansai donc avec Alice, faisant mon possible pour ne pas lui marcher sur les pieds, chose qui devenait de plus en plus compliqué à mesure que la cadence devenait de plus en plus soutenue. Je murmurai à Alice:

"Tu peux être sûr que nos connards de camarade vont se faire une joie de nous prendre en photo là. Il faut croire que je n'aurais jamais imaginé qu'on danse un jour une valse en tenue pompeuse."

Ouais, j'avais laissé de coté le Max au petit doigt levé. C'était dur à tenir, sans déc'. Je ricanai en imaginant un de nos camarades nous regarder danser et commençai à faire les yeux doux à Alice alors que la musique se terminait bientôt, histoire de la déconcentrer un peu.

La musique arriva à nouveau à son terme, et on se figea quelques secondes dans une pose assez banale, n'étant pas des experts de la valse. C'était synchro, c'était au moins ça de gagné. Je m'approchai du visage d'Alice et lui dit à l'oreille, la fête ayant commencé et le son étant un peu fort à coté de nous:

"Vous dansez plutôt bien pour une téméraire my lady. Cela vous dit-il de faire une pause afin de boire quelques verres sur le balcon et nous griller un tube de tabac agrémenté de tétrahydrocannabinol ?"

Je ne pûs m'empêcher de sourire comme un con devant ma façon de parler. Le directeur voulait qu'on fasse bonne impression ? Vous inquiétez pas, on ne faisait que commencer la soirée et elle était loin d'être achevée.

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La mascarade des clowns

Tu t'amuses comme une folle, tu pouffes durant presque toute la valse en le voyant un peu galérer sur les pas de danse. La valse est facile à prendre en main d'après toi, alors cela ne t'étonne pas qu'il suit ensuite le rythme. Il te fait une remarque et tu regardes les alentours. « Pour ça faudrait déjà qu'ils nous reconnaissent. Et je me fiche bien de leur photo, je fais ce que je veux. » Tu souris, malicieuse en continuant la danse et tu te retiens de rire encore face au regard que te lance ton cavalier. Tu t'amuses, tu t'amuses tellement que tu oublies tes soucis du moment. Tu oublies Cassidy, tu oublies les cours, tu oublies les Sigmas.

Tu es juste là et tu ris, c'est tout. La musique s'arrête et tu le regarde approcher son visage alors qu'il te souffle une proposition des plus alléchantes. « D'accord, allons-y alors. Prendre l'air après avoir dansé ça fait toujours du bien. »

Tu t'écartes et regardes autour de toi. Il y avait des portes fenêtre menant à des balcons, ça serait parfait. Tu montres du doigts un emplacement idéal et tu y vas en l'entraînant avec toi. Ce bal est amusant quand on est bien accompagné. « Franchement, parle normalement, on est pas des bleus et même, ils sont ridicules avec leur langage ! » Tu t'assois sur un rebords en pierre et tu lève la main pour qu'un serveur vienne apporter d'autres coupes de champagne. Tu en prends deux et tu en tends une à ton ami. « Tiens, pour le moment il n'y a que du champagne. J'ai hâte de goûter à leur punch. » Non, tu ne vas pas te saouler non plus, tu tiens à garder ta tête sur tes épaules et ton pouvoir sous contrôle.

« On partage ton tube de tabac agrémenté de tétrahydrocannabinol comme d'habitude ? » Tu souris en buvant une gorgée de ta boisson. Fumer c'est mal, mais tu n'es pas une grande fumeuse non plus. Non, juste pour les occasions, tu tiens encore à tes poumons. Et là, c'en était une. Max était habitué depuis le temps. « Tu n'as trouvé personne pour venir avec toi au bal au fait ? Je t'ai trouvé par hasard, j'ai eu de la chance, sinon j'étais seule aussi haha ! »

Tu as une once d'amertume dans le cœur et tu soupires. Il avait certainement du se trouver une fille l'autre... Bref. Tu hausses les épaules et tu lui piques son paquet pour prendre une cigarette et l'allumer avant de la mettre dans ta bouche. « J'dois faire attention avec ça, j'en prendrais deux Max. Tu sais que je tiens à ma santé. » Tu lui fais un clin d’œil complice avant de tirer une latte.

