Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
15.07.16 15:44
Gimme the ting and make me rock in a dance
On pouvait dire que l’ambiance battait son plein dans les toilettes. La musique semblait loin et à part les bruits de portes, l’odeur d’urine et les bruits qui allaient avec, on ne pouvait pas dire que c’était la folie. Je sirotais rapidement mon cocktail. J’avais couru jusqu’ici et la soif me rattrapais doucement. L’ennui était tel que je songeais à utiliser les biens d’Aileas pendant quelques secondes avant de rejeter l’idée. Ca ne se faisait pas. Alors au lieu de ça, mon regard s’éternisa sur les parois de la cabine, couvertes d’écritures et de dessins obscènes. C’était très instructif de lire le déclin de la race humaine. Les dessins d’organes génitaux masculins, les insultes faîtes souvent à des prénoms de demoiselles et autre propos qui n’étaient pas dignes de gentlemen. Très intéressant. Mais je tombais rapidement à court de lecture par contre, mais je n’étais pas au bout de mes peines, puisqu’une voix que je ne connaissais pas m’appelait m’intimant de rendre les biens de la rouquine.
Mais c’est qui lui ? Bref. Cause toujours.
Je ne répondais pas, J’avais tout mon temps et j’avais enchanté la porte pour qu’elle ne puisse s’ouvrir que de l’intérieur. Ce mec, peu important qui il était pouvait toujours courir. En bon espion, je protégerai les microfilms quoi qu’il arrive, au prix de ma vie ! Bon d’accord. J’exagérais un peu.
Toujours pris par l’ennui je me laissais temporairement tenter par l’envie de dégrader le matériel à mon tour, écrivant “Rief was there” du bout de ma baguette avant d’être pris de remord et de l’effacer, ainsi que le reste des dessins et écritures obscènes qui recouvraient les parois. J’en étais à effacer le 17ème dessin de pénis, tranquille, au calme, sans la moindre intention de bouger jusqu’à ce que j’entende la voix de Kieran me dire qu’il venait me sauver.
«Ah ! Enfin ! Mon chevalier en armure ! » commentais-je en guise de plaisanterie.
Ouais, bon d’accord. Ca n’allait pas trop avec le délire James Bond. Mais en même temps l’espion ne s’était jamais retrouvé bloqué dans des toilettes gardées par un espèce de dragon. Je lançais un sort pour désactiver le verrouillage de la porte et je m’apprêtais à rejoindre mon complice quand sa tête apparu au dessus de la porte. Je relevais le nez et mes lunettes. Il avait plein de peinture sur le visage. En tout cas il semblait plutôt heureux.
« Je pensais gagner du temps en me cachant. J’espère que ça a fonctionné et qu’ Aileas est toujours là...»
De toute évidence ma couverture avait été découverte sinon cet inconnu ne serait pas venu pour essayer de récupérer les affaires d’Aili. Je poussais doucement la porte et je vérifiais qu’on était seul. L’autre gars avait abandonné ou quoi ? Tant mieux.
« Y avait un mec qui cherchait à récupérer ses affaires, c’était qui ?.»
Que je sache Aileas n’avait pas de chevalier servant, ni de copain, et j’aurai reconnu si c’était un des serdaigles. Je sortais complètement de la cabine.C’est alors que je tombais nez à nez avec Kieran que je pouvais observer de la tête au pied. De la peinture partout sur son visage sur son torse nu avec son pagne cocotier et ses baskets lumineuses...C’était...original. J’éclatais de rire.
« Ahahaha! Qu’est ce qui t’es arrivé, t’étais habillé la dernière fois que je t’ai vu ! Qu’est ce que j’ai manqué ?»
J'osais espérer que ce n'était pas Rosa qui l'avait attrapé dans un coin pour le déshabiller. Quoique. Ca les regardait. Surtout maintenant que Kieran était majeur.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
15.07.16 20:14
Gimme the ting and make me rock in a dance feat. des gens qui partent en steak
Danser... c'est un verbe ça danser ? - Alexis.
D'un coup, tu te cognes à quelqu'un et frotte ton épaule. Décidément, ce corps était un peu plus fragile que le vrai tien...
« Salut, t'es toute seule ? Faut pas, c'est triste, je te présente ma frangine Aili, tu peux la surveiller pour moi, elle va te payer un verre, c'est son anniversaire en plus alors... Tu peux pas lui refuser ça hein ? »
Tu sursautes en apercevant Kieran Nails, juste en face de toi. Ya ! Mais qu'est-ce qu'il fait juste devant, alors qu'il y a quelques minutes, il faisait le fou à danser comme une serpillière avec une autre fille ? Décidément, tu étais complètement perdu Alexis... Quand tu te rends compte au bout de quelques secondes que tu le regardes avec ton regard morne de d'habitude, tu t'empresse de rougir de gêne (imagine qu'il te reconnaisse et se foute de ta gueule) et de bredouiller un "jesuispastouteseule". Mais il ne t'écoute qu'à peine, te gribouille un dessin fluo sur le tronche que tu étales d'un doigt d'un air dégoûté. Et cette adorable gribouille faite, il te pousse vers sa soeur jumelle, Aileas Nails, deuxième chef de cette soirée étrange. C'est fou comme tu es mal à l'aise dans ce corps de fille. T'as pas l'habitude, quel pervers voudrait essayer le corps d'une fille si ce n'est pour faire des trucs étranges avec uh ? Donc pas toi, tu n'avais essayé qu'une fois, voir si tu pouvais, et après avoir piqué un fard digne d'un homard grillé, tu avais repris ton apparence normale. Tu observes Aileas du coin de l'oeil. Plutôt mignonne, des cheveux roux mi longs et des yeux violets, elle était même assez jolie. Par contre, elle avait l'air de se faire chier grave. ça va être chiant à faire, mais tu essayes de prendre une attitude féminine, quitte à être ridicule jusqu'au bout, et lui marmonne d'un air gêné :
Euh est-ce que tu t'amuse Aileas ? La fête n'a pas l'air de te plaire...
