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 Fuck, I'm so faded | Libre

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Fuck, I'm so faded | Libre
17.09.16 11:14


Fuck, I'm so faded
So motherfuckin' faded
Libre
La nuit froide la fait frissonner. Elle frémit sous la brise, se sent revivre. Échappée. Elle a fuit loin du monde, ignorant bien les interdictions. Encore des ordres. Des obligations. Pour quoi au final ? Rien qui ne la concerne. Elle n'est qu'un courant d'air s'enfuyant à travers les couloirs. Une brise. Une bourrasque. Ses pieds la traînent jusqu'aux balcons encore vide. Le château est mort. Ils l'ont tué a coup de responsabilités, de sécurité. Pour leurs bien. Le bien de qui ? La réponse lui importe peu, elle va simplement ou elle veux, qu'importe les conséquences. Une poignée de points en moins. Quelques reproches de la part des verts. Sa maison. Cette course ridicule la fatigue. Une hypocrisie dont elle se désintéresse. La compétition est futile. On y gagne de la gloire. Du prestige. Du vent. Pourtant on aime exhiber sous le nez des gens. Parader fièrement en toisant le monde. Elle s'offre parfois ce plaisir. Faire comme si. Une mascarade qu'elle manie parfaitement, le temps d'une illusion.

Elle oublie ensuite. Elle se lasse.

Elle laisse son vert de coté. Ce soir elle est seule, le ciel comme toit et les étoiles comme compagnie. Elle s'y perd une seconde, rêvant d'autres monde, les noyant dans l'alcool. Une bouteille. Peut être deux. Elle en oubli le nombre. Elle apprécie simplement le liquide brûlant sa gorge et souillant son sang. Il la réchauffe. La réconforte là ou le monde en est incapable. Elle s'en fait un ami. S'imagine l'être. Il ne la déçois pas. Il lui fait oublier le monde, le mal être. Elle ne désir pas d’autres compagnie . Pourtant il la blesse finalement. Les idées noirs, le cœur lourd. Malade. Le monde tremble un instant Le vide s'étend sous ses yeux. Noir. Macabre. Une gueule abyssal prêt à l'engloutir.

Elle n'a qu'à fermer les yeux. Tomber.

Un pied sur la rambarde, elle englouti le fond de sa bouteille. Espoir vain d’étancher une soif un peu plus ardu de jours en jours. Le ciel danse au dessus d'elle. Sombre. Comme ce vide. Elle y lève le nez, elle le contemple encore. Elle s'y perd un instant, elle s'y oubli. Son bras se tend vers les étoiles, les effleures une seconde. Elle est certaine de pouvoir les toucher. S'y envoler. Un rêve qu'elle a souvent fait. Qui l'a hanté. Détruit depuis longtemps. La colère surgit, portée par la rancœur et l'envie. Elle voudrait rêver encore. Son bras s'élance avec force, jetant à la nuit sa bouteille vide.

Cadavre flagrant de sa déchéance.

Le vertige la prend soudainement, il la heurte de plein fouet, la fait tanguer sur son trône de pierre. Sa conscience imbibée se réveille. Elle sort du brouillard, laissant les étoiles au ciel pour se percuter à la réalité. Elle tombe. Son corps se fracasse contre les pierres froide du balcon. Mauvais coté. Un échec de plus et elle jure contre le destin. Un incapable, lâche, au moins autant qu'elle. Ses genoux saignent, blessé dans sa chute. Pathétique. Ses mains égratignées s'accrochent aux hasard, la relèvent dans un soupir. Grognement disgracieux teinté d'injures, crachés au silence.

À elle même.

Son corps est trop lourd. Il s'effondre encore au sol. Misérable. Le monde s'agite sous ses yeux, il tourne et s'étire. Il s’inverse et secoue ses tripes. Un nouveau mal être la gagne. Elle ferme les yeux une seconde. Peut être une minute. Elle a besoin d'une cigarette. L'envie l'arrache un peu brusquement à sa transe, accru son besoin de nicotine. Une certaine impatience l'anime, ses mains écorchés cherchent le paquet déjà entamé, elles se ferment sur du vide, des poches trouées sans l'ombre de tabac. Il a volé plus loin. Le bout du balcon. Au bout du monde. Elle tend la main dans un espoir désespéré. L'attraper sans bouger. Sans ramper. Mais le précieux reste bien loin. Il la nargue, tanguant devant ses yeux sans qu'elle réussisse à l'atteindre.

Elle jure encore.

