Aria Anthea Aster. | FINIE.

Aster Aria (Anthea)

POURQUOI ÊTRE DEVENU PROFESSEUR ? Les jeunes sous-estiment trop les plantes, a-t-elle un jour pensé. CURRICULUM VITAE : Après avoir quitté Poudlard, elle a travaillé dans un serre, faisant des recherches sur les plantes magiques. Et s'aventurant à l'art difficile des potions dans son temps libre. RECETTE SECRÈTE: Aria tolère un certain bruit, car elle ne s'attend pas à ce que les élèves passent l'heure entière sans un mot ; surtout qu'en principe, lorsqu'elle donne des explications ou des consignes, ils écoutent. Ceux qui n’écoutent pas, elle les menace avec des devoirs supplémentaires. Ceux qui font n’importe quoi, elle les expulse de son cours. Elle n’apprécie que peu ceux qui ne respectent pas les consignes de sécurité. MANUEL OU PRATIQUE ? Bien sûr, il est important d'avoir quelques notions sur les différentes plantes, mais elle aime mieux laisser les élèves expérimenter en paix, et donne des petites activités parfois tordues. Mais elle les surveille de près.

histoire

École primaire d’un village perdu dans le Nord, 7 ans.
« Aria, Julia fête son anniversaire dimanche ! Tu veux venir ? »

Tu fis mine de réfléchir un instant, même si ta réponse était déjà toute prête. Une fois, en répondant trop vite, on t’avait accusée d’inventer des excuses, alors mieux valait prendre son temps.

« Non, désolée, je suis occupée ce jour-là. »
« Oh... Ok... »

Ce n’était pas un mensonge d’ailleurs. Tu étais vraiment occupée. Tu devais aider ta mère qui allait chercher des plantes ce jour-là pour des remèdes. Elle tenait une petite boutique. Ton père travaillant dans une grande ville et revenant de manière très aléatoire, c’était à la petite fille que tu étais d’aider sa mère. Tu aurais cependant pu refuser, bien sûr, mais tu attachais beaucoup plus d’importance à ta famille qu’à tes camarades de classe. Tu te passais volontiers de tout lien amical très poussé pour privilégier ta mère.

La famille Aster n’était pas une famille immensément riche, mais elle vivait bien, entre le commerce de la mère et le travail du père. Vous meniez une vie tranquille.

Forêt voisine du village, 9 ans.
Trois années plus tard, rien n’avait changé. Tu t’entendais bien avec tes camarades, sans en être particulièrement proche, tu avais de bons résultats scolaires, tu étais une enfant modèle, toujours à écouter ta mère et à l’aider. Tout semblait normal.

Un samedi, vous étiez une nouvelle fois sorties, parties chercher des baies dans la forêt. Quelque chose de très banal. Et puis tu as aperçu quelque chose dans un arbre, un quelque chose que tu ne connaissais pas, qui te rendait curieuse, un quelque chose que tu voulais atteindre coûte que coûte, ta curiosité d’enfant piquée. Alors tu as tenté d’escalader l’arbre à de nombreuses reprises, échouant et recommençant à chaque fois, ta volonté étant l’une de tes fiertés. Ton imagination te dicta de construire mille choses avec des branches, tentant de te faire gagner de la hauteur ; sans succès. Tu abandonnas alors l’escalade et commença à lancer tout ce qui te tombait sous la main, pensant que si tu ne pouvais pas aller à l’objet, l’objet viendrait à toi. Sauf que tu visais mal.

Ta maman finit par revenir, ayant trouvé ce qu’elle voulait et te tendant un panier, t’annonçant qu’il était temps de rentrer. Tu pris le panier sans bouger, levant la tête vers l’objet mystère.

« On pourrait aller chercher une échelle, si tu y tiens. »

Ta mère devait comprendre que ça te tracassait, puisque ton éternel sourire t’avait quittée pour une ligne droite. Mais tu fronça les sourcils ; l’échelle, c’était la facilité, et tu ne voulais pas de la facilité. Tu voulais y arriver par toi-même. Sans savoir comment.

Alors tu fixas l’objet, si intensément qu’on aurait pu croire que tu voulais y brûler un trou. Ta mère te regardait sans trop comprendre, attendant que tu te lasses.

