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 Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre

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Anonymous





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
17.07.16 20:28

Gimme the ting and make me rock in a dance



Mes premières appréhensions avaient fini par s’évanouir alors que je bougeais sur la piste de danse. L’alcool aidait, mais aussi le fait que tout le monde et que mes camarades n’hésitaient pas à se ridiculiser sans le moindre complexe m’encourageait. Après tout c’était une piste de danse, pas un examen. On n’allait pas me sortir parce que je dansais mal. Alors j’imitais mes compatriotes et Kieran en me donnant à fond sur la piste de danse. J’aimais particulièrement ces moments où la musique devenait si intense que tout le monde sautait, presque en rythme. Je ne sais pas si c’était la musique, l’alcool, mais l’ambiance commençait à me monter à la tête. Ce n’était pas si mal finalement les sorties en boîtes. C’était amusant. Enfin ça devait l’être en bonne compagnie. Je prenais donc le conseil de Kieran et je me laissais aller, je laissais la musique m’emporter dans des mouvements, imitant les danseurs autour de moi. Les bras s’agitant vers le ciel, parfois tournant sur moi-même et en sautillant. C’était...enivrant. Près de moi Kieran faisait de même, il m’encourageait, secouant son pagne à chacun de ses mouvements de hanche, des mouvements d’un danseur expérimenté qui savait bouger son bassin, comme tout à l’heure avec Northrop. En tout cas tous ces mouvements me faisaient un peu transpirer. Pas étonnant que Kieran garde la forme, c’était presque un sport ! Après une petite vrille, je m’arrêtais un instant, pris par un vertige. Et je le regardais danser, enfin plutôt ses peintures tribales se mouvoir dans le noir alors qu’il secouait son corps dans tous les sens. C’était un peu psychédélique. Et assez joli.

Je voyais Kieran fixer un point derrière moi avant qu’il ne s’accroche de nouveau à mon coup. Ses mouvements étaient un peu approximatifs et il se collait à moi pour pouvoir me parler  dans le creux de l’oreille. Je me retournais pour voir Aileas qui dansait avec le blond de tout à l’heure, désormais torse nu. La température montait entre ces deux là ! Tant mieux, la rouquine méritait bien un peu de détente pour son anniversaire. Quelqu’un avec qui s’amuser. Je savais qu’elle était assez grande et responsable pour se débrouiller et l’envoyer bouler s’il fallait ou encore en profiter pour embrasser cet inconnu. C’était sans doute l’ambiance, la promiscuité et l’alcool qui me faisait penser ça. En temps normal, je ne l’aurai jamais pensé.

Après tout la danse c’est ça non ? Juste une parade nuptiale, un prétexte pour rapprocher les corps, toucher son partenaire. L’attraction, la chimie toutes ces choses qui m’échappaient complètement mais là, en sueur au milieu de cette foule et avec un verre dans le nez, je commençais à les comprendre. Mais certaines personnes dansaient juste pour le plaisir de danser aussi. Je l’attrapais par le cou pour commenter dans son oreille avant que Kieran ne puisse reculer

« OUUUUUU ! Ca chauffe là-bas» dis-je avant d’éclater de rire.

Je le relâchais et levait la main pour un high five bien mérité. Après tout c’était lui qui avait échafaudé le plan. Moi, je n’étais qu’un agent de l’intérieur, un traître aux yeux d’Aileas, une petite merde, un espion. Appelez moi Irving, Rief Irving. Voilà que je commençais à délirer, ça partait dans tous les sens. Heureusement que mon camarade était là pour me ramener à la raison, en m’entraînant par la main.

«Hey où est-ce qu’on va ?»

Mais dans ce bruit il était trop loin pour m’entendre. Il m’entraîna jusqu’à l’estrade ou Anton et Percy se donnaient en spectacle. Hein ?! Kieran ne comptait nous faire monter là dessus quand même. On allait être un peu à l’étroit. mais je n’avais pas le choix, entraîné par le gryffondor, je m’y retrouvais aussi et pris au dépourvu, j’imitais Anton avec sa macarena histoire de me faire une contenance. On ressemblait à un boysband désorganisé, à quatre sur cette estrade, avec Kieran à moitié nu.Jusqu’à ce qu’une musique particulière passa. Je connaissais cet air. Je l’avais même joué au piano. Je connaissais les paroles. Sur le coup j’étais super content et j’exprimais mon enthousiasme avec une exclamation de joie. Déchaîné, j’enchaînais les mouvements de danse suivant mes envie tout en chantant à tue-tête les paroles, parfois pour la foule, parfois pour Kieran qui était à côté de moi, et n’hésitant pas à sautiller quand il le fallait. La musique battait dans ma cage thoracique, vibrait dans ma peau.Bref, une fois la chanson terminée, je me rendais que j’avais super chaud et que ça n’allait pas mieux, mais j’étais grisé par l’énergie. Je regardais la foule, le temps de reprendre mon souffle. Pourquoi est-ce que Kieran m’avait emmené et par sa partenaire de toute à l’heure qui aurait bien mieux chauffé la salle que moi ? Où était-elle d’ailleurs ? Je balayais la salle du regard, mais pas une trace de la demoiselle en robe rouge. J’ouvrais les deux premiers boutons de mon col pour mieux respirer et en gardant mes mouvements de danse au strict minimum. Je regardais mon camarade et je lui tapotais l’épaule pour avoir son attention un instant, lui faisant signe de l’index de s’approcher. Vu la situation, c’était difficile de lui parler sans se coller à lui. Je posais mes bras sur ses épaules, limitant mes mouvements en dessous de la ceinture pour lui dire à l’oreille :

« Hey, je t’ai vu danser avec Northrop tout à l’heure. Elle est où ? C’est elle qui devrait être ici à te faire passer un bon moment !.»