Elle se résigne. Une ombre se détache des autres. Grandit sous ses yeux jusqu'à l'engloutir. Elle accompagne la silhouette sombre. Troublée. Les yeux sombre de la verte se lèves vers l'inconnu. Peut être une illusion. Tout en avait l'air dans cette atmosphère éthylique. Son regard se plisse, essayant vainement de distinguer une forme ou un visage.

Quelque chose d'autre qu'un fantôme.


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Othello Delor


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Re: Fuck, I'm so faded | Libre
22.09.16 13:46

your heart is as black
as night
musique Il n’y que la nuit que j’oublie, parfois.
Loin du brouhaha des sorciers, loin de la vision des robes qui s’envolent à chaque pas foulé, loin de l’arrogance de ceux qui se prétendent surhommes, loin de l’image dégoûtante que me renvoie Poudlard lorsque j’arpente chacun de ses couloirs, chacune de ses salles.

À l’abri du regard des tableaux et des oreilles aiguisées des statues, je quitte à nouveau le hall, songeur. Je ne suis pas d’humeur massacrante et je sens des valises sous mes yeux. Je suis étrangement fatigué mais mon corps s’aventure, seul, jusqu’au septième étage. Je n’ai pas l’impression d’être véritablement là. Mon âme flotte et mes jambes sont lourdes. Monter les escaliers est une plaie.

Sous le voile de la lune, je reconnais cette chevelure enflammée. Niya est prête à sauter. Elle vacille, bouteille à la main et mèches rebelles sur ses épaules. Je reste regarder ce qui pourrait être son suicide sans bouger le petit doigt. Quand bien même elle représente pour moi ce qui s’approche le plus du concept d’amie, je ne l’empêcherai pas de sauter. Ni ce soir, ni tous les autres. Je n’ai ni soulagement ni déception qui me traverse l’esprit lorsqu’elle tombe à la renverse, qu’elle se relève sans panache.
C’est là que j’entre en scène. Je pose mes pieds sur les dalles glacées avant de m’avancer vers elle. L’expression dans ses yeux m’indique qu’elle ne voit sans doute rien de plus qu’une silhouette déformée.
Mon regard s’appose un instant sur la bouteille. Je ne suis pas étonné. Ni triste. Ni en colère. Mon coeur est un immense rien.

C’était assez pathétique.

Dis-je sans ménagement, dans un soupir presque las.
Je m’accroupis face à elle et l’aide à se relever. Je ne sais pas pourquoi. Ou peut-être que si, mais c’est trop difficile de me dire que j’ai encore quelqu’un qui en vaut la peine dans mon entourage.

Elle est misérable et elle le sait sans doute déjà. Je n’ai pas besoin de lui faire de regard sombre, je suppose qu’elle le devine très bien. Pourtant je ne ressens aucune rancoeur à son égard. Je trouve que ce genre de suicide est bien plus méritant. Il est humain. Il est comme nous. Loin de la magie farfelue et des bêtes fantastiques qui nous entourent. C’est comme ça qu’on fait, chez nous. On prend à boire et on s’laisse tomber. Vous allez me dire que ça n’a rien de glorieux.
C’est vrai.
Mais c’est nous.

La prochaine fois évite de boire, Niya. Peut-être que tu tomberas du bon côté.

Mon regard est attiré par l’horizon brouillée par l’obscurité. Je me force à ne pas regarder en bas. Le vide m’effraie toujours autant. Je garde mes distances avec le rebord.
Si je devais mourir de mes mains, ce n’est sûrement pas le chemin que j’emprunterais.  
Je suis assez égoïste pour en emporter d’autres avec moi. Juste comme ça.

Et attend au moins qu’on ai fini de mettre les autres à nos pieds dans ce monde. Ce serait du gâchis de partir avant.

Je souris, pensif et amusé à la fois. Si seulement.

Je crois que quelque part au fond de moi, la perte de Niya me bousculerait.
Perdre la seule personne qui me comprend vraiment.


+ notesça va ça te plait j'espère ;;
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Re: Fuck, I'm so faded | Libre
23.09.16 18:32


Fuck, I'm so faded
So motherfuckin' faded
Libre
Une ombre familière. Les traits grossier se dessinent lentement devant ses yeux. Un homme troublé par l'alcool. Othello Delor. Un gamin. De toutes les âmes errantes de ce château, c'est lui qui se présente une fois de plus. Encore. Un hasard qui l'agace, qui la rassure malgré elle. Il est là quand elle sombre, elle est là quand il s’oublie. Toujours. Elle aurait aimé en rire mais c'est un « Ta gueule » qu'elle gronde au vert. Définitivement pitoyable, une habitude qu'elle ne perd pas, un déjà vus laçant pour le brun. Il s'approche pour l'aider. Il est agaçant quand il est attentionné, il est irritant quand il a raison. Il a l’élégance de garder ses remarque, elle les sens dans son regards, une pitié un peu misérable. Elle l'accepte de sa part, un des rares à jouir de ce privilège. Cet honneur, celui d'être comme elle.