Mon dieu, si tu avais eu en face de toi la fille que tu joues en ce moment, tu lui aurais sauté dessus, une fille adorable comme tu les aimes. Mais là, c'était plutôt vachement ridicule. Tu te sens tellement mal dans cette peau, mais actuellement, tu n'y peux rien. Un stimuli, un truc qui détresse, c'était le seul moyen. En plus là face à la soeur de Kieran, tu angoisse grave. Pourquoi il n'a pas un frère hein ? Tout serait tellement si simple...
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
15.07.16 22:43
Gamme The Thing And Make Me Rock In Dance
C’est le soir. La nuit vient à peine de tomber. Les premières étoiles commencent à apparaître. Étrangement, personne rentre dans les bungalows. A la place, ils prennent la direction du bazar de l’atoll de Nukunonu. Il est tard pourtant. Et rien est prévue à cette heure, non? A moins que le directeur ait décidé d’y faire des siennes. On a déjà eu l’épreuve des coconuts. Que cela peut-il bien être? Je décide donc de les suivre vers le bazar.
Les gens affluent vers la grande route à une vitesse phénoménal. Je me fait bousculer ici et là par les plus pressés d’entre eux. Je ne leurs tiens pas rigueur. Ce n’est pas grave. Et si eux, ils accélèrent, moi, je diminue la cadence. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un mauvais pressentiment. Je crois que je n’aurais pas dû y aller moi aussi. Seulement, ma curiosité m’a pris en défaut. Vraiment. Je devrais revoir mes priorités.
Dans le quartier du bazar, il y a un bâtiment. Petit. Voûte. Mal en point. Semblable à une cave. C’est une boîte de nuit. Une discothèque. C’est là que tout le monde va. D’habitude, j’évite ce genre de lieu. Je les fuis comme la peste. Mais là, inexplicablement, je veux y entrer. C’est même ce que je fais. Cela m’horripile. C’est étrange. C’est nouveau.
Une douce musique se fait petit à petit entendre. C’est rythmé. Entraînant, j’imagine. Et tout bonnement repoussant. Elle est trop vive. Trop forte. Elle fait mal aux oreilles. Elle casse les tympans. Des tambours tapent continuellement. Un sifflet siffle sinistrement. Un saxophone émet quelques sons de jazz. Et un piano joue du classique. Tous se mélangent. Tous se confond. C’est la cacophonie.
J’entends plus rien. La musique claque à mes oreilles mais je réceptionne plus aucun bruits.
Il y a du monde. Beaucoup de monde. Je les observe. Ils se frottent les uns aux autres. Ils dansent. Ils se trémoussent. Ils se déhanchent. Ils se provoquent. La tension monte sur la piste. On se perd. On se perd dans la foule. On se perd dans l’hérésie général. On se perd dans cet univers si éloigné de la réalité. Si différent.
Ma vue se brouille. Je tangue. Je me sens mal à l’aise, presque malade. Une main se porte soudainement à ma bouche. J’ai envie vomir. Mais ça ne vient pas. Je ne régurgite rien. Je ne sais comment, j’arrive à retrouver un semblant d’équilibre. Mais il faut que m’éloigne un peu. Il y a trop de gens qui se frôle à moi, non, qui me font des attouchements. La musique est violente.
Je m’écarte. Je m'installe près de bar, et m’assis sur une chaise haute. Je ferme les yeux, et je me bouche les oreilles. Je vais devenir fou, moi aussi, si cela continue. Je le suis sans doute déjà.
Anton V. Lawliet
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
16.07.16 0:22
Gimme the ting an make me rock in a dance
ft. everybody
En réalité, il ne s’y était pas attendu. Il aurait cru à une illusion, alors qu’il se rendait compte — comprenait, peut-être, que ses paroles pouvaient toucher même le diable. Et il y avait ce sentiment presque honteux alors qu’il la voyait se séparer de son verre, qu’il la voyait s’éloigner, les épaules basses, le regard déçu. Et qui l’aurait alors cru. Un ongle était instinctivement venu agripper un pan de peau des doigts meurtris, et il n’y avait pas besoin de mots pour le comprendre; sans trop d’arrogance, il devinait avec une certaine surprise qu’il l’avait touchée de trois mots pas même réfléchis. Et c’était dès lors une évidence : Anton Lawliet pouvait avoir de l’importance — il n’y était pas habitué. Être préfet, téméraire ou duelliste, président d’un club; avoir quelques amis, des responsabilités, des mots de réconfort ou de désaccord; il était habitué à l’importance invisible, impersonnelle, commune. Pas de cette importance où l’on attend de quelqu’un, où l’on espère, où l’on peut toucher d’une banalité, d’un geste ou d’une phrase. Anton avait celle d’un ami, celle du clown qui s’amuse, qui amuse et qui sourit — ne blessait jamais réellement, sérieusement. Parce que son rire amenait au rire, et ses paroles amenaient à la conversation. Alors se pouvait-il que ?
C’est une main sur son épaule qui l’avait tiré de ses songes, les yeux s’écartant de stupeur, un souffle de soupire s’échappant de ses narines. Il ne comprenait pas. Et c’était quoi au juste, tout ça ? Il ne savait pas, car l’avis qu’il en avait divergeait peut-être un peu de ce que Northrop pensait. Mais ils le partageaient.
Alors il avait haussé les épaules, froncés les sourcils, il avait repris cet air tout à fait sérieux qui l’était trop pour être réellement sérieux. « Je crois qu’elle ne m’aime pas beaucoup ! » avait-il légèrement ri, la paille atterrissait de nouveau dans son gosier. Il croyait totalement le contraire — et surement le lui dirait-il, à l’abris de regards indiscrets. Et à dire vrai, il aurait lui aussi voulu qu’on lui explique ce qu’il s’était passé; ce qu’il se passait avec Rosabel Northrop.
