ÉPISODE #9 — Dragonrun ! [course]

Soudain les dragons devenaient fou, entre le feu sur Kieran, ceux qui virevolte pour donner la gerbe à leur cavalier. Voilà que maintenant un joueur brulait, comme si le dragon du premier en lisse voulait le tuer. ces dragons étaient-ils naturellement de mauvaise humeur d'un coup ? Ensorcellé ? Ce qui est sur c'est que c'était dangereux, le danger à du bon parfois mais là... c'était louche.

Tu avais beau essayer de faire accélérer ton dragon pour voir ce que tu pouvait faire pour Siham mais... rien ne répondait pas. tu ne pouvais rien faire avec ce dragon qui adorait imiter celui du gryffondor.

Tandis que tu paraissait sous les huet de tes camarades serpentards... tu n'avais pas le droit de t'en faire pour autrui. depuis quand es-tu si tendre ? Tu secoues la tête. Comme si on t'avais affaibli. Ils avaient raison, tu ne dois pas t'en faire, tu dois t'en foutre. Bloque tout Bastia, comme avant. Tu jettes un oeil vers les tribunes... violence, sourire,... monde ivre de jeu et de récompenses. Tu ne peux t’empêcher de fixer le premier dragon qui s'était fait un malin plaisir à la mettre en danger. Tu écrases ton poings contre le cou déployé de ta monture. Maintenant écoutes moi...

Tu sens que le feu arrête de se déverser sur toi car tu n'entends plus le mugissement assourdissant de la gueule de Perle d'Ivoire.

Une odeur de brûlé que tu as du mal à identifier étouffe tes sens, et tu comprends avec horreur qu'elle vient de toi. Le dragon ne crache peut être plus, mais le feu continue de creuser sa route dans ta chair. Tes cheveux carbonisés sont emportés par le vent, mais même ce dernier n'arrive pas à enlever de tes narines cet infâme fumet de viande grillée.

Au contraire.

Son hurlement attise les braises qui consument ta peau et tu mets un moment avant de réaliser que ce sont tes propres gémissements de douleur que tu entends. Tes bras se sont levés à temps pour protéger ton visage, mais tu sens tout de même les flammes continuer à creuser la peau tendre de ton cou là où ta tenue ignifugée s'arrêtait. Elles se sont insinuée entre les failles de ton corps, léchant ton menton et ta joue, évitant de justesse tes yeux, dévorant ton oreille.

Tes brûlures te font trop souffrir pour que tu trouves le moindre réconfort dans les larmes qui viennent pourtant les refroidir. Comme dans un rêve (un cauchemar), tu te recroquevilles sur le dos de la bête qui t'a infligée tant de mal, ton esprit coincé dans une prison de douleur.

Tu ne penses plus au monde qui t'entoure, tu ne penses plus au ciel où tu te trouves, tu ne penses même plus à la course que tu t'étais jurée de gagner.

Il n'y a plus que la morsure du feu et ton être défiguré.

Loin d'abandonner, Perle d'Ivoire semble plus que déterminé à se débarrasser de toi. Il se secoue, rue pour te faire chuter. Un instant tu songes à céder. A quoi bon lutter ? Et l'eau du lac en contre-bas te semble si accueillante.

Dans un élan de lucidité, tu enroules tes membres dans les lanières de cuir avant que ta volonté tout comme ton corps ne faiblissent à nouveau. Tu n'as plus la force de te tenir, tu espères que les sangles l'auront pour toi.

Les dragons étaient hors maitrise, plus rien ne semblait les calmer. Ils avaient décidés de se donner en spectacle, comme pour prouver quelque chose ? Toi qui n'appartient à aucun "club", tu vois qu'employé ces monstres en montures n'est aps choses aisés. mais tu n'ai pas hermétique à cette pratique.

Chaque participant avait brulé. Tu avais jurer encore une fois. T'as pas intérêt à me faire pareil... Puis la pluie vint, au bon moment on dirait. mais elle ne dura pas longtemps... comme si elle était venue pour éteindre exprès le feu sur les autres participants... Voilà que ton dragon se stoppe et fais demi-tour, comme surpris par la pluie. Quelle poule mouillée.

-"Putin de ... TU FAIS QUOI LA ?!"

Air menaçant, sourcils arqués, tu toises ton dragon en tirant en arrière pour le remettre dans le droit chemin. Tu commençais clairement à perde patience. Tandis que tu étais trempée, les gouttes perlent sur ton visage et tes lèvres crispées.