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 Parfois on tend à disparaître - Daphné

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Daphné De Lange


Messages : 44

Date d'inscription : 25/08/2016

Feat : OC

Crédits : Han

Daphné De Lange





Parfois on tend à disparaître - Daphné
05.09.16 14:13

Daphné De Lange
FT OC (CONCEPT PAR MERRY)
Daphnée Pervenche De Lange. Habituellement scolarisée à Beauxbatons mais a choisi de faire une année en échange après l'obtention de l'équivalent des buses. Fièrement française et trimbale l'accent qui va avec. Sang-mêlée, n'y accorde aucune importance. Dix-huit ans. Quatrième année. Droit magique, famille de juriste oblige. Option rhétorique. Elève exemplaire presque toujours le nez dans les bouquins, férue de soirées devoirs. N'a pas le temps pour des sottises et les groupes mais s'en amuse de loin. Ne comprend toujours pas la répartition.
Do you also breath oxygen ? God we have so much in common
Parfois si agaçante Daphné, pâmée de cet air inaccessible et intouchable, tandis qu’elle traverse les couloirs de l’école avec des allures de petite reine, comme si le monde n’était pas digne de sa sacro-sainte présence. Froide, pourtant il y a de la douceur dans ses mots et dans ses phrases légères rythmant son quotidien, mais il y a ce sarcasme permanent, cette façon de taquiner innocemment tout en lançant quelques blessantes vérités, avec un sourire candide. C’est sans doute cet air de douce condescendance, cette assurance arrogance qu’elle exsude, maniée à son intelligence redoutable, qui peuvent la rendre si déroutante. Tantôt antipathique, tantôt fascinante.
Daphné est une ardoise, qui tant qu’inconnue, se colore au gré des interprétations ; D’elle on retient des impressions fugaces et parfois contradictoires ; de sa douceur, la parole invitante aux regards glacés. De ses sourires moqueurs et sardoniques aux fausses politesses, elle a ces airs de demoiselle modèle mais aussi de petite garce un peu vipère.
La vérité bien cachée, c'est qu'elle est lasse Daphné, ennuyée de tout ce qu’on a pu lui répéter par avant, de tout ce qu’on a toujours voulu qu’elle soit, depuis qu’elle est née.

Comprenez.

Comme elle est belle, comme elle est douce, comme elle est intelligente, Daphné. 
Daphné, Daphné, Daphné dont les garçons épris d’amour murmurent le nom avec douceur. Daphné Daphné Daphné, ses yeux de nymphes, sa peau d’albâtre et le soleil de ses cheveux, cette belle Daphné dont on conte la ravissante perfection comme la plus belle et la plus vraie des histoires.
Daphné enfant chérie, adorée depuis la naissance. Chérubin céleste, polie par les meilleures orfèvres, puisque dès ses premiers instants il n’y a eu contestation, seulement une sombre évidence, elle serait perfection, parce qu’il n’aurait pu en être autrement. Faites d’or et d’argent, de bronze et d’ivoire, Daphné se devait d’être le reflet de ses parents. Désincarnée, décharnée pour incarner l’idéal familial, Daphné enfermée, enchaînée, n’a jamais été une petite fille. Elle a toujours d’avantage dû être une figure, un rêve devenu réalité, l’incarnation de ce qui devait se faire de mieux. On le lui a martelé, buriné cette idée dans le crâne si bien qu’en chemin, Daphné a perdu l’éclat sauvage qui habitait ses sourires, la joie toute enfantine qui luisait au fond de son regard. Dans leurs élan, ils ont tout gommé pour faire de Daphné le plus pur et le plus resplendissant des diamants, si bien qu’ils n’ont plus laissé de place au brut et au spontané. Daphné n'est qu'une poupée en vitrine, qu'on a voué à l'adoration.

Si bien que Daphné en est flétrie. Dénaturée. Vomit de ce qu'elle est devenue mais l'accepte entièrement.