Sauf que tu ne t’es pas lassée. Tu n’en as pas eu le temps.
Parce que l’objet, il s’est mis à bouger. Toutes deux, vous l’avez vu léviter d’une dizaine de centimètres et, surprise, tu t’es déconcentrée, tu as tout lâché et l’objet est tombé parterre.
C’est donc en tentant d’atteindre une vieille montre de poche atterrie là-haut par on ne sait quel miracle que vous avez découvert que tu étais une sorcière.

Maison Aster, 11 ans.
En-dehors de ta famille, personne n’avait été mis au courant de tes pouvoirs. Ainsi, en ce jour de grandes vacances, seuls tes parents et ta grand-mère, venue de Londres pour l’occasion, étaient là. Ils avaient encore du mal à y croire, que leur petite fille était une sorcière et que bientôt, elle allait s’en aller. C’était bizarre, pour toi aussi, et tu aurais bien voulu pleurer. Mais ta mère a commencé avant toi, alors tu n’as pas pu t’y résoudre. Tu as ravalé tes larmes et tu as enlacé ta mère, en lui disant que tu lui écrirais souvent, sans savoir si tu en aurais le droit, et que tout allait bien se passer. Ta grand-mère chez qui tu allais normalement pendant les vacances a elle aussi versé une larme, de ses vieux yeux qui avait vu tant de choses. Ton père s’est détourné, mais tu es presque sûr qu’il a pleuré. Mais après ton départ, seulement. Quand tu avais refermé la porte derrière toi, tu as entendu ses sanglots étouffés. Ton papa n’était peut-être pas le plus présent des papa, mais tu savais qu’il t’aimait.

C’est seulement après avoir voyagé dans la charrette du marchand ambulant jusqu’à la grande ville de papa,  après lui avoir demandé de t'accompagner jusqu'à la gare, après être montée dans le train, que tu as laissé les larmes couler. Là où personne ne viendrait te réconforter.
Et tu as rejoint Poudlard.

Poudlard, 16 ans.
Tu adorais les cours de botanique, et de potions. Ils te rappelaient tant ta mère, et tout ce que tu avais connu jusqu’à maintenant. Et puis, toutes ces plantes magiques qui t’étaient jusqu’alors inconnues te fascinaient. Ces potions aux effets toujours plus extraordinaires t’impressionnaient. Ton visage éternellement souriant semblait s’éclairer pendant ces cours.

Tu écrivais comme promis à ta famille, chaque semaine, sans faillir. Tu ne savais pas vraiment ce que tu avais le droit de leur raconter concernant le monde magique, alors tu restais assez évasive à ce niveau-là, mais tu leur racontais tout ce qu’il se passait à côté. Le comportement des professeurs, des élèves, si tu dormais bien, si tu n’avais aucun problème. Ils étaient inquiets, les pauvres. Tu leur manquais. Ils te manquaient. Tu leur a aussi dit que maintenant, tes beaux cheveux d’un noir de geai étaient couleur lilas, de-même pour tes anciens yeux verts.

Tu ne parlais pas énormément aux gens. Tu étais généralement en bons termes avec eux, sans jamais développer quoi que ce soit de plus. Ton nouvel animal de compagnie, une petite belette, te suffisait. Tu avais besoin d’apprendre, pas de te faire plein d’amis.

Poudlard, 19 ans.
Tu avais fini tes études et, sans hésiter, tu avais rejoint une serre pour entamer des recherches en plantes magiques. Découvrir leurs dangers, leurs bienfaits, leurs utilisations possibles dans des potions, médicaments, tout ce que l'on voulait - cela te passionnait, probablement car tu avais un peu la sensation de suivre les traces de ta mère. Probablement aussi car les plantes magiques avaient nombres de propriétés fort curieuses.

Montagnes, ???, 23 ans.
Il y avait des plantes qui étaient difficiles à faire pousser en serre ou, tout simplement, des plantes qu'on ne pouvait pas encore récupérer car on ne savait pas encore comment les manier. Les emplacements de ces plantes avaient été minutieusement notés, et aujourd'hui, tu te rendais en montagne, à dos de balai, pour noter un quelconque changement chez l'une d'elle. Vous les étudiez comme vous pouviez.

