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 Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre

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Militant contre les Dragons à Poudlard & Préfète & Sigma
Rosabel Northrop


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Rosabel Northrop





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
11.07.16 22:45

« Qui est cette Rosie ? Il n’y a que Rosabel, et elle t’emmerde ! » Et elle avait eu ce regard allumé, cette moue un peu maligne, un air de j’t’ai cassé fixé sur tous les pores de sa figure, et ce gloussement complètement chiffonné. Et que ceux qui pensaient que Rosabel Northrop était incapable de grossièreté aillent se pendre la corde au cou et le nœud accroché à leur balai ! Et quoi ? Nails croyait peut-être que ce royal popotin ne savait pas se mouvoir au gré d’une vague endiablée ? Le sot ! Qu’il saute le premier !
Il était encore sorcellerie que de danser aussi follement avec des talons aussi hauts ; c’était une diablerie, et elle devait vraiment l’avoir, le diable au corps, cette nuit-là. Et quelle meilleure façon que de berner la réalité et de lui échapper que de danser avec l’illustre Kieran Nails ? On l’aurait trouvé remuante, saisissante, étourdissante, dégénérée. Et sa tête décrivait des cercles rapides, et son visage disparaissait derrière la course furieuse de sa chevelure. Le jeu de lumière éclairait tantôt ses yeux rougis déjà par la fatigue et par l’alcool, et son déhanché ne savait plus se tenir, elle dandinait éhontement, un sourire plus qu’extatique sur les lèvres, son buste se secouant encore vers l’avant, vers l’arrière, et les jambes qui se fléchissaient instantanément, légèrement écartées, laissant le soin à ses genoux d’assurer ce twist improvisé tandis qu’ils donnaient encore l’impression de se disloquer. Elle aurait fait le tour du garçon de ce dandinement un peu étrange, un peu bourgeois, un peu fou pourtant. On l'aurait vu le pousser par moment encore, sans gêne. « Remue-toi le derrière Nails ! » Mais elle ne s'arrêtait pas, jamais, et ses bras repartaient de plus belle, ils tournaient tournaient dans les airs. Et cela la prit soudain, d’un renversement parfait, elle était venue coller son dos contre le buste du dit Nails. Qui ne danse que la valse ? Petit con. Et bassin contre bassin, elle avait commencé à se trémousser un peu plus lentement, jusqu’à descendre tout à fait sur ses chevilles, avant de se relever d’un coup brusque et sec. « Le seul qui est trop moldu ici c’est toi Nails. Mais la voix du micro a dit que c’était ton anniversaire, donc je te pardonne. Et si on montrait à toutes ces mollasses comment on danse ? » et sur ce, elle avait pris un élan soudain, deux bras passé autour du cou du garçon et voilà qu’elle s’élançait, se jetait dessus avec une férocité certaine, ses jambes venues s’accrocher d’une part et d’autre de la taille du gryffondor, son décolleté qu'elle lui foutait encore sous le nez, parce qu’elle n’avait pas peur des positions suggestives. « Joyeux anniversaire, Nails. »
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
11.07.16 23:13

Gimme the ting and make me rock in a dance



Hjörthur ne semblait pas contraire au fait que je vienne partager son espace personnel, mais il ne dit pas un mot. En le regardant enlever ses bouchons de ses oreilles je commençais à comprendre. Mon camarade était un expert. Il avait pensé à tout, il venait et ne saignait pas des oreilles grâce à ce petit stratagème. Moi de mon côté je sentais les basses résonner et pulser dans ma cage thoracique et c’était un peu désagréable. Malheureusement son petit stratagème comportait un inconvénient majeur : il rendait la conversation extrêmement difficile dans un endroit où il n’était déjà pas facile de discuter.  Je respectais son choix de préserver ses tympans, et vu que je n’avais rien à faire d’autre pendant un moment, je sirotais tranquillement mon cocktail tout en regardant ce qui se passait autour de moi.
Et quel spectacle, entre Kieran qui ondulait sensuellement avec Rosabel ( non, je n’en revenais toujours pas, est-ce que quelqu’un a mis quelque chose dans mon verre) et Anton qui bougeait d’une manière inédite dirons-nous. J’avais du mal à le dire d’où j’étais mais est-ce qu’il faisait la chorégraphie du YMCA  Mais ce qui m’impressionna le plus, c’était Lio, qui s’était mise en tête de jouer au DJ, ou du moins d’essayer et elle se débrouillait pas trop mal. Son petit message sympathique fut accueilli par des cris et des applaudissements ainsi qu’une volée de “joyeux anniversaire” dont les miens.

Et alors que la peinture fluorescente commençait à se répandre comme une épidémie, mue par je ne sais quelle initiative, je repérais dans la foule une autre tête rousse. Aileas avait fini par me rattraper. Déjà ?!! Mince, moi qui croyais avoir pris de l’avance en comptait sur le fait qu’elle meterait deux heures à prendre sa douche j’étais bien embêté. Je regardais autour de moi. Heureusement elle ne m’avais pas encore remarqué. Mais ça n’allait pas tarder à arriver et ça allait barder pour mon matricule. Elle devait être furieuse….Bon en même temps je savais dans quel genre de pétrin je me fourrais en acceptant cette mission. Je me sentais comme une sorte de James Bond de série B qui devait empêcher les méchants de mettre la main sur les microfilms...ou du moins les retarder au maximum.

En cherchant une quelconque issue ou endroit où se cacher, mon regard tomba de nouveau sur Kieran et Rosabel au milieu de la piste. La jeune demoiselle était complètement déchaînée. Elle se collait complètement sur le rouquin, elle et son décolleté plongeant avec des mouvements de hanches largement suggestifs qui me faisait rougir.. C’était...vraiment étrange. Une partie de moi trouvait ça intéressant, comme regarder deux espèces différentes essayer de s’accoupler. L’autre… avait encore du mal à se décider sur ce que je devais ressentir.

Je secouais la tête et je regardais ailleurs. Si Aileas ne me trouvait pas, elle ne pourrait pas récupérer ses affaires ou prendre la fuite. Je devais donc la retarder. Je mettais une main sur l’épaule de mon camarade serdaigle et je m’adressais autant à lui qu’à Bastia.

«Si Aileas vous demande, vous ne m’avez jamais vu, okay ? Merci..»

J’étais un peu désolé de les laisser tous les deux en plan, mais ça leur permettrait de faire connaissance. Et puis j’avais toujours voulu dire cette phrase sur un ton mystérieux et disparaître ensuite dans la foule. Je poussais la porte des toilettes des hommes et je m’enfermais dans une des cabines, à l’abri de la vue de quiconque. Je m’installais tranquillement, assis sur le dessus des toilettes, avec mon blue lagoon à moitié plein. Ici le son était moins fort, mais j’avais droit aux flux d’urines et aux soupirs de ses occupants à la place.