Et qu'elle vaque dans l'immensité de l'univers, perpétuellement blasée, ennuyée comme si son monde était peint de nuances de gris. C'est là sans doute la raison de cette sérénité, ce calme stoïque et insolent dont elle ne sait se départir. Elle s'en moque, se fout, se contrefout de ce monde qui pourrait partir en flammes devant ses yeux, Daphné en rirait. Elle se targue de cette indifférence impertinente, de n'en avoir rien à cirer de ce qu'il peut bien arriver demain. Daphné vit au présent, sagement assise au rang des spectateurs, se délecte de la vie comme d'une pièce de théâtre et cherche sans cesse l'imprévue, la péripétie pour animer enfin le désert aride qu'elle vient à ressentir et qu'elle tente désespérément de combler. Alors elle a ces passions dévorantes parfois pour les autres, a ce besoin terrible de constater qu'il existe des gens tout aussi abîmés qu'elle. Car Daphné, jeune Daphné, reste encore de cette fragilité maladroite et touchante, désespérée d'être ce qu'elle ne sera jamais, empoisonnée par cet amour maladif et compulsif qu'elle a de toucher les étoiles pour apercevoir un éclat de fierté dans le regard de ses parents, qui en dehors quelques exhortations, ne lui ont jamais donné toute cette attention, tout cet amour dont a bénéficié Louis. Et même fatiguée d'être encensée, elle en garde ce besoin compulsif d'être approuvée par les autres pour s'accepter, car Daphné ne saurait s'aimer seule.
Les craintes de Daphné prennent la forme d'une accromentule géante, traumatisme bénin et enfantin d'une visite à un zoo d'animaux pas si fantastiques.

Elle aime l'odeur de la canelle et du bois de pin, du tabac froid et du musc, de la lavande et des vieux parchemins.

C'est du bois d'Orme et un crin de Licorne qu'on retrouve dans sa baguette achetée en Italie. Elle est fine, mesure vingt-six centimètres, comporte quelques ornementations fleuries gravées sur le manche.

On peut l'apercevoir accompagnée d'une bleue russe, affectueusement nommée Clochette comme la fée.

Son Patronus prend la forme d'un renard.
Il me semble plus jeune, avoir un jour rêvé de me transformer une belle colombe. Mes bras mués en ailes blanche, se seraient étendus pour que l’aquilon les porte loin du carcan d’une encombrante naissance. Tantôt j’aurai vogué au gré de mes caprices, mes humeurs et mes envies ; tantôt je me serais posée lasse sur l’épaule d’un voyageur passant là, pour m’y oublier et se défaire de la réalité. Parfois il me venait l’idée que mon existence n’avait point de but si ce n’était celle de s’accomplir ainsi que mes aïeuls en avaient décidés quand ils ont jugé du tableau que j’aurai à peindre. La vie, du moins la mienne, est une composition esquissée depuis des générations dont les notes se doivent d’être reproduites inlassablement par chaque musicien se succédant, au nom de règles obscures et aphasiques. Ma famille depuis longtemps, a toujours aimé croire être la justice dans sa forme la plus pure et donc la plus implacable. L’intelligence et la bonne éducation, avaient de pervers le gavage des égos en notre cas, cela se traduisait par l’intime croyance que les De Lange seuls, étaient à même de s’élever au-dessus des passions, pour juger sans faillir, ce monde pourri et corrompu de toutes parts.

Il m’arrivait parfois d’avoir des égratignures. Et ma mère ses lèvres plissées en une moue réprobatrice, désapprouvait les larmes me montant aux yeux. Elle répétait alors Daphné Daphné Daphné de sa voix suave et satinée, il ne faut pas pleurer pour si peu, sinon cela est signe de faiblesse. Il n’y avait ni bandages, ni baisers pour panser des plaies d’enfants. On apprenait simplement à tout ignorer, comme si nos existences surpassaient celles du commun des mortels. Toute forme de faiblesse était proscrite. Notre parcours se devait d’être une ascension inexorable, presque transcendante.

J’ai fini par y croire ou par m’y faire. Je l’ignore.

Mais en chemin le monde a perdu de sa saveur. A pianoter toujours les mêmes touches, mes oreilles sont devenues sourdes au son de la mélodie qu’on m’ordonne de jouer. A toujours répéter notre excellence, l’océan est devenu d’une platitude extraordinaire. Les vagues ont disparues. Il n’y a ni siphon, ni tourbillon. Ni remous, ni raz de marée. Le monde est devenu exsangue de magie puisque rien ne doit nous surprendre, nous, dont l’existence est le barreau immuable de la perfection.

C’est un monde beau. Mais c’est un monde tristement figé et incomplet. Et si je me dois d’y demeurer, parfois je tends à disparaître.
Mon blaze c'est HAN parce que je suis une inconditionnelle de Han Solo et d'Harisson Ford avant ça je baroudais de forum en forum en tant qu'EVER. J'étais déjà sur FW la sous le pseudo de Finlay Dewitte mais j'ai jamais fini ma fiche pcq les partiels m'ont rip. J'aime bien chateaubriand comme vous pouvez le constater et vous êtes juste au top. Love. J'ai pas rp depuis longtemps du coup j'espère que ça sera ok. ♥
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Téméraire
B. Perceval Mcdonald


Messages : 750

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Feat : Akaashi Keiji — HAIKYUU!!!