Cap ou pas cap, il l’était tout à fait; et une main s’était posée sur un shot, l’avait tout simplement vidé d’une traite — et il grimaçait, riait par le nez, une main sur sa bouche; diable que c’était dégueulasse. C’est à ce moment là que Kieran était arrivé, et Anton avait posé un bras autour de ses épaules. « Joyeux anniversaire dude ! » avait-il dit alors que son colocataire déposait un beau baiser sur sa joue vierge de tout rose coloré. « Que ferais-je sans toi ! » et son air dramatique avait joint ses paroles exagérées. Et puis, il avait disparu. Alors il avait posé une main sur la nuque Percy, avait sautillé et s’était dirigé vers la piste de danse — Anton voulait bien tout faire, pourvu qu’il ne pense plus, qu’il se distrait. Il avait alors commencé à bouger son torse comme le ferait une fille avec sa poitrine pour se mettre en valeur de façon exceptionnelle, avait lancé un clin d’oeil totalement exagéré et ridicule à une fille qui dansait; Lio, n’était-ce pas ? Il penserait à lui faire une remise, la prochaine fois. Anton n’avait plus l’envie d’être ici, pourtant il le faisait. Il restait peut-être pour son ami Percy, peut-être pour lui même, s’enivrant de ce n’importe quoi, de ces deux doigts qui passaient devant ses yeux, de ces déhanchés délicieux, de quelques collés serrés avec Perceval histoire de. Son regard était tombé sur l’estrade, ses yeux s’étaient retournés vers Percy. « Cap ou pas cap ? »n avait-il souri, et sans même attendre sa réponse, il avait attrapé le bras de son ami et l’avait tiré là haut, un peu au dessus, et il sautait de nouveau. Et il criait à la musique, tentait de chanter ces musiques qu’il ne connaissait qu’à moitié. Il hurlait des brides de paroles, dansait. Entamait une nouvelle fois la macarena. C’était une bonne soirée.
Cela manquait peut-être d'une touche de Coco Chanel.
Aileas Nails
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
16.07.16 10:27
Gimme the ting and make me rock in a dance; Ft. des gens;
« Ah-Ah »
Je me frottai toujours le front en le fixant droit dans les yeux. Lui aussi jouait son petit comique. Aucun des deux ne sentit le besoin de continuer sur notre lancée et je portai, moi aussi, mon regard sur la masse. Tellement de gens et pas la moindre trace de Rief. Kiki avança la possibilité qu’il soit dans les chiottes. Bien sûr, c’était tellement une évidence. S’il s’attendait à ce que ça m’arrête. Les chiottes des mecs ressemblaient à celle des filles, sauf qu’il y avait des urinoirs. Comme si je n’étais jamais tombée sur ‘Pa en train de vider sa vessie. Il n’avait appris que très récemment à fermer la porte des toilettes pour éviter ce spectacle à Mikael. Finit de jouer à cache-cache, mon ami n’avait aucune idée de ce qu’il l’attendait. Un petit sort et il aurait toute les raisons d’y rester. Kiki en décida autrement et me planta sur place comme un vieux chaudron rouillé. Sérieusement ?
« Attends ! » Mais il était déjà trop tard. Kiki disparut de nouveau dans la masse alors que j’espérais passer encore du temps avec lui. Bon ok, peut-être aurais-je dû être plus explicite et moins chiante. Fallait lire entre les lignes. Constater que j’étais toujours présente à boire mon whisky. Je ne savais pas trop pourquoi je ressentais autant de regret de le voir partir. C’était son anniv après tout, il pouvait faire ce qu’il voulait.
J’en étais là, à rager intérieurement contre mon frangin, quand une blondinette se présenta devant moi. Évidemment, je la dévisageai car je ne la connaissais pas. Je vis ses lèvres remuées et je saisi à moitié ce qu’elle disait.
« Quoi ? La fête ? Ouais non. J’ai pas demandé être là. » Lui dis-je à l’oreille. « S’cuse, mais on se connait ? Rassure moi, t’es pas dans mes cours ? »
Ce serait vraiment la poisse que ce soit le cas. Après trois ans, je devrais savoir qui étaient les troisièmes années. Kiki, lui, les connaissaient tous par leur prénom et pouvait dire au moins une chose de chacun. Pour ma part, je ne voyais pas l’intérêt de le faire. Certains avaient su attirer mon attention, d’autres resteraient que des ombres dans mon environnement. Ce qui me ramenait à la jeune fille.
« Hum, t’as l’air aussi mal à l’aise que Merlin sans robe. Tu devrais boire. Attends… Deux whiskys s’te’plait…. Voilà. À mon non anniversaire et a… ta coupe de cheveux ? »
Une raison complètement débile, mais qui ça importait. Un vrai écossais n’avait pas besoin de raison pour boire du whisky. Je bus cul sec. Pas question de perdre son temps. Le monde se mit soudain à tourner autour de moi et je m’agrippai à la blondinette. Pas une bonne idée d’ingérer autant d’alcool en si peu de temps. J’en rougis de honte et essaya de le dissimuler au mieux.
Il avait l'air content que je le libère du demis. J'avais même le droit au titre de chevalier. J'aurais été super cool en armure mais faudra ce contenter d'un pagne. Visiblement il était venus se cacher pour pas qu'Aili puisse partir, ça avait plutôt marché comme plan. Ça et parce que quoi qu'elle dise et peut importe ô combien elle râle, dans le fond elle était contente d'être là à boire du Whisky et écouter de la musique. Si ça la faisait vraiment chier elle serait resté dans son bungalow a dormir.
« Ouais, t'inquiète elle a du Whisky maintenant elle ira plus nul part. »
Puis une fois qu'elle sera ivre elle sera plus sympa a vivre donc y'a peu de chance pour qu'elle décide de se casser. C'est fourbe mais ça marche. Vraiment, ce qui faut pas faire pour que les gens s'amusent ! Il mentionna Mikael, l'espace d'une seconde j'en étirais une grimace sur mes lèvres avant de lui marmonner un peu plus froidement que d'habitude.
« C'est personne laisse tomber. »
Pas question que ça vienne gâcher quoi que ce soit ce soir. J'en profitais pour descendre de mon perchoir en sautant sur mes pieds juste en face de Rief qui sortait enfin de sa cabine. Je crois qu'il s'était pas attendu à me voir dans cet accoutrement. Il en avait rigolé un bon coup, se demandant ce qui s'était passé pendant qu'il était pas là. Je fis un tour sur moi même pour qu'il admire un peu mieux le chef d’œuvre et lu rétorqua dans un grand sourire un brin moqueur.
