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 BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet

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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
03.07.16 21:49

ÉQUIPE 1


Votre équipe est formée. Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet, vous allez devoir vivre ensemble pour le reste de l'été — et réussir à créer un esprit d'équipe afin de remporter les épreuves qui vous attendent.

Nous vous laissons le temps de vous installer dans votre Bungalow et de faire connaissance avant les premières épreuves.

Tous les RPs dans votre bungalows doivent se dérouler à la suite de ce poste, et vous pouvez venir et sortir comme vous le désirez, interrompre des conversations comme bon vous semble.

Bon jeu !  
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
04.07.16 0:11

ÉQUIPE 1 RPZ


Le bungalow était encore vide. Il était arrivé dans ce cabanon entièrement fait de bois et n’avait pas été surpris par l’intérieur, plus grand que ce que l’habitat laissait croire, pourtant pas immense. Quatre lits étaient présents, et Anton avait directement posé son sac sur l'un d'eux, contre le mur. Voilà qu'il serait tranquille. Il n'avait aucune idée de qui le rejoindrait, on lui avait simplement donné le numéro de son bungalow et le mot de passe — le reste était à venir, il n'en était pourtant pas du tout anxieux. Il avait été surpris, quand le directeur leur avait demandé à tous de se rendre sur cette île — Anton avait eu d'autres projets, celui de travailler, de faire découvrir à Darwin Miami, voir sa soeur, de passer une semaine chez sa grand-mère, peut-être deux, puis de voir son père, de vivre comme tout adolescent moldu en vacances. De vivre dans le deuxième monde qu'il connaissait, auquel il appartenait, ne pas être ce sorcier à longueur d'année, ne pas s'oublier. Oui, il avait eu des idées. Tout s'était écroulé. Et il n'avait pas vraiment eu le choix d'accepter, maintenant qu'il avait été nommé préfet; rien n'allait comme il le voulait.

Il avait rejoint les autres élèves autour du porte-au-loin, avait trouvé Darwin là, lui avait donné cette habituelle tape dans l'épaule, lui avait demandé comment il allait, ce qu'il devenait; où ils allaient. Et le mystère était resté complet jusqu'à ce qu'ils posent un pied sur le sable, certains tombés à la mer. Une île, une île pommée, loin du monde, loin de Londres, où rien ne semblait moldu, où tout était sorcier. Le directeur semblait avoir tout prévu, et à peine arrivé qu'on avait pu le voir rougir de coups de soleil. Anton n'avait pas plus été enchanté que ça. Déjà part la chaleur qu'il avait immédiatement ressenti une fois arrivé, l'air soudain lourd à respirer, envahissant; mais les gens avaient été agréable à l'arrivée, avaient été souriants et leur simplicité avait immédiatement plu au Serdaigle. Serdaigle qui ne l'était plus vraiment, puisque d'après les explications, ils étaient maintenant en équipe de 4, et cela promettait d'être quelque chose d'étrange. Car ça l'était, de se retrouver à vivre avec peut-être de parfaits inconnus, ou des personnes que l'on ne connait que de vue, de partager intimité, salle de bains, quotidien. Il s'y ferait, surement.

Enfin, il était égoïstement heureux d'être le premier arrivé, le premier à choisir son lit — et s'il n'était pas le plus grand, il était certainement le mieux placé, contre un mur, assez loin des fenêtres pour éviter le soleil au matin, assez isolé du reste de la chambre quoi que, pouvait-on réellement parler d'isolation. Il avait poussé le sac et s'était jeté littérallement sur le matelas le plus mouelleux qu'il n'avait jamais eu l'occasion de tester; et c'était agréable, que de pouvoir se sentir s'engoufrer dans un plein de douceur. Il avait alors plié l'une de ses jambes, genou en l'air, mis une main derrière sa tête,  l'autre devant son visage, tenant la seule chose qui le reliait à sa vie de moldu. Son téléphone portable.

Pas de réseau.

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Militant contre les Dragons à Poudlard & Préfète & Sigma
Rosabel Northrop


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Rosabel Northrop





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
04.07.16 11:20



“Quiconque a sondé le fond des choses devine sans peine quelle sagesse il y a à rester superficiel. C’est l’instinct de conservation qui apprend à être hâtif, léger et faux.”
Rosabel & Anton & Kieran & Arthur
Le soleil se reflétait sur l’argent et les pierres qui luisaient autour de son cou, une capeline imposante baignait encore une partie de sa figure dans l’ombre, et la bouche éclatait d’un rose un peu mauve. Les épaisses Prada bien sûr venaient assombrir les silhouettes et le jour comme si vraiment, la plage et ses vacanciers auraient pu lui être trop rayonnants, sans doute l’étaient-ils pour ses yeux si délicats, si sensibles aux coups de soleil et à la bêtise humaine. Une coupe de fruits exotiques baignant dans une liqueur de framboise dans une main et dans l’autre un éventail derrière lequel elle se dissimulait pour mieux dévisager les touristes de haut, et on aurait juré que Rosabel Northrop était plus exécrable encore qu’à son habitude. Naturellement ils auraient eu raison. Le soleil dorait et polissait son teint d’une nouvelle couche de superficialité comme d’un détestable excentrique qu’on aurait encore d’un trop marqué. Et les murmures soufflaient dans l’air salé ; pétasse en bikini.

Rosabel était encore partie d’un déhanché extravaguant sous un paréo encore trop long tacheté de grosses fleurs bleues et noué autour de sa taille, mais ce n’était pas tant le balancement osé de son élégant fessier qui intriguait pour changer, sinon le cortège qui le suivait. Sept valises qui par enchantement roulaient derrière ses longues jambes et un serpent qui, enroulé autour de la poignée de la dernière valise, fermait la marche et décourageait tout potentiel intrus de s’approcher d’un trop près. Croyez bien qu’elle n’avait pris que l’essentiel, s’était restreint encore.

Elle sirotait à la paille la liqueur avec un désagréable bruit de succion, et l’été à peine commencé lui paraissait déjà si long. Adieu hibernation de Juillet, adieu serviteurs, adieu douce forteresse de solitude et bonjour au soleil, à la plèbe et aux odeurs de sueur. L’été. Rosabel appréciait si peu l’été en compagnie des autres. Comme elle aurait préféré s'enfermer chez elle, tuer cette maigre vie sociale pendant deux mois, ne plus exister tout à fait sinon en parallèle des coups de soleil de saison, retourner vivre dans cette autarcie singulière qui ne laissait filtrer que la lumière en oubliant la chaleur, le monde encore se serait écrasé contre les vitres de la maison Northrop, jalousement fermée, jalousement recluse et indifférente des mondanités et de l'extravagance des gens.

Elle agita encore d'un coup sec son éventail, le port de tête si droit. Voilà une idée une fois de plus une fois de trop d'un ridicule grotesque. Au moins les cocktails avaient-ils le mérite d'être bien corsé, c'était bien là tout ce qu'il lui faudrait pour repousser le plus longtemps possible les moiteurs et les alanguissements.

Et elle avait naturellement pénétré dans la bicoque de cette même démarche osée, un litchi broyé soudain en même temps d'un nouveau coup d'incisives. Et on n'aurait su deviner ses sentiments derrière les épais verres tandis qu'elle prenait conscience que ces équipes seraient mixtes, qu'il faudrait partager un peu plus qu'un simple shampoing. Un léger tch s'échappa d'entre ses lèvres pour mieux s'étouffer dans le bois de l'éventail.

Elle n’osa encore entrer de suite, resta de cette immobilité, de cette contemplation calme, son regard s’égarant vaguement sur les détails de la pièce ; trop étroite à son goût pour quatre personnes.

_ Lawliet, Je vais finir par croire que me voir à moitié nue ne t’a pas déplu.

Elle chercha encore son intimité, le coin qui serait plausible de lui offrir le plus de confort, et ne trouvant vraiment rien qui aurait pu la rendre plus confiante, elle jeta son dévolu sur un lit près de la fenêtre comme elle aimait être réveillée par les premières lueurs du jour.

_ Nous aurions peut-être dû leur dire que nous étions divorcés.

Et ceci dit elle vint s'asseoir à son tour sur le lit, jambes croisées, elle retira enfin sa capeline, laissant enfin passer sa horde de valises qui vinrent tout à fait envahir l'espace. Elle s'empara encore de son serpent au passage, le souleva délicatement contre sa joue comme d'autres plongeraient leur figure dans la fourrure d'un chat.

_ Ce lit est bien trop petit. Mes six coussins ne vont jamais tenir là-dedans.

Et on ne parlerait pas de toute cette garde-robe bien entendu. Quoi qu'évidemment, elle ne comptait pas défaire ses valises ni même les ranger, mais bien les laisser là au milieu du chemin, ouvertes et en foutoir. Rosabel Northrop n'était pas una maniaque du rangement et préférait de loin le fouillis organisé.

_ Nous devrions peut-être dormir ensemble Anton chéri, pour optimiser l'espace.