La soirée risquait d’ être longue. Très longue.

@ pyphi(lia)
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Duelliste illégal
Aileas Nails


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Aileas Nails





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
12.07.16 7:13


Gimme the ting and make me rock in a dance;
Ft. des gens;

Ce moment d’ambigüité se dissipa rapidement. À mon plus grand désarroi, j’entendis mon nom être prononcé au micro. Mes joues devinrent rouges en un instant alors que partout, les gens nous souhaitaient un joyeux anniversaire. Ridicule, même les étrangers s’y mettaient. Mikael, me le dit à l’oreille ce qui me ramena à lui. Je le regardai droit dans les yeux fronçant suffisamment les sourcils pour qu’il distingue mon mécontentement.

« Tu sais très bien que mon anniversaire était il y a un mois. C’est juste ridicule. Sérieux. Faut vraiment que je retrouve Irving et ma DS. »

Il haussa les épaules dans un signe d’indifférence. Cette soirée était pour nous disait-il, que je devrais m’amuser comme tout le monde dans la place. Il pouvait bien parlé. Mon demi-frère semblait aussi malaisé que moi. Peut-être était-ce la présence de mineurs qui le dérangeait. Monsieur le futur auror n’approuvait certainement pas. Soudainement, le garçon m’attrapa par les épaules pour me faire pivoter à 8h et me pointa un couple auquel je ne m’attendais pas. Kieran et Northrop qui… « s’accouplaient » au milieu de la piste de danse.

« Lui il s’amuse en tout cas. »
« Attends moi, je vais aller vomir. »

D’un mouvement sec, je bus le reste de mon verre pour le redonner à Mikael. Ma présence ici s’achevait à cet instant. Basta, je tirais le rideau. Pas question de rester ici une minute de plus. La bouteille de Rhum achetée au bazar et les vagues me serviraient de compagnons pour le reste de la soirée. Tout valait mieux que de voir mon frère se ridiculiser de la sorte. Ça me dégoûtait beaucoup trop. Je fis un pas dans la direction de la sortie et je fus à nouveau arrêter par mon demi-frère.

« Dégage. »
« Non, tu restes et tu danses avec moi. Tu t’amuses. »

Malgré toutes mes protestations, il attrapa mes mains pour les bouger de façon tout à fait ridicule. Il était pire danseur qu’Anton et Perceval, mais l’effort qu’il y mettait le rendait charmant. Nous ne suivons aucunement le rythme et c’était digne des soirées dansantes à l’école primaire. Mais ça avait eu le don de me faire rigoler. Finalement, Mikael avait réussi à me faire oublier les obscénités de mon frangin. Il me signala qu’il devait aller aux toilettes et me fit promettre d’être toujours là à son retour. J’acceptai, à la condition qu’il me ramène ma DS et mon MP3 car oui, j’avais vu Rief s’éclipser dans les toilettes. Cette tête bleue passait difficilement inaperçue. Je le laissai pour me diriger à nouveau vers le bar pour y commander un autre verre. Avec plus d’alcool dans le sang, peut-être que je pourrais rester encore quelques minutes. J’étais une vraie girouette.
© nemoe sur epicode



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Duelliste illégal
Kieran Nails


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Feat : Un roux cool

Kieran Nails





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
12.07.16 21:30




Gimme the ting and make me rock in a dance



Je crois que j'aurais jamais soupçonné la Serpentard d'être aussi déchaînée. Le diable au corps, littéralement. L'alcool avait due balayer ce qui lui restait de pudeur, elle en avait déjà pas tellement vus sa façon de ce trémousser en bikini. Mais quand même, elle gardait une certaine distance en temps normal. Du moins, c'est ce que je m'étais imaginé. Là elle essayait de me provoquer un peu, me faisant rire aux éclats alors qu'elle gesticulait sur la piste sous le regard médusé de certain visage familier. Je crois que personne ne s’attendait à la voir bouger comme ça, moi le premier. Et puis elle se tourne et se colle outrageusement contre moi, remuant ses fesses contre mon bassin sans la moindre gêne, à croire qu'elle avait fait ça toute sa vie. Je me prêtais au jeu comme à chaque fois qu'on me propose une danse sulfureuse en accompagnant son mouvement d'un grind complice, sifflant même la performance pour une fois que quelqu'un ici avait décidé de vraiment s'éclater. Au moins les gens ne se seront pas pointé pour rien. Le spectacle de la belle Northorp et de son déhanché ça valait le détour.

On aurait put continuer comme ça des heures ! Une voix résonne dans l’assemblé, une voix que je connaissais même s'il me fallut quelque secondes pour remettre un visage sur cette dernière. Lio, Serdaigle. Elle venait de nous souhaiter bon anniversaire avant de rendre la platine au DJ. Un cris retenti de la foule accumulée autour de nous. J'en levais un bras victorieux comme pour saluer le public après une prestation d'enfer. De partout on me lançais des « Bon aniv » étouffé par le bruit et la foule. Mais le plus surprenant restait tout de même Rosie. Montrer à tout ces gens comment on danse ? Trois fois oui, mais elle ne semblait pas vouloir s'encombrer de mon accord. J'en reste choqué le temps qu'elle atterrisse dans mes bras. La jeune fille s'était carrément jeté sur moi. Bras autour du coup et jambes autour de ma taille, le moins que je puisse dire c'est que j'étais pas prêt de m’enfuir. Par soucis de confort, et pour ne pas la faire dégringoler sur le sol, mes mains glissèrent le long de ses courbes pour venir ce caler bien confortablement sur ses fesses. Après tout on était plus à ça prêt et vus la façon qu'elle avait de me coller sa poitrine sous le nez j'imagine que c'est pas une main au cul qui va l'offusquer. J'imagine que c'est une façon de me faire un cadeau.

« Merci Rosie. Ça fait une éternité qu'une jolie fille m'avait pas fait le plaisir de me sauter dessus. Quoi qu'une fois à LA y'en a une qui m'avait offert son soutif à la fin.. »

J'étire un sourire sur mes lèvres en plantant mon regard amusé dans celui imbibé de la jeune fille . Je provoque peut être un peu trop mais après tout Rosabel me surprenait de jours en jours et j'avais toujours son corps contre le mien qui remuait au rythme de la musique qui nous assourdissait littéralement. La soirée commençait bien mais je l'avait toujours pas eu l'occasion de voir Aili, faut dire que j'étais au seul endroit ou elle ne se pointerait pas. La piste de danse. Mes yeux la cherchent mais accrochent quelque chose de plus lumineux. De la peinture. Fluo, brillante. Quelques personnes s'en barbouillaient déjà. Je profitais des peintres qui passaient à proximité pour libérer la jeune fille et la faire glisser au sol avant de me saisir d'une palette. Pinceau en main, j'étire un autre sourire avide en me retournant vers ma partenaire de danse pour lui agiter la couleur sous le nez.