« Ah bah.. fallait pas te planquer dans les toilettes ! Mais puisque c'était pour la bonne cause je veux bien être gentil et te raconter. Ou mieux, te montrer. »
J'avais toujours sur moi le pinceau de couleur qui m'avait servie à gribouillé la moitié des gens de la boite. Je l'avais brandit juste sous son nez en l'agitant dans un sourire espiègle. S'il croit qu'il va y échapper il se trompe carrément.
« Si tu sort d'ici sans peinture on va de toute façon te sauter dessus pour te peinturlurer. Je vais sûrement pas leurs laisser ce plaisir. »
Sans même son consentement, je lui avait déjà collé le bout du pinceau sur la joue et plissa les yeux d'un air concentré comme le plus grand des artistes à l'ouvre. Il était maintenant affublé de quelques peintures tribales sur le visages, tout comme les miennes.
« Parfait ! Toi qui voulais un tatouage, c'est un début. On dirait des guerriers maorie tu trouve pas ? Oh ! Fait un haka avec moi !»
J'improvisais un haka rapidement, porté par le début d’ébriété et ma faculté naturel à faire de la merde constamment. Je suis sur que j'en aurait impressionné les All Black même si je me marrais un peu trop pour que ce soit franchement crédible. Pitrerie faite, je pris le préfet par le poignet pour l’entraîner dehors. On allait pas passé notre vie dans les chiottes quand même. Avant d'entrer dans la foule je m'étais tourné vers lui pour lui parler, ou plutôt tenter de crier pour qu'il m'entende.
« Tu me dois un verre! Et une danse ! Espère même pas te défiler. »
C'est mon anniversaire voilà. J'ai le droit à ça quand même. Autour de nous la foule gesticulait dans tout les sens au rythme de la musique qui faisait vibrer tout mon corps à chaque basse. Je tenais un peu plus fermement le bleu histoire de pas le lâcher. Il se serait certainement noyé dans la masse le pauvre. Mon regard cherchait la tête rousse au bar mais fut d'abord attiré par les silhouette de deux danseur improvisé qui se dandinaient sur l'estrade. Anton se lâchait. Pour quelqu'un qui ne voulait pas venir je trouvais qu'il s'éclatait plutôt. Je le sifflait d'une main alors qu'il braillait les paroles de la chanson en exécutant une superbe macarena avec son ami. Plus les secondes passaient et plus j'étais satisfais de cette soirée.
On arrivait enfin au bar. Aili était pas loin avec cette blonde, elles sirotaient toutes les deux un Whisky et, contre toute attente, Aili avait l'air gêné. Je veux dire qu'elle en rougissait carrément quoi. J'en restait un moment bouché bée comme si je venait de voir l'incroyable Hulk se transformer. Je sais pas se qui s'était passé mais j'étais content qu'elle fasse autre chose que tirer la tête. Je me tourne vers Rief pour lui glisser un sourire radieux, je lui aurait bien sauté dessus pour exprimer ma joie mais je suis quasiment certain que ça l'aurait mis mal à l'aise. Se serait dommage qu'il parte en courant alors que je venais à peine de le retrouver.
Une fois pret du bar, je le lache et me faufille jusqu'à ma soeur, en chemin mes yeux accrochent une nouvelle fois un visage familier, ainsi qu'une chevelure bleu. C'était Mellan kane. Alors là j'étais carrément étonné de le voir ici, il me semblait que c'était pas vraiment le genre de mec à aimé les ambiance comme ça.. enfin.. comme la moitié des gens qui m'avaient suivie finalement.. J'approche de lui, content, et lui saute dessus dans une étreinte pour le saluer, gribouillant quelques motifs sur ses joues au passage puisque c'était le rituel de la soirée.
« Mel ! Je suis content que tu sois là ! Ca va ? T'as l'air un peu seul ? Viens boire avec nous ! »
Je le savais timide et je savais aussi qu'il refusais rarement de ce laisser embarqué avec moi simplement parce que je ne lui laissais pas assez de temps pour dire non ou s’enfuir. D'un coup de baguette planqué dans la doublure de mon short je fis glisser la chaise du garçon à proximité de ma sœur et de la petite blonde. Rief toujours à ma suite, je m’installais au comptoir pour crier au serveur de nous servir à tous une tequila. Encore une. La cinquième de la soirée pour moi, mais j'étais un gros buveur. Mon regard ricocha d'un visage à l'autre jusqu'à s’arrêter sur celui du préfet pour s'y accrocher avec un large sourire. J'avais peut être hésiter trois secondes, conscient qu'il allait trouver une excuse pour se défiler, mais mais quelque par j'avais quand même l’espoir qu'il accepte étant donné les circonstances, ou juste parce qu'il en aurait envie.
« J'espère que tu m'inviteras à danser après ça. »
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
16.07.16 17:15
Gimme the ting and make me rock in a dance feat. des gens qui partent en steak
Danser... c'est un verbe ça danser ? - Alexis.
« Quoi ? La fête ? Ouais non. J’ai pas demandé être là. » Lui dis-je à l’oreille. « S’cuse, mais on se connait ? Rassure moi, t’es pas dans mes cours ? »
Tu hausses un sourcil. Tu retires ce que tu as pensé, sa façon de parler est tout sauf mignonne... On dirait une fille complètement blazée, ce qu'elle était à ton avis. En plus, c'était censé être son anniversaire, mais elle avait l'air de vouloir être partout sauf ici.
N-non, je suis une Gryffondor, mens-tu en inventant à toute vitesse. Je m'appelle Elena.
« Hum, t’as l’air aussi mal à l’aise que Merlin sans robe. Tu devrais boire. Attends… Deux whiskys s’te’plait…. Voilà. À mon non anniversaire et a… ta coupe de cheveux ? »
A ta... coupe de cheveux ? Whut ? Tu passes une main inconsciente dans ta tignasse blonde, grinçant des dents. Elle a quoi ta coupe de cheveux ? Fallait toujours qu'une fille critique hein. La jeune fille lui tend un verre de whisky, que tu prends avec méfiance. Tu n'as jamais bu, enfin un truc aussi fort, déjà une bière avec tes anciens potes c'était dur, alors là un alcool aussi fort, tu sais pas ce que ça va te faire. Tu trempes tes lèvres, dedans, et grimace. Berk, c'est carrément dégueulasse ce truc. Déjà pas fan d'alcool, tu vas aimer encore moins. Tu regarde Aileas en faisant mine de boire. Avec un peu de chance, elle était déjà si mal qu'elle ne verra pas que tu fais semblant.