Une erreur lui aussi.

Elle s'accroche au jeune, s'y cramponne pour se hisser sur ses pieds, retrouver l'ombre d'une dignité malgré ses genoux écorchés. Elle maudit cet uniforme. Des jupes trop courtes, des robes encombrantes. Elle est grotesque dans cet accoutrement, elle l'est tout autant dans ce décore. Le vert à ses cotés a l'avantage de parfaitement coller au costume. Une jolie façade. Un masque qu'il arbore avec facilité.

Une victime de plus.

Elle rit à ses mots. Un rire rauque, un grognement de plus alors qu'un rictus tord ses lèvres à l'adresse de cette épaule qui la soutien. Il l'amuse, il la distrait assez pour qu'elle en oublis la nausée. Ce gamin un peu naïf. Pertinent. Il a l'art de la tirer des méandres. Ses yeux vitreux accrochent les pupilles sombres de son vis à vis.

« Parc' qu'y'a un bon coté tu crois? »

L'un ou l'autre, c'est l'enfer. Ils y sont. Ils le subissent un peu plus tout les jours. Se lever, vivre, supporter ce monde. Supporter ce sang qui coule dans ses veines. Elle se déteste, mais elle déteste ce monde plus encore. Une haine qu'ils partagent au même titre que quelques bouteilles ou cigarette. Un détails qui les rapproches. Des anomalies. Moins étranges à deux. Plus dérangeant, plus dangereux. Il a de l'ambition là ou elle n'a que la haine. Il voulait asservir le monde, elle voulait le voir brûler.

L'un s’accorde bien à l'autre.

Elle soupir une seconde, baladant ses mains éraflées sur son uniforme débraillé. Ses cigarettes toujours au sol. Inaccessible. Le garçon aurait put avoir la délicatesse de lui ramasser. Elle s'en offusque une seconde, repousse le vert d'un geste de la main pour se traîner jusqu'au précieux au sol. Elle titube dangereusement, manque de tomber encore. Un peu trop fier pour s'effondrer. Elle saisie le paquet, tremble un peu. L'alcool et l'impatience. Elle s'agace jusqu'à tirer une des cigarettes. Le papier entre ses lèvres l'apaise une seconde. Une seconde pour griller l’extrémité.

« Tire pas s'te gueule t'vas m'faire chialer. J'compte pas m'casser. Pas maintenant qu'c'est le bordel. »


Sa main tend le paquet au vert en le plongeant dans un nuage opaque. Un brouillard nauséabond qu'elle affectionne. Le monde est plus supportable dans cet océan blanc. Il l'est un peu plus depuis les attaques également. L’événement qui a marqué le monde. Pitoyable. Elle s'en amuse. S'en délecte. Quelle meilleurs compagnie pour l'arrogance que celle d'un ami. Du moins, ce qui s'en approche le plus.

« Ces délires d'sigma. Ça m'plait. Des sorciers.. qui butent d'autres sorciers. F'drait qu'ils fasse exploser s'putain d'chateau la prochaine fois. Qu'est c'ils vont faire 'vec leurs magie ces cons quand y'aura plus rien qu'des ruines.»


Recommencer. Ils en sont capables. Ils sont capable de tout. Mais un château en ruine était une image bien trop délectable pour y renoncer. Leurs monde s'ébranle pour quelques morts, une classe dévastée. Alors, un châteaux en feu et une montagne de cadavres.

Ils en crèveront certainement.


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Othello Delor


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Re: Fuck, I'm so faded | Libre
25.09.16 12:34

your heart is as black
as night
musique Son ta gueule m’arrache un étrange sourire. Ca veut dire qu’elle est toujours là, avec nous, qu’elle n’a pas encore tout abandonné.
S’il y a un bon côté, en vérité je l’ignore. Je ne suis pas du genre dramatique à me dire que la mort serait susceptible d’apaiser tous mes maux. Elle m’effraie. Peu importe combien la haine envers ce monde est déchainée et flamboyante, je ne pense pas que j’aurais un jour le courage de jouer avec la mort. Je suis loin de me dire que le suicide est un acte lâche et égoïste. Je le trouve, au contraire, plutôt courageux.
Vous êtes vous déjà tenu au-dessus du vide un soir de pleine Lune avec les idées sombres ? Voir le sol vaciller. Puis se dérober sous vos pieds.

