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 et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine

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Clementine Miller


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Date d'inscription : 09/04/2016

Clementine Miller





et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
10.04.16 21:07

Miller Clementine


SURNOM Miller ; toujours moins abrutissant que Clementine.
ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE : presque 19 ans, je suis née le 12 août 1997 à Coventry.
NATIONALITÉ ET ORIGINES je suis anglaise tout comme mes parents, bien qu'une légende familiale raconte que j'aie pu avoir une arrière-grande-tante suisse.
SANG DE SORCIER sang-mêlé, mon père était un brillant sorcier avant de tomber malencontreusement amoureux de ma mère.
GROUPE j'essaye de rester neutre, d'arrêter de m'attirer des ennuis, mais j'avoue pouvoir me laisser tenter un jour par la témérité – si mon père ne me tue pas avant.
ANNÉE D'ÉTUDE quatrième année.
PARCOURS sciences des sports et des animaux fantastiques. Je sais. Je sais, je ressemble à une crevette morte. Mais j'aime le sport et, honnêtement, je suis tellement mauvaise dans toutes les autres matières que je me suis un peu raccrochée à la seule chose que je savais faire.
MAISON (attendre la validation)
BAGUETTE MAGIQUE en bois de frêne, elle mesure vingt-trois centimètres et renferme un crin de licorne. Si le frêne est supposé être un bois souple, ma baguette reste relativement rigide.
PATRONUS un kangourou. Je l'ai entraperçu une fois.
ÉPOUVANTARD d'immenses yeux bleus qui me fixent, si innocemment qu'on se damnerait pour eux.
AMORTENCIA un shampoing à la vanille.
DON MAGIQUE quel genre de don pourrait avoir une fille comme moi qui sait à peine transformer un rat en verre à pied?
QUALITÉS ET DÉFAUTS impulsive – intelligente – procrastinatrice confirmée – ordonnée – délicate – bornée – maternelle – certain manque de confiance en soi scolairement
SIGNE DISTINCTIF j'ai de beaux cheveux blonds et de grands yeux bleus. Je suis un stéréotype ambulant.
ANIMAL DE COMPAGNIE j'ai un rat blanc. Il s'appelle Winnie.

MATIÈRES OPTIONNELLES CHOISIES Vol sur balai appliqué. Techniques et stratégies de Vol.  NIVEAU SCOLAIRE Je suis assez nulle en fait. Je ne sais pas pourquoi, ce n'est pas que je ne veux pas mais c'est tellement fatiguant de devoir apprendre toutes ces dates et ces sortilèges et même quand j'essaye je suis incapable de me concentrer. L'école c'est tellement tout sauf fait pour moi. Je me rattrape de justesse. APPRÉCIATIONS “Clementine a des capacités qui ont encore besoin d'être exploitées, malgré une écoute attentive en classe les résultats peinent à se faire jour.” REDOUBLEMENT pas encore. Jusqu'ici j'arrive encore à flirter avec la moyenne ; je n'imagine pas la tête que pourrait faire mes parents s'ils apprenaient qu'en plus d'être irresponsable j'étais scolairement retardée... MÉTIER ENVISAGÉ : élever des dragons me plairait sûrement, mais je sais que beaucoup y pensent. La vérité, c'est que je ne sais même pas si je vais exploiter toute la magie qu'on m'a enseignée dans mon avenir professionnel. Je pourrais aussi bien être fleuriste.  


LES B.U.S.E : {x} Obtenu {} Recalé {} Trop jeune
BREVET DE TRANSPLANAGE : {} Obtenu {x} Recalé {} Trop jeune