Mais tu la vois trébucher (sur un truc invisible) et elle s'affale sur toi, ce qui te fais avaler la quasi totalité de la boisson de travers bien malgré toi.
« Ça va t’inquiète… j’ai juste, perdu pied. »
Tu tousses en essayant de ne pas t'étouffer, et le liquide finit par passer. Malheureusement. Tu sens une sensation chaude s'emparer de ton ventre, et remonter dans ta poitrine et ta gorge. Whaw, c'est agréable... Tu fermes les yeux mais les rouvre aussitôt quand tu te sens changer. En effet, la boisson est tellement forte pour toi qu'elle te détresse complètement. Te faisant reprendre possession de ton vrai corps.
Tu n'as pas le temps de courir aux toilettes que déjà tu retrouves ton corps viril, ta grande taille, ton physique renfrogné et ta tignasse courte blonde en épis. Tu grimaces encore. Bah voilà, tout ce qui ne fallait pas arriver arrive ce soir. Tu étais en fille, tu as bu, et te revoilà homme face à une jeune fille éberluée. Tu t'accoude au bar d'un air vexé. Aileas allait forcément faire un commentaire désobligeant sur ton don de métamorphomage, et tu allais quitter la soirée tout seul. Tu commandes un nouveau verre de whisky que tu avales d'un trait. Tant pis pour l'effet négatif, t'as envie de te bourrer la gueule jusqu'à te souvenir de rien. Au moins, tu pourras faire des conneries sans qu'on te le reproche. Tu te retourne vers la soeur Nails et lui offre ton plus beau sourire moqueur, affublé d'une robe maintenant bien trop serrée :
Eh ouai, je suis un vrai mec en fait. Non je ne suis pas un travesti, dis tu en modifiant tes vêtements d'un coup de baguette pour retrouver ton t-shirt et ton jean basket. Et en plus, je m'appelle pas Elena et je suis pas un Gryffondor.
Tu éclates d'un grand rire, assez moqueur, et replonge ton regard dans celui de Aileas. Non plus sérieusement (aussi sérieux qu'un mec bourré) comment allait-elle réagir à ça ? ça serrait drôle qu'elle parte en hurlant. Ou qu'elle s'évanouisse haha. Sadique va. L'alcool te fait ressortir tout ton côté bizarre, et comique. Tu pensais pourtant avoir arrêter l'humour pourri. Enfin bon, on est dans une fête étrange, alors autant rentrer dans le moule hein.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
16.07.16 17:54
Gimme the ting and make me rock in a dance
Apparent le plan avait fonctionné. Aileas était tombé dans le piège qu’on lui avait tendu, à moins que Kieran n’ait du y mettre du sien pour la faire rester. Je ne m’étais jamais imaginé Aileas comme une grande buveuse de whisky, encore moins une amatrice d’alcool tout court, mais j’oubliais que ces deux là venaient d’Ecosse et que c’était sans doute ce qu’on avait partiellement versé dans leurs biberons. Quant à l’identité du dragon, mon camarade ne semblait pas en savoir plus que moi. Bref, ça n’avait pas d’importance maintenant qu’il avait décampé, battu en retraite par un rouquin en tenue tiki/tribale. Mais vu le ton du gryffondor c’était quelqu’un qu’il n’appréciait pas. Un fait rare. Mais aujourd’hui c’était son anniversaire, on était là pour s’amuser et certainement pas pour discuter des sujets qui fâchent. Il s’approcha de moi, armé de son pinceau. Réflexe, je reculais. Comme lorsqu’on était couvert de peinture verte par Rhodes, je m’attendais à des représailles. Je me défendais vainement à l’aide de mes bras, coincé contre le lavabo.
«Nooon….Non ! AaAaAah...pas les lunettes, pas les lunettes !» le suppliais-je.
Au final je savais très bien qu’il valait mieux faire tomber les armes et ne se laisser faire, fermes les yeux alors qu’il me badigeonnait de peinture sur le visage, les mains en l’air en signe de reddition. Il ne fallait pas être chatouilleux et quitte à devoir me faire peindre, autant que ce soit par quelqu’un que je connaisse. Après, je n’étais pas sûr de ressembler à un guerrier maori mais une chose était sûre, la comparaison était flatteuse. Les maori étaient si cool et leur culture si complexe ! Kieran me gratifia de quelques mouvements de haka qui m’arrachaient un sourire. Avec le pagne et les peintures, ça rendait bien. J’avais juste le temps de faire le dernier mouvement avec lui avant qu’il ne m’entraîne par le bras dans la foule.
Bain de foule, bain de son qui agressait mes oreilles et la main moite de Kieran sur mon poignet. Il ne me laissa pas tellement le choix, je devais lui offrir un verre et une danse. Je ne sais pas s’il était capable de m’entendre mais je répondais :
« T’inquiètes pas, j’en ai bien l’intention !»
Le verre du moins. La danse c’était une autre paire de manche. Mais apparemment je ne devais même pas compter sur le fait de me défiler. Alors autant le faire vite, comme lorsqu’on enlève un pansement. Dans la foule, tout le monde avait des peintures fluo. Résultat, je ne voyais que la peinture qui bougeait, ondulait, sautait au rythme de la musique. C’était plutôt joli. C ‘est donc ça une fluo party…. Je m’en souviens qu’il m’en avait parlé. Par contre se tenir par le poignet c’était pas l’idéal. Avec Kieran on en était pas là. C’était peut-être une façon de me ménager mais après un long blue lagoon, j’en étais pas à ça. Au passage, il siffla Anton qui dansait. Pardon ? Anton qui danse ? Encore ? Ils ont mis quoi dans son verre? Probablement la même chose qu’à Northrop. Arrivé au bar je m’inclinais directement devant Aileas, les mains jointes pour lui demander.
