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 Dissonances. | Abby R. & Elliot G.

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Dissonances. | Abby R. & Elliot G.
01.10.16 17:04

« PARDON PARDON POUSSEZ-VOUS J’SUIS EN RETARD PARDON POUSSEZ VOUS ARGGGGG ! »

Elliot, son sac à moitié ouvert dans les bras, de la terre plein les chaussures et de l’herbe dans les cheveux, une odeur de poney sauvage lui collant à la peau, déambulait en direction de la salle commune des Gryffondor, hors d’haleine, au bord de la crise d’asthme. Arrivé devant le portrait qui gardait l’entrée de la salle, il ne put malheureusement pas se souvenir du mot de passe, et essaya en vain de soudoyer le portrait afin qu’il le laisse entrer. Il dut attendre que quelqu’un de sa maison passe pour lui hurler « EH MACHIN C’EST QUOI DEJA LE MOT DE PASSE ??? QUOI ?? T’AS DIT QUOOOOOOOI ? AH OK MERCI »

Lorsqu’il fut à l’intérieur, Garrison se précipita vers son dortoir, manqua de se rétamer dans les escaliers, et put finalement atteindre son lit, qu’il contourna en direction de son armoire où ses cours étaient rangés. Là, il récupéra ses affaires de potion, qu’il avait malencontreusement oublié avant de se rendre en cours de vol sur dragon. Cours durant lequel il était tombé d’environs 3 mètres de haut, ce qui avait valu une belle frayeur à sa classe et surtout à son professeur, qui ne cessait pourtant jamais de hurler à Garrison des trucs comme : « GARDEZ VOS MAINS SUR LE DRAGON, M. GARRISON ARRETEZ DE LEVER LES BRAS AINS- MONSIEUR GARRISON !!!!!!!!!!!!!!!! »

C’était donc couvert de terre et avec une douleur dans les fesses qu’Elliot était retourné à Poudlard, pour se rendre finalement compte qu’il n’avait pas ses affaires de potion sur lui. Et comme ça faisait cinq cours d’affilé qu’il n’avait pas fait l’effort de prendre ses trucs, il s’était dit que peut être, cette fois, il allait remédier à la situation. Il commença à regretter cette décision lorsqu’il quitta la salle commune, couvert de sueur, en direction du sous-sol et du cours tant attendu par le jeune sorcier.

Il se remit donc à courir, maudissant les escaliers qui n’allaient jamais dans la direction souhaitée, et se maudissant lui pour son incapacité à penser à prendre ses affaires, et cette manie de toujours se faire remarquer en arrivant en retard. Heureusement que M. Dewitte était plutôt indulgent avec lui, sinon, ç’aurait fait bien longtemps qu’Elliot se serait fait virer du cours, et ça, ç’aurait pas été cool.

Garrison arriva finalement à destination, ouvrit la porte de sa salle sans prendre la peine de toquer, et s’exclama, à bout de souffle : « Pardon pour mon retard monsieur ! »
Après ces magnifiques excuses remplies d’éloquence et transpirant la sincérité et l’embarras, Elliot prit place sur la seule chaise libre du cours. Il se retrouva à côté d’Abby Reynald, une chic fille qu’il prit le temps de saluer, en essayant d’être discret, d’un signe de la main accompagné d’un grand sourire.

Puis Elliot sortit ses affaires, pour la première fois de la semaine, et jeta un regard autour de lui, dans l’espoir de recevoir des applaudissements ou quelque chose comme ça, parce que quand même, lorsqu’il ramenait ses affaires, c’était plutôt foufou. Malheureusement, personne n’avait relevé l’exploit, et la réussite de Garrison resta dans l’ombre, jusqu’à la fin de sa vie.

Anyway, lui au moins, il était au courant de ce grand progrès, et il n’en était pas peu fier. Ce soir, il écrirait à son père, et lui au moins, il aurait les mots pour féliciter son fils.