B. Perceval Mcdonald





Re: Parfois on tend à disparaître - Daphné
05.09.16 16:49

Roh.
Ce code ce visu ce prénom si joli et chantant ♥️

Bienvenue ou plutôt rebienvenue alors petite Daphnée (une française en plus i love u), ça fait plaisir de savoir que tu reviens vers nous ! Si tu as besoin d'aide n'hésite pas le staff est là. En tout j'aime beaucoup ce que j'ai sous les yeux ; je me permet de demander, n'étant pas sûre, mais ta fiche est finie du coup ? (pardon jsuis un boulet :sad:)
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Neutre
Daphné De Lange


Messages : 44

Date d'inscription : 25/08/2016

Feat : OC

Crédits : Han

Daphné De Lange





Re: Parfois on tend à disparaître - Daphné
05.09.16 18:16

oh merci Perceval ♥️

j'ai tellement été bien acceuilli déjà en tant que Finlay et là à nouveau. Trop de fluff  :sad: 
cette fiche est encore UC, je mettrais un petit poke dans le topic approprié pour le signaler. Je vais sans doute mettre certainement une petite semaine, pour être certaine que tout est ok avec juniper.
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Neutre & Sigma
Arcturus Dewitte


Messages : 29

Date d'inscription : 28/08/2016

Arcturus Dewitte





Re: Parfois on tend à disparaître - Daphné
06.09.16 11:01

Daphné et Arctu ont plus en commun qu'ils ne le sauront jamais
ce style m'a rendu dingue j'aime ta façon d'écrire et ton avatar est tout doux et beau j'ai hâte de la voir en RP !

re-bienvenue !! les dewitte c'est les meilleurs krrkrr
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Neutre
Demeter H. Green


Messages : 323

Date d'inscription : 25/04/2016

Crédits : YAYA LE PLUS BO ♥♥

Double Compte : Joan PARKER

Demeter H. Green





Re: Parfois on tend à disparaître - Daphné
07.09.16 1:22

ok je t'ai pas du tout déjà agressé par MP, tu écris vraiment très mal, ce visu n'est pas très beau et ce codage est loin d'être au top. Et Daphné n'a pas l'air d'être topissime rawwwwwr. Du coup je suis pas du tout trop happy krkrkr. ♥♥♥

Par contre en vrai j'ai reconnu l'extrait de chateaubriand et ce texte me traumatise encore pcq je l'ai eu en litté. Mdrrr.
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Neutre
Daphné De Lange


Messages : 44

Date d'inscription : 25/08/2016

Feat : OC

Crédits : Han

Daphné De Lange





Re: Parfois on tend à disparaître - Daphné
07.09.16 11:31

Trop gentil Arctu, c'est vrai qu'en lisant ta fiche (qu'est awesome btw) je me suis dit qu'ils se ressemblaient énormément. Je viendrais te poke pour un petit lien du coup et MERCIII pour tous ces compliments ♥️

Et dem j'étais fatiguée en lisant ça du coup j'ai cru que je me faisais bash. Rip mdr.  solitude Mais du coup merciiiiii trop de gentillesse en toi. ♥️♥️
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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


Messages : 590

Date d'inscription : 28/03/2016

Crédits : Anton ♥♥

Darwin J. Moore





Re: Parfois on tend à disparaître - Daphné
07.09.16 21:12

Daphné my love my everything ♥️♥️ Je ne suis qu'agonie depuis que tu es de retour sur FW voilà voilà je te lis mais j'en veux toujours plus que faire dis-moi arghhh ! En vrai j'ai énormément hésité quant à la répartition je voyais aussi beaucoup de bleu donc bref j'espère que ta maison t'ira sinon dis-moi tout ♥️♥️ J'ai très hâte de te voir jouer sur le forum et puis je t'envoie de l'amour et je te souhaite bon jeu eeeet je vais arrêter de parler sinon je vais te faire un pavé sur le pourquoi du comment de cette phrase qui est jolie et bref. sparkle ♥️♥️



serpentard !


Félicitations ! Le choixpeau a bien lu dans ton esprit et t'as réparti dans la maison des malins qui arrivent toujours à leur fin. Tu peux maintenant te balader sur le forum comme tu le désires. Nous te conseillons de suivre Être un sorcier pour les nuls qui te guidera pour faire des premiers pas sur le forum !
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