Tu fais ce que ce tu veux après tout.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

La belle répondit à l'affirmative à ma demande:

« D'accord, allons-y alors. Prendre l'air après avoir dansé ça fait toujours du bien. »

Elle jeta un rapide coup d'oeil aux alentours avant de m'entraîner avec  elle sur un balcon. Elle me dit alors qu'on allait tranquillement vers notre destination:

« Franchement, parle normalement, on est pas des bleus et même, ils sont ridicules avec leur langage ! »

Je ricanai. Ouais c'est vrai qu'ils étaient nul les bleus. Bon, les nobles étaient jolies il fallait le reconnaître, quand elles étaient jeunes en tout cas, mais il y avait une sorte de rigidité avec laquelle je ne me faisais pas. C'est probablement pour ça que je n'aimais pas les galas dans lesquels j'étais allé auparavant. Mais là c'était différent, il y avait Alice pour m'aider à ne pas me faire chier.
On arriva finalement au balcon et elle s'assoya sur le rebord de pierre. Je me contentai quand à moi de poser mes coudes à coté, jetant un regard vers l'horizon sombre.
Elle me tendit une coupe de champagne quelques secondes plus tard, qu'elle venait de subtiliser à un serveur. Je la pris avec plaisir, et elle me dit:

« Tiens, pour le moment il n'y a que du champagne. J'ai hâte de goûter à leur punch. »

Je fis une moue et lui répondit:

" Je suis pas très punch. Un bon whisky pur feu me brancherait carrément plus."

Après avoir siroté un peu mon champagne, elle me dit:

« On partage ton tube de tabac agrémenté de tétrahydrocannabinol comme d'habitude ? »

Elle but une gorgée de champagne avant d'ajouter:

« Tu n'as trouvé personne pour venir avec toi au bal au fait ? Je t'ai trouvé par hasard, j'ai eu de la chance, sinon j'étais seule aussi haha ! »

Je ricanai avec elle alors qu'elle me piquait mon paquet de clope pour s'en griller une.

« J'dois faire attention avec ça, j'en prendrais deux Max. Tu sais que je tiens à ma santé. » me dit-elle la clope à la bouche.

Je souris en coin. Elle ne devait probablement pas comprendre ce qu'était le tétrahydrocannabinol. Je pouffai en sortant un sachet d'herbe de la poche intérieure de ma redingote:

"Libre à toi de fumer autant que tu veux, mais le tétrahydrocannabinol c'est de la beuh ma chère."

Je sortis alors mon attirail, vérifiant que le vent n'était pas trop fort et n'emporterait pas mon joint vers des contrées plus hostiles. Puis je léchai une de mes clopes pour la couper en longueur, et commençai à étaler le tabac sur ma feuille, elle même sur mon paquet de tabac, lui même sur le rebord de pierre.
J'arrachai un morceau de carton de mon paquet et le roula avant de le mettre entre mes lèvres. Paquet que je venais d'acheter comme le montrait son état impeccable. Mes paquets finissaient toujours en carton pour mes joints, c'était la seule raison pour laquelle j'achetais des paquets de clopes de temps en temps.
Je déchirai un morceau d'herbe, puis tournai ma tête vers Alice en fronçant les sourcils, chose qu'elle ne dût pas remarquer à cause de mon masque. Est-ce que j'allais rendre Alice complètement perché dès son premier joint où j'allais la jouer réglo ? Je souris en coin en commençant à éparpiller les miettes d'herbe sur ma clope. J'allais en mettre raisonnablement pour qu'on s'amuse tous les deux, pas assez pour pas la mettre K.O mais assez pour que ça me fasse de l'effet aussi.

Alors que je roulais tranquillement, je répondis à sa question précédente:

"Oh, et tu devrais savoir que Max la menace ne suit pas les règles. Il ne vient pas avec une partenaire à un bal, il la trouve sur place héhé."