Après une rapide présentation du projet d’aujourd’hui, qui consistait en la création d’une potion d’amnésie, les élèves durent passer à la pratique. Sur chaque table, un chaudron, et, restrictions budgétaires oblige, la classe dut former des groupes de deux pour ce travail manuel.

Evidemment, Elliot n’avait écouté que distraitement les informations données par le professeur, lui qui connaissait déjà sur le bout des doigts la composition de cette potion, il n’avait évidemment pas besoin qu’on lui répète ce qu’il avait à faire. Il avait donc gribouillé sur sa feuille des formules qu’il espérait un jour utiliser sur des gens, genre pour leur donner des pustules ou des conneries comme ça, et quand vint le moment de se mettre à l’action, il se retrouva avec Abby.

« Bon bah allez, c’est parti ! » Lâcha le brun en s’emparant d’une fiole dans laquelle il allait tâcher de renverser un liquide verdâtre pas vraiment appétissant, sans faire vraiment attention à la quantité souhaitée. Il savait, d’après ses propres expériences, que celle-ci n’avait que peu d’importance, tant qu’elle était à peu près respectée. Et comme Garrison avait l’habitude de faire dans l’à peu près, si ça marchait avec lui, c’était que les proportions, on en avait rien à foutre, clairement.

C’était la première fois qu’il se retrouvait avec Abby, en cours de potion. D’habitude, lui et Kieran s’arrangeaient pour se mettre ensemble, ou alors Elliot se mettait avec quelqu’un d’autre, mais jamais il n’avait eu l’occasion de pratiquer en compagnie d’Abby.

Tout en versant le contenu de la fiole dans le chaudron mise à leur disposition, il se tourna vers Abby. « Ca fait un moment que je t’ai pas vu, toi. Tu m’évites c’est ça ? » Demanda le brun, exagérant  son ton dramatique en prenant une moue outrée. « Sachez que ça ne me plait pas trop, mademoiselle Reynald. Qu’ais-je donc fait pour mériter ça ? Il me tarde de partager mon repas en votre douce compagnie. »

Il baratinait, tout en se munissant de quelques feuilles vertes qui se trouvaient devant lui, et qu’il coupa en petit morceaux avant de tout foutre dans le chaudron. Le professeur passait dans les rangs, et lorsqu’il entendit les pas se rapprocher, Elliot feignit la concentration, une main grattant négligemment son menton pendant qu’il faisait mine de réfléchir. En 4 ans, il était devenu le roi en matière de camouflage, pour faire genre qu’il était concentré alors qu’en vrai il était totalement ailleurs.
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Re: Dissonances. | Abby R. & Elliot G.
02.10.16 22:41

Elliot & Abby
Dissonances.
En toute humilité, j'avais trop bien révisé ! J'avais revu chacun de mes cours, depuis le début de l'année, et j'étais fin prête à attaquer le nouveau cours de potion que j'allais avoir d'ici... - rapide coup d'oeil à ma montre - 10 minutes. Sachant que j'étais encore en train de petit déjeuner, on pourrait croire que j'étais largement à la bourre ! Que nenni, chaque minute avait son importance et je calculais chacun de mes trajets avec beaucoup de sérieux, afin de pouvoir prendre mon temps pour petit déjeuner à ma guise. Futée, l'enfant ! Il faut dire que j'ai un goût prononcé pour la nourriture, surtout pour les oeufs sur le plat, le bacon fumant, les toasts au beurre, la marmelade d'orange, j'ai déjà évoqué le bacon ? Ce panel de gourmandises a toujours ravi mes papilles ainsi que mon estomac, voilà pourquoi j'aime prendre mon temps afin de savourer tout ça. Et puis, il ne me fallait pas plus de deux minutes pour rejoindre le sous-sol, si je courrais un peu. Du coup, un large sourire se dessine sur mon visage, tandis que je déguste une nouvelle gorgée de mon jus d'orange. C'est qui l'a plus futée ? C'est Abbyby !

