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 BUNGALOW 6 — B. Perceval McDonald, James Taylor, Lio Coughlin, Charles L. Campbell;

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Préfet & Duelliste Légal
Darwin J. Moore


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Crédits : Anton ♥♥

Darwin J. Moore





BUNGALOW 6 — B. Perceval McDonald, James Taylor, Lio Coughlin, Charles L. Campbell;
08.07.16 12:38

ÉQUIPE 6


Votre équipe est formée ! B. Perceval McDonald, James Taylor, Lio Coughlin & Charles L. Campbell; vous allez devoir vivre ensemble pour le reste de l'été — et réussir à créer un esprit d'équipe afin de remporter les épreuves qui vous attendent.

Nous vous laissons le temps de vous installer dans votre Bungalow et de faire connaissance avant les premières épreuves.

Tous les RPs dans votre bungalows doivent se dérouler à la suite de ce poste, et vous pouvez venir et sortir comme vous le désirez, interrompre des conversations comme bon vous semble.

Bon jeu !  
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Téméraire
B. Perceval Mcdonald


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Date d'inscription : 28/03/2016

Feat : Akaashi Keiji — HAIKYUU!!!

B. Perceval Mcdonald





Re: BUNGALOW 6 — B. Perceval McDonald, James Taylor, Lio Coughlin, Charles L. Campbell;
10.07.16 15:53

#episode 6

 

« C'était pas prévu comme ça — » L'océan lui répond en venant s'étaler à ses pieds, comme honteux de bousculer des plans qui n'en sont pas et de lui imposer sa présence. Les vagues semblent vouloir se faire pardonner et font les yeux doux, abusant de caresses lascives et de murmures envouteurs, alors qu'il  se tient à demi dans l'eau et les laisse s'enrouler autour de ses chevilles nues. Bien essayé, mais cela ne change rien au fait que tout est à mille lieux de ce qu'il s'est imaginé pour les deux mois à venir.
Soleil, sable et palmiers. Trois mots qui auraient suffit à décrire le décors de cet été imprévu, à l'arrière-goût d'aventure et de surprise. Un été aux promesses colorées, le bruit des vagues et le rire des adolescents pour douce musique et le parfum des cocktails fruités et des brochettes que l'on fait griller — ou bien était-ce trop moldu pour eux, que cette façon de faire ? Il n'en sait trop rien, il n'a jamais passé un été magique encore.

Perceval, à quoi ressemblaient ses précédents étés ? Un retour à la vie normale. Retrouver ses repères dans une demeure qu'il a abandonné tout le restant de l'année presque, serrer ses sœurs dans ses bras et ébouriffer les cheveux de ses cadets, tout en râlant lorsque les plus âgés font de même — Jasper et ses épaules larges qui le soulève et le porte dans les airs comme s'il avait toujours six ans, Emilie et ses couronnes de fleurs qu'elle lui pose sur la tête lorsqu'il fait la sieste au soleil à ses côtés. Essuyer les silences gênés de ses parents qui jamais ne lui posent de questions, hormis l'éternelle quand est-ce que tu arrêteras ces folies ? Et Perceval de répondre ; jamais. Des étés passés dans les falaises écossaises, à arpenter les ruelles pavées des villages alentours ou a profiter des plages bien gardées des touristes et des lacs aux eaux paisibles — à grimper dans l'arbre et à regarder sa chouette profiter des grands espaces ; libre, bien plus qu'il ne le serait jamais.
Des étés à laisser la baguette de côté, sans trop savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose. À ne pas trop s'interroger, à finir par se languir de Poudlard et de ses amis, des dragons et tout le reste — toute cette magie qui définissait sa vie désormais.
Aujourd'hui qu'il a l'occasion de rester deux mois avec l'école, même dans un décors paradisiaque comme celui-ci, Perceval ne sait plus trop s'il en était heureux ou non. Il subit ; se demande ce que le directeur cache derrière cette générosité. Et l'île a ses yeux, a plus des allures de prison dorée, si bien qu'il ne peut s'empêcher de penser, encore et toujours, à ce dont on essaie de les protéger, sans trouver de réponses.