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Duelliste illégal
Aileas Nails


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Aileas Nails





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
17.07.16 21:33


Gimme the ting and make me rock in a dance;
Ft. des gens;


[center]Je ne sus trop à quel moment j’avais, moi aussi, enlevé ma chemise pour ne me retrouver qu’en débardeur blanc. Mais voilà, je dansai contre le torse nu du blondinet et je m’éclatais. Je ne ressentais aucune honte à suivre ses mouvements sensuels et mes hanches se balançaient au rythme de la musique. Les feuilles de cocotiers bougeaient à chacun de mes déhanchements dignes d’une danseuse hawaïenne de 10 ans. Mes bras jusqu’alors vierge de peinture ne le restèrent pas longtemps et c’était dans une myriade de couleurs que je passai mes bras autour du cou de mon compagnon. Il en profita pour se pencher à mon oreille et me souffler quelques mots. Je m’arrêtai un moment de bouger, plantant mon regard imbibé d’alcool dans celui du garçon.

« Dis pas n’importe quoi. Je suis pas jolie. »

Évidemment, j’en avais rougis. Alexis ne semblant pas être le mec à faire des compliments. Même il riait et je souris un peu déçue de la possibilité qu’il ne le pense pas vraiment. Comble de honte, j’entendis le sifflement bien distinctif de Kiki. D’un coup, la chaleur de mon corps s’éleva à des températures insupportables et je devais rouge comme une pivoine. Je me retournai pour lui faire un doigt d’honneur bien mérité. Cet idiot me pourrissait vraiment la vie parfois. Gênée je m’excusai auprès du Poufsouffle. Pour lui aussi, la situation relevait du malaise. Je m’apprêtai à le planter là pour aller mourir dans un coin quand la musique changea et raviva mon désir à rester danser. L’alcool revenait faire son œuvre et telle une gamine je criai ma joie d’entendre la chanson. La musique reprit possession de mon corps chassant tous mes soucis. Je ne vivais à nouveau que pour l’instant présent.

«Oh ! We're a thousand miles from comfort! We have traveled land and sea ! But as long as you are with me ! There's no place I'd rather be ! »

Je jouai à mon tour de sensualité dans mes mouvements n’hésitant pas à coller mon bassin contre celui d’Alexis. En l’observant bien, ce mec avait un physique plus qu’attirant. Ses piercings, ses cheveux blonds, son air de bad boys… Au dernier refrain, je n’hésitai plus. Je l’embrassai. Timidement au début, puis je pris confiance. S’il me trouvait jolie peut-être qu’il avait lui aussi envie.

© nemoe sur epicode



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Kieran Nails


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Kieran Nails





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
17.07.16 22:40




Gimme the ting and make me rock in a dance



On dansait sur cette estrade comme des possédé. On était au sommet du monde, les mains en l'aire comme si on cherchait à atteindre les étoiles. La musique était plus forte à chaque secondes et l'alcool animait désormais mon corps et mon esprit, c'était sûrement le cas pour tout ces gens autour de moi. Plus personne ne se souciait d'avoir l'air ridicule ou non, comme si ça n'avait plus d'importance maintenant. L'instant présent et rien d'autre, j'avais bien l'intention d'en profiter encore, de prendre tout ce qu'il avait à m’offre et bien plus encore. A coté de moi, Rief dansait toujours avec autant d’énergie, je crois que je ne l'aurais jamais imaginé dans une situation pareil. Je l'avais souvent espéré c'est vrais, mais de là à ce que ça en devienne une réalité, c'était autre chose.

La musique change une fois de plus, les garçons se déchaînent comme jamais, sautant, chantant à pleine voix parmi la foule. J'en riais un peu, pour une fois que je n'étais pas le seul à me laisser emporter par un moment de folie, c'était plutôt plaisant. Alors je danse encore, laissant mon corps onduler au rythme de la musique, accompagnant leurs chants de temps en temps, fermant les yeux quelques fois pour ne pas voir le ciel tourner au dessus de ma tête. Les peintures ondulaient tout autour de moi, l'espace d'une seconde j'ai cru m'écrouler au milieux de la foule, porté par la musique et cette sensation légère au creux de mon ventre, mais mon corps restait droit, il se tenait debout, là prêt de Rief qui continuait de danser. Il s'approche encore un peu de moi, mon regard s’accrocha au sien sans réussir à s'en défaire. Il me souriait encore, à croire qu'il avait juste oublié comment être sérieux. Il approchait toujours, posant ses bras sur mes épaules sans la moindre gêne. Est ce qu'on avait inversé les rôles ? Je m'en souvenais pas, pourtant je me sentais rougir au contacte alors qu'il approchait beaucoup trop prêt.

Peut être qu'il y avait quelque chose de magique dans cette boite. Le temps sembla s’arrêter l'espace d'une seconde pour étouffer le bruit assourdissant de la musique. Ça me semblait loin, comme si j'étais ailleurs. Peut être dans une bulle, juste lui et moi le temps d'abandonner le monde autour de nous et se dérober à leurs yeux. Peut être qu'on aurait put simplement disparaître. Je l'espérais tellement fort que j'y croyais réellement. Mon regard glisse du sien quelques secondes alors qu'il se penche à mon oreille. Mais j'entendais que le martellement de mon coeur qui résonnait jusque dans mon crâne. Je ne comprenais pas, ou peut être que je ne voulais pas comprendre simplement pour rester un peu plus dans cette bulle.

Puis je la voit. Aili était là, sous nos yeux, elle dansait avec un Alexis, le rouge aux joue et un sourire radieux sur les lèvres. Elle était jolie sous la lumière des peintures, elle est jolie quand elle rougit. Elle est éblouissante quand elle vie. Elle l'embrasse. Je souris au spectacle, peut être un peu fier, mais aussi simplement heureux. L'instant ne pouvait pas être plus parfait. Je l'avais taquiné, mais j'avais aussi promis. Peut être que tout ça n'est qu'une coïncidence un peu étrange mais j'avais envie de croire que c'était simplement un de ces moments particulier ou il faut saisir sa chance. Comme une étoile filante. Une seconde, pas plus, et il s'évapore dans la nuit.

Mon corps en aurait peut être tremblé sans tout cet alcool qui coulait dans mes veines. Je me sentais idiot, peut être un peu perdu mais j'avais cette espoir qui me guidait, un peu d'audace aussi, porté par la beauté éphémère de cet instant. Ma main glissa le long de sa nuque et mon visage glissa vers le sien pour lui souffler quelques mots au creux de l'oreille.

