[ÉPREUVE #3] Bande de femelettes !

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'ÉPREUVE #3' :

[Épreuve #3] Bande de femmelettes ! BUNGALOW 7 & other

«  Je ne peux qu'appuyer vos propos. »

Le fait d'avoir été obligé de partir sur cette île avec les étudiants, durant les vacances d'été était une chose. Devoir obligatoirement participer aux épreuves organisées en étaient une autre. Tu n'avais pas imaginé une seule seconde que, toi aussi, tu devrais prendre ce porte au loin pour finir tu-ne-savais-où. Devoir sortir d'un labyrinthe… Quelle était le pire entre les épreuves organisées par le directeur et celle de Lux la Chouette ? Sincèrement, tu n'en savais rien.

Soupir.

L'avantage était que parmi les personnes qui t'accompagnais, au moins l'une d'entre elle semblait avoir autant envie de trouver la sortie pour que ce misérable jeu ne termine. Et le pire dans toute cette histoire, était que des cris retentissaient au travers du dédale. Pendant un instant, ta personne avait supposé, comme tout être relatif, qu'il s'agissait de piège afin d'effrayer les membres de ton bungalow. Sauf, que tu arrivais à supposer à qui venait cette voix. C'était l'un des plus d'être professeur, au final, on savait qu'on avait déjà entendu ce son auparavant.

Ne pas s'inquiéter. Rester calme. Voilà les conseils que tu aurais du donner. Sauf qu'en vrai, si les autres élèves paniquaient à ce point, sur quoi pouvait tomber cette équipe de bras cassé ?

« Il semblerait que vous attiriez l'eau, Mademoiselle Hingsley.  »

Tu t'étais retenu de t'énerver, parce que finalement en y pensant, ce n'était peut-être pas le pire. De sortir de ce labyrinthe totalement trempé.

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'ÉPREUVE #3' :

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'ÉPREUVE #3' :

Courir pour sa vie. Ça arrive un peu trop ces dernier temps. Les souvenirs encore trop récent de cette nuit dans la foret n'avaient qu'attisé un peu plus la terreur de cet instant. Une chimère. On se retourne et on est mort. Alors on cours jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à ce que nos jambes tremblent d'efforts et de fatigues. On ne se retourne pas. Ma main attrape le bras du plus jeune pour le pousser dans notre fuite, Anton avait vus la chose, les autres aussi très certainement mais il était hors de question de prendre le temps de s'assurer qu'on avait bien une chimère au trousses. La pauvre Rosabelle et ses talons le préfet s'assurait qu'elle avance, qu'elle ne serve pas de repas à la chose. J'avais toujours ma baguette dans une mains et le bras du rouquin dans l'autre, il aurait fallut gagner du temps, trouver quelque chose. Un sort, n'importe quoi. Mais la peur qui me collait au ventre paralysait aussi mon esprit. Si on s’arrête on est mort. Cette seule pensait m’obsédait et je ne pris même pas la peine de tourner la tête au son du brouhaha qui nous suivait désormais. Quelque chose tombait, les feuilles du labyrinthe semblaient s'affaissait sur notre passage, emportant les grognement sinistre de la chose avec elle.

De nouveau le silence. La course s’arrête là, suffoquant à moitié, haletant bruyamment en lâchant finalement ma prise sur le roux pour laisser tomber mon corps à genoux le temps d'une pause. Deux secondes. Mon corps se raidie une nouvelle fois au mots du Serdaigle, à son expression. Il savait que ce genre de créatures ne se contentaient pas de défendre un territoire ou une progéniture. Ça tue simplement pour le sang, et on était une trop belle opportunité pour qu'elle se laisse démoralisé par deux trois ronces.
On est dans la merde.

« Putain mais c'est quoi ce bordel... »

De la rage qui se perd dans un souffle. Maintenant que je respirais un peu mieux, je pris le temps de me tourner vers chacun de mes camarades d'infortune pour prendre pleinement conscience de la situation. Si les nid d'araignée et les silhouettes flippantes étaient amusantes, ça, ça ne l'était définitivement pas. Ils essaient de nous tuer ou quoi ? J'en avait toujours cette angoisse au fond de la poitrine et qui me faisait toujours frissonner d’effrois, j'avais du mal à retrouver mon calme, en réalité c'est comme si les parois de feuilles qui s'élevaient autour de moi se refermaient lentement. Je ne voyais plus le ciel, juste cette obscurité et les monstres qui y rôdent. C'était pas bon. C'était même franchement pas le moment pour une crise de panique. Alors je ferme les yeux une seconde, respirant lentement en essayant de penser à des choses plus rassurante que cet enfer. Se rappeler comme ces vacances étaient bien, quelques bon souvenirs pour chasser le reste a défaut d'avoir des bras dans lesquels se blottir.
Je me sentais mieux, mais ça n'allait probablement pas durer.