Croyez-le ou non, mais 8 minutes plus tard je suis debout, des restes de confiture sur les commissures et un sourire qui illustre parfaitement mon état d'esprit : winneuse jusqu'au bout des ongles ! Bien évidemment, j'arrange ma robe de sorcier en quatrième vitesse et, une fois prête, j'entame une course effrénée jusqu'au sous sol, saint lieu des cours de potions, dispensé par un professeur loufoque mais passionné. Je m'installe sur mon coin de table et, dans ma lancée, je sors déjà mon ouvrage de potions. Ce qui est fait n'est plus à faire et j'en aurais de toute façon besoin, autant prendre de l'avance. Et tandis que notre cher professeur s'apprête à commencer son cour, un retardataire fait soudainement irruption dans la pièce. C'est Garrison. Qui d'autre ça pourrait-être, à part éventuellement Kieran ? Je ne peux dissimuler un sourire amusé lorsque je reconnais son visage et qu'il vient finalement s'asseoir à mes côtés. Sourire qui disparaît soudainement, tandis que je m'approche de lui pour dissiper quelques doutes.

- Ouaaah, mais tu sens grave le yak, c'est dégueulasse !

Dis-je, sur le ton de la plaisanterie, avec tout de même une once de sérieux dans la voix. Pour appuyer ma remarque, j'agite ma main sous mon nez. C'est qu'il faut bien le taquiner de temps en temps, monsieur Elliot. Et puis, c'est pas comme si il allait se vexer ! Et c'est tout sourire que je finis par mettre la main à la patte et à le suivre dans son début potion, en surveillant tout de même ses intentions. Après tout, une bêtise est vite arrivée !

- Vous éviter ? J'en serais bien incapable, mon ami. Et le plaisir de déjeuner avec vous serait grandement apprécié également !

Je conserve mon sourire avant de répondre avec plus de sérieux, en hochant les épaules.

- Non, c'est juste qu'avec les derniers événements, j'avais plus trop la tête aux cours. C'est pour ça que je deviens plus sérieuse, tout du moins j'essaye. Je voudrai rattraper mon retard.

Je jette un oeil sur les différentes tables occupées, surprise de constater que la plupart des élèves sont vraiment très concentrés ! Puis, je fronce les sourcils en voyant ce que fait mon binôme. Alors lui, c'est vraiment le pire !

- Ah ! Mais tu mets trop de feuille de sargalouf, crétin ! Tu vas faire une connerie si tu continues !

Afin d'éviter d'éventuelles remontrances, je chuchote à mon camarade d'arrêter immédiatement les frais, en priant pour qu'il le fasse.

- Regarde ! Ils disent 100 grammes, pas 500 !

Ajoutai-je, en lui mettant mon livre sous le nez. Mais connaissant Elliot, j'étais certaine qu'il n'allait pas en démordre ! J'espérais tout de même me tromper.
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Re: Dissonances. | Abby R. & Elliot G.
15.10.16 17:29

Visiblement, l’odeur de cadavre en décomposition qui émanait de Garrison ne passait pas inaperçu auprès d’Abby, qui aurait quand même pu faire un effort pour masquer son dégoût. Le moins qu’on puisse dire, c’est que le message était passé, Elliot avait bien compris qu’il n’allait pas conclure avec elle aujourd’hui. « Je sens le mâle, Abby. » Rétorqua le brun en insistant sur le dernier terme, levant fièrement le menton. « Je suis VIRIL. » Il hocha la tête, persuadé par ses propos et en accord avec son corps, temple du puanteur, et de virilité. « C’est à cause du cours de vol sur dragon. », se justifia l’adolescent en continuant de verser ses morceaux de feuilles coupées dans le chaudron, sous le regard attentif de sa compatriote. « MOI, je ne suis pas resté ici au chaud à me prélasser avec un bon petit déjeuner. MOI, je travaille. Et donc je pue. CQFD. » Il pointa du doigt la commissure des lèvres de la jeune femme, encore toute collante de confiture. Si lui  sentait le poney mort, Abby, elle, dégageait une insupportable odeur de nourriture, qui donnait clairement la dalle à Elliot, lui qui était parti ce matin le ventre presque vide à son cours de vol sur dragon.