« En faite j'ai besoin que de toi pour rendre ce moment parfait. »

Je me sentais bête, mais j'avais l'impression que c'était pas important. Je me sens toujours dans cette bulle, seul lui et moi alors je passe mes bras autour de son cou pour capturer ses lèvres. Le geste était peut fébrile, mal assuré certainement, il avait juste assez d'audace pour durer un peu et lui voler quelques secondes d'éternité.



codage par greenmay. surApple-Spring
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
17.07.16 23:49

Gimme the ting and make me rock in a dance
feat. des gens qui partent en steak
Danser... c'est un verbe ça danser ? - Alexis.


Tu danses, toujours debout, attrapant le verre des autres quand ils passent, pour te donner du courage, ou oublier combien tu es ridicule. Elle passe ses bras autour de ton cou, et le contact te fait comme un choc électrique. Un feu d'artifice explose dans ta tête, comme si c'était déjà pas assez le bordel autour de toi et avec l'alcool. C'est fou comme le contact d'une femme peut te rendre différent.

« Dis pas n’importe quoi. Je suis pas jolie. »

Bah si, elle est jolie. Même non bourré, tu l'aurais quand même dis. Elle était pas mignonne, mais jolie. Mais aussi vachement près ! Tu louches sur ses yeux, son nez, puis sa bouche. Oui, son visage est beaucoup trop près pour te laisser les quelques pensées cohérentes qu'il te reste. Tu l'enlaces au niveau de la taille, et la rapproche encore de toi. Rien à voir avec les filles que tu voyais quand tu étais jeune et con. Là, c'est une vraie femme, pas une gamine prébubère sans avis ni point de vue. Mais c'était un peu comme à l'époque tout de même, comme un pur adolescent, l'alcool et les nombreux verres que tu as bu te mettent les hormones à l'envers. Tu ne pouvais décidément pas résister à son charme, même avec 5g dans le sang.
Un sifflement retentit, tu sais que c'est Kieran parce que tu l'as dans ton champs de vision, contrairement à Aileas qui se retourne en devinant de qui il s'agit. Et dans un bel ensemble vous lui faites un beau doigt d'honneur. Tu vois Aileas devenir rouge comme un homard, tu ne dois pas être loin, mais pas pour les mêmes raisons. Toi c'est plutôt alcool et chaleur, la gêne viendra plus tard, avec le mal de crâne.

Finalement la jeune fille se dégage, rompant un peu ton enthousiasme, mais quand la musique change et que tu la vois revenir joyeusement, tu ne peux t'empêcher de sourire. En fait, ton esprit ressemblait à un mélange entre un bébé passé au mixeur (voilà le niveau intellectuel) et à un désert aride dans lequel on aurait jeté une bombe atomique fluorescente et luminescente. Voilà un peu le gros du machin. Pas de pensée cohérente à l'horizon, ou alors elle est TRES bien cachée. Sous le sable. A des milliers de kilomètres de la surface. Et l'explosion arrive quand elle se met à danser collée à toi, les hanches collées aux tiennes. Ton cerveau s'emballe, la c'est un vide intersidéral qui s'installe, ton regard doit ressembler à un loup qui regarde un mouton. Elle est terriblement bien foutue.

Puis vient le dernier refrain. Aileas t'embrasse, timidement puis d'un mouvement plus sûr et adroit. Si ta tête pouvait fumer, elle ferait la même tête qu'une locomotive à vapeur. Tu perds le contrôle si je puis dire, et l'embrasse à ton tour. Tu as oublié comme c'était agréable d'embrasser quelqu'un, ça doit faire 4 ans que tu n'as eu personne dans ta vie. Et c'était censé durer plus longtemps, enfin passons cette résolution foireuse. C'est mouillé. Enfin au début. Après, ça devient sucré surtout, et doux. Elle embrasse bien, enfin vu du peu d'expérience que tu as bien sûr. Tu l'embrasses aussi, te moquant des gens autour. Tu passes tes mains dans son dos, descendant le long de ses reins, puis ses fesses. Tu la serres davantage contre toi, tu sens sa poitrine, son souffle chaud, tout. Tu passes une main derrière son cou.

Qu'est-ce que tu dois faire, qu'est-ce que tu dois faire ?! T'en sais rien, mais tu le fais, et bien. La musique continue d'enchaîner, de déchainer tout le monde, qui ne fait même pas attention à vous. Tu murmures à son oreille, de ta voix grave essoufflée :

Tu veux continuer de danser ?

Tu souris, d'un air moqueur et heureux (et émêché aussi) et très ailleurs. Tu te demandes ce qui lui a pris. En fait non tu t'en fous, t'apprécie juste le fait qu'elle l'ai fait.

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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
18.07.16 12:57

Gimme the ting and make me rock in a dance



La musique change. Un morceau qui suit bien le précédent, mais malheureusement je ne connais ni la chanson ni les paroles. Encore épuisé par mon soudain élan de danse, j’essaie de retrouver mon souffle et de danser le minimum syndical pour quelqu’un qui se trouve sur une estrade. Alors je m’adresse à Kieran. Rosabel Northrop a complètement disparu de la surface de la boîte alors qu’ils se grimpaient limite dessus tout à l’heure. Moi ? Jaloux ? Non. Juste surpris. Et curieux. Vraiment.La main de Kieran glisse sur ma nuque moite. C’est probablement pour le soutenir alors qu’on tente de danser et de maintenir une conversation, pas facile.

Son regard croise le mien. S’attarde. Il me regarde différemment, avec insistance. C’est difficile d’y lire quoi que ce soit avec les lumières lumineuses et fluorescentes qui dansent autour de nous.

C’est peut-être aussi parce que personne ne m’a jamais regardé comme ça auparavant.

Ensuite il s’approche de mon oreille et murmure une phrase dans un ton qui me donne des frissons.

C’est peut-être aussi parce que personne  ne m’a jamais dit quelque chose comme ça auparavant

Kieran c’est son genre de faire des compliments. Sur mes cheveux, sur mes lunettes, etc. Mais c’était toujours dit avec sa légèreté et sa candeur légendaire. Ici, il avait l’air...si sérieux, si….Mon coeur fait un bond dans ma poitrine avant de fondre dans mes entrailles. C’est un drôle de sentiment. J’arrête de bouger. La suite se déroule trop vite pour que je puisse réagir. Sa joue caresse la mienne alors que son visage glisse juste avant de m’embrasser. Je ne m’attendais pas à ça. Non, vraiment, je ne m’attendais pas à ça.