Je finis enfin mon joint, que je léchai de manière sensuelle en faisant les yeux doux à Alice, absolument tendancieux. Elle savait comment j'étais, je pouvais être pire qu'un redneck en matière de blague vaseuse quand je voulais.
Je sortis ma baguette, fit apparaître une petite flamme et allumait mon joint sur lequel je commençai à tirer tranquillement, jetant un coup d'oeil à Alice.

"Et toi Alice ? Personne n'a voulu t'accompagner? Pourtant tu es une cible convoitée, t'as un joli fessier après tout."

Je ricanai en lui faisant un clin d'oeil. La forme était comique, mais le fond était vrai. Cela m'étonnait que personne n'ait pensé à inviter Alice au bal. Peut-être parce que la plupart des gens qui la connaissaient croyaient qu'elle ne serait pas emballée. Et puis il faut des cojones pour inviter quelqu'un en plus, des cojones que tout le monde n'a pas. Je haussai mentalement les épaules en attendant la réponse de la dame.

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La mascarade des clowns

De la beuh.

Bon, tu n'en as jamais touchée ou même fumer, donc tu le regardes en écarquillant les yeux. « Ah bon ? Je pensais que c'était encore une substance bizarre qu'il y a dans une cigarette. Il y a tellement de choses dedans. » Tu hausses les épaules. Tu n'es pas une fumeuse Alice, mais là tu as juste envie de te détendre, d'oublier tes tracas et de passer un bon moment. T'espères juste que la beuh ne sent pas aussi mauvais que le tabac.

Tu tires sur ta cigarette en le regardant faire, et tu rigoles doucement face au regard qu'il te lance. Il n'en loupe vraiment pas une. « J'aurais du me douter de ça oui haha ! » Trouver sa cavalière sur place, ça se trouve tu as interféré avec son plan de trouver quelqu'un, mais tu ne l'as pas entendu se plaindre de ça pour le moment. Et puis, vous vous amusez, c'est le plus important dans ce genre de soirée.

Tu le regarde allumer son joint en pensant à sa dernière question. Tu es venue seule oui, mais avec un petit espoir de croiser quelqu'un. Tu fronces les sourcils derrière ton masque avant finalement d'écraser la clope que tu viens de finir. Tu soupires avant finalement de regarder les étoiles, pensive. « Je pensais que j'allais... Voir quelqu'un. » Ces astres qui brillent te font toujours autant penser à lui. Tu soupires encore, et tu reportes ton regard sur Max. « Enfin bon, je suis seule comme tu as pu le voir, mais c'est pas grave, je m'amuse avec toi et c'est ce qui compte finalement ! »

Tu plisses le nez en sentant l'odeur de ce qu'il fume, et tu lui piques son joint dans sa bouche pour mieux l'analyser entre tes doigts. « Je sais pas si c'est légal de fumer ce genre de chose ici... Bah on s'en fiche pas vrai. Au pire s'ils nous virent, on ira au Pré-au-lard ! Il y a toujours moyen de s'amuser ailleurs. » Tu lui fais un sourire narquois avant de tirer sur ce fameux joint.

Le goût était différent de tabac. Plus... Frais ? Tu peux sentir tes poumons brûler presque sous cette bouchée que tu prends, tu es surprise de cette sensation. Tu retires le joint de ta bouche en penchant la tête, puis tu souffles cette fumée qui s'est fait un plaisir d'aller dans gorge jusque dans des petites alvéoles pulmonaire. « … Eh bien, on sent tout de suite qu'il n'y a pas que tu tabac dedans... » Fais attention Alice, ton but n'est pas d'être déchirée pendant le reste de la soirée. Tu tires de nouveau dessus avant de le tendre à ton compagnon et de souffler ensuite la fumée vers l'extérieur.

S'il te voyait, pour sûr qu'il t'engueulerait. Voir même qu'il te punirait pour ça.