Et le timbre joueur s'était accompagné d'un sourire narquois, et ses yeux si on avait pu les voir se seraient certainement révélés chafouins.
Rosabel agita une fois de plus son éventail comme une bonne Duchesse devait savoir le faire. Elle trouverait encore la pièce trop étriquée lorsqu’elle découvrirait qu’elle serait la seule femme du dortoir, ce qui la rendrait également et pour un bref moment seulement un tantinet mal à l’aise.  

_ Après tout, nous ne sommes plus à ça près...
Codage par Emi Burton
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Duelliste illégal
Kieran Nails


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Feat : Un roux cool

Kieran Nails





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
04.07.16 17:32




I got that sunshine in my pocket




Les vacances. On attend tous ça avec impatience, mais cet été je crois que c'était la première fois que je me sentais tellement impatient. 'Pa avait annulé nos vacances à LA mais on peut dire qu'une surprise de taille nous attendait en contre parti. Des vacances au bout du monde sur une île paradisiaque. Une île sorcière ! Un voyage organisé par l'école, à croire qu'ils voulaient ce faire pardonné de nous faire vivre un calvaire quotidiennement toute l'année. En vérité je savais pas trop pourquoi on nous faisait grâce de ce cadeau mais je m'en fichait complètement. Le bout du monde, une île au sable chaud et à la mer turquoise, moi je signe tout de suite sans me poser de question. Puis de toute façon j'avais pas tellement envie de rester chez moi cet été mais ça c'était une autre histoire.

Direction les vacances. J'avais pris un peu trop de bagages, trop pour que je puisse tout porter moi même, heureusement la vie voulait qu'on ai une baguette et qu'on soit en âge de faire de la magie hors de l'école. Alors j'avais demandé à ce qu'on me donne un coup de main grâce au sortilège d’extension indétectable, c'était pas donné mais ça en valait franchement la peine.  Je dis pas que j'ai prit l'ensemble de ma chambre mais y'avait un peu de ça. Une tonne de fringue, mille fois plus de chaussures, autant de casquettes que de jours dans le mois et bien entendu l'ensemble des consoles que j'étais capable d'emporté, sans oublié la multitudes d'autres affaires plus ou moins inutiles comme un ensemble complet de pistolet à eau, une collection complète de comics et manga en tout genre et les habituel pyjama combinaison spéciale été. C'était parfait. Vraiment. Tout le monde dans la famille était jaloux qu'on parte si loin, on leurs avait pas vraiment dit ou c'était vus qu'ils étaient tous moldu mais la description du « paradis sur terre » était suffisante. Un paradis oui, ou du moins, presque.

On a prit le portoloin avec Aili, j'ai faillit perdre la moitié de mes valises en cours de route mais on était arrivé sans problèmes. Agité comme pas possible, je marchais en compagnie de ma sœur, et de mes valises qui flottaient légèrement. Je sautillais sur place, bien trop excité par la situation, en faite c'est à peine si j'avais dormis la veille, incapable de contenir cet impatience. Mais on y était et c'était parfait. Ou presque.
Je suis pas avec Aili.

On était pas dans la même chambre. On passe toujours toutes nos vacances ensemble ! Dans la même chambre à jouer jusqu'à trois heure du matin et à faire des batailles de polochons pour savoir qui aura la douche en premier au réveil. Mais là, on était pas ensemble, bon c'était assez logique en faite, les chambres étaient à priori par quatre, et je doute qu'on les fasse mixte. Un peu déçus par la nouvelle, je me rendis à mon bungalow après avoir laissé ma sœur ce rendre au sien, la première chose qui me venait en tête c'était de prévenir 'Pa qu'on était bien arrivé. Mais là, c'est le drame. Pas de réseau. Ils me font ça à moi.. Pas de réseau .. Rien.. pendant toutes les vacances, privé de connexion.. impossible de partager mes photos, mes vidéo et de chater toute la nuit avec mes potes pour les dégoûter à fond. Pas de réseau.. mais au moins le reste semblait fonctionner, du moins la musique dans mon casque braillait toujours autant, c'était déjà ça, sinon je crois que je serais simplement mort.

On y est. La chambre. Ça à l'air pas mal. Je fais glisser mon casque de mes oreilles en continuant de chantonner à mis voix avant d'entendre quelqu'un parler derrière la porte. Occupé visiblement. J'avais hâte de découvrir qui allaient être mes colocataire, j'espère qu'ils ont gardé les même que dans les chambres des dortoirs. Sourire au lèvre, j'entrais en frétillant d'impatience. Impatience et excitation qui s’évanouirent bien vite à la vue des deux préfets. La bulle de chewing-gum que j'avais gonflé éclata au moment même ou mon regard croisa celui de mes aînés. Vraiment ? On me fait ça à moi ? Je les connaissais que de noms ceux là. Lawliet et Northop. Le grand blasé et Cruela. Respectivement préfet de Serdaigle et Serpentard. J'en restai planté dans l'encadrement de la porte à les regarder de mes grand yeux rond. Peut être qu'ils vont disparaître .. mais non, l'un était déjà assis sur son lit, l'autre essayait de l’aguicher ou quelque chose dans le genre. Vus la tenue de toute façon y'a qu'a poser les yeux sur le jolie fessier pour se sentir aguiché. Je suis quasiment certain que c'est fait exprès, si j'avais des pare choc comme les siens c'est carrément ce que je ferais. Elle avait pas dit « dormir ensemble » ou quelque chose comme ça ?  Mon regard glissa sur la poignée de la porte, visiblement dépourvue de toute indicatif tel qu'une cravate ou une chaussette. J'imagine que j'avais le droit de rentrer même si mes valises allaient avoir du mal à ce trouver une place dans la chambre déjà bien investie par ceux de la demoiselle. Heureusement que je suis super bon à tétris.

« Salut ? J’interrompe rien j'espère... »

De toute façon c'est trop tard. Alors j'entre et cherche un lit au hasard, un prêt d'une fenêtre si possible et m'y installe en continuant de siffloter la chanson qui braillait toujours dans le casque. On va faire en sorte que ça ce passe bien hein, même si c'est des préfets, même s'ils sont plus vieux que moi et même s'ils ont pas l'air sur la même longueur d'onde. J'ai pas envie que cette chambre ce transforme en cimetière du fun...



codage par greenmay. sur Apple-Spring
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Duelliste illégal
Arthur B. White


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Double Compte : I. de Ghulle

Arthur B. White





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
04.07.16 23:09

La plupart des élèves survivaient à l'année scolaire en songeant à la récompense qui les attendait à la fin de leur calvaire : deux mois de vacances sans cours, loin de l'école, des professeurs et des exaspérants camarades de classe qui composaient le quotidien. Deux mois à réviser un peu pour ne pas perdre la main et à glander beaucoup pour récupérer de la fatigue accumulée tout au long de l'année. Ce moment privilégié, qui n'arrivait qu'une seule fois par an, devait être préparé avec soin, pour éviter les catastrophes en tous genres. Arthur savait avec certitude la façon dont il voulait passer son été : chez ses Moldus de parents, à échanger des hiboux avec Lancelot lorsqu'il ne pourrait pas le voir, pour oublier quelques jours l'énorme monstre qu'il gérait en secret et se croire pour un temps un adolescent normal rentrant chez ses parents à la fin des cours. Ce qu'il voulait faire comptait peut-être moins que le fait que de revoir ses proches : à seize ans, Arthur se débrouillait très bien au quotidien sans ses parents sur le dos, mais ils lui manquaient, tout simplement. Il ne pouvait pas les voir aussi souvent qu'il l'aurait voulu ; sa mère lui dirait à quel point il avait grandi, alors qu'en vérité, Arthur ne gagnait pas beaucoup en taille ces derniers temps. L'absence créait ce genre de réactions. Sa maison avait d'ailleurs toujours un air d'étranger lorsqu'il revenait chez lui pour les vacances.
Arthur n'avait donc pas été enchanté d'apprendre qu'un voyage était organisé par l'école, et qu'il n'avait d'autre choix que de s'y rendre. Il croyait que ses parents s'y seraient opposés à ce départ, mais apparemment, ils étaient enchantés de voir Arthur partir sur une île tropicale. Ils n'auraient jamais pu lui offrir un tel voyage par leurs propres moyens. Cela sonnait comme une petite trahison, mais Arthur le leur pardonnait volontiers. La séparation serait très certainement douloureuse pour eux. Sans doute, s'ils avaient eu le choix, n'auraient-ils pas eu d'enfant sorcier.
S'il n'y avait eu Lancelot, Arthur aurait été vraiment seul. Au moins une personne le comprenait dans ce monde. Quelle chance il avait, tout de même.