Pendant cette brève seconde d’indécision, tout s’arrête. Je n’ai pas le temps de paniquer. Les lumières continuent de bouger, la musique de pulser dans mes côtes mais c’est comme si elles n’existent plus. Et en face de mes yeux, juste le visage de Kieran. Il est mignon comme ça, si sérieux, avec les yeux fermés.... Je sens mon coeur se liquéfier à nouveau et mon estomac s’envoler. Les fameux papillons dans le ventre. J’ai toujours cru que c’était une légende.

C’est peut-être aussi parce que personne  ne m’a jamais embrassé comme ça auparavant

Mes yeux se ferment. Et à cet instant, je capitule. Mes lèvres cherchent les siennes, avides et maladroites. Sa langue touche la mienne. Un goût d’alcool et de métal alors que nos souffles se mélangent. Mon coeur fait des bonds au rythme de la musique. Sur le moment je perds la conscience d’où je suis, que mes camarades me regardent, qu’on est dans une boîte pleine de monde, que je suis censé aimer les filles et que Kieran est censé être juste mon ami. Sur le moment j’oublie que je ne sais pas quoi faire avec mes mains, avec mon corps. J’oublie que je suis complètement indécent. Sur le moment, j’aime ça, cette sensation d’excitation, l’impression que mon corps se remplit de petites bulles multicolores qui éclatent partout, jusque dans ma tête alors que mon coeur s’envole hors de ma poitrine.

Mais après un moment nos lèvres se détachent. Retour à la réalité. J’ai conscience de ce que je viens de faire. Je remonte les lunettes qui ont presque glissé sur le bout de mon nez. Et là c’est la panique. Les questionnements. La musique est soudainement trop bruyante, les lumières trop vives. Mon visage est en feu. Je ne sais pas quoi faire. Fight or Flight ?Peut-être que c’était quelque chose que Kieran faisait souvent, pour embêter les gens. Les mettre dans ce genre de situation pour voir comment ils réagiraient. Là tout de suite j’aurai bien aimé que le sol s’ouvre en deux pour m’avaler. Que la boîte prenne feu. Je sais pas, une diversion. Qui m’aurait évité de devoir prendre une décision là tout de suite alors que mon cerveau fonctionnait à 100 à l’heure pour compenser le manque d’activité d’il y a  5 minutes, que je ne savais pas où me mettre, et que mon corps refusait de me laisser tranquille, encore sous l’effet de l’adrénaline ou de l’excitation.

Tout était si confus. Mon cerveau était saturé de pensées, de questions.  Et je n’arrive pas à résoudre quoi que ce soit avec la musique, les lumières, les gens et le fait que je n’arrivais pas à retrouver mon souffle.

« Ah...Je...Heum...Je-J’ai besoin de prendre l’air...Je ...je reviens.»

C’est tout ce que j’arrive à articuler avant de récupérer mes bras et de m’enfuir lâchement dans la foule, droit vers la sortie avec des jambes en coton.

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Aileas Nails


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Aileas Nails





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
19.07.16 9:05


Gimme the ting and make me rock in a dance;
Ft. des gens;

Si nous nous étions contentés au début que de nos lèvres, rapidement nos langues se touchèrent et s’enroulèrent l’une à l’autre. Ça avait le goût de l’alcool et de métal. C’était donc ça, l’effet du piercing sur la langue. Pas étonnant que Kiki faisait fureur après un seul baiser. Embrasser Alexis était étrangement agréable. Tellement que j’en avais fermé les yeux pour ne ressentir que son touché. Pour la première fois, je me sentais désirée. On me trouvait jolie peut-être même sexy. Moi, la fille qui normalement passait inaperçue. Le garçon répondait avec passion glissant ses mains sur mon corps et je frémis sous ses doigts. Le monde pouvait bien s’effondre, je n’aurais conscience de rien car ma réalité n’était formée que de lui et de moi.

Essoufflés, nous rompîmes le baiser sans pour autant prendre nos distances. Je restai collée à lui, profitant de sa chaleur et de son odeur. Je frémis à nouveau en sentant sous souffle dans mon cou. À croire que l’alcool me rendait plus sensible.

« Je suis prête à danser toute la nuit si c’est pour rester dans tes bras. » articulais-je à son oreille.

Je ne voulais pas le relâcher. Pas maintenant, pas quand j’étais enfin heureuse. Toute cette histoire entre Kiki et Rief, mon choix de cours pour l’année prochaine, l’arrivée de Mikael et sa mère dans notre famille, tout ça importait peu. Même qu’il n’y avait plus aucune pensée cohérente dans ma tête. Je me sentais enfin libre de m’amuser. Gardant les yeux fermés, je m’étais remise à danser sous ses doigts.

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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
20.07.16 13:34

Bon, c'était juste ce bon vieux petit Serdaigle que tu avais percuté. Tu t'excuse vite fait et te fais signe que ce n'est pas grave. Tiens, une autre personne. Rief. Décidément tu le vois souvent lui. Tu avais déjà un peu bu mais tout allais bien. Tout passe lentement et rapidement, c'est la folie ici. Chaleur et couleur. On passe même vers toi pour te passer du crayon, tu ronchonnes mais te laisse faire. Tu regardes Hjörtur Et rit un peu en voyant la drôle de forme coloré sur sa joue. Tu passeras plus tard au toilette pour enlever les couleurs sur ton visage. Pour le moment c'est fun.

Rief quitte le petit groupe en marmonnant quelques trucs, pas vraiment des choses qui t’intéresse. mais de ce que tu comprend.. oh puis merde tu t'en balance. Tout le monde se chauffe ici et ça te gonfle déjà les histoires de cœurs.

-"Où est Perceval ? Tu ne l'a pas vu ?"

Ben oui, fait forcement guetté le petit aussi ! Anton ne devrait pas être loin aussi. Malgré toi, sans t'en rendre compte, tes pieds bougent un peu au gré de la musique, ton bassin se balance sans que cela se voit forcement. Tu aimes la musique, tu l'a toujours aimé. Et c'est entrainant.
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Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
21.07.16 18:08

Gimme the ting and make me rock in a dance
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Danser... c'est un verbe ça danser ? - Alexis.