Tu regardes Max. « C'est pas mauvais, mais je suppose que je vais sentir l'effet un peu plus tard, un peu comme l'alcool, non ? »

C'était un peu le but de ce genre de choses. Tu reprends une gorgée de champagne. T'espères aussi que ça va pas te rendre aussi distraite que l'alcool.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

« Je pensais que j'allais... Voir quelqu'un. »

Cette réponse me laissait songeur. Visiblement Alice avait des soucis, à en juger par son air pensif et sa tête dans les étoiles. Avant que je ne pus ouvrir la bouche elle rajouta:

« Enfin bon, je suis seule comme tu as pu le voir, mais c'est pas grave, je m'amuse avec toi et c'est ce qui compte finalement ! »

Je souris légèrement. Si ma belle Alice s'amusait c'était le principal. A la base j'étais pas vraiment venu pour amuser Alice, mais en sachant qu'elle avait un soucis - un mal d'amour peut-être ? - je me devais de la réconforter. C'est ce que font les amis après tout non? Même si moi et Alice on était pas ce genre d'amis qui se disaient toujours tout, qui dormaient presque ensemble et qui ne passait pas une secondes sans l'autre, je penses qu'on était proche, assez pour être ennuyé quand ça allait mal. Ceci me fit me rappeler mes propres soucis. Mon problème de communication avec Luna - qui se réglait petit à petit - ou même cette étrange vision que j'avais eu dans le miroir de Riséd. Une vision dont le plus effrayant était certainement le sentiment qui en découlait. Une fascination et une certaine attirance malsaine. Je n'étais pas complètement obsédé par ce Max en Seigneur des Ténèbres, mais je penses que le miroir avait voulu me dire quelque chose derrière cette vision apocalyptique. Comme s'il avait voulu me brosser dans le sens du poil à la question "La fin justifie-t-elle les moyens ?". Ne vous leurrez pas, je ne voulais pas succomber aux ténèbres et à la magie noire. C'est juste que souvent je me demandais s'il serait possible d'utiliser cette magie tant décriée pour lutter efficacement contre le crime. Car tuer, j'étais certain que j'en étais capable. Peut-être même qu'au fond de moi j'avais très envie de tuer. Je savais bien que la magie noire n'était faisable qu'en ayant des intentions réellement malsaines, mais est-ce que vouloir à tout prix la mort de tout les criminels n'était pas déjà très malsain? Je m'imaginai une nuit, comme celle-ci, tard dans la nuit, au coin d'une ruelle. Glissant comme une ombre à la piste de quelqu'un. Puis une impasse. Ce quelqu'un me suppliant de le laisser tranquille, s'excusant pour les crimes qu'il avait commis, priant pour que l'ombre que j'étais devenue ne le tue pas. Un fin trait de la lumière vespérale de la lune laissant apercevoir ma silhouette maintenant blafarde, livide et aux traits tirés. Et mon sourire mauvais alors que je lui ôtais la vie. Le prix à payer pour utiliser le mal contre le mal.
Alice m'ôta de mes pensées en me piquant le joint de la bouche. Elle me dit:

« Je sais pas si c'est légal de fumer ce genre de chose ici... Bah on s'en fiche pas vrai. Au pire s'ils nous virent, on ira au Pré-au-lard ! Il y a toujours moyen de s'amuser ailleurs. »

J'acquiesçai en souriant légèrement. Oui, on pourrait aller à Pré-au-Lard si jamais ça tournait mal ici. Même si c'était pas plus légal de fumer à Pré-au-Lard, on serait certainement moins emmerdés.

« … Eh bien, on sent tout de suite qu'il n'y a pas que tu tabac dedans... » enchaîna Alice avant de tirer une dernière latte et de me rendre le joint sur lequel je m'empressai de tirer à mon tour. J'avais besoin de me détendre moi aussi ce soir, et de penser à d'autres problèmes que les miens, futiles.