« C'est mon anniversaire, j'ai le droit de faire ce que je veux nan? »

Je me montrais aussi pressé qu'elle, n'attendant pas l'ombre d'une réponse pour passer le pinceau rose sur sa peau dénudée Un dessinant des serpentins ou des courbes. Quelques points et étoiles, n'oubliant pas sa poitrine qui avait manqué de m’étouffer. Après tout ça ferait une raison de plus à tout ces gens de lorgner dessus. Quelques touches sur le visage et j'achève mon chef d’œuvre en couvrant ma main d'une jolie couleur rouge avant de la déposer une dernière fois sur le derrière rebondit de la jeune fille. Dernier outrage, une audace qui m'aurait valut une bonne paire de gifle dans d'autre circonstance, quoi que je n'étais pas à l’abri de m'en prendre une demain matin.

« Parfait, comme ça je me rappellerais ou on en était à la prochaine danse. Enfin, si tu tiens encore sur tes pieds. »

Parce qu'il fallait bien que j'aille à la conquête de ma frangine, et des autres aussi. J'en avait tellement à barbouiller que je m'en réjouissais d'avance, en plus, il fallait que je sauve la vie à Rief avant que la furie rousse ne mette la main dessus. Je ne l'avais pas encore vus d'ailleurs, c'était curieux, mais il y avait du monde ici et même si les cheveux bleu étaient facilement reconnaissable dans la foule, là on y voyait pas grand chose.

En bon gentleman , j'attrape la taille de la demoiselle et la fait glisser le long de la piste pour me rapprocher d'une cible bien particulière. Anton. Je l'avais vus danser la macaréna avec son ami. J'ai toujours pas compris ce qu'il y avait entre lui et la verte mais ce garçon avait l'avantage de retenir l'attention de Rosabel bien plus qu'il ne faudrait. Elle aura donc de quoi s'occuper le temps que je fasse le tour de la foule. J'adresse un large sourire au Serdaigle, lui poussant la demoiselle sous le nez en le gratifiant d'un clin d’œil et d'un « Je te la confie ». Totalement fourbe. Mais j'assume complètement en plus j'avais sacrément besoin d'un verre. On m'avait moi aussi barbouillé d'un peu partout, je ressemblait à ces mec des tribus tropicales, j'avais d’ailleurs fait tombé la chemise et envisagea très sérieusement de me chercher un pagne en feuille de cocotier. Mais ce sera pour quand je serais plus alcoolisé.

Aili. Elle est là. Je la reconnais elle et son air ronchon. J'allais approcher jusqu'à ce que la grande perche qui nous servais maintenant de demis frère ne s'approche et lui chuchote quelques mots. Ils se parlent, il l’empêche de partir et la fait danser. Il me vole ma première danse de jumeau à notre propre anniversaire. J'étais jaloux. Mais je crois que j'avais le droit. Aili m'aurait pas accordé un rire, ni même une danse, du moins pas dans cet accoutrement et pas en dansant comme je venais de le faire. C'est pas juste ; Et ça m’énerve. Il finit quand même par ce tirer en la laissant au bar, me laissant le champ libre jusqu'à la rouquine. Je me précipite vers elle et la gratifie d'un peu de peinture sur le visage avant de la serrer contre moi.

« T'es laaaa. Je suis content même si tu préfère le demis.. Alors.. j'imagine que t'as pas aimé ce petit plan. Ne t'en prend pas trop à Rief c'était carrément mon idée. »

Je fais signe au barman de nous servir deux verre. Whisky puisqu'elle ne boit quasiment que ça. Au moins il était pas mauvais et on ne le servais pas avec une paille. Voilà. La soirée était lancé et j'espérais qu'elle reste assez longtemps pour oublier qu'elle devait se la jouer meuf qui ce fait chier. En général ça marche. Mais en parlant de Rief, je me demandais bien ou il avait disparue.



codage par greenmay. surApple-Spring
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Personnel
Bogeyman


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Bogeyman





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
12.07.16 21:49

Joyeux anniversaire !


Bogeyman connaissait bien ses élèves. Il avait bien ri en les voyant chercher les noix de cocos qui lui permettaient, ce soir, d’être avec sa belle sirène des îles. Il était arrivé dans la boîte de nuit vêtu d’une chemise orange à palmiers et d’un short blanc qui lui arrivait déjà sous les genoux (certains ici comprendraient d’ailleurs ce que ça fait, que d’être nain), la moustache coiffée et le crâne bien propre. Un cocktail orange à la main, il bougeait comme tout grand-père de son âge, faisant des tourniquets avec ses mains et bougeant son popotin tel un canard dans l’eau. C’était bien, c’était la fête. Ohohoh celle-ci avait un joli décolleté !

Et qu’entendait-il ? Était-ce l’anniversaire de son élève le moins favori et de sa soeur qu’il remerciait chaque jour pour le surveiller ? Il fallait tout à fait fêter ça. Il avait donc laissé sa douce quelques minutes pour aller rejoindre les deux frères et soeurs réunis. « JOYEUX ANNIVERSAIRE MES PETITS » avait-il crié, et alors, deux pagnes en feuille de cocotier étaient apparus sur les pantalons de ses élèves adorés. Il avait alors attrapé leurs mains pour danser un instant, avant de se retrouver soudain fatigué. « Ce n’est plus de mon âge tout ça ! » avait-il déclaré avant de s’éloigner en leur souhaitant encore un très joyeux anniversaire et en leur rappelant de boire avec modération.


Le directeur, trop généreux, n’a d’ailleurs pas oublié de vous laisser en exclusivité un crabe-de-feu domestique chacun. Vous les retrouverez tout bébés vous attendant dans votre bungalow, prenez-en soin.
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
13.07.16 15:20

Gimme the ting and make me rock in a dance
feat. des gens qui partent en steak
Dancer... c'est un verbe ça danser ? - Alexis.


Anniversaire, soirée, beuverie. Youhou, allons nous défoncer pour fêter ça. Bon, c'est en gros l'esprit de ce soir, fallait pas le nier. ça t'avait pas du tout botté quand Kieran était venu te proposer, non, t'obliger de venir à son anniversaire qui se déroulait dans la boite de nuit de l'atoll. Tu avais dis non, plusieurs centaines de fois et pourtant, te voici. Enfin tu es là mais pas vraiment. Physiquement, t'es pas ce que tout le monde attend, soit le grand blond pas mal, vachement froid, un peu baraqué. Non pas vraiment non. Sur le coup, aller à une fête t'avais tellement angoissé que ton don de Matémorphomage avait reprit le dessus, et tu t'étais retrouvé dans le corps d'une mignonne petite blondinette timide. Mais avec une regard pas vraiment timide, puisque tu fusillais du regard ton miroir. En plus, il te semblait l'avoir déjà croisée cette blondinette dans Poudlard, sans doute une élève. Enfin bon, tant que la fête ne sera pas passée, ton angoisse sera là, et donc tu ne pourras pas te débarrasser de cette stupide apparence. Et pourquoi une fille d'ailleurs ? Pourquoi une fille totalement ton genre ? Aucune idée, demandez donc à ton stupide corps.