Soupirant, le jeune homme se détourne finalement de l'océan qu'il contemple et remonte de quelques pas sur la plage pour récupérer sa valise qu'il a abandonné là. Il aperçoit de loin les élèves qui s'éparpillent également — il est temps d'aller rejoindre ce bungalow qui allait être son chez-lui pour le reste de leur temps passé ici. Il ne sait encore avec qui il est assigné ; mais il a aperçu de loin Anton qui s'éloignait et il n'a pas encore vu Darwin ou la chevelure scintillante de Stella, ainsi donc ses amis ne seront pas avec lui, semble-t-il. Perceval espère simplement éviter de devoir dormir sous le même toit que ceux qui n'auraient aucun scrupule à l'étouffer dans son sommeil ou le jeter en pâture à un python — il ne nommait personne évidemment.
Il pousse la porte, doucement. Elle grince légèrement. « Salut ? » mais l'intérieur est vide de présence humaine — un petit lézard file se cacher sous l'un des quatre lits alors qu'il ouvre plus franchement la porte pour faire passer sa valise à sa suite. Ça sent le bois et l'iode marin, tandis qu'un souffle de vent chaud s'infiltre par les fenêtres entrouvertes.
S'approchant, Perceval prend le premier lit qui attrape son regard et dépose sa valise dessus. Apparemment, il est le premier arrivé et cela, malgré ses réflexions solitaires devant l'océan. Il avoue être un peu curieux de découvrir ceux qui partageront son séjour — une prière est rapidement adressée au quelconque dieu des environs pour esquiver certaines silhouettes connues et non-désirées.
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Re: BUNGALOW 6 — B. Perceval McDonald, James Taylor, Lio Coughlin, Charles L. Campbell;
10.07.16 22:29






Le soleil, dont tant de gens chantaient pourtant les louanges, lui tapait sur le système. Cet astre doré, qui brillait à vous en étirer les lèvres, ce dieu, ce prodige de lumière, cette éclatante sphère, était le principal responsable de sa défaillance. Elle était en nage. Lio mit pied à terre -ou plutôt dans le sable- avec un « humpf » trahissant son mal-être et sa fatigue. Tout cela s’annonçait très bien. Elle ne se gênerait pas pour remonter les bretelles de ses futurs coéquipiers s’ils osaient protester contre son accablement. Hors de question de devenir le dindon de la farce. Elle manqua de perdre l’équilibre mais se reprit à temps, en s’appuyant sur le sac à dos qu’elle avait planté devant elle. Rajustant doucement sa casquette au sommet de son crâne, elle s’accorda un regard circulaire sur les alentours. Il fallait concéder à Bogeyman que le cadre était paradisiaque. Le sable blanc, les doux murmures de l’océan, la luxuriante verdure, de laquelle semblait s’échapper une fraîcheur réconfortante. Du moins c’est ce dont elle essayait de se persuader. Mieux vaut ne pas parler trop vite n’est-ce pas ? La jeune femme prit le taureau par les cornes et hissa son sac-à-dos sur ses épaules -celui-ci, s’il n’était pas plus grand qu’elle, était bien plus large. Agrippant son autre sac de toile, elle se mit en marche, à la suite du groupe de camarades avec lesquels elle était arrivée. À ses côtés, Fripouille voletaient de ses battements d'ailes disgracieux, plus courroucée que jamais. La pauvre petite bête -pas si pauvre que cela, lorsqu'on était aux prises avec son rude tempérament- souffrait visiblement de la chaleur, et se posait de temps en temps sur les épaules de sa maîtresse, qui l'en chassait tant bien que mal en rouspétant.

Les trois premières semaines de ses vacances avaient été agréablement reposantes et divertissantes. Elle avait retrouvé Bath et ses petites rues paisibles, ses parents, ses frères et soeurs les plus âgés -ainsi que leurs compagnes et compagnons- qui avaient daigné faire le déplacement pour voir les frimousses de leurs deux plus jeunes semblables, Lio et Benjamin. Ils avaient longuement échangé sur leur existence à Poudlard, remarques tantôt nostalgiques tantôt caustiques avaient fusé, les discussions sur les performances scolaires de Lio avaient été habilement détournées, les nièces et neveux avaient été choyés et par deux fois Lio était allée mixer à la boîte du quartier, fidèle à ses habitudes et aux connaissances qu’elle y laissait chaque année.