C'était la perspective de passer cet été avec son meilleur ami qui l'enchantait. Ils n'avaient jamais eu l'occasion de s'amuser ensemble de la sorte. La différence d'âge, de maison, et bien entendu d'habitation estivale étaient autant d'obstacles à ce type de projets. Pourtant, partir en vacances avec Lancelot était une envie qu'Arthur n'avait jamais ressentie auparavant. Il s'était drôlement attaché à ce grand gaillard, tout de même. Ils pourraient passer du temps ensemble sans songer aux duellistes - eh, les chefs avaient droit aux vacances, après tout - et approfondir cette formidable amitié que les différences ne faisaient que renforcer. Faire des rencontres ou s'amuser comme les autres élèves intéressait moins Arthur. Quelqu'un avait oublié vraisemblablement de placer une bibliothèque digne de ce nom sur cette île, alors que les distractions futiles étaient présentes en grand nombre. Quel paradoxe incompréhensible.
Barbouillé d'une épaisse couche de crème solaire pour protéger sa peau de rouquin, Arthur eut une première déconvenue en constatant qu'il n'avait pas été installé dans le même bungalow que Lancelot. Quelle tristesse. La part enfantine de sa personnalité avait presque enfin de verser quelques larmes de déception. Mais il était plus fort que cela, Arthur. Il se passait très bien de Lancelot au quotidien, ne pas partager la même cabane serait possible sans trop de difficultés. Mais il aurait bien voulu être dans le même dortoir que son ami. Pour une fois.
En se rendant à son bungalow tout en poussant la valise où il avait miraculeusement réussi à mettre tout ce qu'il pensait avoir besoin pour les vacances - mais en toute honnêteté, Arthur avait pensé emprunter à Lancelot tout ce qui était empruntable et n'avait pas cherché plus loin -, le garçon se demanda comment cette cohabitation allait se dérouler. S'il était facile de se dissimuler dans une classe ou un dortoir bien rempli, il serait en revanche plus difficile de passer inaperçu de ses trois camarades de cabine. Arthur savait que s'il était assez discret, ils pouvaient peut-être réussir l'exploit d'oublier son nom et de ne pas remarquer ses allées et venues, mais il aurait fallu tomber sur des idiots finis pour obtenir un résultat impeccable. Il y en avait à Poudlard, mais en réunir trois ensemble relevait d'un exploit statistiquement quasi-impossible. En tout cas, il y avait tout un tas de personnes qu'Arthur n'avait pas envie de voir dans sa cabine, et évidemment, il n'allait pas être épargné par le hasard parce qu'il n'allait pas être au bout de ses surprises, le pauvre gosse.
Ce fut une impression chaotique qui assaillit Arthur lorsqu'il mit le pied dans le bungalow. Son cerveau n'eut cependant aucun mal à décrypter en l'espace d'une seconde tout ce qu'il voyait et qu'il devait savoir. Trois des lits étaient déjà occupés, ce qui signifiait qu'Arthur allait devoir se contenter du dernier - remarquez, cela convenait tout à fait à sa personnalité, il n'allait pas s'en plaindre, enfin, pas pour le moment. Son regard fut d'abord attiré par la chevelure rousse de Kieran, qui tranchait dans le décor. Un visage connu. Arthur se sentit un peu soulagé : il ne plongeait pas totalement dans l'inconnu, car il savait à quoi s'en tenir avec Kieran. Un garçon gentil, même si ses paroles de grand étaient parfois gênantes pour sa propre innocence, mais qui en dehors de cela ne lui poserait pas de problème. Le Gryffondor ne soupçonnait pas du tout la véritable identité d'Arthur, une aubaine pour le Serdaigle qui l'appréciait beaucoup pour cette raison. Il lui adresserait un salut plus tard.
Le regard d'Arthur fut enfin et finalement attiré par le couple, enfin, ce qui se présentait comme un couple mais n'en était peut-être pas un - le langage corporel des amoureux résistait parfois à Arthur. Et ce dernier comprit qu'il y avait là une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne nouvelle ? L'un des habitants du bungalow était Anton Lawliet, alias Ant-Man, alias l'une des rares de Poudlard qu'Arthur respectait réellement et qui l'intéressait. Le souvenir des duels illégaux de cette figure mythique aurait fait rêver n'importe quel chef de ce groupe. Arthur avait longtemps rêvé de s'approcher de lui, d'obtenir son amitié et de le faire rejoindre à nouveau ses rangs, mais il avait compris que ce rêve ne serait pas franchement facile à réaliser, pour ne pas dire impossible. Depuis, Lawliet était devenu président du club des duellistes légaux - ce qui en faisait plus ou moins son rival, quand on y réfléchissait -, et depuis peu un préfet, par dessus le marché. Oui, le monde entier semblait s'opposer à un Ant-Man sous sa coupe. Quelle perte considérable. Quel dommage de ne pas pouvoir dire à cette idole le gâchis que la direction qu'il avait prise représentait.
Mais bon, ce serait l'occasion de sonder le terrain, voir si ce jeune homme était totalement irrécupérable.
La mauvaise nouvelle, la très mauvaise nouvelle, c'était la fille, qu'Arthur ne connaissait pas vraiment - il avait vaguement entendu parler d'elle, mais il n'avait pas vu en elle un bon matériau pour ses affaires et s'était donc désintéressé d'elle immédiatement. Son nom ne lui revenait plus en tête, mais ce n'était pas le plus important. Arthur n'avait rien contre les filles, même les Serpentard, mais il y avait un détail chez elle qui
Et c'était cela, plus que tout le reste, qui avait stoppé Arthur, l'empêchant de saluer comme il se devait ses camarades de chambrée. Arthur n'avait jamais été particulièrement brave, il est vrai, mais il ne se considérait pas pour autant comme un trouillard parce qu'il était férocement opposé à l'idée de partager sa chambre avec un serpent. Vu la façon dont la fille le manipulait, il semblait être à elle. Est-ce que ses contrôles vétérinaires étaient en ordre ? Est-ce que ce serpent était capable de l'étrangler au point de le tuer ? Ou avait-il un venin particulièrement mortel ? Arthur estimait être en droit de s'inquiéter de ce genre de choses. N'importe quelle personne sensée aurait réfléchi à deux fois avant d'installer ses affaires dans ces conditions.

« Il... il va être enfermé dans une cage, n'est-ce pas ? » demanda-t-il d'une voix tremblotante en pointant du doigt l'objet du crime.

Il l'avait regardé. Mon dieu, ce serpent l'avait regardé, et Arthur ne pourrait jamais dormir sur ses deux oreilles en sachant qu'un monstre pareil traînait en liberté dans sa chambre.

HRP:
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
05.07.16 2:28

ÉQUIPE 1 RPZ

Elle lui avait arraché un sourire de sa tenue, de sa démarche, d'elle-même; il y avait eu la surprise de la voir débarquer ici aussi, dans ce même bungalow qu'ils partageraient; lui qui pensait que les dortoirs ne seraient pas mixtes, la voir se déhancher de cette manière avait quelque chose d'ironique et aucune déception, aucune angoisse cependant ne s'était faite ressentir, Rosabel Northrop étant une distraction de taille à elle seule. Elle lui avait même tiré un rire alors qu'il continuait sans aucune gêne sa partie de Beyond14 sur l'écran de son téléphone. Le sourire aux lèvres et les sourcils froncés, assez intrigué parce qu'elle venait de dire, il avait alors hasardé un « Je suis censé démentir ? » tout à fait innocent qui se voulait entièrement surpris. Et ça l'été — car quel homme aurait pu dire ne pas apprécier une telle scène, si ce n'était Perceval (et cela aurait certainement été bien plus par fierté que par honnêteté, et peut-être bien parce que la cible était Rosabel Northrop et pas une autre). Et il avait souri une nouvelle fois à la mention de leur divorce, et il se devait de l'avouer: elle le faisait toujours sourire, même avec quelques grammes en moins dans le sang.

Les bruits fracassants des valises avaient finallement fini sa partie de Beyond14 puisqu'il s'était redressé sur le lit, assis en tailleur pour vor le nombre d'objets présents dans la pièce. Et sa grimace surprise et horrifiée n'en fut que plus parlante; il s'était mis à les compter, les pointants chacune du doigt, et il ne pouvait qu'en retenir une chose: chapeau Rosabel Northrop. Sept valises pour deux mois, dont apparemment six coussins, il y avait là de quoi respecter quelqu'un — il n'avait pas même pu trouver les mots, s'était contenté d'acquiescé plusieurs fois, le regard un peu horrifié et la bouche pronant le respect. Elle avait fait fort — elle avait très fort. Il l'avait regardée enlacer son serpent, se demandant aussi comment quelqu'un pouvait faire quelque chose pareil; ce n'était pas comme si ça donnait envie, un serpent. Un chien, un chat c'était sympa, mignon — Anton aimait bien sa grenouille aussi, laissée chez papa maman par peur qu'elle se fasse manger. Il avait bien fait.

Rire. « Wow, c’est tentant mais un peu direct. T’aurais pu dire quelque chose comme ’’Anton chéri de mon coeur que j’adore, j’ai peur du noir, tu peux dormir avec moi pour me protéger s’il te plait ?’’ C’est toujours plus cool ’’qu’optimiser l’espace’’. » Le rire s’était échappé, une main passée dans ses cheveux décoiffés. « Je suis un pauvre petit humain sans défense, avec un petit coeur tout fragile. Pour optimiser l’espace, tu peux demander à l’armoire juste là. » Il avait illustré ses paroles de gestes, posant ses deux mains sur son pauvre petit coeur tout fragile et lui offrant une mine des plus pittoresques pour attiser pitié; bouche comme regard triste — le tout était bien trop exagéré pour être pris au sérieux.

