Sans aucun intérêt - Blake P. Sullen

histoire

Je suis née dans un hôpital de Coventry. Une ville pleine d’histoires, très importante. Qui s’est relevée de ses cendres malgré les guerres qu’elle a subies. D’ailleurs, on l’appelle Phoenix City. Un nom qui porte tout son sens, et qui me fait tellement rêver quand on fait un parallèle avec le monde magique. Ah, j’en suis si fière.
J’ai toujours vécu là-bas. Et si je devais vous détailler ma vie, je pense que vous seriez vite ennuyés, aussi, je n’aborderais que quelques points, pour éviter de vous noyer dans des éléments sans intérêt. Je suis née d’une mère moldue, passionnée d’histoire et d’un père sorcier, un vrai pitre. Ils ont toujours été aimants envers moi, m’apportant tout ce dont j’avais besoin. Amour, discipline, culture. Ma mère m’a transmis sa passion pour les livres et la logique. Tandis que mon paternel lui, me préparait aux coups durs de la vie en s’amusant à me faire des misères.
Aux débuts de ma vie, cela me faisait plus rager qu’autre chose. Et oui, qui apprécierait de se faire enquiquiner tous les jours ou presque dès le réveil, par son comportement des plus infantiles. D’ailleurs, je ne comprenais pas comment ma mère pouvait le supporter. Mais, il fallait croire que l’adage « l’amour rend aveugle », avait tout son sens.
Bien vite, mes prédispositions pour la magie apparurent. Ce qui avait l’air de les enchanter. Mais moi, je ne montrais pas plus d’intérêt pour ce domaine. Après tout, qu’est-ce que ça pouvait bien m’apporter, hein ? Savoir faire des tours de passe-passe comme ces idiots que l’on voyait à la télé ? Très peu pour moi. Aussi, je me focalisais sur mes études, et tout ce que je pouvais apprendre. Le monde était si vaste, et les connaissances tellement importantes, que j’en étais émerveillée. Il y avait toujours quelque chose à apprendre.
Je ne compris qu’en arrivant au collège que ma vie serait assez compliquée. Quand je regardais autour de moi, j’apercevais des élèves qui avaient ma passion, mais les autres, pour la plupart, ne se concentraient pas uniquement sur les cours. Ils créaient leur vie. Faisaient des liens entre eux. Et rejetaient les gens comme moi, qui étaient trop discrets, pas si sociables qu’eux.

Vous voyez, pas grand-chose de bien passionnant. J’ai suivi une scolarité presque sans problèmes. Et parce que je me sentais ‘différente’, je ne cherchais pas à m’intégrer à un groupe ou à un autre. Ils étaient idiots. Ne s’intéressaient qu’au sport, qu’à se faire des amis et des amours. Qu’à devenir populaires. Inutile. Futile. Et moi, transparente, je suivais ma route.
Mais il fallait croire que je n’étais pas si transparente que cela, car une fois, je fus l’objet d’une moquerie. Un truc de gamins. C’est la que je devrais remercier mon père et ses ‘misères’, car sans ça, je pense que j’aurais pu craquer et devenir leur tête de turc. Un beau jour, alors que je me rendais en salle de cours, posais mes affaires derrière mon bureau pour pouvoir m’installer tranquillement à ma place, j’aperçus sur ma chaise des punaises. Des punaises quoi… Ouah, quelle inventivité. Et ses abrutis à côté de moi qui pouffaient sous cape. Tsss. Sans montrer le moindre signe de gène, je les chassais d’un revers de main.
Sauf que ça ne s’arrêta pas là. Plus les jours passaient, et plus ils s’acharnaient sur moi, étant donné que je ne réagissais pas à leurs provocations. Je bouillais. Mais je restais tranquille. Car ne disait-on pas que l’ignorance est le pire des mépris ?
La goutte d’eau qui fit déborder le vase fut quand ils commencèrent à m’insulter ouvertement, à détériorer mes affaires scolaires. Certes, en soi, ce n’était pas grand-chose. Mais pour moi, c’était trop. Sans pouvoir me retenir, j’agis :
«Bande de couilles molles ! Vous vous prenez pour qui ? Vous n’êtes que des êtres inutiles, des déchets de la société. Des immondices sur lesquelles je crache dessus. »
« Eh ! Calme-toi la Cochonne. C’toi le déchet. Tu sers à rien. »
Comment ça, je ne servais à rien ? J’étais meilleure qu’eux, ils n’avaient aucune valeur. Ni une ni deux, je me levais et administrais une gifle monumentale à celui qui avait parlé, et dis en guise d’avertissement :
« Le prochain qui me fait chier, je lui défonce sa sale gueule de rat. Et je le maudis sur des générations… »
Et vous savez comment sont les enfants de notre âge, des sots.
« Aaaah, sorcière. Tu fais du vaudou ! »
Ce fut la libération. Oh, oui, j’eu une sale réputation. Mais les gens me fichaient désormais la paix.

Mes parents furent convoqués par mon professeur, et me firent de sacrées remontrances. Mais ils ne pouvaient rien me reprocher, c’était mon seul écart. Ils s’inquiétaient juste pour moi, qui m’enfermais de plus en plus dans le mutisme, et derrière une façade froide. Après deux, trois, années passées ainsi, sans autres histoires de cet acabit, ils décidèrent d’un commun accord de m’inscrire à l’école pour sorciers d’Angleterre.
Et je les laissais faire. Après tout, peut-être que ce serait mieux. Les gens ne seraient pas aussi stupides. Peut-être même seraient-ils plus cultivés, plus matures. Et cela m’ouvrirait sans aucun doute d’autres portes, de nombreuses autres possibilités. Génial. Je donnais donc mon aval, et intégrais cette école dès que je fus en âge de pouvoir m’y inscrire.

pseudo

COMMENT ÇA VA ? Bien. J'me suis foutu un doigt dans l’œil 8D
C'EST QUI SUR TON BEL AVATAR ? Kirishima touka de tokyo kushu.
Une BG je trouve B)
ET TU AS QUEL ÂGE ?   24 ans. Je crois. Car quand j'en avais 23, je pensais en avoir 21...
COMMENT AS-TU TROUVÉ FW ? Clic, clic, et re-clic. J'ai cherché un forum décent pendant 3 jours. TROIS JOURS ! D:
FILLE, GARÇON OU ESCARGOT ? Une limace avec un gros zizi et une forêt amazonienne ? Naaaan, en vrai, j'suis de la classe des boobiez
CRÉDIT Moi. Eclipsyne.
UN COMMENTAIRE ? Un comme ça silence. :3 Nan pas grand chose. Le forum à l'air d'être badass. On verra pour l'ambiance.