J’attrape la cigarette et la coince entre mes lèvres, le regard rivé au-delà de Poudlard. La plupart des nés moldus doivent se dire que c’est merveilleux, toute cette magie. Pourquoi n’ai-je pas réussi à apprécier ce don qui m’a été donné ? Pourquoi je ne parviens pas â me satisfaire de cette puissance et de cet environnement fantasmagorique ? Je peste intérieurement.

La suite du discours de Niya m’arrache un nouveau sourire. Les sigmas… Ils ne pouvaient pas mieux tomber. Il était bien temps de faire exploser ce vieux cailloux et de buter tous ces dingues en robe. Je ne me suis jamais plaint de la destruction de mon dortoir. Je crois que je ne me suis jamais outré de leurs actes terroristes.

J’ai tellement hâte de découvrir la suite, si tu savais.

Je soupire dans un mélange de mélancolie et d’apaisement.

T’as déjà pensé à les rejoindre, les sigmas ?

Dis-je l’air songeur.

Je veux être là pour l’apocalypse du monde la magie et pouvoir m’casser définitivement. Mais si j’peux y participer, j’en jubilerais.

Puis je ris, doucement, ferme les yeux avant de m’appuyer contre le rebord du balcon. Ne regarde pas en bas. Ne regarde pas en bas.
J’ignore si les murs de Poudlard ont des oreilles ou si le vent nocturne emportera mes mots. Combien de temps va-t-on pouvoir agir comme si nous nous soucions du sort des sorciers, Niya et moi ?

J’accorde un regard bref à mon interlocutrice. Ses cheveux brillent. Même la nuit. Elle a la crinière d’un lion mais la langue d’un serpent.

Et si… On se laissait aller. Je veux dire… Si on faisait quelque chose de vraiment mal. Est-ce qu’on pourrait remettre la faute sur les sigmas et s’en sortir ? Comme… un petit boum… un petit meurtre…

Puis tout à coup, mon regard s’éclaircit.


+ notes
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Re: Fuck, I'm so faded | Libre
28.09.16 1:16


Fuck, I'm so faded
So motherfuckin' faded
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Des rêves. Teintés de haines, peuplés de démons. Elle s'y accroche par moment, espère un peu voir ces rêves devenir réalité. Une réalité plus supportable. Mais pour le moment, ces rêves n'étaient qu'un exutoires. Une fuite de plus pour supporter le monde. Un jour ils embraseront le monde. Elle et ce vert. Une âme égarée. Brisée elle aussi. Il s'est perdu dans ce monde et y a trouvé son reflet dans les yeux de la brune. Une dualité parfaite. Pathétique. Refaire le monde sur un balcon, le noyer dans quelques bouteilles, l'oublier après une cigarette.

Une soirée parfaite.

Elle fume encore. Une autre cigarette, une dernière avant la prochaine. Ses mains ne tremblent plus mais son regard s'échappe vers les étoiles. L'autre à ses cotés lui semble irréel un instant. Un peu trop loin, pourtant sa voix résonner dans son crâne. Ses mots s'y fracassent avec force. Rejoindre les sigmas. Faire parti de quelque chose. Quelque chose de plus grand qu'elle. Plus grand que leurs rage. Peut être. Pourquoi pas ? L'idée est folle, elle est absurde. Elle est à leurs image.

« P'têtre... Participer.. Ouais... Fracasser leurs tête à coup d'réalité... »

Rejoindre les Sigma. Se battre pour quelque chose. Se battre au coter des sang purs, dés dégénérés. L'idée lui soulève le cœur, lui tord les tripes de dégoût. Rejoindre Sigma. Contre les moldu. Contre les sorciers. Contre le monde. Laisser la colère guider ses actes, justifier la rage et la violence, l'enrobé de belles promesses, de monde meilleurs et d'un plus grand bien. Les gens sont idiots d'y croire, les gens sont absurde d'y prendre part. Pathétique.

Rudement séduisant.

Ses pieds la traînent jusqu'au balcon. Elle s'y vautre dans un soupir, impose sa fumé au vent qui porte les nuages blanc vers les étoiles. Ses yeux quittent finalement les myriades scintillantes pour se poser sur ceux du vert. Elle y voit cette lueur sombre, mauvaise. Elle y devine des désirs sombre. Elle en étire un sourire, rictus tordu dévoilant ses dents blanches. Un meurtre. Comme ça, simplement. Elle s'en moque dans un rire rauque. Hilare. Son souffle lui manque et ses jambes tremblent une seconde au coté du vert. Elle lui pardonne sa naïveté, elle s'en amuse assez.