«Aileas, je suis désolé de t’avoir piqué tes affaires...mais...c’était pour te faire venir, te faire profiter un peu de la fête...Tiens, les voilà. »
J’espérais qu’elle ne m’en voudrait pas trop.Je sortais de mes poches la console portable ainsi que le MP3 en parfait état pour les rendre à son propriétaires. La rouquine, elle, était accompagnée d’un blond avec des piercings et Mellan, fraîchement attiré par Kieran et qui avait sûrement dû être kidnappé pour venir ici. Elle était bien entourée pour ses 18 ans. Je soupçonnais fortement son frère de tenter de créer un harem pour sa soeur. Ca lui ressemblait bien. Je leur adressais à tous les deux un signe de main en guise de bonjour, ce n’était pas facile de se faire entendre avec un bruit pareil. Kieran me devança en commandait des shots de tequila pour tout le monde. Je regardais le plateau avec un gros point d”interrogation et regardait le rouquin le boire avant de faire pareil. C’était bizarre le coup du sel et du citron. Mais amusant à la fois. L’alcool descendit, nous me brûla l’oesophage. J’esquissais une grimace, me retenant de tousser pour ne pas paraître faible. C’est de l’alcool à brûler ce truc. L’effet était direct, un léger fourmillement dans mes doigts et dans ma tête, accompagnée d’une grande bouffée de chaleur. D’un seul coup le col de ma chemise boutonné me parut un peu serrant. Par contre Kieran ne me laissait pas le temps de récupérer, les yeux brillants, insistant pour que je l’emmène danser. Je remontais mes lunettes et levais l’index pour lui faire signe d’attendre un instant.
« J’ai besoin d’un autre verre avant d’aller perdre ce qui me reste de dignité sur la piste de danse. Attends.»
Je commandais une autre tournée de téquila pour tout le monde, offrant par la même occasion le verre symbolique aux deux nouveaux majoritaire. J’avais pensé à ce moment enfermé dans la toilettes, donc je levais mon verre pour faire un petit toast. Il fallait limite crier pour se faire entendre mais ça en valait la peine.
« A Kieran et Aileas, qui ont 18 ans, l’âge de raison. Que Kieran soit un peu plus raisonnable et Aileas, un peu moins. Mais surtout. SURTOUT. Ne changez pas trop. On vous aime comme vous êtes. SANTE ET JOYEUX ANNIVERSAIRE !»
D’un geste, la tête en arrière, je descendait mon shot de téquila. Sans citron, sans sel, sans rien. J’expirais les vapeurs d’alcool. Ca brûle. Ca monte à la tête. Là j’aurai probablement du boire un verre d’eau et me calmer un peu. Mais je devais une danse à Kieran. Alors je tapais mon verre sur le comptoir, je me léchais les lèvres et remontait mes lunettes avant de lui attraper.
«Bon, viens. On y va.»
C’était le moment de la honte, j’étais sûr que tout le monde allait regarder et se moquer de moi et de mes mouvements de danses dignes d’un estropié avec des fourmis dans son slip. Mais tant pis. J’entraînais le rouquin en pagne sur la piste de dans avant de regarder autour de moi et de lui demander :
«Bon, comment on danse ?»
C’était une vraie question. Pour l’instant je restais debout, vacillant à peine en regardant les danseurs autour de moi. Tant de style différents...qui imiter ? Anton et Percy avec leur macarena ? Northrop ? Non. Ou un haka ? J’étais un peu perdu. Alors j’essayais de bouger mes bras et mes jambes en rythme. J’avais conscience d’avoir l’air ridicule. Mais tant pis. Assumons le ridicule un instant.
Je restai accrochée à lui le temps que ma tête arrête de se prendre pour une toupie. Mais sous mes doigts, je sens les bras de la blondinette croître et je regardai avec intérêt l’apparition de poils. Oh bordel, m’avait-on droguée ? Impossible, je n’avais quitté des yeux mon verre. Je tâtonnai un peu pour vérifier que les muscles étaient bien réels pour finalement relevai la tête.
« Ok c’est franchement bizarre. » articulais-je après absorption du choc. Je le relâchai lentement en essayant de bien comprendre les dernières trente secondes. Une fille venait de se transformer en mec. Littéralement mieux qu’aucune chirurgie dans toute l’histoire de la médecine. Il m’expliqua qu’il était belle et bien un mec et que non il ne se nommait pas Elena. Mais comment avait-il fait ? Et pourquoi ? Une seule et unique solution me vint à l’esprit : le Polynectar pour chopper un mec.
« Tu sais, t’es pas obligé de prendre une potion pour te faire un mec. »
Son rire et l’alcool m’empêchèrent de rester sérieuse et je m’esclaffai. C’était sûrement l’idée la plus saugrenue qu’il m’avait été donné de voir cette année. Mon attention se porta sur un nouvel arrivant que je n’hésitai pas à frapper à l’épaule.
« T’es une petite merde Irving. Une chance qu’il y a de l’alcool et que je t’aime bien. T’avise plus jamais de me refaire ce coup là. »
J’attrapai ma console et mon mp3 pour les glissai dans mon sac. Ce sac était la perfection : juste assez grand pour contenir mon portable, mon porte-monnaie et ma DS. Je jetai un regard à Kiki puis à Mellan. On arrêtait tout. Fallait m’expliquer un truc. Le Serdaigle n’était pas là l’instant d’avant et là Pouf, il était là. Mon frangin nous paya à boire, puis se fut Rief. Il alla même d’un toast et j’en rougis à nouveau. Fallait pas exagérer. Je grommelai un merci avant d’avaler ma dose de cette boisson infecte. Je ne comprenais même pas comment Kiki faisait pour aimer ça. J’en tirai toujours la langue de dégoût quand le préfet emmena mon jumeau sur la piste de danse.
« Heille, me laissez pas derrière… » Peine perdue, ils ne m’entendraient jamais. Si c’était comme ça, j’attrapai la main du blondinet. « Moi aussi je peux m’amuser sans eux. Toi tu viens avec moi pour te faire pardonner. Mellan, t’es libre de venir ou de rester. Ton choix mec. »
Sur quoi, Blondinet et moi finîmes sur la piste de danse. Je commençais à bouger, sautillant un peu le point dans les airs au rythme de la musique. J’oubliai le monde qui m’entourait, il n’y avait plus que la musique et mon partenaire. La honte viendrait demain. Pour l’instant, je devais m’amuser et l’alcool m’aidait énormément.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
17.07.16 11:22
Gimme the ting and make me rock in a dance feat. des gens qui partent en steak
Danser... c'est un verbe ça danser ? - Alexis.