Quelques temps plus tard, la voilà qui débarquait sur une île perdue, à l’autre bout du monde, plus loin de chez elle qu’elle ne l’avait jamais été, et qu’elle ne le serait sûrement jamais.

Il aurait été aisé de la confondre avec le sable blanc, elle, sa peau blafarde, et la crème solaire protection maximale qu’elle arborait plus ou moins fièrement. Il s’en fallait autant pour que ses épaisses lunettes de soleil détonnent sur son teint presque maladif. Bronzerait-elle ? Ciel, non. Lio s’estimerait la plus heureuse si elle ne prenait pas autant de coups de soleil qu’il en fallait pour ressembler à un homard, d’ici la fin de ces aventures qui s’annonçaient ô combien fabuleuses. La jeune femme, croulant sous ses deux sacs pour le moins imposants et sous ses cheveux qui se substituaient sans peine à son élastique, parvint enfin devant la porte de son bungalow. Campée sur ses deux jambes un peu tremblantes, pestant discrètement contre les moustiques qui l’avaient de toute évidence déjà élue comme meilleure pourvoyeuse de sang mais aussi contre sa tête de linotte, qui lui avait fait oublier sa baguette dans les tréfonds de son lourd sac-à-dos.

Elle baissa légèrement le visage pour lorgner la porte. Numéro 6. Un chiffre qui, elle l’espérait, respirait la chance. Les vacances s’annonçaient riches en émotions voire éprouvantes, elle serait éternellement reconnaissante à quiconque régnait là-haut si elle ne tombait pas sur on ne sait quels extravagants pourfendeurs de sourires, aussi rares soient les siens. Peut-être, avec un peu de chance - ou de malchance, elle n'en savait que trop rien - se retrouverait-elle à partager le bungalow d'Ana ? Elle sentit son coeur s'affoler joyeusement à cette pensée. Pensée qu'elle s'empressa de balayer.

Levant un genou pour reposer l’espace de quelques instants son sac de toile sur sa cuisse, elle se saisit de la poignée et ouvrit maladroitement la porte, sautillant pour récupérer sa lourde charge. Fripouille choisit cet instant pour abandonner sa maîtresse bien-aimée et s'enfuir à tirs d'ailes dans les fourrés. Se faufilant à grand-peine par le petit entrebâillement de la porte, Lio risqua tout d’abord à l’intérieur sa caboche incertaine, sa vision gênée par quelques mèches rebelles. Sous ces dernières, un petit sourire vint étirer ses lèvres et un soupir de soulagement fut contenu. Victoire: au moins une tête sympathique, de quoi lui faire oublier les moustiques qui s’acharnaient contre ses jambes.

« Salut Percy » fit-elle d’une voix légèrement essoufflée en s’avançant, cahin-caha dans l’unique pièce.

Un mobilier sommaire, le strict nécessaire, des petites bêtes qui rampaient par-ci par-là. Rien d’effrayant ni de faramineux, en somme. La jeune fille élut domicile auprès du lit qui se trouvait le plus à l’opposé des fenêtres. Rien ne servait de tenter le diable, autrement dit, les moustiques. Elle laissa choir ses deux gros sacs sur le matelas, grimaçant sous les petites douleurs qui agaçaient son dos. Frottant ses mains contre ses flancs, elle fit à nouveau face au jeune homme:

« Tu as passé de bonnes vacances ? »

Elle avait le sentiment que ce que l'avenir proche leur promettait n'était pas vraiment des vacances à proprement parler, en ce que cette petite escapade ne serait vraisemblablement pas de tout repos. Que mijotait donc Bogeyman, pour les isoler de la sorte ?
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Re: BUNGALOW 6 — B. Perceval McDonald, James Taylor, Lio Coughlin, Charles L. Campbell;
11.07.16 13:42