Enfin bon, tu as finalement craqué, et pour finir, tu y es allé. Te voilà donc arrivé devant les portes de l'établissement, qui part déjà en steak, et tu ne sais pas quoi faire. Tu as emprunté des vêtements à une fille de ta classe qui sait pour ton don, et tu as donc une jolie robe bleue et des sandales blanches aux pieds. C'est marrant comme intérieurement tu souffres alors que physiquement, ton corps n'as pas mal du tout au pieds. Tu hésites à rentrer finalement, tu te dis que c'est pas une si bonne idée que ça d'y aller mais au moment où tu veux faire demi tour, une nuée de gens entrent dans la boîte, t'entraînant avec eux. Tu sembles sur le point de pleurer avec cette tête mignonne. T'as pas demandé tout ça ! Sortez-moi de là, penses-tu à bout de nerf.

Et donc on en arrive à la situation actuelle : toi, un garçon viril dans un corps de fille frêle, au milieu de gens qui dansent plus bizarrement les uns que les autres, avec de l'alcool à flots et de la musique qui te vrille les tympans. Où est donc passé ton calme si cher, et ton café si amer que tu prends tous les soirs ? Tu soupires et joues des coudes pour te rapprocher d'un mur, où tu t'adosses en attendant la suite des événements. Tu as même réussi à repérer Kieran qui fait mumuse avec une jolie blonde. Bah heureusement que tu n'es pas venu en tant qu'Alexis Rothschild, il t'aurait sauté dessus et fait chier pour aller partout. Au moins avec ton apparence actuelle, on te laisse tranquille.




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Téméraire
B. Perceval Mcdonald


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Feat : Akaashi Keiji — HAIKYUU!!!

B. Perceval Mcdonald





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
13.07.16 23:05

Gimme the ting and make me rock in a dance
C'est un maelström — un tourbillon de corps en mouvement et transpirant, d'éclats de voix noyée sous l'assaut de musiques assourdissantes ; de vie. Et Perceval se trouve entraîné, emporté par le courant et l'éclat de folie joyeuse qu'il intercepte en écho dans le regard d'Anton. Cela fait longtemps, non, qu'ils n'ont eu l'occasion de s'amuser ainsi à deux ? Depuis que son ami s'est vu contraint de quitter les téméraires par fidélité à ses nouvelles obligations, les choses ont changé — imperceptiblement d'abord, mais leurs conséquences commencent désormais à se faire ressentir. Ne manquait guère que Darwin pour former leur trio soudé de tout les instants (le blond avait réussi à s'esquiver, diantre il avait plus d'expérience et de résistance face aux yeux de chiot d'Anton, contre lesquels Percy n'avait rien pu faire).

Il hoche la tête, compatissant un peu pour son ami — Rosabel et Kieran en colocataires ? C'était à déménager sur un hamac en plein milieu de la plage pour esquiver les humeurs de la harpie et trouver du repos loin de l'énergie du roux. Au moins, il s'estimait chanceux pour sa part. Charles et Lio étaient des amis quant à James, il avait tout du profil calme et simple à vivre. Ils rient en cœur de leurs parodies hasardeuses et leur déhanché souple, mais si peu en accord avec la musique qui résonne actuellement entre les murs étroits. Même la remarque sarcastique de Aileas ne parvient refroidit Perceval. « Elle est jalouse de ton groove j'crois. » et il s'esclaffe un peu, le verre dans lequel il ne reste plus que quelques gouttes abandonnées posé plus loin.

C'est la voix de Lio, qui prend possession du micro, qui force le Poufsouffle à se stopper. Elle a du cran — comme toujours. Une des choses qui fait que Lio, malgré son côté fille n'est pas si difficile à apprécier. Il se penche un peu, la main d'Anton l'attirant plus près, pour entendre ces mots criés par dessus le brouhaha. Un sourire. « Ouais ! » et ça sonnait plutôt agréablement. Perceval se fige en sentant une paire de lèvres pulpeuses se presser brusquement contre sa joue, caresse humide et fugace, qui s'éloigne aussitôt. Il cligne des yeux et se tourne vers Anton un air vaguement oh mon dieu que vient-il de se passer dans quel endroit sommes-nous collé au visage — qui s'évapore cependant en remarquant la trace de rouge à lèvres fluorescente sur la pommette de son ami. « Aha ; regarde-toi avant de parler — ce rose te va à ravir, mon cher. » Leurs épaules s'entrechoquent doucement quand ils ont un mouvement de recul, prit de surpris face à l'invasion qui grignotait chaque centimètres de libre sur la piste de danse, jusqu'à ce que ne soit plus que masse noire peinturlurée de fluo. Même en criant près de son oreille, Perceval devine plus qu'il n'entends distinctement les paroles de son ami ; ils sont cependant aussi peu à l'aise l'un que l'autre face à ce nouveau débordement.

« Repli stratégique ! » propose le Poufsouffle, visiblement animé de la même idée que son camarade qui le tire jusqu'en direction du bar. Leur progression est lente, entravée par les danseurs qui se pressent autour d'eux — une sorcière vient coller un instant son bassin contre celui de Perceval, qui rougit et préfère se rapprocher d'Anton dans un réflexe d'animal apeuré, qui commence seulement à apprivoiser ce nouvel environnement. Il est encore trop lucide et sobre ; « La même chose ; et toi alors, tu restes au jus de fruits ? Je me demande bien à quoi ça ressemble tiens, un Anton Lawliet ivre. » Il glisse un sourire amusé accompagné d'un rire vers son ami. Le barman vient finalement lui remettre un verre de ce cocktail au nom étrange entre les mains. Soudain débarque l'un des Nails à l'honneur ce soir en compagnie de la seule, l'unique — Rosabel. Confiée dans les bras d'un Anton qui n'a rien demandé, à première vue.

Oh non ; Perceval amorce déjà un mouvement de recul. Là, il ne jouait plus. Un slow avec la vipère lui avait suffit. « Tu les tombes toutes, décidément Ant' — même les serpents ne résistent pas à tes charmes. » souffle-t-il, amusé tout en gardant ses distances, des fois que Rosabel, qu'il prend soin d'ignorer pour le moment en espérant qu'elle les trouve trop ennuyeux à son goût et parte en quête de nouvelles proies, ne se décide que finalement elle l’embarrasserait volontiers de nouveau d'une danse. Après tout ; elle en est bien capable.