Quand tu sens sa langue toucher la sienne, ton esprit pétille et s'embrase. Waw, c'est fou comme c'était électrisant de la sentir comme ça... Tu la sens toucher ton piercing, encore et encore. Tu ne sais pas si ça lui plaît, mais on t'avait déjà dis que c'était super agréable, ça rajoutait un plus au baiser. Tu savoures le moment, les yeux fermés. C'est fou l'effet que ça peut te faire, d'avoir une fille collée comme ça contre toi, si peu timide, contrairement à ton habitude. Cet instant te paraît irréel, comme si le monde continue de vivre alors que le tien s'est arrêté. Vous êtes dans une bulle, une bulle qui ne peut pas éclater car vous êtes tellement concentrés l'un sur l'autre que tout pourrait exploser que vous ne verriez rien.

Le contact rompu, tu la serres contre toi, ta bouche dans son cou, et l'embrasse comme si tu voulais la dévorer. Tu adores la sensation de sa peau douce contre tes lèvres, tu aimerais que rien ne change. Rester comme ça pour toujours. Mais hélas, la gueule de bois un jour te rattrapera, ainsi que la sobriété.

« Je suis prête à danser toute la nuit si c’est pour rester dans tes bras. »

Elle n'est décidément pas la soeur de Kieran pour rien. C'est la deuxième personne qui ne te fuit pas quand elle te voit. Elle est adorable. Tu la regarde, le regard plein d'étoiles, et attrape un verre posé là. A l'odeur, on dirait de la vodka. Tu en bois un peu, puis embrasse Aileas, sans avoir avalé le liquide qui se transmet à elle. Tu gardes une partie et l'avale à ton tour, sentant la vodka se diffuser en toi et te donner de nouvelles forces.

ça t'aidera à ne pas avoir honte, souris-tu d'un air mystérieux. Et à me donner du courage.

Tu la prends par le bras, l'emmenant vers la scène où des gens avaient fait plus tôt des annonces. Tu hésites à embêter Kieran au passage qui a l'air de prendre du bon temps, mais abandonne l'idée. Tu prends le micro au DJ de la soirée, et le porte à tes lèvres. Tout le monde te regarde, la musique est toujours là, mais un peu plus basse, pour que l'on t'entende tout de même. Tu sens que tu vas faire une grosse bêtise, et pourtant, tu ne t'arrête pas pour autant. Tout le monde attend. Aileas aussi, tu redoutes ce qu'elle va dire à ton initiative, mais en même temps, ton esprit ne se rend pas compte de la débilité de ton acte. Tu te racles la gorge, et prononce seulement deux phrases, d'un ton plus que joyeux et charmeur :

Le premier qui la touche, je le bute. Bonne soirée à vous !

Puis tu l'attrape par la taille, et lui roule une pelle immense devant tout le monde, d'un air passionné et possessif. Tu vois quelques filles de l'assemblée rougir quand tu les regardes, et chuchoter qu'elles trouvent ça trop mignon. Les mecs ralent un peu, tu en vois qui semblent bien déçus, mais vu ta tête amicale qui cache un grand fuck, ils préfèrent s'abstenir. Tu rends le micro, adresse un doigt d'honneur joyeux à toute l'assemblée, et redescend de la scène en portant Aileas en princesse. Tu es en train de rire à plein poumons. Tu trouves ça très drôle, tu poses la jeune fille un peu plus loin, sur un canapé, et l'assoie sur tes genoux. La musique a repris, plus entraînante et plus forte.

C'était marrant hein ? lui sussure-tu à l'oreille.



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Kieran Nails


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Kieran Nails





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
21.07.16 18:50




Gimme the ting and make me rock in a dance



Et le temps s’arrête, comme dans un autre monde. Tout autour de nous tourbillonne, les lumières dansent frénétiquement sur cette musique entraînante. Pourtant il était resté là, immobile, il avait à peine bougé, il ne se doutait pas de ce qui allait ce passer. C'était peut être un peu égoïste d'agir comme ça mais en vérité j'avais aucune idée de comment faire. Ce moment m'avait simplement semblé parfait. Et il l'était. J'avais pas tellement réfléchi, ça faisait parti de ces moments ou il fallait simplement se laisser vivre. Je me sentais vivant contre son corps, perdu dans un baiser qu'il acceptait de me rendre. J'en avait frémis une seconde, peut être même que j'en avait tremblé d'émotions au contacte de sa langue. J'avais envisagé bien des scénario c'est vrais, mais celui ci dépassait tout ce que je m'étais imaginé. Comme un feux d'artifice au fond de ma poitrine, je sentais tout mon corps crépiter, envahis par une chaleur plus douce que la plus tendre des caresse. J'avais même plus l’impression d'être ici dans cette boite, mes pied ne touchaient sûrement plus terre, peut être qu'on flottait quelque part, entouré d'étoile et de rêves qu'un baiser pouvait construire. Mes mains cherchaient son corps, elles s'y accrochaient lentement, peut être un peu timide alors qu'il s'offrait à moi. Peut être qu'on restera coincé dans cet éternité, une vie entière accroché à ses lèvres et à son corps, j'en frémissais encore un peu.

Et puis la réalité nous rattrape. Elle me fait redescendre sur terre, reprendre mon souffle quelques secondes pour ouvrir les yeux sur ce monde. Rief était là devant moi, il me fixait avec un certain trouble. Alors c'était bien vrais, c'était arrivé. Je senti mon cœur s'emballer au fond de ma poitrine, il battait si fort que j'avais l'impression de manquer d'air. Rief était toujours là, le souvenir de la chaleur de ses lèvres brûlaient encore les miennes. Je me sentais rougir sous son regard, et mon cœur n'en finissait plus de battre. Il avait jamais été aussi beau qu'à cet instant, debout devant moi sous une cascade de lumières colorés, il fallait que je lui dise. Juste pour qu'il sache, et parce que je pouvais plus rester comme ça sans rien dire. Je me sentais idiot à lui sourire bêtement, idiot mais heureux. Peut être comme je l'avais jamais été avant. J'avais envie de lui sauter au cou pour plus jamais m'en détacher, mourir au creux de ses bras s'il fallait, alors je tend la main, je cherche les mots mais il les trouve avant moi...