Tu volais, tout se passait bien, et puis il y a eu une bourrasque. Une bourrasque qui n’avait rien de naturel, tu en étais convaincu. Ça sortait de nulle part, pas un brin d’air et d’un coup, une bourrasque. Et une autre. Puis encore une autre. Et tu avais du mal à tenir sur ton balai, et ça t’inquiétait, parce que tu étais haut quand même, mais tu ne perdais pas courage, tu luttais comme tu pouvais, en cherchant la source de ce vent violent. Tu as cherché, jusqu’à qu’un rugissement retentisse, et qu’une créature apparaisse dans ton champ de vision. Tu as écarquillé les yeux.

Un dragon.

Tu n’es pas très sûre de la suite. Tu crois qu’il t’a attaquée, mais peut-être était-ce simplement une maladresse de ta part – en tout cas, tu es tombée. Tu ne reposais plus sur ton balai, et tu as chuté vers une mort certaine.

Mais tu n’es pas morte. Une fois au sol, tu te souviens, tu étais encore consciente. Tu étais tombée sur le dos, et tu étais pratiquement sûre que tu te vidais de ton sang. Tu te vidais de ton sang, mais tu n’étais pas morte. Tu crois avoir amorti ta chute avec un sort de vent, mais il se peut aussi que quelqu’un t’ait sauvée. Même s’il n’y avait personne, à ce moment précis.

Des chasseurs, là pour le dragon, t’ont aperçue et secourue.
C’est ainsi que tu as frôlé la mort. Et c’est ainsi que tu as voulu te faire fabriquer une baguette avec un crin de sombral.

La serre, 24 ans.
« Qu’est-ce que t’as foutu encore ?! »
« ... »

Tu souriais sans un mot. Alfred, ton collègue, venait d’accourir après une énième explosion venant de l'atelier improvisé. Il ne pouvait qu’observer les dégâts, consterné.

« Sérieusement... »

Tu t’es relevée, l’explosion t’ayant projetée au sol, et tu l’as regardé.

« Juste une petite expérience. Rien de méchant. »

Il a soupiré et t’a aidée à nettoyer. Au fond, il ne l’avouerait jamais, mais ça l’amusait bien, de travailler avec toi.

Forêt, 24 ans.
Tu courais, tu criais.
Tu avais peur. Tu étais inquiète.

Un étudiant avait voulu des plantes, sans doute pour fabriquer une potion de dangerosité équivalente. Des plantes très dangereuses, difficilement maniables, et qu'on ne pouvait absolument pas confier à quelqu'un d'autre qu'un expert, alors tu avais refusé. Mais l’étudiant n’avait pas accepté cette excuse, alors il était parti dans la forêt, parce qu’il avait lu dans un livre où il pouvait en trouver, il avait sans doute déjà prévu d'y aller si on lui disait non, mais c'était du suicide d'y aller. Il était inconscient. Et à cause de son inconscience, après avoir appris la nouvelle, tu t’es précipitée à sa poursuite, craignant pour sa vie. Et tu avais bien raison.

Mais tu étais trop lente, aussi.
Tu l’as retrouvé mort. Une plante lui avait projeté ses piques empoisonnés. La mort avait été instantanée, tu en étais sûre.
Tu ne pouvais que fixer le corps inerte de l’étudiant.

Tu t’es occupée de la plante, a récupéré le corps qui commençait déjà à refroidir, et est allée à Poudlard. Tu leur as tout expliqué. Puis tu es partie. L’école s’occuperait d’annoncer la nouvelle à la famille, probablement plus délicatement que tu ne pourrais jamais le faire.
Tu es retournée à ta boutique, tu as appelé Alfred, et-

« Je veux devenir professeur. »

Et tu l’es devenue à tes 25 ans.

Piou

COMMENT ÇA VA ? Je profite des vacances pour me remettre aux jeux vidéo, c'est cool. Je gueule contre Lara dans TR3 et fais mon alchimiste tranquille dans Atelier Shallie. Toujours bloquée face à mon boss dans Bayonetta, mais c'est pas grave. Donc je vais bien.  
C'EST QUI SUR TON BEL AVATAR ? un oc de moss. Sa représentation du signe Vierge.  
ET TU AS QUEL ÂGE ?    
COMMENT AS-TU TROUVÉ FW ? *pointe Hjörtur et une amie du doigt*
FILLE, GARÇON OU ESCARGOT ? Fille.
CRÉDIT ???
UN COMMENTAIRE ? VOS SMILEYS. vous avez l'air trop cute aussi.