L'apparition du directeur a le mérite de faire tourner toutes les têtes vers ce dernier. Cet homme décidément — « Plus de son âge, qu'il dit. À se demander quel âge il a réellement; pas sûr qu'on bouge aussi bien quand on sera vieux, Ant'. Et notre amie Rosie, survivras-t-elle à l'idée de finir toute ridée?» Elle les enterrai tous, il n'en doutait presque pas.
Perceval avala une nouvelle gorgée, sentant qu'il en aurait besoin.


©wildheart;modifié par cierń
 

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Préfet & Président du club de duels
Anton V. Lawliet


Messages : 839

Date d'inscription : 08/09/2015

Anton V. Lawliet





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
14.07.16 1:43

Gimme the ting an make me rock in a dance

ft. everybody
Et que voyait-on d’Anton, si ce n’était la trace de lèvres sur la joue, un bras levé et des folies de danse effrénées. Que voyait-on si ce n’était une nuit agitée, des jeunes qui semblaient s’amuser, d’autre s’oublier, et certain se réfugier dans les toilettes un peu trop longtemps. Et que voyait-on si ce n’était qu’une nuit comme mille autres — une danse collée/serrée, une danse tout à fait banale, qui avait pourtant attiré quelques regards. Il avait voulu aller la chercher: il avait voulu effacer tous ces regards dont elle ne devait pas même être consciente; dont elle se fichait bien éperdument. Il avait voulu, mais il n’avait pas bougé, s’était même retourné vers le barman, donnant un coup d’épaule à Percy pour l’encourager à danser avec lui; et voilà qu’ils ne faisaient plus que n’importe quoi ensemble, dos au reste du monde. Rosabel Northrop était déchainée ce soir — au détriment du pauvre Kieran. Et voilà ce qu’on entendait dans certaines conversations; et elle s’en fichait. Ils étaient dans l’antre du diable, Rosabel pouvait bien l’incarner — qu’était alors le problème; peut-être qu’il avait déjà eu affaire au diable pour ne pas s’en inquiéter.

« Crois moi, tu veux pas savoir ! » s’était empressé de répondre Anton dans un énième cri laissé aux oreilles de son ami. Car n’était-ce pas vrai, car le souvenir qu’il avait de lui lors de sa dernière cuite ne lui faisait-il pas presque honte, dans ce déhanché de n’importe quoi, dans cette ivresse d’un soir. Bien sûr que non — il avait apprécié sa dernière soirée, son dernier baiser; n’était cependant pas sûr de vouloir le réitéré, plus par question de principes stupides instaurés, par fierté mal placée. Profitant d’un déhanché tout à fait sexy avec son ami, il avait cru apercevoir le directeur un peu plus loin — ça c’était carrément dément ! Je te la confie « HEIN ? » avait-il dit en se retournant, puisqu’apparemment on s’adressait à lui. La douche froide était alors tombée immédiatement. Bien entendu qu’il n’avait pas regardé, sans quoi il aurait déjà commencé à fuir dans la boîte de nuit, quelque part ailleurs — mais elle était là en face de lui. Et pourquoi lui ? Il avait voulu demander mais Kieran s’était déjà éloigné, la chemise tombée et la folie dans les membres. Il le fixait les yeux plissés et le regard meurtrier : sa vengeance serait terrible ! Mais bien entendu, Anton devait faire face à son triste sort et son regard retomba sur son ex-femme barbouillée de dessins fluorescents. Ça l’avait fait sourire légèrement, lui ne se souvenant que partiellement du baiser lumineux sur sa joue. Un regard qui l’observe de bas en haut, qui la jauge; nouveau sourire, paille dans la bouche. Elle était bonne, et très certainement son regard comme son sourire le disaient ouvertement. « C'edt mon charme exceptionnel ! !» avait renchéri Anton en donnant un coup de main gentil et presque trop doux pour être crédible sur la crâne de son ami. Il riait, le sourire aux lèvres — car qu’aurait-il fait sans Percy en ce soir là ? Et jamais il n’aurait pu le remercier assez. « OK, LA PROCHAINE TOURNÉE EST POUR MOI ! » et le vice de la richesse ne lui faisait pas même réfléchir à ses paroles. Il se déhanchait de nouveau, se tournant une fois encore vers le barman pour lui demander de quoi faire boire tous ces dévergondés qui s’agglutinaient autour de ces mètres de shots. Il y en aurait même pour Bogeyman. Et un verre de jus de fruit, s’il vous plait. Parce qu’on n’était jamais assez prudent, surtout avec Rosabel Northrop à quelques centimètres de lui — là, il fallait pas déconner.

Anton était rancunier, Anton lui en voulait toujours, surement à jamais; ne lui ferait plus confiance, c’était certain. Et alors le besoin de l’éloigner se faisait dès lors plus fort que celui de s’amuser. Il s’était tant appliqué à l’ignorer ce soir que la situation se révélait ironique, pathétique. Il avait enroulé son bras autour de la jeune femme — et ça avait un goût de déjà vu; son corps tout proche du sien, il avait alors glissé sa bouche tout près de son oreille, sa joue jouant avec ses mèches de cheveux. Il reconnaissait ce parfum. Une main avait accroché un shot dans l’une de celles de Rosabel Northrop. « Retourne t’amuser. » Il avait embrassé sa joue discrètement, l’avait lâchée.

Problème réglé. Où était soudainement passé Percy ?
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Militant contre les Dragons à Poudlard & Préfète & Sigma
Rosabel Northrop


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Rosabel Northrop





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
14.07.16 2:27

Elle était un paradoxe qu’on n’aurait su expliquer, comme deux facettes de sa personnalité qui n’auraient jamais dû se rencontrer, car elle avait tantôt l’attitude allumeuse, la mauvaise foi noble mais tantôt le caractère d’une précieuse, celui qui l’habitait toute la journée et qui ressurgissait par moment par vague au milieu de l’obscurité et des néons fous, de ces lumières bon marché miteuses du pire endroit qui soit au monde ; la boîte de nuit ou la cage aux fauves. Et en de rares moments de lucidité, elle parvenait encore à se demander ce qu’elle faisait là. Elle se serait indignée contre elle-même encore ; un sang de bourbe tout de même.
Mais elle n’écoutait plus, ne voyait plus. Et entourée de tous, elle se sentait seule, agissait comme s’il n’y avait eu personne d’autre autour. Car c’était ainsi, elle était trop accoutumée aux regards des autres pour se soucier seulement des jugements, alors plutôt que de subir la foule elle préférait la renier, puisqu’elle ne pouvait pas y échapper. Et si cela plaisait aux autres de dire que la demoiselle se dévergondait sans vergogne, qu’il en soit ainsi ; Rosabel Northrop aurait ri à la face du monde entier. On ne la payait pas pour faire la promotion des messes-basses, et elle n’y pouvait rien si la plèbe raffolait de ses frasques. On l’entendrait pousser encore de longs soupirs le lendemain matin bien à l’abri derrière ses lunettes Prada, à geindre en silence contre les inconvénients liés à sa vie de Star, ou de Duchesse, puisqu’il semblait que d’une manière ou d’une autre elle avait hérité du titre.  
Et la voix de Nails semblait soudain lui provenir de si loin, tellement qu’elle n’en comprit pas de suite la pleine mesure, la pleine portée, et qu’elle expédia d’un « oui oui, bien sûr » totalement désintéressé, quoiqu’un peu aigu, émettant sans doute l’hypothèse qu’il était probablement en train de raconter de nouvelles inepties, puisqu’elle n’attendait rien d’autre de lui. Ci fait après avoir reçu à trois reprises ce soir une main sur son délicat fessier, plus un bariolage digne d’un chef d’œuvre de maternel, la demoiselle put assurément conforter deux choses ; la première et la plus évidente de toutes, son derrière n’avait rien à envier à personne, et la deuxième enfin, Kieran Nails n’était certainement pas un artiste. « Ce n’est pas esthétique du tout ! », et que dire de plus sinon que le prochain imbécile qui croirait bon d’avoir un geste aussi déplacé que le dernier passerait le restant de sa soirée à vomir des limaces dans la cuvette des wc ? Elle avait tout de même une réputation de grande méchante pas commode du tout à tenir, et une Duchesse se devait bien de savoir éconduire tous les gueux susceptibles d’être croisés sur le chemin.