« Si ça peut te rassurer, si j’avais été une armoire, je t’assure que j’aurais adoré dormir avec toi. Et j'aurais bien voulu être une armoire. » Et d'un sourire amusé, il lui fit un clin d'oeil exagéré au ralenti, la bouche grande ouverte. Une action complice qui fut interrompue par l'arrivée d'un garçon dont les cheveux semblaient être le feu même, d'un roux parfait. Il le connaissait. De tête, de réputation. Il était bien connu pour ses bêtises aux quatre coins du château, on disait qu'il faisait perdre des points à sa maison, qu'il était immature et inconscient, et quand bien même cela fusse vrai, aujourd'hui Anton ne voulait pas s'en préoccuper, car vacances leur accordait toute liberté. Il n'était pas préfet, simplement un jeune adulte sur une île à l'autre bout du monde. Mais quelque chose n'allait pas; ils allaient effectivement avoir un manque d'espace évident, au nombre de valises qu'avait également ramené le nouveau venu. « Tu.. Tu t'appelles Kieran nan ? » demanda Anton, à moitié sûr de ce qu'il disait, tentant de se souvenir des rumeurs un jour entendues qu'il n'écoutait que d'une oreille distriate. Ses yeux étaient à moitié clos, puisqu'il l'observait de plus près, cherchant dans sa mémoire. « Le gryffondor qui a repeint le bureau du concierge en rose ? » Il avait alors explosé de rire, presque sûr de ses affirmations. Anton n'était pas courageux ou brave, mais l'on pouvait dire que ce mec là, il l'était — ou bien était-ce certainement de l'inconscience un peu puérile qui l'animait.

Le dernier arrivé avait finalement montré le bout de son nez, et Anton ne le connaissait tout simplement pas, pas même de réputation. Oh bien sûr sa tête ne lui était pas étrangère, Serdaigle croisé dans la salle commune de temps en temps, derrière une lecture; peut-être avaient-ils même échangé une conversation ou deux. Et certainement le plus jeune d'entre eux. D'ailleurs, il semblait avoir eu un arrêt un peu étrange, avant de pointer quelque chose du bout de son doigt — Anton l'avait suivi jusqu'à découvrir le vieux serpent moche de Rosabel; et il avait souri. « Justement ! Je me posais exactement la même question. » approuva-t-il. Il était toujours en tailleur sur son lit, Anton.


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Rosabel Northrop


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Rosabel Northrop





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
07.07.16 0:41



“Quiconque a sondé le fond des choses devine sans peine quelle sagesse il y a à rester superficiel. C’est l’instinct de conservation qui apprend à être hâtif, léger et faux.”
Rosabel & Anton & Kieran & Arthur
Démentir ? Non, il n’était pas sensé. Et Rosabel avait dissimulé un sourire rieur derrière son éventail, comme elle se délectait. Une fois de plus une fois de trop on aurait eu tort de croire qu’elle ne savait toujours pas s’amuser, on lui aurait découvert un rire un peu inquiétant mais bel et bien vibrant, bien portant, un peu grave encore dans l’air. Parfois, Rosabel Northrop n’était pas toujours de cette humeur qu’on lui connaissait tant, de cet insupportable, de ce détestable tempérament, cette exigence aussi. Et ses yeux n’avaient pas quitté la scène, rivés sur ses réactions, rivés sur cette grimace mêlée d’horreur et d’étonnement, rivés sur ce qu’on pointait déjà du doigt ; plus que de l’amusement, elle en avait retiré une certaine fierté. L’on aurait pourtant volontiers dit qu’il n’y avait pas de quoi, cependant être simplement remarquée suffisait parfois. Non pas qu’elle n’en avait pas l’habitude, non pas qu’on ne la remarquait pas assez, non pas qu’elle n’étonnait pas assez, non pas qu’elle ne dépitait pas assez les gens, mais pour une évidence, elle ne s’était toujours pas lassé de son ex-mari. Alors sans rien ajouter, sa main avait redoublé d’effort et elle s’était éventée avec une énergie évidemment entière, satisfaite, avant de s'arrêter tout aussi brusquement.

Il y avait eu une seconde de flottement, après la plaisanterie, après le clin d'oeil, elle sembla presque s'être habituée, à lui, à cette délicieuse répartie contre laquelle elle ne se lassait pas de se heurter, de jouer.

_ Anton chéri de mon cœur que j’adore. Les mots étaient sortis volontairement détachés, volontairement appuyés, de sa voix suave, taquine encore, exagérée. Un sourire un brin coquin s’était étendu sur ses commissures. J’ai peur du noir, tu peux dormir avec moi pour me protéger. S’il. Te. Plait.

Elle n'avait pas dévié son regard tout de suite, et la complicité un peu ambiguë qu'il y aurait pu avoir, qui avait peut-être essayé de naître, avait réussi à exister quelques secondes, comme cette légèreté dont elle avait fait preuve dans la courbe d'un sourire, dans une attitude anormalement badine, étaient retombées mollement. Et les humeurs de Rosabel si elles n'étaient pas capricieuses, fluctuaient avec éphémère, tout au plus elles se dégonflaient comme un soufflet sorti un peu trop tôt du four. Tout son corps s'était raidi dans cette auto-suffisance à l'entrée du gryffondor, qu'elle gratifia à peine, renfrognée derrière ses lunettes, véritables remparts contre l'absurdité. Naturellement qu'il interrompait, songea-t-elle encore, et si elle n'avait toujours pas levé les yeux d'exaspération c'était uniquement parce qu'ainsi cachée derrière ses verres personne ne s'en serait rendu compte, et l'irritation de Rosabel Northrop méritait bien d'exister aux yeux de tous.

Une jambe venue en croiser une autre se balançait encore doucement, le serpent paressait par habitude, s'enroulait, glissait sa peau rugueuse sur la peau de lait, et l'éventail avait finalement été abandonné au bord du lit, et puis ses lèvres sur cette paille, le bruit désagréable d'aspiration. Rosabel termina le cocktail d'un coup d'un seul; le verre fut négligemment oublié sur une table de chevet, y passerait probablement tout l'été, tandis qu'elle restait encore indifférente aux éclats de rires. Sa baguette magique qui dansait à présent entre ses doigts habiles fit sauter le verrou d'une de ses valises. Alors seulement, une rangée de coussins de différentes tailles, volumineux, décorèrent bientôt l'entête de lit d'un rose bonbon, rose saumon, rose doré, rose tendre, rose de Nymphe, rose carné. D'un geste encore précis, les pieds s'étaient un instant pressés l'un à l'autre pour mieux se libérer de l'emprise des escarpins; on lui entendit encore un soupir soulagé, comme elle s'était bornée à porter des talons sur l'île. L'arrivée du troisième garçon, si elle ne lui était pas passée inaperçue, avait été chaudement accueillie par son snobisme usuel, par son désintérêt. Superbe.

Et lorsqu'on s'était encore interrogé quant au logement du serpent, Rosabel avait volontairement pris son temps pour répondre, non pas par plaisir mais bien par indifférence. Que lui importait leur avis ? On l'avait encore vu ôter ses lunettes enfin, comme un premier pas qu'elle leur concédait, vers un accessible. Mais elle n'avait pas daigné les regarder, et ses paupières étaient restées closes, un peu égoïstes. « Evidemment non. », la voix avait frappé un peu las, laissant sous-entendre que ce n'était peut-être pas la première fois qu'elle donnait cette réponse. Alors seulement, elle avait ouvert deux yeux ennuyés. Ses mains s'étaient encore emparées du serpent qui lézardait déjà sur ses jambes. A l'aise, elle le tripota un instant de sorte à lui imposer les montures Prada. « Le serpent le plus chic de toute l'île n'a rien à faire dans une cage. », ci fait elle relâcha l'animal qui serpenta lentement sur les oreillers. « Et puis j'en ai besoin pour m'endormir, à moins que l'un d'entre vous ne se porte volontaire pour me servir de peluche... », sans achever la phrase elle se laissa abruptement tomber au milieu des coussins, et si volumineux, si moelleux, sa figure sembla y disparaître complètement. Elle pointa du doigt le plus jeune. « Je vote pour que tu t'y colles. J'ai un faible pour tout ce qui est petit et trouillard. » Et on aurait vraiment su dire si l'ironie était réelle, car malgré des traits détendus, on ne la connaissait sans doute pas suffisamment pour deviner où s'arrêter la plaisanterie, si plaisanterie il y avait. « De toute façon, la valise à vos pieds est remplie à ras bord de souris, il en a pour tout l'été; il se passera très bien de vous. »