CARACTÈRE
Clementine est un peu perdue. Vous allez me dire ; c'est normal, tout le monde l'est à son âge. Mais Clementine ne se cherche pas non plus. Elle n'essaye pas d'être cohérente, de coller à une étiquette, de correspondre à quelque chose. Elle suit ses instincts plus ou moins stupides. Elle ne réfléchit pas avant de choisir. Clementine déteste réfléchir, être confrontée à ses pensées, ses problèmes. Clementine aime fuir sa vie en agissant n'importe comment, n'importe quand. Clementine aime se mêler de ce qui ne la regarde pas. Elle est cette maman que vous voulez ; ou que vous ne voulez-pas. Elle vous sert dans ses bras, quand vous ne l'espériez pas.
Elle essaye véritablement de bien faire. Elle déteste l'idée que vous puissiez ne pas l'aimer. Elle voudrait vous aider, à résoudre vos problèmes, à ce que tout soit bien pour vous. Elle essaye de ne pas se  montrer trop intrusive mais c'est plus fort qu'elle vous savez, ce n'est pas sa faute, si elle est incapable de résister à ce besoin pressant de donner – donner tout l'amour dont vous pourriez avoir besoin, vous. Clementine ne sait pas détourner les yeux lorsqu'elle sent cette atmosphère gluante de tristesse. Elle se sent obligée d'y ajouter son attention tout aussi gluante. De vous envelopper de son odeur acidulée, sucrée, agréable si ce n'est trop présente. Un immense  pâté d'amour, posé là, à vos côtés, pour le meilleur comme pour le pire. Clementine ferait n'importe quoi pour que vous alliez mieux. N'importe quoi.
Elle n'a l'air de rien, comme ça, avec sa stature si fragile qu'on pense pouvoir la casser d'un coup de pouce. Elle n'a l'air de rien, pourtant elle est pleine d'idées, Clementine, pour vous rendre plus heureux. Elle n'a pas cette intelligence scolaire qu'on lui demande d'avoir, tous les jours, sans qu'aucune magie n'opère avec son cerveau récalcitrant. Elle n'arrive pas à se concentrer, assise à son bureau, préférant s'allonger sur son lit à regarder le plafond s'emplir de poussière. Elle rêve. Clementine est créative, attentive, inattendue. Elle sait répondre à ces problèmes, que l'on n'a pas encore posés. Elle sait ordonner ses affaires et ses idées méticuleusement, pour ne perdre aucun indice, aucune bribe d'information qui pourrait l'aider à résoudre le puzzle que vous représentez pour elle.
Exactement. Clementine aurait fait une excellente serial killer. Si elle ne vous aimait pas si tendrement.


Vous vous retrouvez face à un épouvantard, et vous vous rendez compte que vous avez oublié votre baguette — heureusement, vous avez votre cerveau et vos jambes. Que faites-vous ? Je panique peut-être, d'abord, soyons franc. Et puis je regarde ces yeux dans les yeux. J'essaye de m'y habituer. Je me raconte la blague du pingouin. Ça ne me fait pas rire. Et puis je lui balance un high kick et je m'enfuis en courant, sûrement. Je cours très vite. Je vous ai déjà dit que j'étais assez sportive?
Vous avez déçu votre baguette qui a décidé de ne plus vous obéir et qui n'en fait plus qu'à sa tête. Que faites-vous ? On dit qu'avec les enfants, il ne faut pas s'énerver. Il faut expliquer. Alors je pense que j'aurais une longue et calme conversation avec ma baguette pour comprendre ce qui ne va pas.
C'est enfin les vacances d'été ! Vous êtes prêt à partir dans le sud de la France avec vos amis, mais votre père s'est cassé une jambe et vous demande de travailler pour lui à sa boutique de balais magiques. Quelle est votre réaction ? Mon père est fantastique ; c'est ma mère qui ne sert pas à grand chose. J'adore les balais en plus. J'adore l'odeur d'une boutique de balais, j'adore l'impression d'être entourée d'âmes silencieuses qui n'attendent qu'un geste de vous pour exprimer tout leur potentiel. Et il fait trop chaud, dans le sud de la France, en plein été. Je pourrais proposer à mes amis de rester et de s'organiser des virées nocturnes avec les balais de mon père ; tant qu'à partir à l'aventure.
Vous êtes en cours de potion, et la potion du jour explose à la moindre maladresse. Vous avez soudainement un trou de mémoire vis à vis du prochain ingrédient, que faites-vous ? Je retiens ma respiration et je regarde autour de moi en espérant trouver le bon ingrédient, mais je sais pertinemment que mes chances de rater cette potion sont proches de 100 alors je ne me fais pas trop d'illusion quant au futur proche de ma cape. Quelle idée aussi, de ne pas mettre la recette!