Et lorsqu’il s’était saisi d’elle, il y avait eu cette respiration un peu retenue, car ils étaient à nouveau si proches, sans oublier ce sourire subtil alors qu’elle s’était apprêtée à lui demander s’ils n’étaient plus fâchés. Certainement ils ne devaient plus l’être. Alors elle se surprit à penser que, peut-être, elle n’était pas venue complètement pour rien, pour du vide. Ils n’étaient pas amis, n’étaient pas rien, ou l’étaient presque, pas tout à fait, et c’était ce qui faisait la différence, c’était ce qui les rendait spéciaux. Il lui sembla qu’il le comprenait également. Sa joue se tourna et toucha la sienne, elle voulait l’entendre, ne pas en perdre une miette, je ne t’en veux plus, qu’aurait-il pu dire d’autre ?
« Retourne t’amuser »

Alors.
Alors son sourire était devenu pauvre, pauvre en joie, pauvre en tristesse, pauvre de tout, pauvre de lui, pauvre. Et riche en même temps ; riche en désillusion.

[La déception vous prend parfois sans que vous ne vous y attendiez. Et elle ne vient pas toujours de ceux auxquels vous auriez pensé. On n’est jamais déçu de ceux dont on n’attend rien, de ceux qu’on ne saurait tenir en estime. Ce sont toujours les autres, ceux qui ont inscrit leur nom dans votre vie et qui y creusent soudain un trou comme on creuserait une tombe.]

Parfois, un silence dit aussi ce que les mots ne savent pas exprimer.
Anton Lawliet lui avaient ôté les siens.
Et il y avait eu ce baiser discret sur sa joue, ce mélange teinté d’incompréhension. Et la main avait accueilli le shot d’une main fébrile.
« Retourne t’amuser »

Et elle avait regardé son verre, il n’attendait plus qu’elle, comme Anton Lawliet n’attendait plus que son départ.
Voilà l’évidence.
Voilà.

Il n’y avait rien à ajouter, rien d’autre à dire. C’était évident ; il le lui avait fait comprendre.
Limpide.
Ils n’étaient rien. Elle, était un problème qui devait disparaître.

Et elle avait présupposé que ce baiser n’en n’était pas tant un, sinon une bise pour la renvoyer, là d’où elle venait. Quand bien même elle ne savait plus d’où elle venait.
Elle se retourna, et soudain tout fut plus clair, car il y avait des moments où l’alcool perd un peu de sa raison, où la lucidité reprend ses droits. La lucidité avait trouvé l’instant opportun pour s’imposer. Elle se sentit fatiguée, de cette fatigue las et souveraine, de cette musique assourdissante, de cette foule de visages inconnus, d’Anton aussi.

Elle n'avait jamais été aussi méchante avec lui.

Elle se retourna et c’est à ce moment-là qu’elle croisa Perceval, alors elle fit une chose qu’elle n’aurait pas pensé faire, elle s’avança, d’un pas, deux pas, il n’y eut pas un mot d’échanger bien sûr, pas même une remarque, pas même une méchanceté. Comment aurait-elle pu ? Elle ne s’en sentait plus l’envie. Tout désir l’avait quitté. Elle était vide. Et sans que ces lèvres ne s’ouvrent, un peu de cette confusion qui ne lui ressemblait pas tant, elle avait tendu son verre et le lui avait glissé dans la main. Oui, il pouvait le boire. Il le méritait bien plus qu’Anton ce soir-là.

Et elle disparut, sans même un regard pour l’autre.
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Duelliste illégal
Aileas Nails


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Aileas Nails





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
15.07.16 3:00


Gimme the ting and make me rock in a dance;
Ft. des gens;

Kiki apparut comme par magie à côté de moi. En moins de deux, j’avais le droit à mon motif tribal sur le visage et à un câlin. Sans attendre, je lui tapai dans le ventre en ronchonnant qu’il empestait l’alcool et qu’il était collant de sueur. Deux choses que je détestais. Le partage de sueur me dégoutait, même si ça concernait mon frangin. Ta sueur, ma sueur, merci bonsoir. Il la ramena sur mon cousin et je levai les yeux au ciel. S’il préférait Northrop à moi…

« Sérieux Kiki, t’avais pas une autre idée que de voler ma DS ? C’est un plan pour qu’il la perde quelque part. J’survivrai pas à ces vacances sans ma console. »

Je m’étais penché pour lui parler à l’oreille afin qu’il saisisse bien mon ton froid. Rief et lui ne perdait rien pour attendre. Le préfet avait de la chance que j’aie croisé mon frangin avec lui, parce qu’il aurait certainement finit la tête dans la cuvette. Le whisky pardonna un peu. Je fis un toast avec lui en lui souhaitant un faux joyeux anniversaire. Je me croyais comme dans Alice et m’attendais presque à entendre la chanson du film de 1951. Toutefois, ce ne fut pas le Chapelier qui se présenta à nous, mais bien notre timbré de directeur. Je n’avais pas oublié notre pacte, secret défense que ni Kiki, ni Rief ne savaient. Il nous gratifia de ses bons vœux ainsi que d’un pagne tout à fait horrible. J’eus à peine le temps de finir mon verre qu’il nous entraînait dans une danse endiablé pour un papy. J’hésitais entre la honte de danser avec ce vieux fou et l’amusement de le voir remuer ses fesses. Par chance, Kiki était avec moi et il se donnait pour nous deux.

« Ciao le sénile. » dis-je lorsqu’il fut suffisamment loin pour ne plus m’entendre. « Une autre tequila le frangin ? Citron et sel comme le faible que t’es ? »

Je lui souris malgré tous les événements de la soirée en lui tendant un nouveau shooter.