Abby enchaina, en prétextant, amusée, qu’elle était bien incapable d’éviter le garçon, et qu’elle déjeunerait avec grand plaisir en sa compagnie. Evidemment. Elliot ne pouvait que s’en douter. Evidemment que sa divine présence manquait à la vie de la sorcière, et qu’elle serait la plus heureuse des femmes s’il lui faisait don de sa présence le temps d’un repas. « Je m’en doutais. » Souffla Elliot en balayant l’air de sa main, d’un geste théâtral. Elle reprit son sérieux, et ce fut visiblement contagieux, puisqu’Elliot perdit un peu de son sourire, et hocha doucement la tête. « Mh oui, je comprends. N’hésite pas si tu as besoin, surtout, mh ? »

Bien sûr, pour aider ses amis en cours, Elliot était toujours partant, et si Abby n’arrivait pas à combler ses lacunes seule, il était de son devoir d’aider cette demoiselle en détresse, en bon gentleman qu’il était.

Pendant qu’Abby regardait autour d’eux d’un air surpris, surement entrain de se demander pourquoi est-ce que les gens ont l’air si concentrés alors que la potion à réaliser est d’une simplicité enfantine, Elliot continuait de verser ses feuilles de snargalouf dans le chaudron, en fredonnant la chanson qu’il avait dans la tête depuis deux semaines et qui ne voulait pas sortir de son esprit.  

« Mais non, t’inquiète Abby ! Tout est sous contrôle, je gère la situation. » Il affirma, levant le pouce en l’air pour appuyer son propos. « Je sais parfaitement ce que je f-… Mais j’en ai pas mis 500 grammes ! Tu dis n’importe quoi ! J’en ai mis PILE 100 grammes. » Faux. Il avait fait n’importe quoi. Il y allait au pif-o-mètre, et Abby avait certainement raison, Elliot avait carrément mis plus que ce qu’il fallait. Mais comme, selon lui, ça ne changerait rien au rendu de la potion, il continua de nier, en avançant que : « Tu regardais même pas, j’ai tout bien fait comme dans la recette. Tiens, donne moi un peu de ça. » Il pointait du doigt les baies de gui, qui, initialement, devaient être ajoutées après deux brins de valériane. En tout cas, c’est ce qu’avait pris en note Abby.

Elliot décrocha sans trop de délicatesse quelques petites perles blanches de la branche qu’il avait récupérée, et les jeta dans le chaudron. « J’en ai mis combien là ? T’as regardé ? J’en ai mis trois ? Bon, tant pis. » Et il en ajouta deux autres, haussant les épaules, avant de reposer la branche sur leur plan de travail.

Puis, sans laisser le temps à Abby de se plaindre de sa mauvaise conduite, il se tourna vers elle, se baissa à sa hauteur et demanda, tout sourire : « Bon, on fait quoi maintenant ? », histoire de faire genre « ui ui je t’écoute j’en fais pas qu’à ma tête t’inquiète bon allez fépachier maintenant ». Seulement, Abby n’avait pas l’air de vouloir se résigner et juste passer à autre chose, et l’expression de son visage indiquait clairement que, si elle avait pu, elle aurait découpé Elliot en morceaux avant d’incorporer les parties de son corps à la potion. Cette pensée ayant effleuré l’esprit du jeune homme, pendant qu’il essayait d’analyser l’expression faciale de sa coéquipière, il se demanda ce que l’ajout de 70kg de chaire humaine changerait aux propriétés de la potion obtenue. Il n’avait pas forcément envie d’essayer, mais il nota de ne pas oublier de demander ça à son professeur. Il nota également dans un coin de sa tête d’essayer de trouver une tournure un peu pas trop glauque pour demander une telle chose, histoire de pas trop passer pour un gros psychopathe des familles. Même si, entre nous, il n’était plus à ça près.