On dit qu'elle est aussi adorable et collante qu'une vraie maman.  
On dit qu'elle cacherait des bonbons partout sous son matelas.
On dit qu'elle est très agile sur un balais.
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Neutre
Clementine Miller


Messages : 111

Date d'inscription : 09/04/2016

Clementine Miller





Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
10.04.16 21:08

histoire


Maman est si quelconque.
Papa, lui, brille. C'est un sorcier, il est grand, il est fort, il sait tout faire, il a toutes les réponses. Maman ne fait jamais rien sauf me punir. Elle me dit d'aller dans ma chambre, de jouer avec mes poupées. Mes poupées, elles ne sont même pas gentilles avec moi. Je ne les aime pas. Je les punis aussi, dans leur chambre. Et alors je n'ai plus personne avec qui jouer. Parce que maman ne veut pas que je sorte dehors. Elle dit que je ne fais que des bêtises de toute façon, que je ne fais que m'égratigner les genoux et revenir la robe tâchée de sang. Maman est quelconque, alors elle m'enferme, pour que je ne voie pas l'extérieur et que je ne sache pas à quel point elle est quelconque, comparée à toutes les autres. Je ne suis pas bête. Je vois comme ma maîtresse est gentille, comme la maman d'Alice est attentionnée, comme la maman de Lily fait bien les tresses. Et ma maman à moi, rien. Je n'aime pas maman. Plus tard, moi, je ne serai pas comme maman. Je ne serai pas une enfermeuse de petite fille. Je serai la liberté moi. J'ouvrirai la cage à mes petits oiseaux. Je les laisserai s'envoler.

•••

Ce n'est pas parce que je n'aime pas maman, que je souhaite la blesser. Je ne sais juste plus comment crier. Crier mon besoin d'être ailleurs. Les jours passent. Les jours se ressemblent. Les jours ne veulent plus rien dire.

•••

Hier, papa m'a offert un ours en peluche. Maman n'était pas contente. Elle ne cessait de répéter cette phrase idiote. Elle ne cessait de lui dire que j'aimais les poupées, que je n'aimais pas les ours, qu'il était bien imbécile de m'avoir fait ce cadeau. Maman a peur. J'aime les ours en peluche. J'aime l'ours en peluche que papa m'a offert. Il est rond, il est doux, il sent bon. Il sent bon la vanille. Vous ne pouvez pas savoir, sans l'avoir senti, à quel point cette odeur peut être réconfortante. Peut-être ; peut-être que ce n'est réconfortant que parce que papa me l'a offert ? Papa m'a offert un ours en peluche. Je l'ai caché sous mon pull toute la nuit, pour que maman ne me le vole pas pendant mon sommeil. Je le sentais, chaud, rond, doux, et son odeur de vanille. Là, tout contre mon nombril, au creux de mon ventre, à peine assez petit pour être totalement à l'abri. Je ne serai pas comme maman ; je n'arrêtais pas de lui répéter que je ne serai pas comme maman. Je voulais le rassurer. Je voulais qu'il se sente aussi réconforté par moi que moi par lui. Je voulais être là.

•••

Je me souviens de ce jour où j'ai décidé pour la première fois de véritablement faire quelque chose que je savais que maman désapprouverait totalement. Je suis montée sur la balustrade du balcon de Malcolm Fisher, et j'ai sauté avec une copine jusque dans les buissons mousseux en contrebas. On était au premier étage. C'était l'anniversaire de Malcolm Fisher. Ma copine, c'était Elizabeth Durand. On avait été invitées à l'anniversaire de Malcolm Fisher parce qu'il était dans notre classe et qu'il était un peu amoureux de moi je crois et surtout parce qu'Elizabeth était amoureuse de Benjamin Colins qui était très beau et qui jouait bien au football. Je me souviens de ce jour. Je ne me souviens pas de quel âge nous pouvions avoir. Peut-être neuf ou dix ans. Je me souviens qu'à un moment, Elizabeth a voulu demander à Benjamin de danser avec elle. Je ne me souviens plus exactement de ce qu'il lui a répondu. Mais je me souviens qu'à la fin, il dansait avec cette abrutie de Melisandre Belfort. Une vraie abrutie. Elle avait mis du chewing-gum dans les cheveux d'Olivia Hemsworth une fois, juste pour rire. Voilà. Elle était jolie, mais c'était une abrutie. Du coup, Elizabeth, elle avait pas voulu rester à l'anniversaire de Malcolm Fisher. On a sauté, du haut de la balustrade, les mains serrées et les yeux fermés.