« Ton anniv est plutôt bien réussi. Les gens semblent s’amuser. Tu dois être content. » Je bus une gorgée de mon troisième verre de la soirée. À ce rythme là, je ne tiendrai pas longtemps. « Toi-même avec Northrop. Tu t’es bien remis de ta dernière soirée en tout cas. »

La référence était désirée. S’il venait pleurer à nouveau dans mes bras demain, je lui mettrais le pied aux fesses comme jamais. Ce qu’il faisait chaud ici. Je remontai les manches de ma chemise et posai mon verre froid contre ma peau.

« Parlant de Rief, t’as une idée il est où ? Et tu penses que tu… Tu sais… ».

C’était le moment après tout. Son anniv sur une île quasi paradisiaque si on excluait tous les dangers qu’on y trouvait…
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Kieran Nails


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Feat : Un roux cool

Kieran Nails





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
15.07.16 14:35




Gimme the ting and make me rock in a dance



Voilà qu'elle râlait déjà. Mais bon, c'était prévisible ça. Je me montre très mature en lui faisant des grimaces pour montrer comme je m'en fichais qu'elle ronchonne encore. Un câlin, de la peinture partout, maintenant on pouvait discuter, un verre a la main qui ce vida d'un trait.

« Ça va on va pas te l’abîmer ta chérie. Puis tu serais jamais venus sinon .. ce qui faut pas faire sérieux. »

Mais maintenant elle était là et tout le monde nous souhaitait bon anniversaire. Quelques verres de plus glissaient en face de nous, visiblement on avait pas l'intention de nous laisser finir la soirée sobre, moi c'était loin d me gêné. Le directeur s'invita à la fête lui aussi, j'en avait avalé de travers el le voyant ce dandiner vers nous dans sa jolie chemise orange et son crane tout lisse. Je crois que je m'étais pas attendu à le voir débarquer ici. Mais il avait l'air d'humeur festive et nous souhaita lui aussi joyeux anniversaire en nous affublant de super pagnes en feuilles de cocotiers avant de venir nous faire swinguer sur la piste. Si on m'avait dit que ce vieux était si cool je crois que m'en serais étouffé. Pourtant il l'étais. J'étais bien le seul à me prêter au jeu, Aili elle semblait beaucoup trop septique et gavé pour se dandiner avec lui. Je le remerciais d'un sourire en lui assurant qu'il avait carrément assuré sa danse malgré son « grand âge » que personne ne semblait réellement connaître en réalité. Il disparue dans la foule quelques secondes plus tard, Aili ce permis une remarque grincheuse à laquelle je répondis d'un coup de coude discret en fronçant les sourcils avant qu'elle me propose un autre verre.

« Qu'est ce que tu veux, moi le soleil et la plage ça me donne envie de tequila. Pour ça que j'en bois jamais à la maison. »

Le soleil et la plage en écosse on repassera quoi. Alors ou je bois de la tequila et j'adore ça. Je vide mon verre comme un pros, grimaçant au goût du citron avant d'étirer un sourire sur mes lèvres. Au moins Aili trouvais la fête pas trop mal même si elle continuait de parler de « Mon » anniv. Je lui mis une pichenette entre les yeux pour rectifier ça encore une fois.

« C'est aussi le tien tu sais, et ouais je suis content que les gens aient décidé de venir. Dire qu'ils avaient pas envie, maintenant ils sont tous en train de se dandiner en s'alcoolisant. »


C'était plaisant à voir. Au moins j'avais pas la sensation d'avoir insisté pour rien. Les gens ont juste besoin qu'on les traîne un peu, une fois qu'ils sont parti on les arrête plus! C'était le cas de la moitié des gens ici. Mon regard ce porta de nouveau sur ma frangine quand elle mentionna Rosie et ma précédente cuite. Vraiment ça c'était déloyal. Les yeux rond, je pose une main sur son bras comme si je venais d'encaisser une grosse révélation.

« Mais... t'es venue avec ton humour ? Fallait me prévenir j'étais pas prêt moi ! »

Je ricane de ma bêtise mais elle l'avait pas volé celle là. Je lève les yeux au ciel en demandant un autre verre. Peut être le quatrième de la soirée je crois, je comptais pas tellement en réalité. Mon regard ce posa sur la masse devant mes yeux, visiblement le préfet avait disparue, alors s'il était pas dans la salle il n'y  avait qu'un seul endroit au monde ou il aurait put ce cacher sans qu'on vienne trop le faire chier.

« Il doit se planquer dans les chiottes..  Et je pense qu'on va sûrement pas avoir cette conversation ici et ce soir ... d’ailleurs je m'enfuis lâchement regarde. »

Verre à la mains, je glissais le long du bar jusqu'à heurter une jeune fille blonde. Son visage ne m'était pas inconnu, une élève ça c'est certain mais j'avais du mal à remettre un nom sur les jolie yeux bleu. Bof, c'est pas grave, je lui sourit et lui gribouille le visage à elle aussi dans un sourire amusée.

« Salut, t'es toute seule ? Faut pas, c'est triste, je te présente ma frangine Aili, tu peux la surveiller pour moi, elle va te payer un verre, c'est son anniversaire en plus alors... Tu peux pas lui refuser ça hein ? »

Je poussais la jolie blonde vers la rouquine dans un sourire fourbe. Si elle pense que je vais me contenté de la regarder se soûler toute seule au bar, elle ce goure assez ma jumelle !  Je lui lance un dernière regard, osant un peu plus la provoque puisque c'est elle qui avait commencé.

« Puis toi aussi tu pourrais.. tu sais. Passer le cap tout ça... on sait jamais je pourrais trouver ça.. encourageant que ma jumelle aussi décide de changer. »

Je lui glisse un clin d'oeil, conscient qu'elle allait certainement râler un peu. Mais elle savait que j'avais moi aussi raison. C'est chiant quand on est borné chaqu'un de notre coté, mais on est pas jumeaux pour rien. Je disparais une fois de plus le long du bar en me fait attraper par une fille qui dépose un baiser sur ma joue. J'avais maintenant une grosse trace de rouge à lèvre fluo comme la moitié des gens ici, l'idée était sympa, elle accepta même de me passer le sien pour que j'en mette à tout le monde. J'allais clairement pas m'en privé, puis j'étais déjà torse nue peinturluré de la tête au pieds et vêtu d'un pagne en feuille de palmier alors.. Puis la couleur était assorti à mon piercing en plus. Je profitais d'un visage familier tout prêt de moi pour faire un teste.  Hjörtur , il était là assis au bar. Je le pris en surprise pour déposer un gros baiser sur sa joue et lui faire une grosse trace avant d'en ricaner pour lui dire que ça lui allait trés bien. En un éclaire j'étais parti. Je me faufilais dans la foule les gens revenaient au bar, j'y avait d’ailleurs croisé Anton, encore.