« Tu sais, t’es pas obligé de prendre une potion pour te faire un mec. »
Tu lui souris d'un air moqueur. Décidément, elle n'était pas très futée. A moins qu'elle ait pensé à la potion Polynectar. Mais tu la comprends, un mec qui se fait passer pour une demoiselle mignonne et fragile, ça peut prêter à confusion. Et de plus, tu ne penses pas avoir d'attirance pour les hommes, puisque tu préfères les filles mignonnes. Tu t'expliques rapidement :
Je ne suis pas homosexuel, ou alors je ne suis pas au courant, ricanes-tu d'un air bizarre. Je suis juste un métamorphomage, ton frère m'a forcé à venir et le stress m'a fait devenir une fille. C'est extrêmement bizarre d'ailleurs.
T'as l'impression de pouvoir discuter de tout ce soir. Est-ce l'effet de l'alcool ? Tu n'en sais rien, mais c'est agréable. Un nouvel arrivant vient déranger ta réflexion, et en tournant la tête brusquement, tu vois tout le paysage tourner autour de toi. Tu te prends la tête, écoutant d'une oreille la discussion entre Aileas et le gars qui vient d'arriver. Il est question de DS, ou tu ne sais quoi. Tu fermes les yeux un moment, mais quand tu les rouvres, tu as l'impression que c'est pire. La musique à fond, les tatouages fluorescents et l'alcool, tout ça ce n'est pas bon pour le cerveau. On dirait une crise épileptique généralisée. Mais en même temps, ça te change de ton calme habituel. Dans ton état actuel, tu ne peux même pas dire si ça te gêne ou pas. Finalement, Kieran et Rief (qu'il s'appelle) offre tous les deux un verre et une tournée, et tu en profites également pour boire d'un trait cette boisson amère. Mais t'es tellement imbibé que tu ne le sens pas, ça te conforte juste dans ton cocon, ça te réchauffe, finalement, c'est pas si mauvais... et si tu prenais encore un ou deux verres ? Histoire d'être à l'aise bien sûr... Au moment où tu vas te saisir d'un autre verre, tu sens qu'on te tire en arrière et tu manques de tomber.
Hey !
« Moi aussi je peux m’amuser sans eux. Toi tu viens avec moi pour te faire pardonner. Mellan, t’es libre de venir ou de rester. Ton choix mec. »
Tu lèves un sourcil (ou du moins tu essayes, parce que tu as du mal à tenir debout). Danser ? Tout de suite là maintenant ? Tu fais une moue incertaine. Mouai... mais pourquoi pas ?
Attends deux secondes...
Tu enlèves ton t-shirt et le balance ailleurs. T'as vraiment trop chaud. Avec autant de monde autour, c'est pas possible de rester habillé normalement. Mais toi tu t'en fiches tu es complètement bourré, et maintenant tu es torse poil en train de danser avec une fille. Eh bien eh bien, tu fais des progrès mon cher Alexis. Au début, tu ne sais pas trop quoi faire. Tu restes planté au milieu de la piste, à regarder les autres danser. Et puis comme finalement tu vois que tout le monde fait n'importe quoi, tu te mets à danser comme un jambon avec Aileas. On verra bien comment ça se passe. Puis au bout d'un moment, tu ne sais pas si c'est l'alcool ou ton vrai style de danse, mais tu y prends goût et commence plus à danser de façon sexy. HOULA. Alexis, calme toi. Mais non tu continues de danser comme il te plaît tu te fous de comment te regarde les gens. Et au final au petit collé serré avec une jolie demoiselle, ce n'est pas du tout déplaisant.
Un verre d'alcool de temps en temps et tu repars de plus belle sur la piste, tes tatouages fluorescents dansant en même temps que toi dans des mouvements saccadés. Tu approches ta bouche de l'oreille de la jeune fille pour qu'elle puisse t'entendre :
J'm'appelle Alexis, je suis un Poufsouffle en fait ! Je t'avais jamais vraiment vue, mais t'es jolie !
Pff la technique de drague d'un homme bourré. Tu lui souris, tu te moques encore d'elle. Mais toi, rien que ce soir, ça te fait rire. Parce que d'habitude, tu ne juges pas, tu ne rigoles pas, tu ne joues pas. Tu fais juste que vivre en attendant la suite.
Les tournées pleuvaient. J'en était peut être à mon sixième verre, ou plus, je suis pas certain. La blondinette avec qui j'avais laissé ma frangine s'était évaporé, à la place c'est un Alexis un peu éméché qui ce tenait là. Quand est ce qu'il est arrivé au juste ? C'était peut être pas important. En tout cas c'est la première fois que je le voyais aligner autant de mots sans qu'on l'ai harcelé pour le faire. J'en restais presque admiratif jusqu'à ce que la tournée de Rief m'arrive sous le nez. Encore un verre, une tequila trinqué dans un sourire et vidé aussi sec. Le retour fut moins douloureux que prévus. Aili l'avait accueilli d'une insulte et d'un coup, signe qu'elle n'était pas si fâché que ça finalement et qu'elle avait décidé de rester. La fête pouvait réellement commencé maintenant.
Rief m’entraîne sur la piste. J'étais content qu'il ne se défile pas, les verres avaient certainement aidée à lui faire oublié la foule et l'angoisse d'être vus en train de s'amuser. On saut jamais après tout. Derrière moi la voix d'Aili attire brièvement mon attention, j'avais pas compris ce qu'elle disait mais elle semblait décidé à aller danser avec le grand blond. Ça m'avait fait sourire, j'étais content qu'elle en profite et rien que pour ça je regrettais pas mon plan. Mon attention s'était ensuite tourné vers Rief qui semblait se demander comment on danse. Vraiment ? C'est un vrais question ça ? Je le regardais un instant dans les yeux, un sourire un brin moqueur pendu au lèvres avant de me pencher jusqu'à son oreille pour être certain d'être entendu avec le bruit.