Charles avait toujours eu le mal des transports. Il n'avait pas pu profiter comme les autres élèves de première année de la vision grandiose de Poudlard dominant le lac, trop occupé à vomir par-dessus bord pendant la traversée. Il n'y avait que le vol sur balai qu'il supportait vraiment bien, et transplaner avait l'avantage d'être trop rapide pour qu'il ait le temps d'être malade, mais impossible de rejoindre l'autre côté du monde par ce biais. Toujours est-il qu'il avait oublié à quel point le voyage par portoloin pouvait être inconfortable. Si transplaner n'était pas à son goût, ce n'était rien à côté du malaise qu'il éprouva en se laissant porter par l'objet ensorcelé sur les kilomètres distordus par magie. Lorsque lui-même et les cinq ou six autres qui avaient pris le même portoloin que lui posèrent le pied — ou les genoux — à terre, Charlie s'échappa vite fait pour aller rendre son petit déjeuner dans une touffe herbeuse. Il se redressa, nettoya son œuvre et se rinça la bouche d'un rapide Aguamenti. Ni vu ni connu. Puis il regagna le groupe d'élèves occupés à récupérer leurs affaires et à repérer leurs bungalows respectifs.

Charles connaissait déjà un peu Nukunonu pour s'y être rendu avec sa famille l'été de ses neuf ans. Il n'y avait jamais remis les pieds depuis, ses parents ayant décidé que l'endroit était parfaitement détestable, avec ses insectes et son soleil brûlant. Charles soupçonnait que ce rejet de l'atoll paradisiaque était en fait dû à l'aventure qui avait failli le tuer, alors qu'il explorait les grottes avec une amie autochtone et qu'une marée surnaturelle s'était mise à monter, manquant de les noyer. Malgré ça, et malgré l'état de son estomac, il était content d'être là. Peut-être même qu'il retrouverait cette amie d'un été, ou le vieux pêcheur qui les avait sauvés, s'il était toujours de ce monde.
Charlie était encore barbouillé et commençait déjà à souffrir de la chaleur, mais il avait un vague sourire collé aux lèvres. Il avait échappé à ses parents au bout de trois semaines, qu'il avait d'ailleurs passées avec son cousin Louis bien plus qu'avec eux, si bien qu'ils n'avaient pas eu temps de lui gâcher l'existence avec les rappels incessants de ce qu'ils appelaient son devoir — « pour ta famille, pour ton pays, pour tes pairs... », et ainsi de suite. Charlie savait que la montée des Sigmas perturbaient ses parents, et lui aussi bien entendu, mais ils étaient devenus insupportables. Insupportables, parce qu'il ne pouvait pas les contredire. Les vacances loin de Londres feraient du bien à son moral autant qu'à son teint blafard, même si lui aussi, comme d'autres camarades qu'il avait entendus discuter, se demandait en quel honneur cette escapade avait été organisée.

Ayant récupéré ses affaires et les informations nécessaires, il se dirigea vers le bungalow, dans la même direction qu'une fille brune et trop chargée qui avançait quelques mètres devant lui. Observant ses environs, Charles comprit qu'il n'aurait pas le même genre de confort que dans les hôtels luxueux que ses parents choisissaient en général, ni même qu'à Poudlard, mais il devrait s'y faire vite. Il ne reconnut Lio que lorsqu'elle lui apparut de profil le temps d'ouvrir la porte, avant de disparaître à l'intérieur d'un bungalow. Le numéro 6, tiens. Charles suivit le long du ponton et entra quelques secondes après elle. Elle n'était pas seule. Charles sourit à Percy, heureux de retrouver son camarade de Poufsouffle, se contenta d'un « salut » général et déposa ses affaires au pied du lit inoccupé à côté de celui de Percy. Puis il s'y vautra en lâchant un soupir. Pas qu'il était fatigué d'avoir porté son unique sac de voyage, mais il avait encore l'estomac retourné, comme en témoignait son teint cireux.
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