Je me souviens. J'ai eu l'impression de voler.

Et je me suis cassée le poignet.

C'était bien.

•••


Après ça, je me suis fait tellement disputer par maman que j'ai absolument voulu recommencer. Je ne saurais pas vous expliquer. C'était une absolue jouissance d'être, d'être vraiment, d'être quelqu'un comme maman ne voulait pas. L'euphorie du paradoxe. Une crise d'adolescence perpétuelle, à n'en plus finir. A onze ans, j'ai fugué en piquant le porte-feuille de maman, et je suis allée en stop jusqu'à Londres, où mon père a fini par me récupérer. A douze ans, j'ai tagué les fesses de la directrice sur les murs de l'école primaire. A treize ans, je suis devenue amie avec une bande de mon collège qui avait l'air de connaître la vie et de m'offrir des perspectives excitantes. Il y avait Ashley, Calvin, Eliott, et puis Jamie – surtout Jamie. Jamie sentait la vanille. Il avait un shampoing, à la vanille. Il me serrait dans ses bras, ses bras de garçon, ses bras de garçon presque homme mais pas encore, il me serrait et ses boucles brunes qui tombaient sur mon nez sentaient la vanille. J'étais folle de lui. Je sais ce que vous pensez, je sais, je sais, que quand on a que treize ans, on ne sait pas ce que c'est, d'être fou de quelqu'un, d'être vraiment amoureux. On ne peut pas connaître l'amour, quand on a que treize ans. Mais c'est faux. Je vous jure, j'étais tellement amoureuse de Jamie. Je vous jure. J'aurais tout fait pour lui. J'ai tout fait pour lui. Pour qu'il me trouve intéressante, pour qu'il ne se lasse pas, pour qu'il reste toujours avec moi, toute ma vie, jusqu'à ce que je meurs et puis même après j'aurais voulu être avec lui. Il avait des yeux marrons avec ces cils incroyables qui n'en finissaient pas. Il racontait toujours des histoires, et tout le monde riait à ses histoires. Et puis il m'aimait. Il ne cessait de me le répéter. Il me le criait du bout d'un couloir, il me le murmurait en passant. Il me l'a soufflé, doucement, dans l'oreille, ma tête posée sur cet oreiller trop dur, cette fois-là où j'ai dit oui, où j'ai dit oui quand j'aurais dû dire non. Je ne pouvais pas lui dire non.

Quand j'y repense, je me sens inutile. Puérile, stéréotypée et inutile. Je ne sais pas. Je regardais sans doute trop de films, à défaut d'ouvrir un jour un livre. Je prenais plaisir à imaginer des plans idiots, à mettre en place des idées dingues, à voir maman se mettre dans des colères folles. J'avais l'impression de contrôler, tout le temps, de savoir ce que je faisais. J'avais l'impression qu'au fond, rien de grave ne pouvait m'arriver. Parce qu'il y avait papa, ce héros, et Jamie. Jamie avec qui j'avais tout fait, avec qui j'avais tout vécu, qui me faisait me sentir importante et brillante. Jamie.

Quand j'y repense, je me sens inutile.