Quoi ?

Il part. Un monde s'écroule.
Paralysé. Je le regarde s'éloigner, les questions meurent sur mes lèvres alors qu'il s'enfuit en ne laissant qu'un vide un peu trop froid à mes coté. Ma main tente de le retenir en vain, chassant le spectre de son corps du bout des doigts. Il est parti. Sans un mot, juste cette fuite animée par un trouble qu'il peinait à cacher. Il me laisse là, pas un regard en arrière, pas un geste non plus. Juste cette solitude qui brisait tout espoir et piétinait tout ce qui avait put être agréable et parfait. Je me sentais blessé, comme si tout ça n'avait pas été si réel. Juste une folie porté par l'audace de l'alcool. Une faiblesse qu'on aura oublié demain, pourtant j'y avait mis tout mon cœur, un peu trop de sentiment aussi. Mais j'étais bien le seul pour qui ça comptait finalement.

Je savais pas qu'on pouvait se sentir si mal. Je restais là sur l'estrade, planté face au monde qui vivait sans moi. Mon regard glissa vaguement vers les deux autres, étirant brièvement un sourire comme une excuse pour disparaître à mon tour. Je les laisse à leur danse, qu'ils vivent encore un peu dans cet insouciance coloré. On regrettera peut être demain si on y pense. Les regrets c'est bien la seul chose qui me restait. Le regret de l'avoir laissé partir, le regret e ne pas lui avoir couru après. Celui de l'avoir embrassé dans cet élan de faiblesse. C'était ma faute. Quelque part je savais que c'était idiot d'y avoir cru. C'est comme si j'avais serré ce bonheur si fort qu'il s'était brisé entre mes doigts, il n'en restait que des débris.

C'est trop tard de toute façon. C'est fait. Et c'était finit maintenant. J'avais pas envie de réfléchir à ce qui allait ce passer après. Mon cœur se serrait douloureusement dans ma poitrine à l'idée d'avoir gâché ce que ce « nous » représentait. Il n'y avait peut être plus que « moi » maintenant. Moi seul au milieu de la foule qui cherche désespérément mon seul vrais soutien dans se monde. Un havre d'amour. Je la trouvais pas, pourtant elle était là y'a deux minutes. Et puis la musique se calme soudainement, tout le monde se tourne vers le DJ un peu curieusement. Elle était là. Aili. Mon point d'encrage, le seul repère qui ne se briserait jamais. Qui ne s'enfuirait jamais. Qu'est ce qu'elle fait là ? Alexis avait l'air sur le point de dire un truc, l'air idiot à sourire à ma frangine. Je voulais lui faire signe, m'autoriser quelques secondes à décharger le chagrin au creux de ses bras, mais quelqu'un y avait déjà sa place. Il lui fait une déclaration particulière et l'embrasse devant l'assembler à en faire rougir les filles et grogner les mec. J'entendais des sifflements et des encouragement à travers toute la salle. On applaudissait même quelques fois alors qu'il la portait comme une princesse pour redescendre. La voir comme ça avec lui ça me faisait bizarre, elle lui souriait encore, elle en rougissait aussi, dansant contre son corps pour profiter elle aussi de cet instant pour vivre un peu plus. C'est idiot mais ça m'avait fait sourire, la savoir heureuse et simplement rayonnante me réchauffa un peu. J'étais peut être un peu moins perdu maintenant, mais toujours aussi triste. Et aussi seul. Dans un réflexe un peu désespéré mes yeux cherchaient ceux du préfet, espérant tellement le voir surgir sous mes yeux que s'en était ridicule. J'en soupir encore et laisse la foule me bousculer un peu jusqu'à regagner le bar.

Le seul endroit ou on est pas vraiment seul en fin de compte. S'en était pathétique. J'étais pathétique et j'avais vraiment horreur de ça.. alors je prend une grande inspiration, j'enferme tout ses sentiments quelque part au fond de moi et les noient dans quelques verres le temps de me constituer un masque orné d'un sourire pour le reste de la soirée. Si même les idiots se mettent à sombrer autant tous dépérir tout de suite.



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Invité


Anonymous





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
21.07.16 19:21

Gimme the ting and make me rock in a dance



Une grande bouffée d’air frais s’engouffra dans mes poumons. Enfin d’air frais...il faisait toujours chaud mais plus frais qu’à l’intérieur. Il y avait une vague odeur de vomi et d’urine, ainsi qu’une forte odeur de cigarette. Mais c’était mieux que de rester à l’intérieur avec ces lumières qui donnaient le tournis et la musique qui allait trop fort. Néanmoins je n’allais pas tellement mieux, j’étais en pleine panique à l’intérieur, alarme rouge et hurlante. C’était le bordel, la panique avec un grand P que j’essayais de contenir comme je le pouvais. Pour les fumeurs et autres personnes qui se trouvaient à l’extérieur pour d’autres raisons je devais avoir l’air d’un fou, à marcher tout seul, les lèvres bougeant sans faire de bruit, agitant les mains quand elles ne passaient pas dans mes cheveux moites. Oui. J’étais en pleine conversation avec moi-même. Et ça partait dans tous les sens.

C’était quoi çaaaaa ? OMG OMG OMG. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!! Qu’est ce que je vais faire ? Qu’est ce que je dois faire ?!

Ca ressemblait à ça pendant un moment à tourner en rond. Jusqu’à ce que je retrouve un semblant de calme.

Allez Rief. Réfléchis.FACT: Kieran t’as embrassé. Il y a pas mal de choses qui peuvent expliquer ça. Peut-être que c’était une blague. Peut-être qu’il a trop bu. Peut-être que sa bouche a glissé sur la mienne ? Ca peut arriver ? Non. Ca peut pas. T’es con ou quoi ?