Un sourire badin berça ses lèvres comme elle savait que sa dernière réplique ne manquerait pas d'en faire frissonner un ou deux. Elle ramena encore ses jambes sur le matelas, tout à fait allongée, les yeux de nouveau fermés, il lui vint à l'esprit qu'elle allait devoir apprendre à vivre avec un surplus de testostérone; ce qui lui provoqua un soupir navré, comme sa figure redevenait d'un grave monotone, la parfaite ligne des sourcils qui se fronçaient à cette pensée; « L'été va être bien long. »


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Kieran Nails


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Kieran Nails





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
07.07.16 16:10




I got that sunshine in my pocket



Je sais pas pourquoi mais l'ambiance avait quelque chose d'étrange ici tout d'un coup. C'est peut être la présence de cette fille qui se ventilait furieusement depuis mon arrivé en retenant ses soupir. J'ai peut être vraiment interrompue un truc en faite, une parade amoureuse de la part de la jolie paire de jambe probablement. Je suis certain d'avoir entendu minauder avant mon arrivé, alors sauf si c'était ce mec qui s'était mis à roucouler je parierais plus sur la demoiselle et ses aire de duchesse. C'était pas difficile a deviner étant donné que le Serdaigle avait pas l'air plus embêté que ça par mon arrivé. J'esquisse un sourire en balançant quasi mes valises sur mon lit pour y faire le trie malgré le peu de place qu'on avait, enfin avant ça peut être qu'il était préférable de ce présenter. J'étais entré comme un rustre sans même m'excuser et je leurs avait même pas offert un nom . Ça les intéressait sûrement pas mais ce serait quand même plus pratique si on devait passé autant de semaines ensemble. De l'autre coté de la pièce j’entendis la voix du préfet s'élever pour entendre mon nom lâché dans une légère hésitation. Moment un peu gênant, j'avais pas souvenir d'avoir déjà parler à ce mec avant, je me demandais bien comment il connaissait mon nom du coup.. enfin jusqu'à ce qu'il mentionne l'incident de la chambre rose. J'ai l'impression qu'on me connaît surtout comme le garnement de Poudlard. L'imbécile au milles conneries ou un truc comme ça. Fallait peut être s'en sentir honteux ou juste mal à l'aise mais je le prenais avec humour, et un peu de fierté c'est vrai.

« En faite c'était plus .. un genre de corail clair. . Mais ouais, c'est moi. »

Il en riait. Au moins mes bêtises faisaient rire les gens, ou les exaspéraient ça dépend de la personne en faite. Comme cette fille toujours là, jambes croiser à siroter son cocktail avant d'abandonner le verre et ce prélasser un peu mieux sur le lit qu'elle avait choisit. Je sais pas encore si elle rentre dans la catégorie pétasse amusante ou pimbêche qui s'y croit. Je parierais plus sur la première. Le genre de fille qui parade la tête haute et qui s'amuse un peu trop de jouer les garces à la langue de vipère et aux manières de duchesses, rarement honteuse de ce moquer ou de mépriser son prochain d'un regard ou d'un rire guindé de raffinement. C'est plutôt cool. Finalement c'est comme c'est super vilain qu'on voit dans les comics. Méchant, mauvais, mais ils le sont avec tellement de classe et d’élégance qu'on ne peux que les aimer. Peut être qu'elle aussi avait un passé torturé et quelques misères dans sa vie qui l'ont conduite sur les chemins obscures. Personne n'est simplement méchant, y'a toujours une raison ça. Sauf les psychopathes bien sur mais à part si ces valisent servent à cacher les corps découpés de ses dernières victimes y'a peut de chance qu'elle fasse parti du cercle très fermé des psycho en tout genre.

Elle m'intriguait assez mais j'avais encore un bon nombre de semaines pour me faire une idée sur Cruela et ses multiples facettes. Mon attention ce reporte sur la porte qui laissa entrer notre dernier camarade de chambrée. C'était Arthur White et je crois que j'ai jamais été aussi content de le voir, enfin quelqu'un que je connaissais! Bon on était pas les meilleurs amis du monde mais je m'en contentais largement. Je lui fit un signe de la main ponctué d'un large sourire. Lui bondir dessus n'était probablement pas approprié même si j'avais le besoin pressent de lui montrer ô combien j'étais content de le voir traîner son petit cul par ici. En plus de ça il était clairement pas à l'aise avec les familiarité du genre même si avec le temps il avait développé une certaine tolérance à mes bras qui s'emparent de ses épaules constamment. S'il fallait qu'on vive ensemble tout l'été je préférais qu'on commence en douceur. L’apprivoiser lentement, lui comme les autres en faite. Ça demande du temps et beaucoup de motivation. Heureusement que j'en avais à revendre pour le coup.

J’essaie de rester aussi calme que possible, dansant d'un pied à l'autre en farfouillant dans mes valises alors que tout le monde semblait subitement intéressé par le serpent de Northop. Le serpent que j'avais en réalité à peine remarqué. A moitié enfouie dans mes valises sans fond, j'en ressortait la tête quelques secondes pour poser un regard curieux sur le dit serpent. Je pensais que c'était un accessoire, un bracelet un peu moche pour ce donner un genre. C'est vrais qu'il bougeait un peu .. mais si les sorciers son capable de créer des barrettes papillons qui bougent toutes seules pourquoi pas des bracelets serpent qui ce tortillent ? L'innocence d'être né moldu, un émerveillement quotidien devant des choses futiles. Mais là c'était un vrais. Qui ce balade avec un vrais serpent franchement ? Pauvre bête. Arty avait l'air plutôt inquiet de savoir le reptile en liberté dans la chambre, Anton lui s'en amusait plus qu'autre chose, à croire qu'il voulait simplement voir sa propriétaire réagir. Et ça en valait assez le coup je crois. Offusquée qu'on puisse enfermer son bébé elle s’empressa de l’exhiber un peu plus sous nos yeux avant de le laisser vagabonder sur la tonne de coussin rose qu'elle avait fait jaillir de sa valise pour s'y prélasser comme un chat avant sa sieste. Je crois qu'elle voulait surtout embêter les autres en laissant plané l'idée que son compagnon écaillé pouvait venir leurs rendre visite dans leurs lits pour les gober tout crus. Pauvre Arty il allait y croire et en plus du reste il semblait être soudainement devenu la cible de la grande serpentarde. Un doudou pour dormir. J'essayais de pas trop sourire à ses mots, parce que c'est vrais que le petit rouquin bleu avait carrément des allures de doudou. Ça donnait envie de s'y accrocher toute la nuit juste pour avoir un petit truc mignon à ses cotés. Mais la façon qu'elle avait eu de le dire laissait place à de plus gros sous entendu. « Un faible pour », Arty rougissait comme une écrevisse trop cuite à chaque fois qu'on énonçait plus ou moins des sujet intime comme les relations de couple ou le corps des gens. Je l'avais assez taquiné avec ça pour m'imaginer le voir rougir de la tête au pied au point d'en rendre ma rousseur magnifique bien fade. Peut être qu'il valait mieux voler à son secoure avant qu'il ne prenne peur. Ce serait dommage qu'il commence ses vacances par un malaise pareil à cause d'une diva taquine. J'approche de lui en me frayant un chemin entre les valises et passe mon bras autour de ses épaules pour le secouer légèrement et le sortir de cette angoisse qui allait finit par le faire tourner de l’œil.

« T'inquiète pas Arty. C'est pas méchant un serpent. Les pauvres ils sont mal aimé quand même... Mais déjà, de un, c'est plutôt nocturne alors t'inquiète pas il viendra pas ce tortillé à tes pieds quand tu dors, surtout si visiblement il reste en liberté crois moi il aurait certainement envie d'aller dehors voir ce qui s'y passe plutôt que de rester là. Deuxièmement, s'il ce balade sur le bras de sa maîtresse c'est qu'il est plutôt docile et qu'il a l'habitude du contacte humain alors il viendra pas te mordre ou te gober un orteil, sauf si tu lui fais mal mais ça c'est comme tout le monde. Et troisièmement ça mange qu'une fois par semaine et encore y'en a qui ce contentent de deux fois par mois, en plus même si t'es petit t'es un peu trop gros pour qu'il te mange tu sais.. »

Peut être qu'il fait parti de ces gens qu'on la phobie des serpents. C'est comme les araignées c'est courant. Pourtant c'était plutôt adorables comme créatures, mais ça c'était que mon avis. Aili me répétait assez que j'avais un fascinations étrange pour les bestioles dangereuses dégoûtantes et potentiellement mortelle, c'était « dérageant » selon elle, elle avait peut être pas tout a fait tort.
Je presse un peu l'épaule de mon comparse roux et étire un sourire confiant sur mes lèvres pour poursuivre avec beaucoup trop d’énergie comme à mon habitude. Cette fois j'en avait qu'au garçon, marmonnant quelques messes basses dans un chuchotement enthousiaste.