Pas de signe de Rosie par contre, je crois qu'il l'a fait fuir. Encore, ou peut être qu'elle était parti se trouver quelqu'un d'autre avec qui se dandiner. Je m'en souciais pas trop, approchant juste du garçon et de son ami qui eux aussi avaient une superbe trace de rouge à lèvre sur la joue. Et l'autre alors ? A sa hauteur, je l'attrape par les épaule et profite de l'effet de surprise pour lui embrassé l'autre joue sans la moindre gêne. Trop de tequila, ce sera mon excuse officiel demain matin je crois.

« C'est pas bien de nourrir la jalousie entre ses deux joues. Heureusement que j'étais là. »

Ca n'avait pas de sens, ça devait pas spécialement en avoir de tout façon. Je lui lache un sourire dans un ricanement léger avant de disparaître aussi vite que j'étais arrivé. La musique, le gens qui dansaient, j'en avait presque oublié ce que je voulais faire jusqu'à ce que mes yeux croisent l’écriteau des toilettes au fond de la grande salle.

Y'avais pas grand monde, j'entre en souriant avant de remarqué que quelqu'un bloquait déjà le passage. Mikael. A tout les coups il était venus récupérer la DS d'Aili. J'arrive pas à croire qu'elle lui ai demandé de faire ça. Il était devant les portes des toilettes et avait l'air d'attendre quelque chose. D'un revers de la main je me débarrassait du reste de rouge à lèvre avant de m'adresser à lui, un peu hostile.

« T'attend quoi là au juste ? »

Il se retourna une seconde pour planté son regard sur moi. Un silence pesant s’installa l'espace d'une seconde avant qu'il se contente de hausser les épaules en marmonnant un « t'as cas t'en occuper ». Il avait pas plus envie que moi de taper la discute au milieu des chiottes et préféra disparaître. Tans mieux. Je me pousse à peine pour le laisser sortir et décide de m'attaquer à un autre problème. Faire sortir Rief d'ici.

« Je sais que t'es là. Tu peux sortir maintenant je viens de te sauver du grand méchant. »

Je m'étais penché pour voir quelle cabine était occupée et repéra rapidement la seule paire de pied présente. Trouvé. Sans tellement attendre je m'étais mis à grimper contre la parois de bois pour me hisser jusqu'à l'ouverture au dessus des cabines. Accroché comme un idiot, à moitié pendu à la porte, je fis un sourire au bleu qui ne pouvait plus se planquer et qui avait intérêt à sortir maintenant.

« Tu vas resté la toute la soirée ? »




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B. Perceval Mcdonald


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B. Perceval Mcdonald





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
15.07.16 14:58

Gimme the ting and make me rock in a dance


On a mit quelque chose dans son verre.

Ça ne peut pas être que de l'alcool, c'est impossible. Il a beau savoir qu'il ne tient pas exceptionnellement les effets de ce genre de breuvage, il lui faut tout de même d'avantage qu'un verre et demi pour se retrouver vaporeux et victime des plaisanteries de son cerveau imbibé. Non — la scène qu'il vient à l'instant d'avoir sous les yeux est bien trop irréelle, trop incongrue.
L'autre explication logique est qu'il est tombé dans une faille spatio-temporelle.

Perceval n'a dit mot — probablement a-t-il compris que le tableau sous ses yeux n'a de place pour y accueillir l'étranger qu'il est. Un rire léger s'est frayé un chemin hors de sa gorge alors que la main de son ami rebondit en une tape aux allures de caresse sur son crâne et il s'est abstenu de faire une remarque à Anton lorsque celui-ci proclame une nouvelle tournée (il aurait le temps de pleurer son portefeuille plus tard). Ensuite — ensuite, tout rire, tout sourire s'est fané sur son visage alors qu'il observe une chose qu'il n'aurait ne serait-ce qu'imaginé.

Le baiser d'Anton claqué sur la joue de Rosabel l'étonne à peine, car c'est Anton. Il est capable de faire ces choses surprenantes, n'importe quand. À force, Percy a cessé de croire que son ami était inapte — n'importe quelle folie lui était accessible. Même embrasser Northrop (et quelle folie que celle-ci d'ailleurs, de l'avis du Poufsouffle). Plus que le baiser en lui-même, c'est l'amertume avec laquelle Anton le donne, la manière presque déçue dont son bras s'est enroulé autour de la taille de la demoiselle ; ça n'a rien du Anton qu'il connait d'ordinaire. Comme-ci ce baiser, au fond, n'était peut-être pas le premier échangé.

Perceval n'est pas aveugle, encore moins stupide. Mais il se tait et il attends, enfant perdu devant une scène qui ne tolère sa présence et l'intimité, les non-dits et les reproches silencieux que semblent s'échanger les protagonistes principaux le mettent mal à l'aise — il n'est pas censé voir ça.

C'est la réaction de Rosabel qui le laisse pantois ; vide. Ou est donc passé la torride vipère à la langue acérée et la fierté suintante, pourquoi se tait-elle ainsi qu'est-ce que Anton a bien pu lui faire pour réussir à lui couper toute envie de répliquer — Perceval la regarde et pour la première il n'y a aucune colère prudente dans son regard, simplement une incompréhension et il a presque envie de la prendre par les épaules et lui demander qui es-tu (il a presque envie de la consoler d'un chagrin dont il ignore l'origine et c'est bien la dernière chose à laquelle il s'attend venant de lui). Ses doigts se referment sur le verre qu'elle lui tend, il la laisse s'éloigner et fixe le shot sans oser le boire immédiatement.

Il le repose finalement. Se passe une main sur la nuque. « Bon sang, Ant' — » sa main s'étend, attrape l'épaule de son ami. « C'était quoi au juste ça ? » Il soupire un peu, chamboulé d'avoir vu ce soir une Northrop qu'il n'aurait jamais imaginé ; d'avoir découvert une facette de sa relation avec Anton qu'il ne soupçonnait jusqu'alors et il lui semble qu'il a dormi cent ans et qu'il se réveille tout juste pour explorer un monde inconnu. « Bref — c'est peut-être pas le moment ou le lieu. Mais un de ces jours si ça te dérange pas monsieur le tombeur (une note d'humour, une main fraternelle qui tapote son dos), j'aimerai bien que tu m'explique ce qui s'est passé entre toi et Rosabel Northrop, parce que c'était tout sauf normal. » Il veut retourner danser ; se sortir ce qu'il vient de voir de l'esprit.

Perceval reprend le shot, l'avale cul sec et bénit cette sensation de brûlure qui assèche son œsophage et tombe tel un chapelet de fer sur son estomac. Il désigne la piste du menton ;« cap d'y retourner et de leur montrer comment on danse dans le monde moldu ? »


©wildheart;modifié par cierń
 

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