Alice me regarda et me lança:

« C'est pas mauvais, mais je suppose que je vais sentir l'effet un peu plus tard, un peu comme l'alcool, non ? »

Certainement que l'effet viendrait bientôt, mais certainement plus rapidement que l'alcool. Je me souvenais de mes premiers joints, l'effet était presque immédiat. En 5 minutes en tout cas, j'avai déjà commencé à me sentir léger et cottoneux. J'avais même fait un blanc quelques heures plus tard, ce qui ne m'avait pa empêché de refumer un joint à mon réveil.
Je lui répondis:

"Oui, c'est même un peu plus rapide que l'alcool. Et puis j'ai mis du GHB dans le joint, comme ça on finira la soirée à se violer mutuellement."

Je ricanai de ma propre connerie puis réadoptai un ton plus sérieux:

"Dis Alice, qu'est-ce qui te tracasse avec ce "quelqu'un" que tu voulais voir ?"

max warmblood

La mascarade des clowns

L'effet est plus rapide, tu vas devoir faire attention alors à ne pas abuser. Tu rigoles doucement à ce qu'il dit. « Du GHB ? T'as l'air de t'y connaître on dirait. Mais il me semble que ça par contre, c'est vraiment interdit. » Tu lui fais un clin d’œil. Tu sais ce que c'est quand même du GHB, et cette drogue n'était pas bien du tout. Après, elles étaient toutes mauvaises, donc bon. Mais celle-ci, d'après tes souvenirs, avait cette particularité de rendre n'importe qui accro au sexe, d'où la référence au viol. Elle porte même ce nom, la drogue du viol.

Tu t'étires et tu poses ton verre à la suite de sa question. « Ce quelqu'un... hm... » Tu fronces les sourcils et tu lèves de nouveau la tête. « Eh bien, je voulais le voir ce soir disons... Pas forcément être avec lui tout le temps de la soirée, mais juste le voir, lui parler... » Ton cœur se serre, et tu fermes les yeux. Est-ce que tu l'aimes Alice ? Non... Tu as juste ce besoin de l'avoir constamment dans ton champ de vision. Malsain, c'était malsain de vouloir ça. Tu as encore le goût de ses lèvres sur les tiennes et tu secoues la tête. Et là, c'est le truc que t'aurais pas du faire. Ah... Effectivement, l'effet est plus rapide. « Hm... C'est plus rapide, je le sens déjà. »

Tu reprends une gorgée de champagne avant de fixer Max. « C'est étrange... Je ne pensais pas que ça serait comme ça. » Le joint ou bien la relation que tu as avec Cassidy ? Tu as un petit rire et tu regardes la foule dansante à l'intérieur. « Bordel... J'espère que je suis pas amoureuse de ce mec, sinon... Je suis dans une grosse merde. » Vu ce qu'il se passait, ça serait mal effectivement. Tu te relèves pour piquer de nouveau le joint et une tirer une bouffée. « … Putain je veux pas aimer moi, c'est tellement compliquée... Et ça fait tellement mal. »

Mais on a pas tous ce qu'on veut, tu le sais Alice. Tu recraches cette fumée et tu fixes les étoiles, encore et encore. Est-ce que ton astre était lié au sien pour que le sort s'acharne ainsi sur toi ? On dit qu'il existe une étoile pour chaque personne. « Dis, tu y crois toi ? L'histoire qui raconte qu'il y a une étoile pour chaque personne ? » Ok, tu commences légèrement à divaguer, et tu retires une bouffée avant de lui rendre le joint et en t'asseyant. « Tu le connais je crois... C'est... Cassidy. » Tu fronces les sourcils. « Je sais pas si je t'en ai déjà parlée avant. » Tu sens ta tête tourner un peu plus mais ce n'est pas non plus violent. Pour le moment du moins. Modère-toi voyons, tu ne devais pas finir à terre avec une migraine.

« Je sais pas pourquoi je veux le voir comme ça, c'est chiant. J'suis sûre qu'il se moque de moi, mais c'est plus fort que le reste... J'ai envie de le voir. » Tu fais pitié à t'ouvrir comme ça, mais il fallait que ça sorte. « Désolée de te faire chier avec cette histoire, c'est con finalement haha... » Oui, t'es conne Alice d'être comme ça.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.