«Si t'as peur t'as cas me le dire, tu sais le prof d'Occultisme il m'a apprit deux trois truc en fourchelange, l'autre fois quand.. je me suis caché dans son placard. Mais bon enfin c'est compliqué.. Du coup je l'ai un peu asticoté pour qu'il me lâche quelques mots tu vois, parce que c'est carrément trop cool quoi. Bon je sais dire  « va t'en » ou « reste sage » maiiiis c'est déjà ça. Comme quoi hein ça peu servir finalement, en vrais je sais pas si je le prononce bien mais je ferais des efforts pour tes beaux yeux.. Bon a la base je me suis dit que ça serait utile le jour ou je voudrais en apprivoiser un ou si je me retrouve nez à nez avec un basilic ou un Runespoore. Le genre de truc qui peut nous bouffer en trois secondes et demis mais je crois pas qu'y'en avait par ici. Remarque si on a des dragons à Poudlard y'avait peut être des chances que cette île comporte quelques bestioles fascinantes plaqué un peu partout. Fallait absolument que je vois ça !... Et je parle déjà beaucoup trop.»

J’arrête de parler. Enfin. Je ferme les yeux un instant en crispant mon visage dans une moue désolé avant de glisser d'un pas sur le coter pour attraper le petit roux par les épaules et le secouer d'une tape amicale dans l'épaule avant de le le libéré de toute emprise. Je me sentais bouillir un peu plus chaque secondes à l'idée de tout ce qu'on pouvait faire ici. Électrique et turbulent. J'étais un peu trop excité, un peu trop impatient, pire qu'un enfants par moment, j'en donnait presque le tournis par moment. J'offrais à mes camarades un bref aperçus de la tornade que j'étais, l'été sera certainement long pour eux en effet, mais pour les imbéciles heureux tel que moi, il allait être grandiose.

«  Alors .. Hum.. vous êtes ensemble ou quoi ? »

Cette fois c'était pour les deux préfets, histoire de les faire parler eux aussi avant que je me lance dans un monologue solitaire qui balayerait toute tentative de prise de parole.



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Arthur B. White


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Arthur B. White





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
07.07.16 18:44

Du calme, Arthur, du calme.
Le rouquin se rendait compte que, des quatre occupants du bungalow, il était le seul à paniquer en constatant qu'il devait cohabiter avec un reptile. Ses camarades ne devaient sans doute pas se rendre compte du danger, en particulier sa propriétaire, qui ne paraissait pas prendre de précautions particulières en manipulant le serpent. Ils étaient des sorciers, pas des fakirs, et à moins d'être fourchelangue, les serpents restaient des créatures très dangereuses. Mais cela ne semblait inquiéter personne, pas même Lawliet, qui le soutint moins par approbation que par provocation avec la détestable demoiselle. L'été s'annonçait franchement compliqué.
Cependant, l'attention d'Arthur fut rapidement accaparée par la seule fille de leur bungalow, qu'il ne tarda pas à détester de tout son cœur. Ce n'était pas très sympa de se moquer de lui, le garçon n'était pas idiot et se doutait bien qu'un serpent ne pouvait pas faire office de doudou. Il s'apprêtait à protester, mais elle parlait trop vite pour lui et en relâchant son serpent sur son lit, elle incitait Arthur à diminuer son attention pour surveiller l'animal qu'il craignait tout en suivant la conversation. L'exercice aurait sans doute été plus simple si la crainte n'érodait pas doucement la concentration du Serdaigle - et quiconque connaît le pouvoir de l'érosion sur la pierre sait que cette dernière ne peut résister à ses assauts corrosifs. Les lèvres pincées, il écouta la Serpentard lui proposer de façon plutôt ambiguë de lui servir de peluche en se sentant perdre tous ses moyens. Il savait qu'il était plutôt petit et qu'il avait un air juvénile, mais cette moquerie était plutôt insupportable. Malheureusement, Arthur n'avait pas assez de sens de la répartie pour trouver la phrase parfaite qui la remettrait en place et la convaincrait de tenir son serpent tranquille :

« Je... non, c'est pas ça, c'est que... euh... » bafouilla-t-il, ses joues prenant, comme Kieran l'avait prévu, une mignonne coloration rouge manifestant son embarras.

Récapitulons. Un serpent qui se baladait en liberté dans le bungalow, une petite peste qui semblait éprouver un malin plaisir à humilier Arthur, et des sous-entendus adultes qui le mettaient mal à l'aise. Trois ingrédients qui gâcheraient à coup sûr les vacances idéales du garçon. Où était Lancelot dans des situations pareilles ? Son ami n'aurait aucun mal à rabattre le caquet de cette fille et aurait sans doute réussi à faire partir le serpent du bungalow illico presto.
Tandis que l'esprit lucide d'Arthur tentait de trouver une solution à cette impasse et que ses yeux, un peu malgré lui, commençaient à se remplir de larmes, Kieran, il fallait vraiment remercier la providence pour cette réaction, s'approcha d'Arthur et lui passa un bras autour de l'épaule afin de le rassurer. Arthur se sentit déjà plus brave. Kieran était peut-être stupide, mais il avait bon coeur, et en cet instant, il offrait au plus jeune le soutien dont celui-ci avait besoin. Un peu comme... Lancelot. Bien entendu, le Gryffondor n'avait ni la force ni l'allure de son ami, mais il était un peu plus vieux que lui, un peu plus grand, et il lui parlait d'un ton doux et assuré. Il lui affirmait qu'un serpent n'était pas si dangereux que cela, et qu'il ne risquait de toute façon pas de manger un Arthur, aussi petit fût-il. Ce n'était pas exactement cela qui effrayait le Serdaigle, mais donner des précisions sur la raison de sa peur aurait montré un peu de la réflexion qui pouvait se développer dans son esprit. Mieux valait jouer le rôle que Kieran lui proposait, ce serait beaucoup plus pratique pour tout le monde.

« Tu... tu es sûr ? » demanda Arthur d'une petite voix apeurée en levant ses yeux larmoyants vers son ami.

Il renifla un bon coup, comme s'il avait du mal à se contrôler, puis jeta un regard timide vers le serpent qui se désintéressait en fait totalement de lui. Arthur ne paraissait vraiment pas rassuré, et c'est sans doute ce qui poussa Kieran à lui avouer qu'il savait baragouiner un peu de fourchelangue. Pour une surprise. Le Gryffondor était-il vraiment capable de prononcer ces sons auxquels la langue humaine était peu habituée ? Le professeur d'occultisme était-il d'ailleurs une source sûre ? Arthur était légèrement perplexe, cela paraissait trop beau pour être vrai. En admettant que Kieran connût effectivement quelques termes à adresser au serpent, qui pouvait être sûr qu'au lieu de dire va-t-en, il n'était pas en train de dire mords-moi ? L'exemple était peut-être un peu excessif, mais prudent.

« Non, tu ne parles pas trop, assura Arthur en teintant légèrement sa voix de sanglots. Merci beaucoup. Je ne suis pas beaucoup plus rassuré, mais tu as l'air de t'y connaître, donc je te fais confiance. »

Dès qu'il en aurait l'occasion, Arthur s'assurerait de faire sortir le serpent de la chambre d'une façon ou d'une autre - si la fille avait dit vrai et qu'elle avait vraiment une valise de souris, il y avait sans doute moyen de l'attirer à l'extérieur par de la nourriture. Et s'il n'y arriverait, il essayerait de trouver un répulsif anti-reptiles qu'il pulvériserait tout autour de son lit. Lancelot pouvait sans doute l'aider à mettre en place une barrière anti-animaux autour de ses affaires personnelles. Le Serdaigle avait déjà prévu d'utiliser une moustiquaire pour éloigner les petites bestioles indésirables qui adoraient se régaler de son sang. En d'autres termes, Arthur disposait de tout un arsenal de solutions magiques pour se mettre à l'abri. En prime, ces charmes garantiraient la sécurité de toutes ses affaires et le garderait du vol et du vandalisme. Il n'avait pas de quoi se plaindre. Tout ce qu'il avait à faire était d'attendre de se retrouver seul dans sa cabine.
Son esprit, cependant, n'était pas apaisé pour autant, et il avait du mal à ne pas se faire du souci pour le serpent. Arthur avait établi qu'il s'agissait d'une peur irrationnelle, qui ne pouvait pas conséquent être guérie par des moyens conventionnels. À moins d'avoir recours à l'hypnose, option qu'il ne tenterait évidemment jamais, il était sans doute condamné à vivre avec cette peur toute l'heure.
Se dégageant doucement de l'étreinte de Kieran, Arthur s'excusa :

« Désolé, il faut que j'aille défaire ma valise, je n'en ai pas pour longtemps. »

Puis, tout en lançant un regard noir à son pire ennemi - ce qui lui donnait une figure plutôt drôle à regarder, je vous assure - Arthur saisit sa valise un peu lourde et la traîna sur le sol jusqu'au dernier lit restant, poussant du pied les obstacles sur son chemin. Il poussa un soupir lorsqu'il put enfin s'arrêter et ouvrir son bagage en paix. Il n'avait pas beaucoup de choses à déballer, mais cela devait être fait. Il n'aimait pas avoir à rouvrir sa valise chaque fois qu'il avait besoin de quelque chose.
Dans son dos, il entendit Kieran demandait aux deux autres habitants s'ils étaient en couple. Une nouvelle fois, Arthur se mit à rougir. Un couple, c'était si adulte, il ne savait pas comment il réagirait avec deux personnes aussi matures sous le même toit que lui.
(bon sang, il faisait un fier duelliste)
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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