•••

Je n'ai pas voulu comprendre que quelque chose n'allait pas, avant un matin de décembre où j'ai senti que si je ne faisais rien maintenant, je ne pourrais plus reculer. J'ai appelé Elizabeth Durand, ce  matin-là. La maison était silencieuse, il était tôt, c'était les vacances, maman dormait mais papa était parti travailler. Je suis tombée sur sa maman à elle, qui m'a demandé si j'allais bien. Je lui ai dit oui, merci, et je lui ai demandé si je pouvais avoir Elizabeth, au téléphone. Elizabeth se préparait pour sa compétition de danse, ils partaient bientôt pour Londres, madame Durand était désolée, mais je pouvais rappeler plus tard peut-être. J'ai dit oui. Oui, bien sûr.
Je n'ai pas rappelé.
Je me demande, ce qui serait arrivé, si j'avais rappelé. Si j'avais attendu le lendemain. Ou s'il n'y avait pas eu cette compétition de danse. Si j'avais pu patienter, juste un peu.
Je me demande, mais le fait est que je suis retournée dans ma chambre. Je suis restée sous mes couvertures, une heure, peut-être un peu plus, avec cet ours, cet ours en peluche que papa m'avait offert qui me fixait à l'autre bout de ma chambre. Je suis restée là, à respirer lentement. Je suis restée là, à imaginer cette autre respiration, quelque part sous mon nombril. Mon ventre était tiède. Je me souviens, comme mon ventre était tiède, et comme mes mains étaient froides.
Et puis je suis allée réveiller maman.

_ Maman ?

Je me demande, ce qui serait arrivé, si je n'avais pas continué, si je n'avais pas dit, si je n'avais rien fait.

_ Maman, je crois que j'ai un bébé dans mon ventre.

Je me souviens, comme mon ventre était tiède, et comme ses yeux étaient froids.

•••

Je pourrais vous raconter, tout, comment tout s'est passé. Je pourrais vous raconter Jamie, qui ne voulait pas en parler, qui ne voulait plus me parler. Je pourrais vous raconter Maman qui criait et puis qui disait que surtout, il ne fallait pas dire, pas dire à papa, pas dire à qui que ce soit. Je pourrais vous raconter mon ventre toujours tiède. Je pourrais vous raconter mon ventre un peu rond, un peu rond, un peu et puis plus rien. Je pourrais vous raconter le regard des infirmières sur moi et sur maman, quand tout a commencé et quand tout a fini. Je pourrais vous raconter comment maman a fait tuer le bébé dans mon ventre. Je pourrais. Mais c'est difficile. Je ne sais pas si vous comprendriez ça. Les grandes personnes disent qu'à treize ans, on ne peut pas aimer comme on aime quand on est grand. Pourtant, j'ai vraiment aimé. J'ai en tout cas vraiment l'impression d'avoir aimé. J'aimais mon bébé. Aussi petit et inhumain pouvait-il être quand ils me l'ont enlevé. J'aimais l'avoir dans mon ventre. Je l'imaginais. A chaque fois, il sentait la vanille. Maintenant, je sais bien qu'en naissant, un bébé, ça ne sent absolument pas la vanille. Mais j'avais treize ans, presque quatorze. J'avais le droit de penser qu'il sentirait la vanille.

•••

En arrivant à Poudlard, je ne sais pas exactement ce que j'attendais. Je me sentais assez vide, pour dire vrai. J'avais cette impression d'avoir été détruite partiellement, endommagée, et dans l'obligation de me reconstruire avant de paraître trop étrange. Je ne voulais pas être toute seule. Je ne voulais pas, ça aurait fait bien trop plaisir à maman. Elle aurait pu me dire à chaque vacances d'été qu'elle me l'avait bien dit, qu'elle m'avait prévenu, que ça finirait mal. Alors j'ai essayé, d'être bien, de ne pas faire trop de pas de travers, de ne pas paraître poser trop de problèmes, de ne pas avoir eu une vie trop compliquée. J'ai essayé d'oublier. Oublier qu'il était là. Il était là, sentant la vanille, au creux de mon ventre, au rond de mon ventre. J'ai essayé d'oublier, en reportant tout cet amour que je n'ai pas pu lui donner sur les autres. Les autres, autour de moi. Comme autant de bébés, couleur vanille, odeur vanille, autant d'enfants ayant besoin de mon aide pour ne pas couler, ne pas défaillir, ne pas mourir. Je suis là. J'essaye encore. Vous ne me croyez pas. Je suis trop jeune, je suis trop moi.