« Ce quelqu'un... hm... Eh bien, je voulais le voir ce soir disons... Pas forcément être avec lui tout le temps de la soirée, mais juste le voir, lui parler... »

Je la laissai parler, écoutant ce qu'elle avait sur le coeur, regardant la lune avec un petit sourire sur mes lèvres. Avant de penser à la Justice à grande échelle, je devais m'occuper de mes amis, tant que j'en avais encore. Le chemin sur lequel j'allais peut-être me lancer était un chemin solitaire, un chemin où je n'aimerais entraîner personne.
Elle marqua une courte pause avant d'enchaîner:

« Hm... C'est plus rapide, je le sens déjà. »

Prévisible. Mais ça faisait plaisir de voir qu'Alice rentrait dans mon monde. Certes, la défonce était différente à chaque soirée, pour chaque personne et à chaque type d'herbe. J'espérais qu'elle ne se torturerait pas l'esprit avec ses soucis, car je savais que l'herbe pouvait plonger quelqu'un dans la déprime s'il fumait avec des pensées pas très chaleureuses. Mais j'étais là, et la compagnie était toujours d'un grand secours, que ça soit pour les tracas de la vie ou pour une défonce un peu trop déprimante.
Elle but une gorgée avant de me dire:

« C'est étrange... Je ne pensais pas que ça serait comme ça. »

De quoi parlait-elle? De la défonce? De la soirée? Je tournai ma tête vers elle pour la regarder dans les yeux, comme je le faisais souvent quand je discutais avec quelqu'un. Je n'étais pas le genre de type à regarder mes pieds tout le long de la conversation.

« Bordel... J'espère que je suis pas amoureuse de ce mec, sinon... Je suis dans une grosse merde. » dit Alice, comme une pensée personnelle qu'elle disait à haute voix.

Elle me reprit le joint et tira à nouveau dessus avant d'ajouter:

« … Putain je veux pas aimer moi, c'est tellement compliquée... Et ça fait tellement mal. »

Je lui souris gentiement. Ouais, j'avais pas eu de super expériences de l'amour en général. Sinon je serais pas célibataire j'imagine. Je posai ma grosse patte sur son épaule et lui tapotai affectueusement. Elle tourna finalement la tête vers le ciel et me demanda:

« Dis, tu y crois toi ? L'histoire qui raconte qu'il y a une étoile pour chaque personne ? »

Franchement, pas vraiment. Je ne croyais en pas grand chose, à part peut-être à la Justice. Mais j'imagines que lui dire ça de but en blanc aurait un peu ruiné l'effet dramatique de la scène, alors je lui répondis juste:

"Je ne sais pas. Si c'était le cas je serais probablement pas dans le ciel. Je ne suis pas le genre d'étoile à exhiber ma lumière."

Elle me rendit le joint et se rassit sur le muret en me disant:

« Tu le connais je crois... C'est... Cassidy. Je sais pas si je t'en ai déjà parlée avant. »

Cassidy... Cassidy... Je me massai le menton en réfléchissant. Oui, ça me disait quelque chose. C'était un gryffondor de quatrième année, un peu plus jeune que moi. Un peu fanfaron mais pas bien méchant. Pas avec moi en tout cas. Je lui répondis simplement:

"Ouais je crois savoir qui est Cassidy."

« Je sais pas pourquoi je veux le voir comme ça, c'est chiant. J'suis sûre qu'il se moque de moi, mais c'est plus fort que le reste... J'ai envie de le voir. Désolée de te faire chier avec cette histoire, c'est con finalement haha... »

Je tapotai à nouveau son épaule en lui souriant. Non, c'était pas con, je comprenais tout à fait la détresse d'Alice. Je tirai sur mon joint et décidai de m'assoir à mon tour sur le parapet, mais sans faire attention je fis tomber ma coupe de champagne. Je sortis ma baguette, comme un réflexe à chaque fois que je faisais une connerie, et je chuchotai: "Accio verre de champagne" en pointant le verre qui avait presque finit sa chute. Le verre me revint en main, l'alcool ayant eu la délicate attention de revenir lui aussi dans le verre. Je rangeai ma baguette et me tournai vers Alice pour lui répondre:

"Ne t'excuse pas, je ne suis pas que Max la déconne, je suis aussi Max l'ami qui sait écouter quand on en a besoin. Je connais pas bien Cassidy, mais il m'a l'air sympathique. Un peu trop présomptueux des fois je crois me souvenir. Mais pourquoi ça serait une mauvaise chose de tomber amoureux de lui ? Remarque je te comprends, tu aurais préférée tomber amoureuse de moi, toutes les femmes le désirent secrètement, ce n'est pas une tare."

Je ricanai en lui faisant un clin d'oeil. En vrai j'avais pas tant que ça de succès auprès des femmes. Tout du moins j'avais pas de foule de fan quand je sortais de mon pieux, ni même dans mon pieux en fait. Mais j'avais déjà eu quelques histoires, comme tout le monde j'imagines. J'enchaînai:

"Après si c'est un gougnafier, un malotru ou qu'il est désobligeant avec toi, appelle moi et il ne fera plus de mal à personne."

J'aurais presque pû sortir une carte de visite de ma poche, où il serait écrit "Max Warmblood, exterminateur d'enculés depuis 1878."

max warmblood

La mascarade des clowns

Tu le regardes faire, prendre sa baguette pour ramener son verre de champagne entre ses mains. Tu l'écoutes ensuite parler de Cassidy. Non, il n'est pas méchant, les gens seraient surpris de constater qu'il peut même être... Attentionné ? Ou alors borné. Têtu. Malin aussi. Mais surtout borné. Tu te souviens encore de la surprise qu'il t'a fait quand tu étais dans la salle de bain des filles. Tu t'étouffes presque en buvant ton verre de champagne avant de le regarder en rigolant.

Max était sympa, vraiment. Tu aimes lui parler et traîner avec lui, tu n'as pas peur d'être jugé et c'est quelque chose que t'apprécies beaucoup en sa compagnie. Au contraire, il t'aide du mieux qu'il peut. « Je te remercie Max, mais au pire je le laisserais tranquille et je vivrais ma vie dans mon coin. Je préfère... Laisser tomber dans ce domaine. Ça fait tellement peur... »

Tu as un drôle d'air, et son sourire deviendrait presque triste. « Ça me fait peur dans le sens où, tu es là, tu ressens des choses que t'as jamais eu avant et... Et si c'est pas partagé hein ? J'veux dire... C'est confus cette connerie. Tu espères peut-être dans le vide, et c'est le pire, quand c'est pas... Partagé. »

Tu baisses la tête avant finalement de soupirer encore. Les effets commencent à être plus sérieux, et tu rigoles encore sans savoir si c'est la nervosité ou bien encore le joint qui fait ça. Bordel, pourquoi toi hein ? Pourquoi ? … Tu n'aurais peut-être pas du aller lui parler ce soir là avant de manger, tu aurais peut-être du l'ignorer comme tu l'as toujours fait avant ça. « Des fois, je me dis que j'aurais jamais du lui parler. Les choses ne seraient pas comme elles sont et... » Et il ne te tourmenterait pas ainsi.

Tu prends ton verre de champagne pour le finir et tu le poses ensuite, fixant ce verre vide pendant un instant. Tes pensées sont vides, elles ne sont plus correctes. Ok, ça a l'air de commencer à faire véritablement effet maintenant. « Et toi Max, tu as ce genre de problème ? »

Tes yeux bleus le regardent, remplie de curiosité. Tu parles de toi, mais lui non. Et tu n'aimes pas accaparer la discussion ainsi. Il fallait te distraire, ne pas regarder encore vers la salle de bal pour vérifier s'il était là. « Eeeeet... Tu veux du champagne ? Il est pas mauvais... »

Ok, ta tête part vraiment en cacahuètes là.

Apprécies le fait d'être
avec quelqu'un et non toute seule.