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Anton V. Lawliet





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
08.07.16 1:39

ÉQUIPE 1 RPZ

« Très bon choix. » Et sa bouche approuvait de lèvres un peu pliées. Il avait ri en imaginant juste la tête du concierge, et cela lui suffisait; ce gars là semblait tout à fait de taille à supporter la vie en communauté. En revanche, Anton avait un peu plus étudié le dernier; plus jeune, apparemment terrifié par le serpent, totalement intimidé par Rosabel, Arty aurait surement plus de mal à s’accommoder — car il fallait bien l’avouer, le préfet n’était pas entièrement sûr que la vipère ferait le moindre effort pour le mettre à l’aise. N’était pas complètement sûr qu’elle n’en ferait pas, cependant; car elle était ici la seule fille du bungalow, et s’il n’en était pas une, Anton pouvait imaginer un certain malaise qu’il aurait surement ressenti s’il n’avait été qu’avec des filles. Maintenant tout était de savoir où cette colocation pour le moins surprenante les mènerait. Le serpent à lunettes de soleil avait fait pouffer le préfet qui ne s’était certainement pas attendu à voir scène pareille, mais la blague totalement étonnante de la Serpentard l’avait faite sourire; seul. Anton avait très certainement un humour qui laissait à désirer. Mais quand même, un serpent chic avec des lunettes de soleil les gars ? Il avait tenté d’écouter le discours de Kieran pour rassurer le nouveau venu jusqu’au bout, puisqu’appartement les deux se connaissaient — et voilà une bonne chose pour Arty; Arthur ? Peut-être. Kieran Nails semblait tout à fait gentil et sympa; surement un peu bavard pour qu’Anton ne lui demande pas de se taire au moins une fois durant tout l’été, mais globalement amusant. « Ça m’étonnerait pas qu’il y ait des serpencendres. J’ai vu des feux allumés dehors, ils le sont surement depuis hier. » Parce qu’il n’avait toujours pas vu d’intérêt d’allumer un feu en plein jour. De ce qu’il en savait, ils n’avaient rien de dangereux; il fallait simplement en chasser les oeufs. « Ils ne vivent qu’une heure. » Anton avait haussé les épaules avant d’attraper de nouveau son portable pour reprendre sa partie, tout en restant en tailleur.

Il n’avait d’ailleurs pas immédiatement compris la question. Enfin, si; il l’avait comprise mais avait d’abord pensé qu’il s’adressait à Rosabel et son serpent; voilà qui aurait été d’une logique toute parfaite et dans le fil de la conversation. Il n’avait, du coup, pas réagi immédiatement et s’était concentré sur son jeu quelques secondes avant de relever le regard vers le roux — apparemment, ce n’était pas au serpent qu’il s’adressait, mais bien à eux. Merde. Les rumeurs arrivaient déjà, ils les entendaient se répandre comme la peste sur l’île et Anton n’aimait pas qu’on parle de lui. Il aimait la discrétion, il aimait être l’élève sage amoureux des bouquins. Un non trop rapide aurait été signe de malaise. Un non suivi d’un pourquoi trop innocent. Un oui et il voyait déjà Rosabel amplifier le problème. Un oui et certainement mettrait-il trop mal à l’aise le plus jeune pour ne pas s’en vouloir. La vérité aurait très certainement était la solution la plus simple, mais quelque chose lui disait de ne rien en dire, comme si une partie de lui ne voulait pas partager ce moment qu’il considérait intime, presque privilégié. Études de droit et de la réthorique l’aident peut-être un peu, dans cette situation, pour savoir ne pas quoi répondre. En revanche, savoir quoi faire était un peu plus compliqué. Il fallait, dans cette situation, réfléchir vite. Il n’y avait pas de solution, il fallait qu’il choisisse la moins pire. « C’est l’amour fou ! » s’exclama-t-il alors, un brin d’ironie posé sur le timbre de sa voix. Alors il avait posé sa main sur sa joue pour cacher sa bouche à Rosabel et s’adresser à Kieran, le chuchotement trop fort pour qu’il le veuille réellement discret. « Elle croit que je m’appelle Roger et que je suis sensé. » Il avait déjà la sensation d’en avoir trop dit. Il avait légèrement exprimé sa fausse incompréhension au travers d’expressions du visage exagérées, avait haussé une nouvelle fois les épaules avant de se laisser tomber allongé sur le lit, portable sous les yeux.

En vérité il s’était demandé pourquoi quelqu’un demanderait quelque chose d’aussi direct. La réponse était évidente : Kieran n’avait pas de tabous, et voilà quelque chose qui plaisait et ne plaisait pas à Anton en même temps; car il n’avait expériencé une compagnie de la sorte plus d’une journée, peut-être deux. Il ne savait pas comment y réagir sans trop en révéler, sans se montrer totalement touché. Mais voilà qu’il y avait peut-être une autre raison, Rosabel était jolie et en tenue légère, Rosabel avait du caractère et surement Kieran avait-il en réalité demandé le feu vert. Anton avait hésité. Il ne doutait pas des capacités de la vipère à se défendre par ses propres moyens, il avait d’ailleurs même hésité à envoyer un message codé avec des gestes de main au roux — un simple pouce en l’air, un simple clin d’oeil; puis y avait trouvé un manque de respect trop important pour oser. Anton avait classement tourné son visage vers les sept valises de Rosabel et les quatre de Kieran. « Vous comptez ouvrir une boutique ? » avait-il hasardé paresseusement, un bras venant se caler sous son crâne — et il enviait soudain les coussins roses de la serpentarde. Ça ne l'avait pas frappé sur le moment, mais maintenant qu'il y pensait, il se demandait qui bien aurait eu l'idée d'emporter un coussin avec soi. Ce n'était pas une peluche, ce n'était pas un livre, c'était un coussin. Que disait-il — six coussins. Six. Six.  Une autre question le turlupinait. Le gars de Serdaigle semblait tout aussi normal que lui, ils avaient chacun une valise, certainement avec leur nécessaire syndical. Mais lui, Kieran; pourquoi quatre valises ? Il était né moldu, Anton l'avait directement remarqué aux écouteurs qui pendaient autour de son coup. Pourtant, même dans le monde moldu, il ne pouvait pas imaginer ce qu'il avait bien pu ramener d'aussi important dans quatre valises. Il y avait ainsi, dans la pièce, 11 valises et à peu près autant de place pour se déplacer que le néant.

Cette fois, il avait tourné sa tête de l’autre côté, du côté du dernier arrivé, le seul qui restait sans identité autre que Arty, le seul qui lui semblait tout à fait sensé dans ce bungalow de fous. « Hey, Arty c’est pour Arthur ? et la question sonnait curieuse, amicale.
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Militant contre les Dragons à Poudlard & Préfète & Sigma
Rosabel Northrop


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Rosabel Northrop





Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
09.07.16 17:32

On se trompait. Ce n'était pas Rosabel qui méprisait les autres, c'était eux qui ne pouvaient pas s'empêcher de se rendre méprisables.

Et elle l’avait regardé d’un œil un peu moqueur, un peu avec cette froideur dont elle était tant accoutumée, l’indifférence aussi, le mépris. On l’aurait entendu soupirer encore, bafouillement sur bafouillement. N’avait-on donc pas appris à ce jeune freluquet à aligner trois phrases ? Pourquoi tant d’intimidation, il y avait tout un lit et tout un tas de valises qui le séparaient d’Ygor –puisque c’était le nom du dit serpent-, puisque ce n’était encore qu’une légère boutade qui n’était pas vouée à être prise au sérieux, puisqu’elle badinait encore, quand bien même elle ne savait pas être de cette légèreté, de cet humour évident. Et dire qu’elle n’avait encore rien fait. Ce rougissement était d’un grotesque ridicule, et Rosabel n’aurait ressenti encore aucune culpabilité à en être la cause. Elle aurait pu lui faire une réflexion encore, il l’aurait mérité ; elle exécrait le timoré, ce qui semblait tant ressembler à de la crainte, ce vide langagier surtout. Si tu ne sais pas parler alors tais-toi.

Mais elle avait retenu sa langue, consciente de la remarque de trop, se rendant enfin compte d'une sorte de familiarité installée entre les deux derniers arrivants, la façon dont le dit Nails prenait l'autre par les épaules, mère poule; elle n'avait pas envie d'entrer en guerre contre les deux, de fait elle se sentait épuisée. Aussi avait-elle préféré rester de cette délicate ignorance. Quel besoin avait-elle de leur parler ? Aucun. Ils n'auraient rien eu à se dire de toute façon, il suffisait de les regarder pour le comprendre, d'observer ces attitudes et ces humeurs pour comprendre qu'ils n'avaient rien à faire ensemble, qu'il n'y aurait d'ailleurs pas d'ensemble. Elle ne le désirait pas, préférait sa solitude. Ils n'auraient pas compris bien sûr, ils ne savaient pas comme elle les trouvait déjà trop bruyants, trop insistants, trop présents, trop , comme elle aurait simplement préféré être ailleurs.