« Tu sais, t'as juste à écouter la musique et à laisser ton corps faire le reste. Pour une fois c'est un truc qui demande pas trop de réflexion. Laisse toi juste aller. Puis de toute façon j'ai l'air plus ridicule que toi dans cet accoutrement alors t'inquiète pas trop »
Ridicule. J'avais jamais aimé ce mot, simplement parce que les gens l'utilisaient à tord pour décrire des situations amusantes ou des gens qui n'ont pas peur d'oser des choses folles. Des gens trop attachés à l'image qu'ils dégagent pour se laisser aller, vivre un peu en faisant des choses dingues, se moquer des regards et des rires parce qu'ils suintent simplement la jalousie. Y'a pas plus rageant pour ces gens qu'un imbécile qu'à l'air heureux. Alors j'étais content que Rief se lâche un peu et qu'il puisse sourire à se moment de folie. Peut être même qu'il allait l'assumer.
« Tu te débrouille bien en plus ! »
Pour une première fois, j'étais impressionné. Je l'accompagnais dans sa danse, essayant de ne pas trop le coller même si l'alcool rendait la notion s des distance et de l'acceptable plutôt flou. Mais après tout, on était déjà tous serré ici. Alors un peu plus ou un peu moins... On se laissait simplement porté par le moment. Mon regard ce décide à le lâcher, attiré par l'éclat roux juste derrière nous. Ma sœur et son cavalier de fortune avaient l'air de plutôt bien profité de l'instant eux aussi. Jamais je me serait attendu à ça en entrant ici. Elle dansait avec un mec, elle le faisait vraiment, et pas qu'un peu à en juger par la façon qu'il avait de se serrer contre elle. Je crois que j'en aurais bondit de joie en hurlant si mon corps n'était pas déjà en train de remuer. Je glisse mes bras autour du cou du préfet pour me pencher une fois de plus à son oreille, essayant d'être discret malgré l'alcool dans mon sang qui me rendait un peu trop excité.
« Hé, t'as vus ! On dirait qu'on a bien fait de monter ce plan ! »
Je fis un signe de tête en direction des deux autres, laissant éclaté un rire ravie et léger. Je crois que cette soirée était parti pour être simplement parfaite. Lâchant la cou du bleu d'une main, je m'étais mis à siffler une fois de plus en direction de ce qui ressemblait à un couple pour n'importe qui. Je savais que j'allais avoir le droit au regard noir et rougissant de ma frangine alors je prend la fuite en entraînant avec moi mon complice. Pas question de se faire avoir maintenant. J'attrape sa main en l'attirant vers moi pour rejoindre Anton et son ami qui continuaient leurs démonstration de danse sur l'estrade. Je me joignais à eux, enchaînant des mouvements désordonné d'un toutes les danses qui me passaient par la tête, finissant bien entendu par un haka digne de ce nom. Tenue oblige ! On était bien ici, au milieu d’inconnus, partageant l’ivresse d'un instant qu'on aura certainement du mal à se rappeler le lendemain. Mais la soirée ne faisait que commencé, on avait encore toute une nuit devant nous avant de pensé au regrets. Une nuit c'était suffisamment court comme ça.
Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
17.07.16 14:54
Gamme The Thing And Make Me Rock In Dance
La musique raisonne dans ma tête. Elle fait mal à la tête et me rend malade. Ou peut-être que je le suis déjà? Autour de moi, les gens discutent. Mais j’entends rien. Tout est flou. Je n’aurais jamais dû entrer dans ce lieu. Jamais. L’atmosphère est bizarre. Me rend bizarre. Je sens ma chaise bouger. Je vacille. Je vais tomber. Brusquement, je rouvre mes yeux, et me rattrape à la table devant moi.
Deux personnes sont à côté de moi. Deux filles. Une certaine Aileas Nails et...Non. Une fille et un garçon. Aileas Nails et un de mes camarades du bungalow. Comment avoir pu confondre ce dernier avec une fille? Je dois être malade. Je soupire. On dirait que c’est une habitude pour moi de tomber malade.
Une boisson se présente à mes yeux. Comme un automate, je la porte à mes lèvres. J’en bois une gorgée. Deux peut être. Je ne sais plus. Le moins possible, j’espère. C’est dégoûtant. J’ai envie de recracher ce liquide nauséabond. Mais je ne le fais pas. Ça ne se fait pas. C’est pas polie. Je mets de côté le verre. Comme si cela ne suffisait pas, un autre verre apparaît. Pas question que j’avale ce qu’il contient. J’espère ne pas devoir les payer. Je n’ai rien commandé de tel.
Aileas m’interpelle et me propose d’aller danser sur la piste. J’ai à à peine le temps de lui fournir une réponse qu’elle part danser avec mon camarade de chambre de l’été. Je les suis des yeux. Ils sautillent dans tout les sens, remuant les bras et les hanches. Je grimace intérieurement. Rien ne vaut la valse ou la danse classique. Démodé? C’est surtout plus jolie que les atrocités qu’on peut voir maintenant.
Je me lève, mais tout bouge autour de moi. Et dire que je voulais trouver un coin tranquille! Je ne sais même pas si je vais y arriver. Je me sens nauséeux. Je me dirige vers la porte de sortie de la discothèque. Il fait plus frais. Un peu d’oxygène me fait du bien. La musique est également moins forte ici. Je prends une grande inspiration. Je tousse. Je crache. Je vais tout de suite beaucoup mieux.
Sans savoir pourquoi, mes pieds commence à bouger. Une, deux, trois. Je me rappel d’une mélodie de musique classique. Une, deux, trois. A trois temps si je me souviens bien. Quatre, cinq, six. Je suis en train de danser, seul, avec un partenaire imaginaire. La valse, sans aucun doute, si je me fis à mes pas. Petit à petit, je m’enferme dans mon monde. Les cris, les hurlements, les discutions, la musique ressemblant à un caquètement de canard; j’oublie tous ça.
Merveilleux, je ne me sens plus nauséeux. Peut être parce que j’ai vomi, toute à l’heure, quand j’ai pris l’air.
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
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