J'aime, pourtant.

Vraiment.



mint


COMMENT ÇA VA ? je suis tellementtttt fatiguée grand dieu
C'EST QUI SUR TON BEL AVATAR ? christa renz de shingeki no kyojin!
ET TU AS QUEL ÂGE ?   dix-neuf ans
COMMENT AS-TU TROUVÉ FW ? par un topitotop-site
FILLE, GARÇON OU ESCARGOT ? petite limace affectueuse
CRÉDIT  //
UN COMMENTAIRE ? bêêêh
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
10.04.16 21:32

Blblblbl finallement omg

Bienvenuuuuuuuuuuue sur FW !
Clémentine est toute mignonne ooooh

Bon courage pour le reste de ta fiche, si tu as des questions, Perceval et moi sommes là pour t'y répondre krrkrr love
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Invité


Anonymous





Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
11.04.16 3:00

Erf. Le pseudo Mint me dit un truc mais je situe plus où quand comment pourquoi. x_x

Sinon, bienvenuuue de nouveau ! En espérant que tu te plaises parmi nous ! <3
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Téméraire
B. Perceval Mcdonald


Messages : 750

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Feat : Akaashi Keiji — HAIKYUU!!!

B. Perceval Mcdonald





Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
11.04.16 9:58

OMG CHRISTA CLEMENTINE SSAF KFLSJFSLK
WELCOME ADORABLE PETITE CHOSE heart

avatar tout mignon et personnage adorable que voilà, je dois dire que Miller me plait beaucoup ahah bon courage pour la fin de ta fiche si tu as des questions ou besoin d'aide n'hésites pas à nous envoyer un message à Anton ou moi, on est là pour ça !
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Invité


Anonymous





Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
11.04.16 18:29

ohlala trop mignonne vraiment
bon courage pour la suite de ta fiche c:
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Invité


Anonymous





Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
11.04.16 18:54

Yooooo o/ T'es cute toi! On te l'as déjà dit plein de fois mais c'est pas grave!

Hey miss, quand tu seras valider, j'veux un lien avec toi huhuhu /PAN

BIENVENUE SINON!
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Neutre
Clementine Miller


Messages : 111

Date d'inscription : 09/04/2016

Clementine Miller





Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
13.04.16 9:35

merci pour vos messages adorables ça me fait très plaisir ♥
je viens prévenir qu'on m'a enlevé un assez gros kyste hier et que je me retrouve dans l'incapacité d'écrire jusqu'à la fin de semaine le temps que la douleur passe un peu je suis vraiment désolée

bartholomew : j'ai été sur pas mal de forums avant d'entrer en prépa alors c'est fort possible ♥
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


Messages : 839

Date d'inscription : 08/09/2015

Anton V. Lawliet





Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
13.04.16 20:10

Oooh pas de souci repose toi bien ! Une de mes amis a vécu pareil l'année dernière, je te souhaite plein de courage love
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Téméraire
B. Perceval Mcdonald


Messages : 750

Date d'inscription : 28/03/2016

Feat : Akaashi Keiji — HAIKYUU!!!

B. Perceval Mcdonald





Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine
17.04.16 16:41


>


poufsouffle !


Félicitations ! Félicitations ! Le choixpeau a bien lu dans ton esprit et t'as réparti dans la maison des loyaux et  qui aiment travailler. Tu peux maintenant te balader sur le forum comme tu le désires. Nous te conseillons de suivre Être un sorcier pour les nuls qui te guidera pour faire des premiers pas sur le forum !

MAIS CLEMENTINE CUTIE ♥️ j'étais toute fondue devant son histoire à la petite j'ai envie de lui faire d'énormes câlins, elle est adorable bon sang. Bienvenue dans ta nouvelle maison en tout cas, ton perso est charmant cute

   
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Re: et l'on oublie l'avenir pour quelques souvenirs •• clementine

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