Si c’était un accident ou simplement Kieran qui s’était laissé emporter par l’ambiance ou l’alcool, la solution était facile. On oubliait ça, on faisait semblant de rien et on restait amis. Par contre...si ce n’était pas le cas… Je fermais les yeux un instant. Ce qu’il avait soufflé dans mon oreille…

“j'ai besoin que de toi pour rendre ce moment parfait”

Rien qu’en y repensant, j’en avais des frissons. Est-ce qu’il était vraiment sincère ? Il en avait l’air en tout cas mais... ça n’avait pas de sens. Enfin...d’après mes discussions avec Kieran, je savais que lorsqu’il aimait quelqu’un il n’hésitait pas à lui demander de sortir avec lui. Je savais aussi que les compliments physiques ça ne voulait rien dire. Aussi, d’après mes dernières informations il avait embrassé une fille et aimait bien un des étudiants d’échange...Alors ça n’avait pas de sens. En plus ce n’est pas comme s’il avait manqué d’occasion de me le dire. Ou de me le faire savoir. Je passais une main dans mes cheveux. Non ce n’était pas logique. A moins qu’il n’ait prévu que je réagisse comme ça.

Je poussais un soupir. Là non plus ça ne devenait pas plus clair, et ça ne risquait pas de le devenir tant que je perdais dans des hypothèses. Le mieux, c’était d’être sûr. De savoir de quoi on parlait avant de partir en vrille.

Et qu’est ce que tu vas faire s’il te dit que c’était fait exprès. S’il avoue avoir des sentiments pour toi ?

Je m’arrête. Je sais pas. Je. ne. sais. vraiment. pas. C’est affligeant. Je ne me vois pas le rejeter, ni lui sauter dans les bras. Et pourtant. FACT NUMBER TWO : je l’ai embrassé en retour. Même dans cet état si un inconnu ou n’importe qui d’autre l’aurait fait, je l’aurai repoussé gentiment. “Non merci”. Mais je ne l’ai pas fait. J’ai vu son visage, et j’ai ressenti tous ces trucs bizarres et je l’ai embrassé et je ne peux même pas dire que j’ai pas aimé ça.

Que faire alors ? Quelque part, j’ai juste envie d’attendre que ça passe. Je me sens paralysé. Je n’arrive pas à prendre la moindre décision alors que...ça devrait être simple non ? Je secoue la tête. De toute façon ça ne sert à rien de prendre une décision maintenant, sans avoir la moindre certitude. Même si j’avais juste envie de me cacher, je devais aller voir Kieran et ...au moins essayer de tirer ça au clair.

Je passe de nouveau les portes de la boîte. A l’intérieur c’est toujours la folie. Les gens sifflent, applaudissent, encouragent. J’ai juste le temps de voir le blond de tout à l’heure porter Aileas dans ses bras comme une princesse. Qu’est ce qu’il vient de se passer ? Qu’est ce que j’ai manqué ? Non. Concentre-toi, Rief. Je cherche Kieran des yeux et je le repère, seul, près du bar. Je déglutis et je marche jusqu’à lui. Chaque pas me semble lourd avec cette boule d’angoisse dans le ventre. Car je sais qu’à partir de maintenant, chaque pas, chaque action, chaque parole allait avoir son importance et que je ne pourrais pas revenir en arrière. Et plus j’avance plus j’ai peur de perdre mon ami même si j’ai l’impression que ça allait être inévitable. Devant lui, sur le comptoir, une série de petits verres vides. Je l’ai blessé. Evidemment. Peut-être qu’il n’aura même pas envie de me parler. Mais maintenant que je suis là, autant aller au fond du problème. Ma main touche son épaule et il se retourne. Je me mords la lèvre et je me penche vers lui pour lui demander :

« Est- ce qu’on peut discuter en privé….ailleurs ? S’il te plaît...»

@ pyphi(lia)
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Duelliste illégal
Aileas Nails


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Aileas Nails





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
22.07.16 3:00


Gimme the ting and make me rock in a dance;
Ft. des gens;

Déjà, je recommençai à danser beaucoup trop bourrée pour réaliser la portée de mes paroles. Tout ce qui importait à l’instant se résumait à l’instant présent. Les conséquences, la gueule de bois du lendemain, tout ça, je ne voulais pas y penser. Je ne pouvais pas y penser car mon esprit avait déserté la raison. Les yeux fermés, les bras dans les airs, j’ondulais mon corps toujours contre lui. Le garçon posa alors ses mains sur mes joues et m’embrassa à son tour. Mes yeux s’ouvrirent aussi gros que galions. Bordel, mais qu’est-ce qu’il foutait ? Je sentis qu’il me glissait un alcool dans la bouche et j’en fus à la fois dégoutée et échauffée. Je vivais une scène digne d’American Pie en direct. Ce party, ces gens, l’alcool, cette peinture, cette musique… J’oubliais un truc, mais ça n’avait pas d’importance. Je vivais enfin ! Alexis me glissa un truc à l’oreille ce qui me fit redescendre les pieds sur terre. J’étais saoule, mais pas au point de ne pas comprendre où est-ce qu’il se dirigeait.

« Attends, je veux pas… oups pardon » On bousculait les gens sur notre passage, mais le blondinet continuait sa route fendant la foule comme Kiki dans un show pour se retrouver à l’avant scène. En moins de temps qu’il n’en faut à Rief pour rougir à un compliment de mon frangin, je me retrouvai sur la scène à côté de Percy et Anton. Je les saluai sans trop y penser, complètement intriguée par ce que le Poufsouffle considérait faire. OMFG. Un moment… Quoi ?

Qu’importe mes protestations, Alexis les étouffa avec un langoureux baiser devant tout le monde. Je paniquais intérieurement. Ce n’était pas prévu dans les plans. Enfin, mon plan de passer la soirée en tête à tête avec ma DS s’était volatilisé depuis fort longtemps, mais jamais j’avais voulu le remplacer par une pelle devant l’ensemble des personnes présentent ici. Kiki devait me sauver de la situation. Tout était sa faute. J’étais là à cause de lui, il m’avait collé Alexis dans les pattes, puis abandonnée pour s’enfuir avec Rief. Et maintenant je roulais des pelles à un mec que je connaissais à peine. Et bordel qu’il embrassait bien. Je ne m’en lassais pas.

Rien ne l’arrêtait et je me retrouvai portée en princesse. Alexis trouvait la situation ultra amusant alors que moi… J’en riais aussi. Sérieux, juste à voir la tronche de certains, ça en valait la peine finalement. Demain était un autre jour, on pourrait dire ce qu’on en voudrait, mais ce soir, c’était mon anniv’. Mon aîné me porta jusqu’au canapé et je terminai assise sur ses genoux. Sans réfléchir, je le frappai à l’épaule.