(((HRP: JESUISTELLEMNTDESOLEEPOURMALENTEUROMG j'espère que ma réponse te plaira et si y a quoi que ce soit qui va pas DIS LE MOI ;w; !! ♥)))
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Re: Dissonances. | Abby R. & Elliot G.
22.10.16 14:16

Elliot & Abby
Dissonances.


La mine dégoûtée, j'avais un mal fou à me mettre d'accord avec Elliot sur son odeur corporelle. Si ce malodorant prétendait qu'il sentait l'homme, je campais sur mes positions ! Pour moi, il tenait plus de l'animal mort que du mâle viril. D'ailleurs, pour bien me faire comprendre, je m'étais un peu éloignée de mon camarade pour ne pas que mes narines ne souffrent davantage. Et puis, c'est qu'il avait besoin de se justifier, le bougre ! Aussi, et pour souligner le fait que je n'avais que faire de ses excuses - puisque de toute façon, ça ne changeait absolument pas son odeur -, je fis mine de jouer du violon avant de lui tirer la langue. Ah, les références moldues... J'y avait eu droit une bonne partie de mon enfance !


- Personne t'a demandé de monter un dragon, gros malin ! Si tu pues, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même !

Non mais ! Je louchais ensuite sur le doigt du jeune homme avant de passer mes doigts sur mes commissures confiturées. Bah quoi ? Le matin, moi, je petit déjeune. Un peu comme la plupart des gens, en fait. Je n'avais donc pas à me sentir fautive d'être encore un peu sucrée, pour ne pas dire collante ! Histoire de ne pas gâcher, je suçotais mes pouces pour récupérer le surplus de confiture.

Après cette petite altercation pas méchante pour un sou, nous ne tardâmes pas à nous remettre au travail. Bien sûr, Elliot avait toujours une petite vanne à lâcher, au détour d'un exercice. Et même si j'étais du genre à m'impliquer à 100% dans mes devoirs, je ne pouvais m'empêcher de ne pas répondre à ses perches.

- Fais gaffe, tu vas t'envoler.

Chuchotai-je, en affichant un sourire qui se voulait moqueur. Je hochais également la tête à sa réflexion, touchée d'avoir une main tendue de sa part, en cas de besoin.

Et puis, le drame arriva. Comme ça, sans prévenir ! Et monsieur était bien trop têtu pour avouer qu'effectivement, il avait fait une bourde. Je me retenais de lui coller une baffe derrière la tête, il l'aurait bien méritée !

- Tu contrôles absolument rien, vermisseau luisant ! Tu fais que des bêtises, j'ai tout vu !

Déclarai-je, toujours à faible volume sonore, tandis que j'hésitais à le laisser rajouter les baies de gui. D'ailleurs, il avoua bien malgré lui qu'il en mettait un peu comme il le voulait, sans prendre en compte les chiffres inscrits dans nos livres ! Désespérée, je plaquais mes mains sur mes joues, à en étirer la peau. Nom d'une gargouille, il va finir par nous faire tuer, avec ses bêtises !

- Qu'est-ce qu'on fait ? Je vais t'arracher le nez avec les dents, mon bon monsieur ! Tu l'auras pas volé !

Pestai-je, fâchée que cet énergumène ait bousillé notre potion et donc, notre seule chance d'avoir une bonne note. J'hésitais tellement à ajouter de la poudre de raifort que c'est avec la main tremblante que je m'emparais d'une pincée. Déglutissant fébrilement, je libérais ladite pincée dans notre petit chaudron, attendant sagement les éventuelles représailles.

Quelques secondes s'écoulèrent, sans que rien ne se passe. J'étais sur le point de soupirer de soulagement lorsque la potion, capricieuse de son état, se mit à faire d'énormes bulles et un son des plus désagréable... avant de nous exploser à la tronche ! Bientôt, tout notre espace fut enfumé et nos visages, couvert de suie ! Notre cher professeur ne tarda pas à nous tomber dessus, grommelant comme à son habitude avant de nous sermonner.

- ... J'espère que t'as du temps à tuer, ça pue la colle.

HRP:
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