Anton avait les yeux rivé sur l'obscurité, une expression de terreur plaque sur le visage alors qu'il tendais fébrilement sa baguette devant lui. Une ombre bouge. Je sens mon sang se glacer une seconde avant de réaliser que c'était trop petit pour être la chimère. Sa remuait au sol, comme un voile sombre qui serpentait sur l'herbe. Il fallait la repousser, mais le serdaigle semblait incapable de le faire.

« Anton ! »

Baguette en main, j'étais prêt à le pousser avant que la chose ne se drape autour de lui quand un éclaire argenté jailli de nul part. Un patronus. Un raton laveur même. Il se précipita sur la bête pour la repousser loin du préfet toujours tétanisé. Franchement c'était pas passé loin. J'en soupirais une nouvelle fois, fatigué mais content de voir d'autres personnes que nous dans cet enfer. Je reconnaissait vaguement quelques visages dont celui de Lancelot. Au moins Arthy se sentira peut être un peu plus en sécurité comme ça. S'il étaient là c'est qu'ils n'avaient pas trouvé la sorti non plus, j'étais pas contre de la compagnie pour chercher celle ci. Mais le labyrinthe en avait pas encore finit avec nous. Ça revenait, et cette fois ça s'en prenait aux autres. En un éclair j'étais sur elle, bien décider à la faire déguerpir pour de bon celle là. Une chimère qui rôde c'est bien assez.

«  Spero Patronum ! »

Une fumée argenté fusa de ma baguette pour former lentement une belette vive qui sauta énergiquement sur la cape noir. Elle la fit fuir comme elle avait fuit quelques secondes auparavant, cette fois j'espérais qu'on en était débarrasser parce que tout ça commençait à user mes nerf.

« Y'en a marre de ce bordel.. faut se tirer de la vite fait avant qu'un truc nous bouffe.. »

Inutile de mentionner la Chimères aux nouveau arrivant, mais on avait certainement l'air assez choqué pour qu'ils comprennent que c'était pas le moment de prendre des nouvelle de ses potes autour d'une tasse de thé.
On se tire, et on le fait vite.

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'ÉPREUVE #3' :

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'ÉPREUVE #3' :

« Arrêtez de vous faire un scénario j'ai pas peur moi. »

Sérieusement, comment pouvais-je avoir peur d'un endroit noir et menaçant avec des créatures magiques qui pouvaient sortir de nul part et nous tuer qui semble tout droit sorti d'un film d'horreur. Non vraiment, j'avais pas peur de ce labyrinthe. Pfff. Ridicule. Les Predators, c'étaient que dans les films. Ça n'existaient pas vraiment. Rien à en faire un cauchemar. En aucun cas.

« Bordel c'est quoi ? »

Je m'étais rapidement retournée pour pointer ma baguette vers l'obscurité derrière nous.

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'ÉPREUVE #3' :

Sauvée par Anton, sauvée par Darwin, sauvée par Kieran.
Et cela ne ressemblait-il pas alors à un harem ? Le harem de Rosabel.
Quoiqu'être sauvée par Anton, ce n'était pas si mal, cela lui donnait l'impression d'être précieuse. Ce qu'elle était bien sûr, à n'en pas douter.
Elle eut à peine le temps de se relever qu'un inferi apparut, forçant Rosabel à se cacher derrière les épaules de ses équipiers. Ce n'était pas qu'elle était réellement effrayée non, seulement, seulement... Et bien. Les morts n'étaient pas très esthétiques et les cadavres dégageaient une odeur proprement insupportable.
Dans un ultime geste désespéré, elle jeta ses talons au visage de la créature.

_ Merveilleux, c'est dégueulasse ! Retourne pourrir avec les vers !

Les chaussures n'y faisant malheureusement rien, elle tendit finalement sa baguette sur la chose et la repoussa en lui faisant carrément prendre feu.

_ Saleté saleté saleté saleté saleté !

Elle voulut faire demi tour et se retrouva nez à nez avec le fantôme de tout à l'heure, et d'un soupire exaspéré ;

_ Quoi, encore toi. Ouste ! Je n'ai pas de temps à perdre avec ces sottises. Et puis tu es mort, tu n'as donc strictement aucune utilité. Il faut te rendre à l'évidence mon vieux, tu es dépassé.

Et c'est ainsi que décidant de déverser sa verbe sur le fantôme, Rosabel se stoppa et sembla refuser obstinément de faire un pas de plus.