« Me refais plus jamais ça. La honte quoi. Pis, c’est moi qui vais tabasser les autres s’ils approchent. »

J’essayai d’avoir l’air le plus grave possible, ce qui était très difficile vu le sourire qui ne disparaissait pas de mes lèvres. J’éclatai finalement de rire tanguant dangereusement sur ses cuisses.

« Oh de la peinture… » Par un heureux hasard, un pinceau se trouvait sur la table posée devant nous. Je m’étirai pour l’attraper et je fis un long trait orange fluo sur le torse encore vierge d’Alexis. « Tu me laisseras bien te peinturer pour te faire pardonner. »

Lentement, je glissai le pinceau sur sa peau.
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Téméraire
B. Perceval Mcdonald


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B. Perceval Mcdonald





Re: Gimme the ting and make me rock in a dance | Libre
23.07.16 19:33

Gimme the ting and make me rock in a dance
Folie d'une nuit, folie d'un interdit. Ce soir était le soir de toutes les possibilités, le soir d'une libération, telle une clameur montante, un grondement sourd gagnant en intensité. Ce soir ils n'étaient plus des étiquettes, plus des élèves responsables ou intrépides, des enfants éloignés d'un danger trop grand dont on s'efforçait de les tenir à l'écart le plus longtemps possible, pour préserver les lueurs d'innocences qui demeuraient — juste encore un peu, juste avant l'inévitable. Une guerre se préparait dans l'ombre, une menace grandissait et se nourrissait de la peur inspirée, prête à frapper. Mais cela, ils l'ignoraient, ils fermaient les yeux et oubliaient tout, jusqu'à leur propre nom. Ce soir, ils n'étaient rien de tout cela. Ils n'avaient ni passé, ni futur. Simplement un instant présent, suspendu dans un éclat d'éternité.
L’élévation avant la chute ; inévitable et douloureuse.

Alors Perceval ne pose pas d'avantage de questions, ne se soucie déjà plus de Rosabel l’intrigante qui ce soir n'était rien si ce n'est une ombre trompeuse d'elle-même — à moins qu'au contraire, elle n'ait jamais été aussi vraie qu'en ces brefs instants. Plus tard ; ils auront le temps plus tard, quand leurs têtes épuisées trahiront leurs regrets de s'être perdus dans un tel abandon. Ce soir, ils ne sont que des jeunes comme les autres, qui profitent de cette immortalité que leur confère l'adolescence, ce sentiment de toute-puissance, que rien n'est impossible à leurs cris joyeux et leur insouciance. Un shot de plus, avalé presque de travers. Des gloussements étranglés et une impression piquante se répandant dans sa gorge. Perceval commence à sentir les effets de l'alcool, à ne plus être totalement lui-même. La musique résonne en fond, comme tapissé dans son esprit, il ne sent plus le regard des autres, s'en moque. Il n'y que lui et Anton et cette folie.

C'est pourquoi il laisse les doigts frais de son ami s'enrouler autour de sa nuque, l'entraîner vers la piste ou il l'a lui-même défié de venir. Des éclats de rire en voyant leur déhanché parodique d'un ridicule qui, non définitivement, ne les tuerait pas — sinon, ils seraient déjà morts et enterrés. « T'as le rythme dans le sang, une vraie danseuse brésilienne, dude ! » Sa gorge commence à être sèche de trop d'alcool, son estomac douloureux de ne pas avoir de nourriture pour l'éponger. Pourtant, il ignore les sensations brouillées, se contente de rejoindre son ami dans cet abandon de pensées et ce déni de ce que demain sera. Une fille, dont il ne sait plus le nom ni même s'il elle est de Poudlard ou non, vient un instant se coller à lui, amorce quelques mouvements et fait de même en venant saisir les hanches d'Anton avant de disparaître, dansant avec chacun qui croise sa route. Perceval rit, ses mouvements sont maladroits mais libérés et il danse tout contre Anton, rigole un instant contre son cou alors qu'il se rattrape à son épaule pour ne pas trébucher.

Il se dresse un peu, s'approche de l'oreille de son ami pour lui chuchoter un secret que personne ne doit savoir ; jamais. « J'crois que je commence à être bourré. » Combien de verre a-t-il bu déjà, quatre ou bien peut-être est-ce cinq — il ne sait plus, mais ça n'a pas vraiment d'importance. Il cri un « cap ! » noyé dans les chants et les percussions, se laisse entraîner jusque sur l'estrade. Il attrape Anton par le bras, place un bras autour de ses épaules et cri des paroles de chanson dont il ne se souvenait même pas les connaître, se déhanche et danse une macarena de tous les diables, trébuchant un peu alors que sa tête est lourde et légère à la fois.

Une constatation, soudaine. « J'ai chaud — » et l'évidence lui vient, alors aussitôt Perceval retire son t-shirt, récolte quelques cris encourageants et le jette au hasard d'une foule endiablée aussi éméchée pour la plupart que lui. Il est torse-nu, il est sur une estrade en train de danser avec Anton et ce n'était pas du tout ainsi qu'il imaginait sa soirée.

Il attrape soudain l'épaule d'Anton, désigne d'un doigt l'organisateur de cette soirée, Kieran Nails — occupé à embrasser non loin un autre garçon. « C'est pas un d'vos préfets ? Ça a l'air de chauffer là-bas, ahah ! » Il trébuche, poussé par l'arrivée d'autres personnes sur l'estrade et l'alcool dans le sang l'empêche de se ressaisir, si bien que Percy tombe à moitié dans les bras d'Anton, manquant de les faire s'écrouler tous deux. Le temps de se retourner et voilà que c'est la jumelle de Nails qui est occupé à se galocher sévère avec un mec de Poufsouffle qu'il a déjà vu sans lui parler plus que cela. « La macarena a des effets surprenants — toi aussi tu vas m'embrasser comme ça Ant' ? Ahah ! » Non décidément, cette soirée était dingue. Mais ce n'est pas si désagréable, au contraire.


©wildheart;modifié par cierń
 

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