« Meurtre hein ? Envie de buter quelqu'un Othello ? .... toi.. tu crèverais quelqu'un hein... Tu croire que t'as les couilles pour ça ? Putain s'tu le fais.. fais le vraiment. Comme nous.. pas comme eux.. que ce soit moche, qu'ça te retourne les tripes.. Pa'ceque sérieux.. Buter quelqu'un comme ça.. d'un sort... Même buter des gens z'ont rendu ça chiant putain... propre, facile.... Un sort ... juste un sort ... Pfioou... et c'est finit. »

Elle crache par dessus la rambarde. Son élégance à elle. Le tabac a cet effet, l'alcool aussi. Son esprit divague une seconde. Tuer quelqu'un. Elle en rit encore, renifle un peu en glissant jusqu'au brun et ses yeux si brillant. L'éclat le plus scintillant de la soirée. Les étoiles en sont jalouse. C'est la mort qui illumine ses yeux. Cette noirceur porté par la haine. Elle est curieuse. Moqueuse. Un brin de dédain dans le regard, elle le provoque d'un rictus carnassier, jauge d'un coup d’œil et lui souffle sa fumée au visage. Mauvaise à son tour.

« J'suis pas convaincue... J'dis que t'es... trop faible... »

Elle pique. Elle teste. Sa main se tend, hésitante, maladroite. Ses doigts attrapent la chemise du garçon, glissent sur le tissu propre et soyeux pour le défroisser d'un geste las, appuyé. Un dédain de plus. Sa main remonte ensuite jusqu’au cheveux brun, chassant quelque mèches dans un dernier ricanement. Othello. Son ami. Elle l’apprécie, au moins autant qu'il l'agace par moment. Tuer quelqu'un. Elle aurait donné beaucoup, elle aurait vendu son âme pour simplement voir ce miracle arriver. Alors elle provoque. Elle s'accroche et le traîne. Loin vers le bas. Toujours plus bas, vers l'enfer.

Jusqu'à s'y fracasser.



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Re: Fuck, I'm so faded | Libre
03.10.16 23:03

your heart is as black
as night
musique Meurtre ? J’en rêve et j’en fantasme parfois.
Mais Niya n’est sans doute pas la première à remettre en avant ma lâcheté - ou mon trop plein de conscience ?

Je fronce les sourcils un peu plus fort. J’aimerai que mes yeux ne se concentrent que sur les horizons mais dans l’obscurité, la forme du visage d’Oscar m’apparaît et je sens le bout de mes doigts s’engourdir. Il ne sort jamais, jamais, jamais. Un peu comme le désespoir de la rousse. Il est toujours là, un véritable fantôme. Non. Pire. Une ombre qui la suit le jour et qui la domine la nuit.

J’ignore s’il s’agit de faiblesse ou de lâcheté. Ou peut-être les deux. J’avoue ne pas être vraiment affecté par ce genre de remarque - surtout de sa part (c’est presque quotidien, elle jure tout le jour). Je soupire, relativise avant de lui jeter un regard du coin de l’oeil.

Ca t’ferait kiffer, pas vrai ?

Demandais-je en souriant, presque en la provoquant.
Niya a beau être une véritable bête, je peux reconnaître dans ses gestes une certaine sensibilité mélangée à une sacrée maladresse - au vu de la manière dont elle dégage les mèches de mon visage.


J’ai pas envie d’me salir les mains… Il… comment dire… a déjà foutu ma vie sens dessus dessous. J’veux pas la finir derrière les barreaux et me faire pointer du doigt. J’suis plutôt du genre à regarder.

Je me tourne vers ma partenaire, appuyé contre le rebord du balcon en tentant d’oublier tant bien que mal le vide dans mon dos.

Ou à parler. Assez pour qu’il saute à ta place un jour, tu vois.

Mon sourire s’agrandit un peu plus. Je ne pense pas pouvoir me considérer comme un meurtrier. Juste comme… Un guide.

Et toi alors ? Tu les aurais, les couilles ? Tu buterais qui, comment ? Vas-y, j’t’écoute.

Avant même qu’elle ne puisse me donner une quelconque réponse, je pose mon index contre sa bouche et reprend :

T’as pas le droit de dire « moi ».

Sait-on jamais.

+ notes
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