*

Vous êtes ensemble. Elle avait brutalement ouvert un œil ; ensemble. Avaient-ils seulement l’air d’être ensemble ? Elle ne se souvenait pas avoir fait un seul geste qui aurait pu porter à confusion, ou ne se rendait simplement pas compte de l’ambigüité qu’ils pouvaient offrir, à cause d’elle aussi surtout. Elle croyait le taquiner, n’y pouvait rien si autour d’eux on commençait déjà à brosser des rumeurs.
Elle n’en retirait aucune fierté, aucune forme de satisfaction non plus. Elle n’était pas en couple avec Anton Lawliet. C’était une évidence, de celles qui n’ont pas besoin d’être formulées, de celles qui n’ont pas besoin d’être pensées, mais de celles qui ont seulement le mérite d’exister. C’était idiot, ce genre d’évidences, voilà ce que c’était. Rosabel n’avait jamais désiré mettre de mots dessus, couvrir d’un langage une idiotie, ça ne rimait à rien.
Elle n’avait pas poussé un soupir, n’avait pas émis le moindre son, pas même d’un désagréable, comme on aurait pu s’y attendre. Le silence était encore le plus évident des mépris. Mais si on l’avait regardée à cet instant précis, on se serait aperçu qu’elle en était dénuée. Il n’y avait que l’image parfaite de ses lèvres fermées, dans ce silence éloquent, terrible aussi parce qu’il voulait à la fois tout dire et à la fois ne rien dire du tout, dans un refus, celui de répondre à une curiosité déplacée, celui de clarifier une situation qui n’avait peut-être pas besoin d’être clarifiée.
Rosabel fixait encore. On n’aurait su dire avec quelle intensité, mais on ne devinait aucune émotion, ni d’agressivité, pas un vide non plus. C’était encore une étrangeté sans nom, qu’elle n’adressait à personne, quoiqu’elle sembla dévisager tout le monde, mais il n’y avait rien à dire dessus, pas même de quoi réaliser une analyse. Ce que Rosabel ne disait pas avec sa bouche, elle le disait avec ses yeux et force était de constater que personne n’aurait su décrypter en adjectifs la lumière un peu sombre de ses iris.
Alors sans qu’elle ne sache réellement pourquoi, elle avait repensé à ce baiser à moitié voler. Même ça, ça ne voulait sans doute plus dire grand-chose aujourd’hui, peut-être que sur l’instant… Mais elle ne se rappelait pas. Elle avait embrassé Anton Lawliet oui, et alors ? Pour ce que ça avait changé dans sa vie. C'était comme une part de tarte aux pommes, c'était pour la gourmandise facile, les kilos en trop et le plaisir. Et puis il y avait la digestion.

Et l'ironie aurait dû la faire sourire, et même rire, mais pas d'un rire trop important, mais silencieux comme le font les gens distingués qui ne veulent ni se dévoiler ni se laisser aller. C'était le cas de Rosabel. Et l'ironie la faisait toujours glousser en silence. Mais pas cette fois. Elle était restée de marbre sur ses six oreilles, en entendant la suite elle avait même fini par se retourner tout à fait et à leur tourner le dos.

_ Nous nous sommes embrassés.

Et ça avait été lâché, livré même l'air de rien, comme un secret qui ne leur appartenait plus seulement. Et qu'est-ce ça pouvait bien vouloir dire ? Ca en disait à la fois bien trop et pas assez. Ca ne ressemblait ni à un oui ni à un non. Ca suggérait tout juste que quelque chose s'était bien produit.

_ Et Roger m'a aussi vu bien moins habillée que ça.

Et elle se fichait bien du sous-entendu que cela imposait alors qu'ils n'avaient en vérité rien fait, se fichait des possibles rougeurs qui auraient entamé le visage du plus jeune. Il faudrait bien qu'il s'y fasse, parce que c'était ainsi de vivre avec Rosabel Northrop. Et elle se fichait bien si leurs deux réponses ne répondaient pas réellement à la question, et si en vérité, elles en posaient encore plus car il lui semblait que cela n'avait toujours regardé qu'eux. Et Rosabel préférait les ambiguïtés aux évidences idiotes. Alors elle n'avait pas jugé utile d'en ajouter plus, immobile dans son lit, ignorante des réactions, à peine attentive en fait, les yeux encore ouverts fixant encore le dégradé rose de ses coussins, le profil à moitié englouti. Elle se laissa bientôt aller dans la tiédeur de l'été, ne répondit pas ensuite, trouva sans doute que Nails parlait trop, n'aurait pas jugé utile de répondre qu'elle n'avait emporté que le strict nécessaire. Une évidence encore.

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Kieran Nails


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Re: BUNGALOW 1 — Kieran Nails, Arthur White, Rosabel Northrop, Anton V. Lawliet
11.07.16 1:08




I got that sunshine in my pocket



Je sais pas ce que ça va donner ces vacances, mais ça commençait plutôt bien. Arty ce calmais lentement, retrouvant le presque calme de sa couchette pendant que je m’intéressais aux autres. Je crois que ma question foutu un malaise. Les pieds dans le plat peut être ? Je me sens pas tellement désolé, après tout c'était juste une question comme une autre histoire de faire connaissance et de savoir si fallait détourner le regard quand madame exhibe ses jambes. J'suis prévoyant, mais je crois que j'aurais pas de réponses clair. Anton esquissa un sourire, plaisantant pour éviter de répondre, la belle elle ce contenta d'un silence un peu pesant avant de lâcher une petite pique au bleu. Visiblement y'avait un truc entre eux mais je crois qu'eux même savaient pas tellement ce que c'était. Haussement de sourcils, lèvres pincées, simplement pour m'éviter de trop sourire à la situations et paraître moqueur. Ce que j'étais totalement il fallait l'avouer, mais franchement, qui ne le serait pas .

« Ouais.. j'vais laisser une boite de capote dans la salle de bain des fois que vous auriez envie de vous mettre d'accord sur la situation hein . »

Parce que là c'est trop confus.
Quasi certain que le rouquin allait manqué de s'étouffer au mot « capote », je ne m'étendis pas plus sur le sujet et rejoignis à mon tour mon lit et mes grosses valises. Rosa s'exaspéra de la remarque du préfet, sur ce coup là je pouvais la comprendre même si elle avait quasi le double des miennes. Je me demandais ce qu'elles pouvaient bien contenir. Le stricte minimum bien sur, tout comme moi ! Peut être qu'il fallait simplement leurs expliquer en quoi c'était vitale d'avoir plus d'une valise quand on part en vacance, alors je m'avance vers mes valises et les présentent à l'assemblait comme si c'était le dernier défilé à la mode.

« Celle là c'est pour les fringues. Celle là c'est pour les chaussures, les casquettes, trousse de toilette une ou deux vestes, quelques sacs.. On sait jamais.. La troisième c'est quelques petit truc pour s'occuper, genre des consoles, des comics, des mangas, de la musique, tablette, pc bref... Les truc de base, et la dernière c'est la spécial vacance à la plage. »

Comme pour leurs prouver ce que j'avance, je m'étais penché vers la dernière valise pour l'ouvrir et y fit basculer la moitié de mon corps à l’intérieur pour en ressortir, non sans difficulté, une énorme planche de surf azuré. Elle était facilement plus grande que mon lit, j'avais plus de chance de dormir dessus limite. Heureusement que mes valises étaient toutes enchanté avec un sortilège d'extension sinon c'est un camion qu'il m'aurait fallut. Après la planche je pris une guitare et sorti quelques affaires de mes autres valises, manquant toujours de disparaître complètement à chaque fois que j'y plongeait le bras. Fallait que je décide ce que je garde et ce que je laisse dans les valises. C'était compliqué étant donné le peu de place qu'on avait. J'en soupirais un peu et décida de faire au plus simple. La salle de bain. J'avais une trousse de toilette, suffisait juste de la poser là, c'était simple ; et j'espère que y'a assez de place pour quatre trousses..
Mais d'abord jeter un oeil. Personne ne l'avait fait pourtant la porte était juste là. Je me lève et l'entre ouvre quelques secondes avant de me figer sur place. La mine déconfite et le regard horrifié

« ... Ça. Ça va pas être possible... »

Le lit d'un mètre dix, s'entasser les uns sur les autres, passé des semaines avec des inconnus.. Je suis prêt à accepter, et à le faire avec le sourire. Mais là, c'était intolérable. La salle de bain était ridiculement petite. Une douche minuscule et des toilettes quasi incrusté dedans.. le tout dans un bois qui sentait légèrement le moisit et quelques bestioles qui traînaient ci et là.  Bref. De quoi donner envie de pleurer..




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